Rashlan Zarfati - Boum bébé

nom | Zarfati, cela rappelle la chaleur de Jérusalem, la première ville qui le vit apparaître sur Terre.  
prenom | Rashlan car c'est ainsi que Wolfgang le nomme, mais il préfère le doux nom de Iblis qui est tout simplement le nom pour Satan.
âge | Vieux, très vieux, prêt de 2000 ans, cela a tendance à le rendre susceptible.
race | Djinn
lieu et date de naissance | Sur ses papiers il y a 50 ans et est né à Jérusalem
orientation sexuelle | pansexuel
statut marital | célibataire endurci
metier/etudes | Incapable de tenir un boulot valable. Trop violent, trop instable. On va dire que servir Wolfgang est un métier en soi.
situation financiere | Aisé, il vit sur la fortune de Wolfgang
organisation | Dux Tenebris, il suit son magicien dans son désir de destruction
ft | Mads Mikkelsen (c)unicorn

1. Invoqué pour la première fois à Jérusalem, son magicien n’eut pas assez de pouvoir pour le contrôler. Rashlan mit tout simplement la ville à feu et à sang, détruisant tout ce qu’il pouvait. Ce jour-là, on le nomma Iblis tant il rappelait le Mal et le Désespoir. Il fut renvoyé dans son monde alors que son magicien mourait.
2. Dans son monde, il n’est qu’une silhouette enflammée qui rappelle l’âme d’un dragon.
3. Il n’a pas de genre défini, il navigue entre mâle et femelle avec indifférence. Il choisit selon ses envies et celui de son invocateur.
4. Il a immolé son second invocateur car là encore il le trouvait trop faible et l’a empalé sur la place publique de Paris pour montrer à tous ce qui en coûtait de l’invoquer.
5. Il méprise les humains au plus au point. Il les trouve faible, incapable de se rendre compte de la barbarie et de la gravité de ses punitions.
6. Le troisième sorcier qui l’invoqua fut Wolgang et cette fois-ci Rashlan décela en lui quelque chose de valable et décida de se lier à lui.
7. Quand Miranda se fit massacrer, il utilisa ce moment pour entraîner Wolfgang dans ses ténèbres et massacra le métamorphe responsable avec le plus grand des plaisirs.
8. Il s’ennuyait à Bray, trouvant trop indigne de sa personne la tâche de surveiller les jumeaux. Alors il est allé chez les Campbell et a décidé de maltraiter la sœur, Cassiopea devant son frère. Il lui a apposée sa marque de main en une brûlure évidente. Il se nourrit chaque jour de ce souvenir.
9. Incapable de tenir un emploi car trop instable et méprisant envers les humains. Trop intelligent pour se plier aux règles et aux mœurs locales.
10. Il souffre d’être sur Terre et de ne pas retourner dans son monde. Néanmoins, il reste trop fier pour l’avouer.
11. Il a appris les bonnes manières aux côtés de Wolfgang, mais il n’en reste pas moins un Djinn impétueux et profondément instable.
12. Il a tendance à prendre la forme d’un chat tigré pour errer en ville ou d’un faucon pèlerin quand il ne supporte plus sa forme humaine.  

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Caractère

Djinn de feu, profondément instable, Rashlan n’est pas un être qu’on apprivoise. Amateur de bon vin, il a l’air d’être raffiné. En réalité c’est une vraie brute sans foi ni loi. Le Djinn est juste intelligent, extrêmement intelligent. Il le cache très bien car il sait que c’est une arme. Il préfère se faire passer pour une brute qui ne sait pas aligner deux mots et qui ne sait que frapper. Il est nettement plus en réalité. Il adore frapper, violenter, torturer. C’est sa nourriture, ce qui nourrit son âme maudite. Djinn de feu, il adore torturer avec cet élément. C’est une créature qui ne s’attache pas au genre, mais qui n’accepte pas les discours de tolérance. Ne venez pas vers lui défendre votre cause, il vous tuera avant que vous ayez pu aligner une connerie. Il ne connaît pas la pitié, ni l’amour. Il n’obéit qu’à Wolfgang. Difficile à dire ce qu’il éprouve pour son invocateur, bien des sentiments trop compliqués à développer dans la langue des humains. Djinn trop instable pour travailler dans ce monde. Il n’a jamais tenu un boulot. Incapable de se taire, de se contrôler, la connerie humaine l’agace profondément. Jamais la police n’a pu l’accuser du moindre meurtre ou disparation et pourtant des ravages, il en a causé. Assoiffé de sang, sans foi ni loi.
Il ne croit en rien, ni la justice, ni à aucun dieu. De toute manière, quand on se fait appeler Iblis, on ne croit en rien. Ce nom signifie Diable en arabe, difficile de faire mieux. Il peut se taire durant des jours, ne pas aligner un seul mot. Il préfère le silence, il déteste les gens qui parlent inutilement, cela l’agace. Tout l’agace en réalité. Il souffre d’être sur Terre et cela le rend ronchon cent pour cent du temps. Créature qui aurait pu se fondre dans le milieu de la mafia, mais là encore, jamais il ne s’y rendit. Il est trop attaché à son invocateur et ce qu’il fait pour lui l’occupe suffisamment. Quand Rashlan s’ennuie, il vire mauvais et va dans les plus mauvais quartiers pour s’occuper. Il traîne dans un bar, frappe ceux qui veulent se battre. Il sait que son corps donne envie aux femmes, mais franchement le sexe ce n’est pas son truc. Il a beau sentir les regards glisser sur lui, reste indifférent. Ce qui l’anime, c’est le sang, la violence, les cris. Des fois, il se plaît à rêver, il se dit que s’il reste encore ici, il pourrait envahir les bas-fonds, nourrir la haine des hommes avec des combats et des filles sexy. Pourtant, il ne le fait pas, il n’organise rien de fructueux dans ce domaine car il ne supporte personne. Il lui arrive de lire des livres malgré son caractère instable. Il ne lit rien à l’eau de rose, non de bons thrillers bien gores qui n’épargnent pas l’imagination, mais à chaque fois il s’ennuie.
C’est bien le souci de Rashlan, un rien l’ennui. Il comprend trop vite, trop vite malgré son vieil âge. Ne venez pas lui demander son âge ou le flatter, il déteste les flatteries. Il préfère l’hypocrisie, le sarcasme, la manipulation. Il ne veut pas être sauvé ou une autre connerie du genre. Il rêve de retourner chez lui, mais il préfère mourir que de l’avouer. Jamais Iblis n’accepterait de passer pour faible.

Sa première apparition sur Terre fut il y a 2000 ans. Rashlan venait de prendre forme devant un misérable homme qui tremblait. Son regard de braise se posa sur le malheureux qui tomba à genoux et se mit à prier. Prier ? Le Djinn soupira. « Idiot. » Murmura-t-il et aussitôt, il tourna la tête. Il y avait des gens, une foule, il faisait chaud, cela sentait bon les épices. Il se trouvait à Jérusalem. Sans réfléchir, le Djinn s’éloigna, l’énergie vibrant dans son enveloppe charnelle. Il s’enflamma et tout autour de lui commença à prendre feu. Les gens crièrent, coururent, il éclata sombrement de rire alors que le misérable magicien se redressa. L’humain tenta de le rattraper, formulant des demandes. « Trop faible. » Et le Djinn s’approcha de son invocateur, menaçant, plus que jamais déterminé à tuer celui qui était incapable de le contrôler. Au dernier moment, une femme se mit entre eux. Cheveux sombres comme la nuit, regard profond, rempli de colère, de courage, de détermination. « Tu es indigne de notre monde créature. Repars. » Et elle commença à formuler le sortilège, mais trop tard. « Faible. » Et il la contourna, attrapa son invocateur à la gorge et serra. Il serra, mais ses forces disparurent. Il hurla alors qu’il fut renvoyé dans son monde, laissant derrière lui un jeune sorcier faible qui mourut quelques minutes après et une plus ancienne qui apprit des erreurs de son disciple. Elle lui donna le nom d’Iblis pour que jamais plus on n’oublie le prix à payer à invoquer une telle créature.
Les humains n’apprenaient jamais. Il fut invoqué des centaines d’année plus tard, mais cette fois-ci dans le vieux Paris. Iblis ouvrit les yeux sur ce monde différent de Jérusalem, il ne faisait pas aussi chaud, c’était différent. Les rues étaient sales, par contre les gens parlaient forts, comme autrefois. Il détestait cela, il détestait tellement. Quand il tourna la tête, il vit encore un homme, moins tremblant que le premier, mais tremblant. Iblis fut dégoûté. « Qui es-tu misérable ? – On me nomme Pierre. » A la bonne heure. Le Djinn s’approcha de son invocateur, prêt à en découdre. Il s’attendait à ce qu’une force le retienne, que la femme d’autrefois arrive, mais jamais. Il posa ses mains de son enveloppe humaine sur son invocateur qui sursauta. La créature avait pris la forme d’une femme aux formes rondes, le teint clair, le regard clair, la chevelure châtaine, la bouche en cœur. Iblis avait sondé le regard de ce pauvre magicien. « Trop faible. » Et il le souleva de terre sans aucun effort. Le misérable hurla, mais Iblis s’en moquait. Il l’empala et le fit s’enflammer. « Qui ose m’invoquer alors que tu es si faible ? Les hommes n’apprennent jamais. » Et il se déchaîna, enflammant la zone, détruisant, jusqu’à qu’un autre sorcier s’interpose et le renvoie dans l’autre monde.
« N’apprendras-tu jamais mon frère ? » Le Djinn tourna sa tête de feu vers l’autre Djinn. Il était dans l’autre monde, son vrai monde. « Apprendre pourquoi faire ? » Son apparence de feu rappelait les dragons, il aimait bien ces créatures de légende. L’autre Djinn semblait rire, mais pas trop. « Tu es si peu doué avec les hommes. » Iblis ignora ces paroles, il voulait quelqu’un de fort, de très fort.
Il ouvrit les yeux en Allemagne, devant un gamin pas plus vieux que le précédent. Le Djinn était fatigué, colérique, mais le petit homme ne trembla pas. « Intéressant. » Très intéressant. Il venait de tomber sur Wolfgang, son dernier maître en date. Il se fit nommer Rashlan et apprit à obéir, parce que ce sorcier lui imposait le respect. Chacun apprit de l’autre. Rashlan découvrit malgré tout que son invocateur ne le laisserait jamais repartir et c’était sa punition pour tous ses travers d’autrefois… Malheureusement pour le Djinn, l’homme tomba amoureux et Mirana fit son entrée dans leur vie. Car oui, Rashlan la vit clairement comme un envahisseur qui détruisait tout. Le Djinn l’observa de très loin. Le regard toujours mauvais sur elle, mais il n’esquissa jamais le moindre geste de violence envers elle. Malheureusement, elle tomba enceinte et Rashlan se dit que décidément, le bonheur était bien trop présent. Heureusement, il n’était pas le seul Djinn présent dans l’entourage de Wolfgang, de temps en temps il y en avait d’autres. « Le bonheur des humains, ils m’écœurent. » Souffla une autre Djinn sous apparence femelle. Iblis pensait pareil, mais avait l’intelligence de se taire. Bien entendu, comme le bonheur avait toujours une fin, un jour, un ours métamorphe s’en prit à la femme de Wolfgang. Cette nuit-là, Rashlan fut invoqué et obéi à son invocateur, il fit pire, il vit une ouverture chez l’homme dévasté et lui murmura toutes les ténèbres qu’il possédait. Il tenta le magicien de tomber dans les travers avec lui et cela fonctionna parfaitement.
Ils quittèrent l’Allemagne pour arriver à Bray, une ville bien trop ennuyante pour un autre comme Iblis. Il décida un soir de partir malgré le fait qu’il devait surveiller les deux progénitures de son magicien. Il décida de se déchaîner sur une famille, attiré par un être dans la maison pour une raison qu'il ignorait. Il tomba sur deux enfants et décida de torturer la fille. Il se souvient encore d’elle.
Son regard sombre se posa sur elle, elle pleurait à genoux, le suppliant. « Je t’en prie. » Iblis lâcha un rire moqueur et regarda le frère recroquevillé, impuissant qui s’était déjà pissé dessus de peur. « Trop faible. Tu serais la prochaine Cassiopea. » Et il décida de la choisir. Il s’approcha d’elle, elle eut l’audace de redresser le menton et cela rendit fou de rage Rashlan. « Tu seras celle qui verra. » Et il posa sa main brûlante dans son dos pour la marquer. Il se délecta de son cri en frissonnant. « Plus fort. » Et il la laissa hurler jusqu’à qu’elle n’ait plus de voix. Quand elle s’effondra, il s’accroupit devant elle, caressant son petit visage de poupée. « A la prochaine, beauté. » Il était indifférent à la beauté, mais savait que les humains leur accordaient une grande importance. Il disparut, sans un regard pour le frère terrorisé. Il apparut dans le manoir l’air de rien, indifférent et très calme. « Tu te feras piéger par ce sorcier un jour. » Souffla un Djinn à l’apparence de mâle qui rôdait dans le manoir. Iblis le regarda froidement. « Je suis déjà piégé ici, idiot. » Il fit un sourire mauvais, s’enfonçant dans les ténèbres de la maison. Oui il était coincé ici, dans ce monde et rien ne pourrait l’en libérer sauf son invocateur qui le torturait. Cela tombait bien, Rashlan le torturait aussi, lui rappelant sa faiblesse de ne pas avoir pu sauver sa chère femme. Tout se payait dans ce bas monde.