TON HISTOIRE, TA PETITE HISTOIRE
La première partie de ma fiche est sur la vie d'Antigone, et les détails que j'ai d'elle. Donc je vais c/c ça, et bien sûr, tout sera à étoffer et compléter, n'hésite pas à mp ou poster en invité pour toute question **
Remonter l'histoire de Sayanel, ce n'est pas remonter à son premier cri, à sa première blessure ni même à son premier amour. Ça va bien plus loin que ça. Parce que Sayanel, avant d'être un homme, il fait partie d'une famille. Celle qui a guidé toute sa vie, celle qui le suivra jusqu'à sa mort, la seule entité qui réussira à garder sa fidélité. Elle remonte loin, l'histoire de cette famille, trop loin pour qu'on en prenne les racines. Des chasseurs de père en fils, une tradition où les femmes n'avaient aucun rôle, on peut passer cette partie beaucoup trop sexiste et qui demeure encore dans quelques mentalités pour arriver à la femme qui a réussi à s'imposer malgré tout. Son nom est Antigone, née Lewis. Née en 1944, elle a été élevée comme beaucoup de femmes de son époque, à devoir intégrer le fait que les hommes gouvernent le monde et qu'elle réussira sa vie le jour où elle se trouvera un mari pour qui elle acceptera de donner la vie. C'est son seul rôle, pas de grand amour, pas de grande histoire, seulement l'intégration de cette fatalité. Mais Antigone n'a jamais été seulement ça, seulement une femme, sans aucun attrait, aucun désir. Se battant pour poursuivre des études, son esprit brillant lui ouvrant des portes parfois même qu'elle refermait par manque d'intérêt, elle a préféré suivre la voie de celles qui désiraient autre chose, un but, une réussite. Elle ne détestait pas les hommes, Antigone, mais elle ne les laissait jamais se mettre entre elle et le succès. Femme de pouvoir, elle le serait, quoiqu'en dise ses parents, qu'elle ne voyait plus depuis son indépendance prise. Mais elle est humaine, Antigone, et un jour, son regard sur l'adversité changea lorsqu'elle rencontra Peter. Venu droit du Wisconsin, il avait quelque chose, cet homme, que nul autre n'avait eu. L'amour, ça n'avait jamais été dans ses projets, mais pourtant elle se donna avec tout ce qu'elle avait. Si elle ne perdit pas de vue le reste de sa vie, elle se maria néanmoins, devenant celle que l'on connait sous le nom d'Antigone Pritchard, sa robe de mariée cachant autant que possible la grosseur qui commençait à poindre annonçant l'autre nouvelle qu'elle n'aurait jamais pensé donner. A l'époque, elle avait ouvert sa propre compagnie de cosmétiques. Une femme d'affaires dans les années 60, c'était loin d'être une facilité, et si elle avait connu des débuts difficiles, elle commençait à en voir le bout. Mais c'était sans compter Peter, cet élément incontrôlable de sa vie. Elle était belle, celle qui ne voulait pas se faire influencer par un homme, alors qu'il lui parlait de choses dont elle n'aurait pu rêver. Il avait une mission, Peter, une mission qui lui avait fait découvrir un monde dont personne ne soupçonnait l'existence, sauf les monstres, ceux qu'il chassait pour oser respirer le même air, pour oser menacer dans l'ombre. Bien sûr, elle le prit pour un fou. Jusqu'à ce qu'elle assiste, jusqu'à ce qu'elle voit de ses propres yeux ce qu'ils étaient capable de faire, les envoûtements, les transformations, le monstre pernicieux destiné en fin du compte à anéantir toute forme de vie qui ne serait pas surnaturelle. C'est qu'elle était croyante, Antigone. Pas assez pour y consacrer sa vie mais encore pour aller à l'église tous les dimanches. Et son Dieu, jamais n'aurait toléré tels immondices. La voilà donc investie d'une toute nouvelle mission, léguant son entreprise à son premier concurrent, un homme, dont le rire et le sexisme résonnèrent encore longtemps au sein de son esprit. Elle intégra les Dux Tenebris peu de temps après, pour suivre son mari. Si elle ne participait pas aux combats, elle était le cerveau, et comme ça, elle monta d'un échelon à un autre, jusqu'à arriver au Conseil. Mais c'est le jour de la mort de Peter, un retour de mission ensanglanté, l'homme qui mourut dans les bras de sa femme, le torse trempé du sang qui s'en écoulait, qu'elle se décida d'aller plus loin. Edward, son fils, devait avoir quinze ans, à ce moment précis. Depuis ses dix ans, on le formait à la chasse, tantôt son père, puis ensuite les autres chasseurs des Dux Tenebris. On supportait Antigone, là-bas, dans la base américaine, parce qu'elle était la veuve d'un chasseur méritant, après tout. On se mettait derrière elle dès qu'elle présentait ses idées, parce qu'elle visait juste, parce qu'elle savait parler, convaincre. Mais plus que ça, elle était stratège, et son ancienneté, au fur et à mesure des années, prouvaient aux nouveaux arrivants qu'elle était fiable, que si elle s'était trouvée dans l'erreur trop profondément, elle en serait morte. Mais ce n'était pas suffisant. La vengeance la rongeait tout de même. Pas contre celui qui avait tué son mari, lui était mort depuis bien longtemps, mais contre tous les autres. Les risques du métier, c'était un fait, ce n'en était pas moins douloureux de lui avoir enlevé le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Elle finit par être remarquée. Par sa haine froide, jamais irréfléchie. Par le développement de la cellule américaine alors que les autres semblaient stagner. Elle fut contactée par le siège. Acceptez-vous de travailler pour nous ? Le salaire est avantageux et les voyages fréquents. Nous avons besoin de personnes comme vous. Bien sûr. Bien sûr qu'elle a accepté. Parce que son nouvel objectif, autrement que surpasser ceux qui la prennent pour faible parce qu'elle est femme, est de faire filer le monde droit.
Remonter l'histoire de Sayanel, ce n'est pas remonter à son premier cri, à sa première blessure ni même à son premier amour. Ça va bien plus loin que ça. Parce que Sayanel, avant d'être un homme, il fait partie d'une famille. Celle qui a guidé toute sa vie, celle qui le suivra jusqu'à sa mort, la seule entité qui réussira à garder sa fidélité. Elle remonte loin, l'histoire de cette famille, trop loin pour qu'on en prenne les racines. Des chasseurs de père en fils, une tradition où les femmes n'avaient aucun rôle, on peut passer cette partie beaucoup trop sexiste et qui demeure encore dans quelques mentalités pour arriver à la femme qui a réussi à s'imposer malgré tout. Son nom est Antigone, née Lewis. Née en 1944, elle a été élevée comme beaucoup de femmes de son époque, à devoir intégrer le fait que les hommes gouvernent le monde et qu'elle réussira sa vie le jour où elle se trouvera un mari pour qui elle acceptera de donner la vie. C'est son seul rôle, pas de grand amour, pas de grande histoire, seulement l'intégration de cette fatalité. Mais Antigone n'a jamais été seulement ça, seulement une femme, sans aucun attrait, aucun désir. Se battant pour poursuivre des études, son esprit brillant lui ouvrant des portes parfois même qu'elle refermait par manque d'intérêt, elle a préféré suivre la voie de celles qui désiraient autre chose, un but, une réussite. Elle ne détestait pas les hommes, Antigone, mais elle ne les laissait jamais se mettre entre elle et le succès. Femme de pouvoir, elle le serait, quoiqu'en dise ses parents, qu'elle ne voyait plus depuis son indépendance prise. Mais elle est humaine, Antigone, et un jour, son regard sur l'adversité changea lorsqu'elle rencontra Peter. Venu droit du Wisconsin, il avait quelque chose, cet homme, que nul autre n'avait eu. L'amour, ça n'avait jamais été dans ses projets, mais pourtant elle se donna avec tout ce qu'elle avait. Si elle ne perdit pas de vue le reste de sa vie, elle se maria néanmoins, devenant celle que l'on connait sous le nom d'Antigone Pritchard, sa robe de mariée cachant autant que possible la grosseur qui commençait à poindre annonçant l'autre nouvelle qu'elle n'aurait jamais pensé donner. A l'époque, elle avait ouvert sa propre compagnie de cosmétiques. Une femme d'affaires dans les années 60, c'était loin d'être une facilité, et si elle avait connu des débuts difficiles, elle commençait à en voir le bout. Mais c'était sans compter Peter, cet élément incontrôlable de sa vie. Elle était belle, celle qui ne voulait pas se faire influencer par un homme, alors qu'il lui parlait de choses dont elle n'aurait pu rêver. Il avait une mission, Peter, une mission qui lui avait fait découvrir un monde dont personne ne soupçonnait l'existence, sauf les monstres, ceux qu'il chassait pour oser respirer le même air, pour oser menacer dans l'ombre. Bien sûr, elle le prit pour un fou. Jusqu'à ce qu'elle assiste, jusqu'à ce qu'elle voit de ses propres yeux ce qu'ils étaient capable de faire, les envoûtements, les transformations, le monstre pernicieux destiné en fin du compte à anéantir toute forme de vie qui ne serait pas surnaturelle. C'est qu'elle était croyante, Antigone. Pas assez pour y consacrer sa vie mais encore pour aller à l'église tous les dimanches. Et son Dieu, jamais n'aurait toléré tels immondices. La voilà donc investie d'une toute nouvelle mission, léguant son entreprise à son premier concurrent, un homme, dont le rire et le sexisme résonnèrent encore longtemps au sein de son esprit. Elle intégra les Dux Tenebris peu de temps après, pour suivre son mari. Si elle ne participait pas aux combats, elle était le cerveau, et comme ça, elle monta d'un échelon à un autre, jusqu'à arriver au Conseil. Mais c'est le jour de la mort de Peter, un retour de mission ensanglanté, l'homme qui mourut dans les bras de sa femme, le torse trempé du sang qui s'en écoulait, qu'elle se décida d'aller plus loin. Edward, son fils, devait avoir quinze ans, à ce moment précis. Depuis ses dix ans, on le formait à la chasse, tantôt son père, puis ensuite les autres chasseurs des Dux Tenebris. On supportait Antigone, là-bas, dans la base américaine, parce qu'elle était la veuve d'un chasseur méritant, après tout. On se mettait derrière elle dès qu'elle présentait ses idées, parce qu'elle visait juste, parce qu'elle savait parler, convaincre. Mais plus que ça, elle était stratège, et son ancienneté, au fur et à mesure des années, prouvaient aux nouveaux arrivants qu'elle était fiable, que si elle s'était trouvée dans l'erreur trop profondément, elle en serait morte. Mais ce n'était pas suffisant. La vengeance la rongeait tout de même. Pas contre celui qui avait tué son mari, lui était mort depuis bien longtemps, mais contre tous les autres. Les risques du métier, c'était un fait, ce n'en était pas moins douloureux de lui avoir enlevé le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Elle finit par être remarquée. Par sa haine froide, jamais irréfléchie. Par le développement de la cellule américaine alors que les autres semblaient stagner. Elle fut contactée par le siège. Acceptez-vous de travailler pour nous ? Le salaire est avantageux et les voyages fréquents. Nous avons besoin de personnes comme vous. Bien sûr. Bien sûr qu'elle a accepté. Parce que son nouvel objectif, autrement que surpasser ceux qui la prennent pour faible parce qu'elle est femme, est de faire filer le monde droit.
DÉTAILS, ANECDOTES ET CARACTÈRE
Je vous laisse faire en fonction de l'histoire. Je n'ai pas beaucoup de demandes, respectez seulement le personnage tel qu'il est décrit. Antigone est une femme forte, qui s'est battue pour s'imposer dans un monde masculin en tout point de vue. Elle est intransigeante avec les autres, mais surtout avec elle même, montre peu d'amour mais va pousser ses proches à se donner à 300% dans tout ce qu'ils entreprennent. Elle peut être vue comme cruelle et insensible, surtout avec les décisions qu'elle est amenée à prendre qui sont loin de lui faire seulement des amis.