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 Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade

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Jade Ellana Desmarais
T’say parce qu’il faut des humains des fois!

nom Desmarais, c’est le nom de famille que ma mère m’a donné, mais c’est aussi le sien puis que j’ai un géniteur, mais pas de père qui s’est occupé de moi, donc mon géniteur est plutôt poussière et Il n’Y a eu personne suffisamment tôt pour le remplacer. prenom Ma mère était une fan finie du premier prénom court que je porte soit Jade. Je porte en second prénom celui de mon arrière-grand-mère qui s’appelait Ellanaâge 25 années se sont écoulées depuis ma naissance lieu et date de naissance Un certain 14 février dans la ville de Strasbourg orientation sexuelle Hétéro’ statut marital Fiancée, même si personne ne comprend notre choix, de toute façon, ça ne les regarde pas beaucoup non? metier/etudes Enquêteur de police situation financiere Correct, beaucoup connaissent mieux que moi, mais d’autres connaissent pire… Disons que l’héritage de maman donne un bon coup de main. organisation ? Dux tenebris [/i] ft Taylor Swift (c)unicorn

« Faites ce que je dis, pas ce que je fais! »

Ma plus grande passion de jeunesse c’était la course de haies, mais j’ai arrêté avec le temps. L’envie de reprendre cette discipline me torture la tête de temps en temps. + Le décès de ma mère est la chose la plus difficile qui m’est été donné de vivre. Je ne le montre plus, mais j’ai du mal à vivre sans elle. + J’adore me rendre à des shows de musique, si je pouvais avoir plus de temps, j’irais beaucoup plus souvent. + Ça me fâche de danser comme une merde… J’aimerais savoir danser comme la plupart des gens. + Je fais de la course tous les soirs, si je n’y vais pas, je me sens de mauvaise humeur et ma compagnie n’est pas toujours des plus agréable. + Je vise le poste le plus important dans la police. Je veux être une héro pour la population. + Mine de rien, j’ai un esprit rêveur et j’aurais envie de voyager dans tous les recoins du monde. + Je rêve d’un beau mariage en blanc malgré que je dise que je trouve ça exagérer… mais je crains que ça n’arrive pas! + Il m’arrive souvent de penser à ma sœur, enfin demi-sœur et de me demander ce qui se passe dans sa vie, mais je crains de la recontacter à cause de son père. + Pour passer mes moments difficiles, il m’arrive de manger un sac de chips, un pot de crème glacé et au moins la moitié d’un pot de Nutella dans ma soirée… Ça coûte cher, mais au moins ça réconforte!


L’habit ne fait pas le moine à ce qu’on dit. De l’apparence physique, je suis fort probablement une fille calme et posée, mais la réalité en est un peu toute autre. En fait, c’est un peu comme si j’avais deux personnalités. Quand je suis au boulot, rien ne me fera déroger de ce que je dois faire. Je deviens très sérieuse, très concentrée et mon travail doit être mener avec une main de fer. Il est hors de question que quelque chose me file entre les doigts. Personne ne reprendra mes enquêtes parce que quelque chose m’a échappé. Certains vont même juste qu’à dire que je suis arrogante, mais ils se trompent, ce n’est pas de l’arrogance, c’est de l’ambition pure et simple! L’important pour moi c’est d’avoir les meilleures positions possibles dans la vie comme ça, ça me place en position de force. Malgré que j’aie fini les études, je continue de m’instruire, allant parfois me chercher des formations continues, mais aussi sur pleins d’autres sujets. J’aime avoir pleins de connaissances, comme ça je ne suis que rarement à court de réponses devant autrui. Ça m’agace profondément quand je ne sais pas du tout quoi répondre… Je me montre intéressée envers les autres, mais je crois que j’aime être sous les projecteurs aussi. Je ne tente pas toujours d’avoir raison, je sais reconnaître mes tords même si je n’apprécie pas vraiment avoir à le faire… Je considère être en général, une personne plutôt ouverte d’esprit. J’ai des valeurs qui m’appartiennent proprement, quant à moi on ne trahi pas la famille, on ne lui joue pas dans le dos et on se soutient peu importe ce qui arrive. Comme il ne me reste que mon fiancé, je trouve difficile de reprendre une certaine routine, je me sens souvent perdue, toujours un peu plus égarée et rêveuse… enfin disons plutôt lunatique et ça c’est très mauvais pour le boulot!

Quand je vois des opportunités, je ne lésine pas sur les moyens pour arriver à mes fins. Si je dois écarter les autres de la compétition pour avoir ce que je veux, il y a de fortes chances que je m’essaie, enfin dans la limite du raisonnable. Ça concerne souvent le travail, mais j’ai des petites tendances manipulatrice et rancunière de base avec tout le monde. Pardonner est parfois laborieux dans mon cas, mais ce n’est pas impossible que j’y parvienne rapidement, tout dépend de l’offense qui m’est faite. J’ai tendance à être dure, particulièrement avec mon entourage, mais à la fois avec tout le monde en ce qui concerne les addictions (surtout les mauvaises). En même temps, il est rare qu’une addiction soit bonne, surtout dans une ville comme celle-ci. Je ne suis pas qu’une mauvaise personne… Moi aussi j’adore me faire belle, sortir en boite, m’amuser, faire la fêter et boire un coup. Il m’arrive d’avoir la gueule de bois le lendemain, mais sans tomber dans l’excès à toutes les semaines. Je suis même plutôt joviale comme personne. J’adore rire, j’ai très souvent le sourire aux lèvres et je sais vachement m’amuser! Je considère seulement qu’il y a un temps pour chaque chose, mais beaucoup plus souvent je suis d’humeur joyeuse. Grande cachotière, si j’ai décidé que tu ne saurais pas ce que j’ai entre les deux oreilles, bonne chance pour me tirer les vers du nez. J’ai un bon esprit analytique et en général, j’ai plutôt un bon instinct. M’enfin, chaque personne peut changer selon sa volonté alors, tout ça, ce n’est pas couler dans le béton, mais c’est plutôt ce qui me caractérise très fortement... en plus de petits à côtés qu’il faut découvrir en me connaissant!


story of my life

Y’a des enfants qui rêvent d’avoir un château, qu’ils sont princes, princesses, rois, reines… Y’a des enfants qui rêvent d’être astronautes, d’autres médecins. Pour ma part, je ne savais pas trop ce que je voulais faire Il y avait trop de choses intéressantes dans la vie pour en choisir qu’une seule sur le coup. J’ai su quand même très jeune ce que je désirais faire de ma vie, mais avant d’en arriver là, il y a bien des choses à raconter. Des évènements qui expliquent mes choix et qui font de moi la personne que je suis aujourd’hui et qui comme tout le monde, laisse des traces indélébiles indétectables à l’œil nu sur le corps. Tout ce joue sur le plan psycho-émotionnel ce qui rend la vie aussi b*tch que pas possible. Elle prend beaucoup, un peu trop à mon avis et après nous devons composer avec le reste. La vie, cet être cruel qui décide de partir de quelqu’un du jour au lendemain, je te hais profondément.

Les circonstances entourant ma naissance seront à jamais perdu dans le néant. Ma mère n’a jamais rien voulu me dire sur ce géniteur absent. Je doute même qu’elle le connaissait vraiment, mais ça, ce n’est pas à moi d’en juger. Je ne sais pas non plus pourquoi elle a désiré me garder, elle aurait facilement pu décider de ne pas m’avoir et pourtant quand je lui posais la question du pourquoi du comment, j’avais toujours le droit à cette réponse frustrante : « Parce que c’est comme ça! » Ça veut dire quoi ça? Sérieusement? Pourquoi on répond une affaire de même à sa fille? Genre, c’était trop difficile de me dire qu’elle voulait me laisser une chance de vivre ou encore qu’elle fût sûre qu’elle m’aimerait? Parce que c’est comme ça! Pffft, mauvaise réponse! Bon, je râle bien contre ma mère, mais je l’adorais, sincèrement et du plus profondément de mon cœur.

Malgré le fait de n’avoir été élevée que par ma mère, j’ai eu une enfance relativement facile. Ma mère enchainait deux boulots et mes grands-parents maternels m’ont souvent gardé pendant qu’elle travaillait. C’était un peu le prix à payer pour joindre les deux bouts, du moins, tant que je nécessitais des besoins particuliers tels que des couches en quantité abondantes, des suces que je perdais dès qu’on sortait à l’extérieur de la maison, voir même lorsque nous y étions! En vieillissant, il s’est révélé que j’étais un petit peu casse-cou sur les bords. À trois ans, j’escaladais les chaises de la table et la table elle-même et je me levais debout sur mes pieds, m’approchant du rebord… Si mes yeux s’agrandissaient d’émerveillement, mes oreilles, elles, entendaient ma mère hurler de peur que je sois rendue à cet endroit. Quand j’ai eu assez de force et que j’ai eu découvert qu’on pouvait déplacer ces dites chaises, les comptoirs sont devenus une vraie addiction! Je voulais découvrir ce qui m’entourait, je voulais tout savoir, tout voir et tout comprendre! Ma curiosité n’avait d’égal que ma témérité. Tant pis pour le cœur de ma mère.

J’ai dit plus tôt que j’avais trouvé ce que je voulais faire de ma vie alors que j’étais jeune. En rentrant de l’école alors que j’avais six ou sept ans, j’étais assise à l’arrière dans la voiture quand deux types cagoulés ont surgis devant, ma mère hurlant à pleins poumons de peur et les deux types se figeant totalement croyant tous deux qu’ils allaient mourir d’un instant à l’autre sous le bruit des pneus qui crissaient sur l’asphalte. Ensuite y’a eu les policiers qui ont débarqué rapidement derrière eux en hurlant de s’arrêter. Bien que je fusse tétanisée sous la peur, l’admiration que j’ai eu pour ces personnes en uniforme qui appréhendait les voleurs, j’avais trouvé ça beaucoup trop cool.  Les deux voleurs ont été arrêtés sous mes yeux de gamine, les mains et le nez scotché à la fenêtre de côté alors qu’on avait demander à ma mère de se ranger sur le côté. On voulait s’assurer que nous étions correctes avant de poursuivre notre route. Les jours suivants, j’ai été épouvantable à la maison, j’essayais d’arrêter tout le monde! C’était moi la police et il fallait m’obéir!

Pour mon anniversaire cette année-là, mes grands-parents m’ont offert un kit de policier avec le casque, les menottes, le badge… l’ensemble en entier… au plus grand désespoir de ma mère. Ça ne fit que renforcer ma manie de jouer la police! Sauf que je n’allais pas seulement devenir policière, j’allais devenir la meilleure! J’allais être celle qui réussirait à résoudre le plus d’enquête! Je n’allais pas être qu’une patrouilleuse dans les rues de la ville, oh ça non! J’allais être, un jour de la gendarmerie! J’arrêterais des méchants encore plus méchants! De ceux que les gens en général n’arrive pas à arrêter, moi je le ferais! J’allais être comme Wonder Woman! Oui, mais les petites filles, ça joue à la poupée non? C’est fait pour jouer avec des Barbies voire même en devenir une avec le temps! Alors ça non, moi je pouvais passer les menottes à ma poupée, mais hors de question que je joue à la poupée. Ce n’est pas drôle! Il faut leur verser du thé et leur mettre du rouge et du vernis à ongles qui ne partira jamais de la poupée! Nan, pas pour moi. C’était sûrement pour ça qu’à l’école j’avais beaucoup plus d’amis garçon que d’amis filles… J’aimais me battre, faire des mauvais coups, mais tout mettre sur la faute des autres… Parce que moi je ne peux pas me faire prendre! Je suis la loi!

J’ai aussi tenté de profiter de mon badge pour faire parler ma mère comme dans les interrogatoires que l’ont voit à la télé… m’ais j’étais réellement loin du résultat. Je la cuisinais sur mon père, parce que tout enfant veut savoir pourquoi papa n’est pas présent dans la vie de fillette. J’ai essayé pendant de nombreuses années et c’est quelque chose que je ne parvenais pas à pardonner à ma mère, alors que je vieillissais. Pourquoi le protégeait-elle? Ce n’était pas comme si j’allais tout faire pour me lancer dans sa vie, arrivant du jour au lendemain : « Yo! What’s up? Ouain juste de même j’suis ta fille depuis X temps. Faqueeee… C’est toi qui paie mes caprices tu veux? » Ça reste que ma mère à bien failli entrainer cette information avec elle dans la tombe. Quand je me suis retournée pour demander à mes grands-parents, ils n’ont pas su me répondre, en autre parce qu’ils avaient juré à ma mère de ne pas me dire ce qu’ils savaient… Grand-père m’a juste dit qu’ils avaient déménager avec ma mère quand ils ont su qu’elle était enceinte de moi…

Quand j’étais petite, ma mère a aussi essayer de me faire prendre des cours de danse. Je peux d’avance vous dire que c’était un flot total. J’avais une amie à la petite école qui dansais et qu’à toutes les fois qu’elle m’en parlait ça avait l’air si beau et si gracieux. J’ai demandé d’être inscrite moi aussi… Euuuuh pus jamais!. J’avais été inscrite à des cours de ballet… Je ne me suis jamais sentie aussi maladroite que ça… Le rythme de la danse, je n’ai pas ça du tout dans la peau même aujourd’hui… Pour faire des conneries en dansant ok, là ça va, mais sinon, si c’est pour des chorégraphies, des danses en ligne… oublié moi, ce n’est pas dans mon champ de compétence. Le sport où j’excellais c’était la course, comme j’étais petite et fine, d’un pas léger, j’avais l’air de flotter dans les airs… Ou de faire comme les vampires dans Twilight quand ils marchent sur un tapis roulant alors qu’ils courent. Ça j’étais bonne! J’ai fait pleins de compétition jeune de course normale, mais aussi de la course à relais et de la course de haies. J’ai remporté plusieurs médailles et maintenant aujourd’hui ça me manque tout ça, tout cet esprit de compétition qui m’habitait, cette sensation de fou qui vous prend les trips, la montée d’adrénaline tout juste avant le coup d’envoi… Maintenant je fais toujours de la course, mais dans la rue et pour garder la forme… pour ce qui est de la course de haie, je la pratique encore, mais sur une bien moins grande fréquence que ça a déjà été.

L’année de mes huit ans… Maman à eut un copain, mais aussi un autre enfant… On a vécu à quatre pendant un moment, mais pendant la grossesse de maman… J’ai eu l’impression que je n’aurais plus jamais la même place. Elle était avec son papa… Ils formeraient une famille de trois très solidaire et très forte… Moi je serais toujours une épine dans le pied de son copain et de ce bébé à venir. Du moment qu’on m’a annoncé sa venue jusqu’à ce que le bébé soit bien vivant et qu’on puisse le tenir, j’ai boudé. Les premiers jours de son arrivée à la maison aussi. C’était sûr qu’on allait arrêter de s’occuper de moi! J’avais toujours été toute seule avec maman et là, pas juste une personne arrivait! DEUX! Vous vous rendez compte comment j’étais rendue loin dans la liste? Maman a fini par s’en rendre compte et elle est venue me parler. Nous avons discuté pendant un bon moment et j’ai fini par comprendre que je ne serais pas de côté…  Si au départ je n’étais toujours pas convaincue, le temps à passé et au final, j’ai vu que j’avais toujours ma place, qu’on s’occupais toujours de moi. Le nouveau copain de maman ne serait jamais mon père et jamais je ne le considérerais comme tel, mais au moins il y aurait un homme qui s’occuperait de moi dans ma vie pendant un moment.

En vieillissant, ma sœur fut une personne plutôt importante pour moi malgré tout, mais la séparation de ses parents à amené un creux entre nous que nous n’avons pu comblez. La discorde était si prise entre les adultes, que c’était nous qui payons pour. Ils sont partis et si je voyais ma demi-sœur une semaine sur deux, ce n’était pas comme de l’avoir en tout temps à la maison. J’en était rendu à seize ans, elle en avait huit… Nous n’avions pas totalement les mêmes champs d’intérêts non plus. Elle était à la poupée alors que moi j’en étais aux garçons. Je n’ai pas toujours eu les fréquentations les plus recommandables, des décrocheurs, des p’tits bums… Ma mère en a été découragée pendant un moment. Elle ne comprenait pas pourquoi je n’arrivais pas à me trouver quelqu’un sur le sens du monde. Bah, fallait dire que ce n’était pas vraiment des relations, c’étaient surtout des amourettes. Je crois qu’au plus long ça avait été une année et demie… Je finissais par me lasser rapidement, aucun ne suscitait mon attention suffisamment longtemps.

Ce n’est qu’à mes vingt ans que j’ai eu l’impression de trouver le bon. Ce jeune homme mystérieux, qui d’abord se tenait tranquille dans son coin. Nous avions très peu de point en commun à prime abord.  Je sortais tout juste de l’école de police… Enfin j’en était à mes stages. Il était un peu plus vieux que moi, mais il m’intriguait. Au début, il semblait plus enclin à vouloir me laisser tomber dans un coin malgré mes manières entreprenantes, parce que moi quand j’ai une idée dans la tête, je ne l’ai pas dans les talons. Alors je lui ai proposé simplement d’essayer pour voir… Des rendez-vous se sont enchaînés peu à peu jusqu’à ce que finalement il s’avère que nous nous entendions très bien. Voir même plus que ça, mais personne ne comprenait comment nous faisions. Nous semblions être aux antipodes et pourtant… Moi j’aimais m’amuser, rigoler, fêter, même si j’avais un sérieux et professionnalisme fort une fois que la situation le demandait, lui il était un peu plus réservé, toujours un peu plus sérieux en tout temps. Toujours un peu plus là pour me ramener les deux pieds sur la terre.

Lors d’une sortie avec lui, elle s’est transformée en autre chose. Depuis quelques années que nous nous fréquentions et c’était que maintenant qu’il me disait que c’était un chasseur de père en fils et c’est parce que nous avions eu un problème avec ce qu’il appelait un métamorphe… J’étais totalement perdue. C’était quoi ces bêtises? Surnaturel? Quoi? Il avait fumé quoi lui? Il m’a montré dans les livres une fois que nous avions dû fuir à cause d’une bête qui nous avait poursuivi pendant un moment. Tout ça semblait si irréel… J’ai arrêté de lui parler pendant plusieurs jours au départ. Ensuite quand j’ai accepté de lui réadresser la parole, c’était à condition qu’il ne me reparle plus d’âneries pareilles. Voyons! Des humains qui se transformait en bête! J’étais qui moi? La reine d’Angleterre un coup parti? Il a tenu parole pendant… deux semaines après il a recommencé à m’en parler et je me suis fâchée. Je faisais partie de ceux qui devaient voir pour y croire. Il a quand même décidé de faire mon éducation personnelle. Voyant que je n’arriverais pas à lui faire entendre raison, c’est bien la seule fois où j’ai lâché prise. Ça ne valait pas le coup de me battre indéfiniment. Cependant, ses histoires ont fini par piquer réellement ma curiosité alors, sans nécessairement trop y croire, je me suis laissée entourloupée dans ses récits et je m’y suis intéressée peu à peu.

C’est à mes vingt-trois ans que le ciel m’est tombé sur la tête. J’avais déménagé depuis peu avec mon copain, mais j’allais voir ma mère très régulièrement. Au moins trois fois par semaine. Elle avait été la seule personne qui avait toujours été là dans ma vie et je ne me voyais pas très bien la laisser dans son coin, seule. Certes, elle avait eu d’autres aventures avec d’autres hommes, En ce moment, elle était avec un, mais c’est quand je suis rentrée dans la maison, toute souriante en lui disant que j’obtiendrais bientôt mon poste d’enquêteur que, que j’ai remarqué que quelque chose n’allait pas. Elle avait toujours tenté de me protéger de tout, elle avait toujours fait semblant quand ça n’allait pas, mais maintenant je n’avais plus dix ans… Je pouvais aisément comprendre les émotions qui traversait son visage. Si elle avait souri, m’avait félicité, il y avait toujours une ombre qui planait sur son visage. Ce jour-là, elle ne m’a rien dit. Elle ne voulait pas gâcher ma belle journée, mais quelques jours plus tard, elle m’a appelé pour me demander de passer à la maison. J’y suis allée et j’ai cru que mon monde en entier s’effondrait.

Toutes deux assises au bord de la table, mes yeux fixaient le vide. Non, c’était impossible, ça ne pouvait pas lui arriver à elle… Ma mère tenait ma main et de son continuel sourire en coin qui se voulait rassurant, elle tentait de me convaincre que le pronostic lui était favorable. Bientôt elle commencerait les traitements et tout irait pour le mieux. Puis je me suis ressaisie! Ma mère c’était une battante, ce n’était pas un cancer qui l’achèverait! Elle passerait au travers comme elle avait passer au travers de tout le reste. Après tout, les cancers du sein prient à temps étaient généralement bien soigné et un grand pourcentage de « survivants » restaient. À partir de ce moment-là, j’ai pris la décision de ne pas montrer ma faiblesse. Elle ne devait pas savoir que ça m’atteignait à un haut point, non! J’étais là pour elle et je devais rester forte pour elle.

Les traitements de chimiothérapie ont été passablement très agressifs chez elle. Elle avait terriblement changé et elle très faible. J’allais avec elle à ses rendez-vous de suivi, je voulais être présente pour elle. Si au départ les médecins se montraient confiant, un an après, ce n’était plus la même chose. Son cancer était très virulent et malheureusement, la chimio n’était pas suffisante… La maladie c’était propagée dans son corps, atteignant plusieurs autres organes… Les médecins étaient loin d’avoir la même confiance à présent. Le temps passait à la vitesse de l’éclair. Son état déclinait beaucoup trop vite… Il me restait moins d’une année à profiter de la présence de ma mère à mes côtés. Deux mois et demi avant que la vie ne l’ait quitté, elle est entrée à l’hôpital pour ne plus en sortir. J’allais la voir régulièrement là-bas, mais à chaque fois que j’en ressortais, bien que rien n’y paraissait, j’en était toujours plus démolie. La pâleur de sa peau, la faible force de sa voix, sa force faiblissante… ce n’était plus l’image de ma maman forte et fière qu’elle était et malgré tout, malgré sa maladie elle était la plus belle personne que je n’ai jamais connu. Elle resplendissait de sa façon à elle en tentant de rester toujours positive, essayant de tourner la vision du cancer qui l’attaquait d’une belle façon. Je savais qu’elle faisait ça pour garder le moral malgré la douleur, mais aussi pour moi, pour atténuer ma sensation d’impuissance totale à ses côtés alors que je restais pendant des heures à ses côtés, tenant sa main et discutant d’absolument n’importe quoi alors que pendant d’autres nous respections le silence de l’autre. Jamais ma mère ne connaitrait ses petits-enfants, jamais elle ne connaîtrait la joie de retenir un petit bébé dans ses bras, mais même pire… jamais elle ne ressentirait de nouveau le souffle chaud de l’été avec la douce brise du vent sur sa peau. Elle qui adorait passer des heures dehors à contempler l’immensément grand…

Puis s’en fut fini. Ma mère avait eu la bonté de m’attendre après mon quart de travail. J’étais exténuée, mais pas autant qu’elle, ça se lisait sur son visage que le cancer gagnait. La fatigue était présente, elle avait les traits extrêmement tirés, mais son visage c’est illuminé alors que je rentrais dans la pièce, que je poussais tout le monde pour m’asseoir au bord du lit. J’ai pris sa main et sans que je puisse retenir quoique ce soit, les nerfs ont commencés à me lâcher. Des larmes se sont mises à roulées sur mes joues alors que ma mère, d’une voix si faible, me soufflait péniblement de rester joyeuse, que ça ne valait pas la peine d’être triste, qu’elle était bien et en paix. Je n’arrivais pas moi à m’imaginer que bientôt ma mère me quitterait. C’est là aussi qu’elle m’a donné une information. L’information que j’ai voulu avoir toute ma vie. Alors qu’on allait chercher des médicaments qui la soulagerait, je me retrouvais seule avec elle et son copain. Elle m’a dévoilée l’identité de mon père. Je n’ai pas eu le droit à beaucoup d’informations sur lui, quasi rien mis à part son nom, mais c’était déjà un début, une piste pour moi maintenant avec mon métier. Sauf qu’en même temps… Voulais-je vraiment de lui dans ma vie? Il n’avait jamais été présent, je n’avais jamais eu connaissance qu’il avait tenté de la recontactée… Rien silence radio! Non, il ne méritait pas que je lui accorde de l’attention, encore moins maintenant. Alors la nouvelle m’a fait ni chaud ni froid à cet instant précis. Quinze minutes après, sa respiration se ralentit jusqu’à devenir poussière. J’ai entendu le sanglot étouffé de son copain, moi mon cœur s’arrêta l’espace de quelques minutes. Elle était partie…

Un brouillard envahit mon esprit, mes membres se ramollirent jusqu’à devenir la consistance de jell-o. On me parlait, mais je n’entendais pas. Partie… Mon monde à moi, ce sur quoi ma vie, la base fondamentale était maintenant vide. Aucun son ne traversait ma gorge, c’était bloqué… Je me suis penchée, j’ai pris se corps sans vie dans mes bras le temps d’une dernière accolade, un dernier baiser sur le front… un dernier je t’aime et je devais quitter. Combien de temps c’était écoulé? Depuis combien de temps était-elle morte ainsi dans son lit? Le temps n’aurait plus d’emprise sur elle et ce visage lisse et serein me hanterait désormais pour les prochains jours. Au moins, elle avait l’air bien. Puis je me suis réveillée… J’étais dans le couloir de l’hôpital, marchant comme une zombie, machinalement, même les robot seraient plus naturel que moi. Les yeux fixés sur le mur devant moi, mon copain à mes côtés qui attendait patiemment. Je me suis levée tout d’un coup et je suis partie sans un mot, lui laissant mon sac pour seule explication. Il n’a pas cherché à me suivre, il savait que je devais être seule avec moi-même. Ce n’est qu’une fois dehors, malgré que je n’eusse pas l’équipement pour ça, j’ai couru. Couru longtemps… Vers nulle part en particulier, j’ai juste couru. Mes pieds guidaient ma destination. Je me suis arrêtée et j’ai hurlé. Hurlé à plein poumon tout ce que je retenais depuis plus d’une année et demie. Ma gorge me brulait, mais je continuais de hurler. Ça me défoulait, c’était une façon de vivre ma colère, cette colère qui m’avait nourri, qui m’avait donné la force d’avancer depuis longtemps.

Je suis rentrée chez moi aux petites heures du matin, morte de fatigue. Ce matin-là je ne suis pas rentrée au boulot… En fait, pendant une semaine je ne suis pas rentrée, mais on a compris pourquoi. Le testament de ma mère fut exécuté et c’est moi qui ait hériter presque en totalité. Elle n’était pas des plus riches… mais ça m’a permis de joindre les bouts pendant un moment. Quand je me suis rendue compte que cette ressource s’épuisait plus rapidement que je ne l’aurais souhaité, une information me revint en tête. Quand je suis revenue au bureau, j’ai commencé à faire des recherches et ce que j’ai trouvé fut grandement intéressant. Il était tout ce que je « chassais » moi. C’était donc lui mon père… Cet homme qui semblait ne pas avoir grands scrupules au départ… Mon point de vue était peut-être biaisé, mais il avait toujours été absent non? J’avais bien le droit de penser ce que je voulais de cet homme non? J’en suis même allée jusqu’à me payer un billet pour l’un de ses spectacles. Je voulais un maximum d’information sur lui et bien que je dise toujours qu’il n’a aucune importance dans ma vie, il m’obsède carrément. Je compte bien récupérer toute la misère de ma mère de cet homme.

Jusqu’au moment où j’ai annoncé à mon copain que je voulais déménager. Je voulais aller m’installer dans cette ville où il avait trouvé refuge, après tout, ce ne serait que là que j’aurais le plus d’informations sur lui. Plus j’en serais proche, plus il me serait facile d’avoir accès à ce que je voulais. Après tout, tous les moyens sont bons à la guerre non? Eh bien oui, pour moi, c’est ma guerre à mener et je compte bien en sortir victorieuse… Attention le père, ta fille arrive en ville! J’ai eu le temps de m’installer, de me trouver un logement et j’ai repris mes recherches, pour le moment c’est sûrement ce qui m’importe le plus dans toute cette histoire…


Salut salut ! Moi c'est AM et je débarque du haut de mes 23 ans. J'aime les skittles **, le chocolat <3 et HP (a), je déteste les gens pas logique… et on me dit souvent que je suis nouille :mimi :. On me verra dans les parages 3-4 jours semaine? Chais pas, ça dépend de tout!. Je suis fier(e) de dire que j'ai découvert le forum grâce à un top site je crois… et d'ailleurs je le trouve Malade mental! C’est trop beau! ** . Je suis un scénario et puis je tenais à terminer en vous disant que Les licornes c’est des badass! ! Une toute dernière chose: avoir un rp d'intégration avec l'un de nos parrains: Non


taylor swift ► jade e. desmarais

Pseudo de ton perso en minuscules ► animal totem si métamorphe ; élément si tempestaire ; djinn ou génie ; sinon ne rien mettre à part le pseudo (en minuscules)


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Basil Egerton
Basil Egerton
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Bon courage tout plein pour remplir ta fiche, puce, ça commence tellement bien Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 281824892
Et bienvenue sur UL ! (J'me rends compte que j'avais oublié de commencer par là/PAN/)
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Bienvenue ! Une inspecteur de police, elle va avoir du boulot x'D

En tout cas hâte d'en savoir plus Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 359736634
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Quelle magnifique demoiselle Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 508348443
Bienvenue à toi et bon courage pour la fin de ta fiche Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 1052616956
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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
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RACE : Humain
MÉTIER/ÉTUDE : Mercenaire / Vigile au DH / Chasseur de Surnaturels
Ma fille Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 2077382092
Bienvenue u peu plus officiellement, n'hésite pas si tu as besoin de quoique ce soit, j'ai hâte de rp avec toi Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 2981188539
Puis le début de ta fiche Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 2571641524
ET MERCI ENCORE DE TENTER MON SCENARIO Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 2077382092
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Bienvenue et Bon courage pour ta fiche Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 508348443 J'ai hâte d'en savoir plus !
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Bienvenue dans les parages Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 2571641524
Bon courage pour ta fiche Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 508348443
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Bienvenue Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 1282174132
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Oh inspecteur de police, on va souvent se croiser alors Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 4232276276 /PAN
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche petite demoiselle Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 1159721841
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Oh merci à tous! Vous êtes si gentils Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 1584717095
@"A. Margot O'Neil" @V. Shura Bäckähäst Vous allez voir, j'vais remettre cette ville au pas moi! Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade 2241507494 *ou pas*
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Est-ce que les papillons ont des humains dans leur estomac quand ils ont un coup de foudre? ۵ Jade
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