Bérénice Tetras alias Mamie Nova

nom Tetras, nom de jeune fille : Murphy prénom Bérénice Andromaque âge 62 ans lieu et date de naissance 15 avril orientation sexuelle hétérosexuelle statut marital Veuve métier/études matriarche de la célèbre famille de chasseur des Tetras – actionnaire principal du groupe ... qui détient une partie des médias nationaux d'Irlandesituation financière Riche organisation Dux Tenebris ft  Tilda Swinton

Elle jalousait une soeur qui avait pourtant tout à lui envier. Elle ne connaissait pas sa véritable valeur et à cause de cet aveuglement elle voulait le pouvoir. Dans une grande lignée il y a ceux qui dominent et ceux qui se font dominer. Il était hors de question pour elle de rester en bas de l’échelle, elle devait grimper pour sa sécurité, Bérénice en avait l’ambition. Voir les choses en grands ne l’effrayait guère, cela la stimulait et elle était prête à tout pour voir ses désirs devenir réalité. Elle userait de tous ses atouts, ne lésinerait pas sur les efforts et les sacrifices. Évidemment elle avait conscience qu’une fois en haut de l’échelle alimentaire elle n’aurait pas de prédateur au dessus d’elle, mais elle devrait alors se méfier de ce qui se passerait sous ses pieds, là où la foule des plus faibles s’agite. Elle pourrait être meurtrière si elle ne la maîtrisait pas, alors elle se devrait de la garder à l’oeil, de la contrôler et de s’assurer que toute rébellion soit étouffée dans l’eau. Bérénice n’épargnerait personne, c’est la triste lois du plus fort.

Calculer, manipuler, rien de tout cela ne lui posait problème. Elle avait l’intelligence pour le faire, le doigter pour appuyer là où cela faisait mal et de son côté elle n’avait pas de remords. Son coeur elle ne l’a jamais fermé, mais elle savait que l’amour était un poison qui amenait à la folie. Plus d’une fois elle avait vu les effets ravageurs de celui-ci, plus d’une fois elle en avait profité pour affaiblir ses ennemis, alors aussi aimante pouvait-elle être, elle avait pris le contre-poison de la raison. Jamais elle ne se laissa guider par son coeur, son esprit fut toujours maître de ses actions. Son coeur lui murmurait l’hypocrisie, mais la raison lui répondait la survie. Quant à la morale, elle la sermonnait de son comportement néfaste qui la rendait vile et cruelle, mais elle n’en avait que faire de la morale. Seuls ses objectifs comptaient, les méthodes étaient secondaires.

L’intelligence lui a permis de jouer sagement avec ses armes, de placer ses pions là où il le fallait. Elle ne joue pas avec l’impulsion, ordre du coeur, mais avec la réflexion, ordre du cerveau ; chaque action est pensée et calculée pour être la plus avantageuse et la moins dangereuse. Parfois néanmoins il peut y avoir des choix dictées par un raisonnement qui n'a pas de preuves tangibles, une idée conduite par l’intuition de l’expérience. Cette expérience lui fait penser connaître sa puissance, mais au fil des âges la mégalomanie s’est développée en elle, lui donnant la confiance dont elle manquait à l’aube de son existence. Bérénice ne voit pas le danger qu’il peut se cacher derrière, trop aveuglée par sa soif insatiable de pouvoir.

Comme tout enfant de la haute société, elle a embrassé le charisme et a apprit à l’apprivoiser. Si dans sa jeunesse elle bénéficiait de la beauté et l’innocence juvénile, en prenant de l’âge c’est le port altier couplé à l’aura de respect dû aux anciens et à l’autorité du pouvoir qu’elle cultivera. De ce fait elle a apprit à jouer de ses émotions, montrant ce qu’elle avait bien envie quand elle en avait envie. Bérénice est faite de nuances de blancs et de noirs, passant sans le moindre état d’âme d’une face à une autre, comme l’on retournerait une pièce de monnaie.

MINIMUM 350 MOTS + C'est ma vie. Elle n'est pas rose, elle n'est pas grise. J'ai vu le jour des années plus tôt, et je mourrai des années plus tard. J'ai connu des temps sombres, des temps clairs, des grandes déchirures et des souvenirs heureux. Parfois, je fonce tête baissée, j'agis comme bon me semble, j'ai l'impression que rien ne peut m'arrêter. Et parfois j'hésite, je fige, je n'arrive plus à réfléchir, je n'arrive pas à me décider. Un jour, je t'aime, le lendemain je te hais. Un jour je me sens libre et à ma place, comme si les choses étaient en ordre, comme si tout allait bien, comme si tout irait bien. Et le lendemain, je retombe, plus rien ne va. Je tourne en rond, j'étouffe, je pleure, encore. J'aimerais que tout s'arrange. Que les jours de pluie s'écartent, que le soleil brille à nouveau. J'aimerais faire quelque chose de beau, quelque chose de bien, avant d'être emporté par les ténèbres. Laisser une trace de mon passage sur terre. Avoir des enfants, peut-être. Inventer un truc. Révolutionner un domaine. Défier les standards artistique. Changer le monde à ma façon. Je voudrais faire une différence. Mais j'ignore si j'y arriverai. Bref… C'est ma vie. Elle n'est pas rose, elle n'est pas grise. J'ai vu le jour des années plus tôt, et je mourrai des années plus tard. J'ai connu des temps sombres, des temps clairs, des grandes déchirures et des souvenirs heureux. Parfois, je fonce tête baissée, j'agis comme bon me semble, j'ai l'impression que rien ne peut m'arrêter. Et parfois j'hésite, je fige, je n'arrive plus à réfléchir, je n'arrive pas à me décider. Un jour, je t'aime, le lendemain je te hais. Un jour je me sens libre et à ma place, comme si les choses étaient en ordre, comme si tout allait bien, comme si tout irait bien. Et le lendemain, je retombe, plus rien ne va. Je tourne en rond, j'étouffe, je pleure, encore. J'aimerais que tout s'arrange. Que les jours de pluie s'écartent, que le soleil brille à nouveau. J'aimerais faire quelque chose de beau, quelque chose de bien, avant d'être emporté par les ténèbres. Laisser une trace de mon passage sur terre. Avoir des enfants, peut-être. Inventer un truc. Révolutionner un domaine. Défier les standards artistique. Changer le monde à ma façon. Je voudrais faire une différence. Mais j'ignore si j'y arriverai. Bref…