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 Oh, vous ici ?! ~ Ft. Anton Tetras

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Oh, vous ici ?!
Nouvelle enquête, nouvelle journée, nouvelles difficultés ... Je devais retrouver l'oncle d'une connaissance, Anastasia Lavellan et les choses étaient plus complexes que je ne l'avais pensé au départ. Après le tsunami qui avait ravagé la ville, beaucoup de lieux avaient été ravagés et un certain nombre de personnes avaient été portées disparues. Dans ce contexte assez particulier, il était encore compliqué de retrouver leurs traces. La beauté de la nature et sa violence ! Enfin, qu'est-ce je l'aimais la Nature en ce moment : elle me donnait beaucoup de boulots. Les disparitions, c'était mon dada. Ça et les crimes non résolus sur lesquels j'enquêtais sur mon temps libre. Mais bon, le principe des mêmes des crimes non résolus, c'est qu'on ramait un max pour les résoudre. Donc non, ce n'était pas ça qui m'amenait devant les bâtiments du plus grand journal de la ville de Bray. Au lieu de commencer directement à tourner en rond partout dans la ville, j'allais utiliser une technique de base quand on tenait à retrouver quelqu'un : j'allais passer des annonces. Je venais de passer un petit quart d'heure chez les flics pour déposer une recherche officielle au nom de l'oncle Lavellan et je comptais désormais déposer une affiche de recherche au journal, dans le bureau d'un ami qui m'en devait une. Il pourrait ainsi la glisser dans la prochaine impression du journal et hop, voilà, les gens allaient la voir et possiblement faire attention. Il m'était déjà arrivé de résoudre quelques enquêtes grâce à de bons citoyens attentifs ayant vu quelque chose et peut-être que cela serait de nouveau le cas. Mais bizarrement ... J'en doutais. Et mon instinct était plutôt bien précis sur ce point. Bon, après c'était pas vraiment mon problème au fond : plus c'était compliqué, plus j'aimais m'impliquer dans les affaires. Ça me stimulait plus et cela me motivait plus. Bon, bien sûr ... Ça coûtait plus cher, mais ça parait logique merde ! Combien de fois mes clients s'étaient plaints de mes tarifs non fixes, qui pouvaient augmenter en cours d'enquête, ça je ne le comptais plus ! Et puis en plus, plus ils se plaignaient, plus j'augmentais. Fallait pas me soûler pendant 20 minutes au téléphone juste pour ça. Et malheur au client qui me contactait juste pour ça quand j'étais en plein épisode de série ou en plein combat sur la console ... Certains chéquiers s'en souvenaient encore.

Bref, passons sur les déboires monétaires de certains de mes clients. Je ne comptais pas non plus trop arnaquer la petite Anastasia. Malgré mes grognements à chacune de nos rencontres, je l'aimais plutôt bien cette tempestaire. Elle portait la même haine que moi aux Tetras, même si elle ne connaissait pas le passif qui me liait à eux, et elle ne me posait pas de questions, elle acceptait juste ce fait et cherchait avec moi à les détruire, ce qui était étrangement appréciable. Et puis elle avait du caractère, c'était toujours marrant de voir qui serait le premier à s'énerver de nous deux.
Je pénétrais donc dans les bâtiments abritant le journal et me rendit à l'accueil, avec un sourire charmeur pour la secrétaire, que je ne voyais pas pour la première fois, et m'accoudais contre son bureau.

" Hello ! Dis-moi, est-ce que Al' est dans le coin aujourd'hui ? Je vais avoir besoin de ses services pour une de mes enquêtes. Tu peux me l'appeler s'il te plait ? "

Une fois qu'elle saisit son téléphone après m'avoir adressé un timide sourire - ah les femmes, parfois si naïves ! - je lui tournais le dos et allumais une cigarette. Quoi ... Tant que j'étais pas dans les bureaux même, c'était pas interdit !

" Laissez, je vais m'en occuper, déclara une voix qui me paraissait familière à la secrétaire. "

Je me tournais donc pour voir le nouveau venu, prêt à montrer les dents s'il s'agissait d'un des collègues casse-pieds de ma taupe au journal. Quelle ne fut pas ma surprise quand le regard que je croisais fut celui d'une personne que j'espérais ne jamais revoir, pour son bien autant que pour le mien.

" Et merde, soupirais-je doucement en comprenant qu'il n'allait pas me lâcher comme ça. "

© 2981 12289 0
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Si sa grand-mère avait bien une qualité, c'était celle de tout prévoir à l'avance. Elle tirait les ficelles de tout et tout le monde était ses petits pantins avec qui elle pouvait s'amuser. Anton n'était pas idiot, loin de là. Il suivait la matriarche, mais avait du mal à croire en ses fausses bonnes intentions. Personne n'était aussi parfait, et ce masque qu'elle adorait porter n'en était que plus effrayant. Il se rappelait très bien de la première fois qu'il l'avait rencontré, et de cette fois où elle était venue les chercher pour s'occuper d'eux après la disparition de leurs parents. Si au début il avait pu y croire, ayant l'espoir d'avoir trouvé quelqu'un pour s'occuper de ses frères et sœurs, à la fin, il s'était retrouvé avec une grand-mère qui se préoccupait plus de ses propres besoins que ceux de ses petits-enfants. Mais il l'avait suivi et continuait de le faire quand même. Que faire d'autre, en même temps ? Il n'avait jamais connu autre chose que la chasse, que ce soit avec ses parents et ensuite avec Bérénice. Il y était habitué et prenait même du plaisir dans ce qu'il faisait, parfois. C'était horrible à dire, mais il préférait être le chasseur que la proie.

Et parmi toutes les ficelles qu'elle tirait, celles de Bray étaient nombreuses. Elle tentait de placer ses petits-enfants et autres membres de sa famille à tous les postes importants, et Anton n'avait pas fait exception. Quand elle lui avait demandé ce qu'il voulait faire, Anton, alors âgé de dix-sept ans, n'avait pas su répondre. Un rêve ? Il n'en avait pas vraiment. Pas de hobbies particuliers ou du moins pas qu'il aimerait partager avec quelqu'un comme Bérénice. Alors il avait seulement haussé les épaules, donnant carte verte à sa grand-mère pour qu'elle choisisse quelque chose pour lui. Prendre les décisions, il n'arrivait à le faire qu'en missions, quand il se trouvait complètement seul et en charge. Mais là, face au regard dur et froid de la vieille femme, il n'avait pas son mot à dire. Elle aimerait qu'il en croit le contraire, mais ce petit frisson d'horreur à chaque fois qu'il la voyait en action l'en empêchait. Et la question avait vite été réglé : après quelques années d'étude, Anton avait été embauché au journal de Bray, celui que touts les habitants lisaient pour se tenir au courant des dernières nouvelles.

« Tu seras mes yeux, mes oreilles et mes mots. Je te fais confiance, Anton. » lui avait-elle expliqué alors qu'il commençait à grader bien trop rapidement. Il aurait fallu être idiot pour ne pas savoir qu'elle faisait tout pour qu'il devienne celui qui dirige le journal. Et derrière cette confiance, Anton comprenait plus qu'il ne devait pas la décevoir. Pas encore. Pas comme il l'avait déjà fais avant. Et c'est comme ça qu'il en était arrivé là. Rédacteur en chef. Comment diriger le média principal d'une ville sans que presque personne ne s'en rende vraiment compte. Quand il disait que Bérénice Tétras était d'un génie malfaisant, il ne plaisantait pas. Elle avait beau être une sorte de monstre que personne n'aimerait croiser, Anton ne pouvait qu'admirer sa manière de se forcer avec aisance un chemin parfait pour atteindre le pouvoir. Les Tétras étaient puissants, mais pas assez pour elle. La grand-mère voulait tout, quitte à détruire des innocents sur son passage. Combien de vies avaient-elles déjà prise dans sa route vers le succès ? Combien de vies Anton avait prise pour contribuer à cette ascension macabre ?

Aujourd'hui avait commencé comme un autre jour. Il s'était levé après un entraînement plus que fatiguant la veille, et malgré quelques courbatures, était allé au travail normalement. C'est pas comme s'il préférait rester au manoir familial de toute manière ; surtout pas si ses frères et sœurs n'étaient pas présents. Rester seul là-dedans, ou avec les servants, non merci. Et encore moins avec Bérénice, même si c'était rare qu'elle soit présente en continu. « Bonjour, Julia. » salua-t-il la secrétaire sur son passage, se dirigeant ensuite vers son bureau, prenant bien soin de saluer le plus de personnes possibles. Garder de bonnes relations avec ses collègues, c'était important pour la famille, et pour lui. C'était les gens qui partageaient sa petite vie ici, et au fond, il les appréciait tous. Enfin, presque tous. Certains étaient plus ennuyants que les autres, mais qui était-il pour juger le caractère de quelqu'un ? Après des heures et des heures de boulot, Anton était enfin sorti de son bureau, papotant avec un éditeur pour le prochain numéro du journal quand il entendit une voix qu'il connaissait plus que bien.

« J'ai un truc à faire, on reprend plus tard ? Merci. » sourit-il alors que l'autre approuva pour aller boire rapidement son café, sa pause bientôt terminée. Tant mieux, Anton avait quelque chose de bien plus important, voire amusant, à faire. S'approchant, il sourit à Julia. « Laissez, je vais m'en occuper. » Et c'est ce qu'elle fit, n'ayant aucunes raisons de refuser quoi que ce soit à son patron. « Bonjour à toi aussi. Toujours aussi poli, à ce que je vois. » sourit-il encore une fois, mais pas de la même manière. Damian Pentaghast se trouvait devant lui. Le djinn et lui avaient une relation et une histoire toute particulière qui rappelait blessures mutuelles et haine partagée. « Si tu veux bien me suivre. Ton ami n'est malheureusement pas disponible pour le moment. » Et plus tard, il allait devoir parler un peu avec cet ami, préférant savoir s'il serait un danger ou pas. Une fois les deux à l'intérieur, il referma la porte derrière son invité et s'appuya contre son bureau en bois, un sourcil relevé. « Alors ? Qu'est-ce que tu fais ici, au juste ? » demanda-t-il, curieux. Cela faisait tellement longtemps qu'il ne l'avait pas vu, et voir son petit visage d’andouille lui donnait déjà envie d'exploser quelques mâchoires et de lui lancer des objets dessus.
Oh,
vous ici ?!
Anton & Damiàn
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Oh, vous ici ?! ~ Ft. Anton Tetras
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