Depuis quelques jours, Bray est recouvert par son manteau blanc. La neige est tombée, et elle continue, de manière tantôt forte, tantôt modérée, et tous les habitants sont imprégnés d'une atmosphère qui sent bon les fêtes de fin d'année. Que ce soit au travail à la maison ou dans la ville, tout est décoré, et le décompte jusqu'à Noël a commencé. Pour une fois, peu importe leur race, tous les habitants se retrouvent sur la place de Brayà Hope Park, oubliant presque les événements récents, pour visiter le marché de Noël, faire leurs derniers achats, et se rendre à la petite patinoire installée pour l'occasion.
Déterminés, vous vous rendez sur le lieu du marché, et tombez sur des dizaines de petits stands en bois recouverts de neige, ressemblant à de petites cabanes ouvertes. Là, vente de nourriture, de vin chaud, de chocolats, mais aussi de bijoux, peluches et vêtements. Vous pouvez trouver de tout sur le marché, des cadeaux, en voulez-vous, en voilà ! Mais pour ceux qui en auraient fait le tour, le maire a décidé d'installer sur le côté de la place une patinoire et un tobbogan à luges, qui regorgent de monde peu importe l'heure de la journée. Les enfants, surtout, y vont à coeur joie, mais les adultes ne sont pas en reste non plus. Enfin, dans le dernier coin du parc, le plus reculé, se trouve un parc à sapins, pour ceux qui n'auraient pas encore trouvé leur bonheur, et la maison du père Noël, où tous les parents pourront emmener leurs enfants prendre une photo avec le fameux personnage tellement légendaire, qui n'attend que vous.
Que vous soyez simple visiteur, commerçant, employé, ou même un elfe du Père Noël, vous avez votre place ici, n'hésitez pas à profiter de la fête et des chants de Noël qui résonnent dans toute la ville.
Explications
+ Tout le monde peut participer, vous êtes même invités à le faire. + Ce rp commun n'aura pas d'influence sur l'intrigue en cours, il est juste là pour célébrer les fêtes de fin d'année, et surtout pour s'amuser tous ensemble
Invité
Mer 9 Déc - 18:45
Le marché de Noël Topic Commun
Dans un sursaut, Hamlet se réveilla. Les feuilles autour de lui volèrent, comme poussées par un vent invisible. Grognant de mécontentement, il tenta tant bien que mal de les rassembler. Voilà maintenant une semaine qu'une obsession en avait remplacée une autre. De la ressemblance entre Meg et Camélia, l'obsession douce, qui l'empêchait de se jeter par la fenêtre pour ne plus jamais être soumis à une quelconque règle de magicien véreux ou incapable de prendre une décision venait l'obsession violente, forte, dangereuse. Il l'avait vue, il en était sûr. Comme un mirage, qui lui aurait sourit, comme une promesse que tout n'était pas fini. Elle ne pouvait pas être à Bray, pas elle. Il pourrait sans hésiter mettre la ville à feu et à sang s'il avait la moindre certitude qu'elle y soit, et qu'elle se cache. Mais il n'en était pas sûr. Sa vision était arrivée comme un rêve, comme s'il n'était pas réellement éveillé au milieu de la rue. Elle avait toujours eu cet effet sur lui, de le rendre fou. Il pouvait l'oublier pendant cent ans, et lorsqu'elle réapparaissait, il semblait tout aussi incapable de la laisser partir de nouveau. Il la haïssait autant qu'il la désirait, c'était bien là le problème. Alors il avait cherché, cherché et encore cherché. Elle devait bien apparaître dans des textes, dans ces dernières invocations, peut-être parlaient-ils de cette apparence d'humaine aux cheveux blonds, presque blancs. Telle un fantôme vengeur, elle avait dû laisser des traces, des écrits, des drames, des pleurs, des tragédies. Il la connaissait assez pour ça. Mais il ne trouvait rien, rien pour le moment qui vaille la peine de s'y attarder. Avec un soupir, il envoya balader de nouveau les morceaux de journaux qu'il avait entre les mains. Il aurait bien le temps de les ramasser plus tard, pour le moment, il était frustré. Il fallait qu'il sorte, qu'il aille prendre l'air, qu'il oublie et passe à autre chose. Aussi, il se leva, prit une douche rapide pour enfin s'habiller et sortir du minuscule studio que son maître lui louait. Il aurait très bien pu faire jouer ses talents de djinn et laisser faire la magie, mais il fallait croire qu'il s'habituait bien trop aux habitudes humaines. Ce n'était pas bon signe, pas du tout.
Alors que Hamlet marchait, sans réel but, dans les rues de Bray, les décorations présentes dans toute la ville lui rappelèrent la tenue du marché de Noël, sur Hope Park. Il en avait vu une annonce récemment, placardée sur le mur du bar où il passait ses soirées. Il ne savait pas ce que les humains avaient avec cette fête, mais elle semblait beaucoup compter pour eux. Pourquoi ne pas y faire un tour, après tout c'était, avec le Bray Summer Fest, l'événement principal de la ville, il serait dommage de le manquer ! Arrivant très vite aux alentours du parc, le djinn ne tarda pas à entendre résonner au creux de son oreille les chants de Noël. Voilà quelque chose, par contre, dont il se passerait bien. La place était emplie de petites échoppes, qui laissaient entrevoir des commerçants au nez rouge mais néanmoins souriants. S'approchant de la première petite cabane sur sa route, le djinn observa ce qu'il vendait. Des pendentifs en verre côtoyaient des figurines d'animaux. Sans doute les humains trouvaient cela pittoresque. C'était, de toute évidence, du fait main. S'arrêtant quelques pas plus loin, le blond remarqua le stand de vin chaud, et décida de s'y arrêter. Après tout, rien de mieux pour se sociabiliser qu'un peu de vin chaud. Et pour se réchauffer également.
Invité
Mer 9 Déc - 19:15
Jingle bells jingle bells Jingle all the way ! moyna;
You want everyone to think you're above it all... but I can see right through you.
❆
You say having feelings makes me weak, but you're weak for hiding from them.
Voilà plusieurs jours maintenant que Bray avait revêtu son blanc manteau. La ville était recouverte de neige, rappelant que la fin de l’année était proche et que les fêtes approchaient. Avant, j’aimais cette période de l’année mais voilà, désormais, j’étais seule, je n’avais plus ma famille pour passer des fêtes joyeuses. Du coup, j’étais pour le moins mélancolique et j’avais pris quelques jours de congés pour retrouver le moral. J’en avais pris trois et j’en étais à mon dernier jour. Autant vous dire que le moral n’était toujours pas au beau fixe mais il s’était quand même amélioré. Néanmoins, je n’allais pas fêter Noël ni le jour de l’an. J’avais déjà prévue de travailler à Dark Paradise ces jours-là pour être sûre de ne pas picoler comme un trou et avoir un lendemain de fête difficile. J’avais passé une grande partie de la journée dans mon appartement avant d’en avoir assez de tourner en rond devant ma télé et de décider de sortir. Je m’habillais chaudement avant de claquer la porte de mon appartement, direction les rues de Bray. La neige craquait sous mes pas alors que je gardais le nez baissé, laissant mes pas me guider où bon leur semblaient utile d’aller. Du coin de l’œil, je voyais des enfants s’amuser à se lancer des boules de neige en se cachant derrière les arbres et les voitures qui les entouraient. Je souris tristement, me souvenant des parties que je pouvais faire avec mes parents ou même mon fiancé. J’avais toujours aimé la neige et je me retrouvais à haïr cela maintenant. Tout semblait bien différent de ma vie à Drogheda et c’était vrai. Rien n’était pareil. Me faisant bousculer par un couple, je redressais la tête pour me rendre compte que j’étais arrivé à Carp View, un quartier de Bray et plus précisément sur Hope Park. Et l’endroit était peuplé. Je me rappelais alors du papier que j’avais d’accrocher sur mon frigidaire. Le marché de noël avait posé ses petites maisonnées dans le parc de la ville. Je grimaçais en regardant les quelques petites cabanes que je pouvais voir avant de hausser les épaules. Après tout, pourquoi pas. Je me remis donc en marche en direction du marché de Noël, bien décidé à aller y faire un petit tour. Je jetais quelques coups d’œil aux échoppes que je trouvais. Et l’on y vendait de tout: des sculptures, des bouillotes magiques et même des vêtements chauds en tricots. Mais rapidement, je tombais sur un stand qui vendait du vin chaud. Et autant vous dire qu’il faisait froid aujourd’hui alors je décidais de m’y arrêter pour profiter un peu de la chaleur. Un homme se trouvait déjà sur place et je m’installais à ses côtés, commandant un vin chaud. « Brrr, il fait froid… » Je parlais plus pour moi que pour les personnes autour de moi. Je n’avais pas spécialement envie de parler avec quelqu’un mais qui sait, si quelqu’un venait à me parler, je ne l’enverrais pas non plus bouler, je n’étais pas comme ça.
L'hiver s'était installée dans toute l'Irlande, pour le plus grand déplaisir de la jeune Maddox. Scylla n'appréciait que moyennement cette saison, il y faisait trop froid, souvent c'était trop humide, trop venteux et trop glissant. Il était vrai qu'elle ne pouvait pas prétendre ne pas trouver cela beau de regarder la neige tomber par sa fenêtre alors qu'elle était bien au chaud chez elle. Elle avouait sans mal que le manteau blanc de l'hiver avait son charme ... seulement quand elle était au chaud, sinon c'était une vraie torture. Elle avait les chaussures trempées, elle manquait bien souvent de se tordre une cheville et elle mettait beaucoup plus de temps pour aller au travail. Et puis il n'y avait rien de sexy à avoir le nez rouge et la goutte au nez. Certains prétendaient qu'elle n'était jamais contente, ce qui était totalement faux, elle estimait juste que malgré quelques avantages, cette saison avait beaucoup de désavantages évident qu'il était stupide de minimiser pour faire plaisir au plus nombreux. Oui c'est vrai, Scylla était d'accord pour dire que le ski, la luge, les batailles de boules de neige ou le patin à glace, c'était sympa. Mais on pouvait se faire mal en ski, en luge et en patin et que les batailles de boules de neige c'était fun que quand on n'était pas visé .... et qu'on savait visé, ce qui n'était absolument pas son cas. Etait-ce vraiment de sa faute si elle voyait les choses telles qu'elles étaient ? C'était quand même un monde de lui reprocher d'être trop terre à terre alors qu'elle ne faisait que voir la réalité en face.
Ne pouvant bien évidemment pas aller courir comme elle le faisait souvent, elle décida de pousser les meubles de son salon pour danser un peu. L'espace n'était pas très vaste, mais ça suffirait pour se défouler. Une fois son "passe temps favoris" terminé, elle prit une douche et s'habilla pour partir au boulot. La jeune femme était de service le midi et le soir à l'Ambrosia. Elle gagnait pas trop mal sa vie et ça la changeait de Dublin et de Cork. On ne pouvait pas vraiment dire que depuis son arrivée elle s'était fait des tonnes d'amis, mais elle ne désespérait pas, peut-être qu'à force d'acharnement, elle arriverait bien à socialiser un peu. Son service se déroula sans accroche, elle servit de nombreuses tables et tout se déroula plus ou moins bien. Il y avait toujours un ou deux clients difficiles, mais après une grande maitrise d'elle, la jeune femme avait réussi à prendre sur elle et à réaliser le moindre de leur désir pour les voir partir satisfait. Scylla quitta l'Ambrosia pour se rendre au centre ville. Elle ne s'était pas encore rendue au marché de Noël de Hope Park. Sa mère avait insisté pour qu'elle y fasse un tour, prétendant que ce n'était pas en restant enfermer chez elle qu'elle rencontrera de nouvelles personnes. La jeune Maddox prit donc sur elle et affronta la foule. Trop de gens, trop de bousculade, une allure saccadée pour avancer entre les stands, c'était l'enfer. Et puis il y avait ces mioches qui fusaient de partout en rigolant ... ce n'était décidément pas sa tasse de thé. Un stand attira son attention, "vin chaud" était inscrit en gros. Scylla alla s'installer au comptoir, près de deux personnes. Elle entendit la jeune femme faire une remarque à la volée et sans même le vouloir, Scylla lui répondit en souriant "Oui c'est le principe même de l'hiver ..." La remarque n'était pas désobligeante, mais il fallait bien avouer que Scylla n'était pas forcément connue pour être délicate et douée pour les relations sociales ... Elle se tourna vers le gérant du stand "Un vin chaud s'il vous plait !"
Le marché de Noël est un véritable succès. Les habitants de Bray y voient là l'occasion parfaite d'oublier tous leurs soucis, notamment les événements récents. Personne ne pense vraiment au tueur qui rôde, tout le monde est là pour prendre du bon temps, s'amuser, et on peut sentir le climat amical et festif de l'endroit. Le vin chaud se vend comme des petits pains, rien d'étonnant avec ce froid, n'est-ce pas? La neige ne durera pas, comme chaque année, et tout le monde essaie d'en profiter un maximum.
Qu'ils soient seuls ou accompagnés, on retrouve plus ou moins les mêmes visages que ceux que l'on a déjà croisé en ville, et alors que l'on pense ne jamais leur adresser la parole, des amitiés se forment ... Ou s'amenuisent. Dans ce climat pourtant sous le signe de la fête, deux personnes se détachent. D'un pas énervé, sur le parcours du marché, ils parlent tout d'abord à voix basse, mais le ton monte très rapidement. On ne comprend pas vraiment de quoi ils parlent, des bribes de conversation volent plus haut que d'autres. On croit entendre l'un des deux hommes parler d'esclavage, de torture. Qu'il n'arrive plus à supporter la pression que l'autre homme lui met sur les épaules. On sent l'autre riposter de façon cinglante. Ils commencent à faire une scène, sans que l'on en voit la raison. Près du stand de vin chaud, ils s'arrêtent, se font face. La pression monte, comme s'ils allaient en venir aux mains.
Tout le monde les observe maintenant, attendant le prochain mouvement. Ceux qui savent ont compris très vite de quoi il s'agissait. Certains les reconnaissent. Il y a Amadeus, un jeune djinn, faisant face à son magicien. Ceux qui ne croient pas au surnaturel voient là une simple altercation, mais les autres s'interrogent. S'ils vont plus loin, toutes les espèces sont menacées. Alors petit à petit, on peut voir des gens s'interposer, d'autres prendre position. Quelle sera la vôtre ?
Explications
+ RESUME - Alors que tout le monde profite du marché de Noël, un djinn et son magicien entrent en conflit au milieu du parc. Aucun acte de magie n'a été fait, mais cela ne saurait tarder. A vous maintenant de jouer, prendrez vous part au conflit, essaierez vous de calmer le jeu, ou vous contenterez vous de les regarder ?
+ Tout le monde peut participer, vous êtes même invités à le faire, même ceux qui n'ont pas posté jusque là. + Ce rp commun n'aura pas d'influence sur l'intrigue en cours, ni même sur ce que vos personnages savent où ne savent pas du surnaturel, il est juste là pour célébrer les fêtes de fin d'année, et surtout pour s'amuser tous ensemble
Invité
Ven 8 Jan - 23:07
Le marché de Noël Topic Commun
Même en ayant une idée quelque peu négative de l'espèce humaine, Hamlet devait avouer qu'il aimait particulièrement l'ambiance de Noël. Certains pourraient trouver l'idée de fête quelque peu hypocrite, des gens qui se tiraient dans les pattes le reste de l'année et qui devenaient soudain de bons amis, à s'échanger des sourires lorsqu'ils se croisaient, c'était pour le moins étrange. Mais il valait mieux ce genre d'hypocrisie qu'une autre sorte bien plus dangereuse, c'était néanmoins son avis sur la question. Alors il ne rechignait pas à se promener parmi cette espèce pour le moins intéressante, allant même jusqu'à parler avec plaisir. Il n'avait vu personne d'autres qu'Eldarion ces derniers temps et avait fortement besoin d'un break. Il n'était certes pas le plus mal loti des djinns, il en avait conscience, le seul problème de son maître était son inaptitude à prendre des décisions et sa faculté à être un peu trop possessif à son égard. Mais il avait rarement besoin de se faire corriger, car il recevait excessivement rarement des ordres qu'il souhaitait contourner. Du moins pour le moment, il croisait les doigts pour que cela continue.
Le djinn était loin d'être le seul à avoir eu l'idée de boire du vin chaud, il s'en rendait compte, maintenant qu'il était dans la file. Ayant récupéré le petit gobelet, au bout de quelques minutes, il se mit un peu en retrait des impatients, pour regarder autour de lui, lorsque deux jeunes femmes se mirent à discuter, à côté de lui. Ne sachant pas tellement quoi faire, il décida de participer à leur conversation même si on ne pouvait pas appeler cela un échange de grand intérêt pour le moment. "Encore une chance qu'il ne dure que quelques semaines, à Bray." C'est du moins ce qu'il avait entendu dire, n'étant là que depuis quelques mois. Bien trop, si l'on en croyait la douleur de ses muscles. Il rêvait d'une pause, il fallait bien l'avouer, mais son magicien ne le laisserait pas partir de si tôt, c'était d'une tristesse ...
Mais alors qu'il allait enchaîner sur autre chose, un éclat de voix attira l'attention du blond. Eclat de voix qu'il reconnaissait comme étant l'un de ses compatriotes, Amadeus. Il avait eu affaire à lui quelques semaines plus tôt, un gamin sympa, s'il devait donner son avis. Enfin ... Dans la mesure où il n'avait jamais été directement mené à l'affronter. Il l'aurait sans doute écrasé. Mais ce qui l'intéressait le plus était qu'il prenait une très mauvaise route actuellement, et qu'elle serait sans doute irréversible. Il n'était pas inconnu que les magiciens n'avaient pas à leur service qu'un seul djinn ou esprit, ils pouvaient en avoir autant qu'ils le voulaient, si leur pouvoir était assez puissant. Alors si le magicien décidait de faire payer Amadeus, il pourrait bien le faire tuer sans que cela ne lui ébouriffe les cheveux un tantinet. Fronçant les sourcils, il n'amorça toutefois, pour le moment, pas un geste, se contentant de commenter. "Je crois que ça commence à chauffer par là-bas."
Invité
Dim 10 Jan - 9:16
On partait de l'idée que le froid était censé être là. Enfin, il était là, perfide, s'infiltrant entre les couches de vêtements toutes plus épaisses les unes que les autres. Ouais, ce froid tout de même agréable qui piquait les joues et qui donnait envie de faire une bataille de neige. Si neige il y avait bien sur. Ce qui... N'était clairement pas le cas ici. Mais ça n'était pas dérangeant. Après tout, se promener entre les étales, avec ou sans neige c'était toujours agréable. Les mains dans les poches. L'odeur du vin chaud et des marrons se rependant dans les naseaux. Ouais, il aimait bien Noël le Sonny. Les chants de Noël? Pas vraiment ses préférés, mais si il en passait ce n'était pas la chose la plus horrible à écoute. Arf, c'était même plutôt agréable finalement. Ouais, cet état d'esprit qui replongeait les gens en enfance était un état d'esprit qui lui plaisait.
Mais tous les gens ne possèdent pas le même amour pour les fêtes et la tranquillité que lui. Sitôt la joie et la bonne humeur se pose dans un coin de la place que des éclats de voix parviennent d'un autre. La curiosité est un fait pas seulement humain, toutes les bêtes sont curieuses. Et voilà que le roux s'approche lui aussi. D'un peu plus loin c'est juste un échauffement entre deux Hommes. D'un peu plus près, en entendant les phrases, en les comprenant comme aucuns être humain peut le faire, il se retrouve vite a grincer des dents. Ce n'était certainement pas bon ce qui se passait ici. Pas bon du tout. Il ne fallait pas être aveugle. Simplement au courant. La conversation prenait vraiment un autre sens. Une grimace lui échappa. Il était censé laisser là comme ça? Après tout Sonny était en quelque sorte Flic nan?
Invité
Dim 10 Jan - 12:43
Jingle Bells
Scylla & les autres
Scylla finit par avoir son vin chaud, une vraie bénédiction parce qu'elle commençait à avoir un peu froid et que ça allait la réchauffer. Elle se trouvait entre deux personnes, une jeune brune, plutôt jolie, qui avait lancé une remarque à la volée et un jeune homme, barbu, grand, pas forcément vilain à regarder lui non plus. Se trouvait-elle entre un jeune couple qui voulait passer un moment ensemble, tranquille, en amoureux, sans que personne ne vienne les déranger et bien entendu Scylla s'était posée entre les deux, sans même avoir conscience qu'elle était de trop ? Cette pensée la frappa assez rapidement et la gêne s'installa chez la jeune femme. C'était tout elle ça, mettre les deux pieds dans le plat sans même en être consciente. Ce fut l'homme qui prit la parole le premier et qui répondit à la remarque de la jeune Maddox. Il n'avait pas l'air en colère ou gêné ou même agacé de la voir débarquer de nulle part, n'était-ce pas un bon signe ça ? A moins qu'il soit trop poli pour lui dire de se barrer ... "Ah bon ?! Que quelques semaines ? C'est court quand même ..." Scylla n'était pas de Bray, elle était du Sud de l'Irlande alors elle ne savait pas comment se déroulaient les saisons dans le coin. Elle avait débarqué il y a deux mois, à tout casser, et elle passait son premier Noël dans le coin. Quelques semaines d'hiver lui paraissait être court mais si l'homme le lui affirmer alors c'était qu'il avait raison.
Ce fut à peu près à ce moment là qu'un duo arriva dans le Parc. Ils n'avaient pas l'air de très bonne humeur et leur discussion avait l'air légèrement houleuse. De là où elle était, Scylla n'entendait pas grand chose, il y avait trop de bruit autour d'elle et son ouïe n'était pas exceptionnelle. Elle n'avait pas particulièrement de problème d'audition mais elle n'était pas capable d'entendre distinctement ce que se racontaient ces deux individus de là où ils étaient. Mais ce qui était sûr, c'était que ça n'allait pas entre eux. Ils étaient en train de se disputer et ça n'avait pas l'air de s'arranger. "Vous entendez ce qu'ils se disent ?!" Demanda-t-elle à l'homme à ses côtés qui avait fait la remarque quelques instants plus tôt que ça chauffait dans le coin. Peut-être qu'il pourrait lui en dire plus. Le premier réflexe de la jeune femme fut de s'approcher pour mieux entendre mais en même temps une petite voix dans sa tête lui disait que ça ne se faisait pas, que c'était indiscret et que cette conversation ne me regardait pas. Mais en même temps, si c'était vraiment le cas alors pourquoi ne pas choisir un autre lieu pour se disputer que le centre du parc ? Il y a plus discret comme endroit si on souhaite ne pas être dérangé, non ?!
L'altercation entre le djinn et son maître commençait à attirer un peu trop l'attention. Si personne ne s'approchait vraiment, tous les regards étaient tournés vers les deux hommes, ou du moins "hommes" pour ce qui concernait le djinn. Hamlet se demanda ce qu'il se passerait si tout d'un coup, un humain décidait d'intervenir. Il y aurait du sang et surtout beaucoup de magie avant même qu'ils aient pu se rendre compte de ce qu'il se passait. Même s'il était le premier, en général, à montrer sa puissance en dévastant tout ce qu'il pouvait, il ne pouvait pas permettre à ces deux-là de mettre en péril et au regard de tous la vérité ... Si? Non, un bon gros non même. Imaginez les humains se rendre compte avec un peu d'entraînement et de persévérance qu'ils pouvaient se permettre d'invoquer des démons... Ce serait l'hécatombe et la perspective de se retrouver de nouveau dans son monde, tranquillement évaporé avec comme seul souci les oracles venant le déranger pendant son sommeil s'évanouirait d'elle-même. Et ça, c'était impensable. D'un autre côté, pour l'instant, aucun des deux ne faisait un seul mouvement, se contentant de se hurler dessus devant la foule. La blonde intervint de nouveau, et il se rendit compte qu'il n'avait pas répondu à sa dernière réflexion. En soi, ce n'était pas non plus la fin du monde, considérant que parler du temps n'était pas la plus passionnante des conversations.
Le regard du blond se porta sur la jeune femme à ses côtés qui, elle aussi, semblait intéressée par les événements qui se déroulaient à côté. Qui ne l'était pas, après tout ? C'était un comportement bien humain que de s'intéresser à tout ce qui pouvait nous sortir de la routine. En général, Hamlet n'y prêtait pas la moindre attention mais là ... C'était autre chose. Quant à ce qu'il pouvait dire ou pas de ce qu'il entendait ... " Je n'entends pas très bien, je crois que le premier reproche à l'autre de s'être servi de lui. Un truc comme ça. Mais pour les détails, je n'ai pas encore d'ouïe de chauve-souris." Ce qui pourrait lui être bien utile pour savoir quand tout allait commencer à partir en fumée ... Sans mauvais jeu de mots, considérant les talents des esprits et leur habitude des effets de fumée. Il était d'ailleurs le premier à plaider coupable ... oops. "Vous croyez qu'ils vont se battre?" S'ils se battaient à mains nues, le blond pourrait même tenter les pronostics.
Invité
Dim 17 Jan - 15:23
Jingle Bells
Scylla & les autres
Scylla n'obtint pas la confirmation de sa question mais au fond s'en fichait. Elle découvrirait bien par elle-même combien de temps durerait l'hiver à Bray. Elle n'allait pas en vouloir au blond à ses côtés pour son manque de réaction, elle ne le connaissait pas et ne savait même pas si un jour, en dehors du marché, elle le reverrait. On avait beau dire que Bray était une petite ville, elle n'était pas si petite que ça. C'était loin d'être le village de campagne qui rassemblait une petite centaine de personnes, qui se connaissaient tous. Là, dans ce cas là en effet il serait difficile de sortir de chez soi sans que personne ne soit au courant. Tout se savait dans ce genre de patelin, pas un secret ne pouvait tenir bien longtemps ... enfin sauf si on savait être prudent et qu'on évitait d'en parler à tort et à travers. Ce genre de patelin, Scylla les connaissait bien, elle avait vécu dans l'un d'eux. Même sans se mêler aux autres, elle savait presque tout de leur vie, les gens adoraient raconter ce qu'ils avaient vu, répandant n'importe quelle rumeur pour le plaisir de faire son intéressant. Mais toujours sous le couvert d'un "grand respect" pour la personne en question et finissant constamment ses phrases par "mais moi je dis ça, je ne dis rien ..." Phrase assez agaçante quand on y pense. Belle façon lâche de se dédouaner, vous ne trouvez pas ? Mais Bray était une ville d'une ampleur plus importante. Ceux qui avaient toujours vécu ici avaient peut-être l'impression que tout fini par se savoir et au fond c'était certainement vrai, mais quand on débarquait comme Scylla, il y a 2 mois de ça, il était difficile d'avoir l'impression de tout connaître sur tout le monde. Aucun de ses voisins ne débarquait chez elle le matin pour lui balancer les rumeurs du jour. Et si quelqu'un faisait ça, elle l'accueillerait certainement avec une poêle à frire, prête à frapper quiconque viendrait l'importuner avant son café.
Portant son vin chaud à ses lèvres, elle en but une gorgée tout en observant la scène qui se déroulait un peu plus loin. Que se disaient-ils ? Scylla n'entendait pas grand chose. Son voisin lui expliqua ce que lui avait pu entendre de là où ils étaient. Ce n'était pas grand chose, après tout ils se trouvaient relativement loin de la dispute et il y avait du bruit autour d'eux. Mais selon le blondinet, l'un des deux hommes reprochaient à l'autre de s'être servi de lui. Cela voulait tout dire et rien dire en même temps. Scylla n'avait pas la sensation d'être plus avancée maintenant. Elle pourrait se rapprocher pour mieux entendre mais au fond, était-ce vraiment important ? Certes une dispute c'était toujours un peu une attraction quand ça se passait en public mais en même temps Scylla trouvait toujours cela un peu gênant. C'était la vie privée de deux personnes, cela ne regardait personne en dehors d'eux. La jeune femme se contenta d'esquisser un sourire face à la plaisanterie de son comparse de fortune avant de l'écouter lui demander si elle pensait qu'ils allaient se battre. Comment pouvait-elle le savoir ? Les réactions humaines, mine de rien, ce n'était pas franchement son rayon. Elle se contenta donc de hausser les épaules. "Aucune idée, je ne suis pas vraiment douée pour comprendre l'espèce humaine. " Scylla était honnête, elle n'était pas douée dans les interactions sociales. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle n'était pas tentée de voir une bagarre. Pas que la vue du sang l'indisposait ou que cela lui faisait vraiment quelque chose de voir de la violence gratuite, mais il faudrait réagir, faire quelque chose et s'interposer entre deux personnes énervées, c'était pas terrible, voir dangereux. "Je n'espère pas ... Sinon on serait obligé de se comporter en citoyens modèles en allant les séparer et j'ai pas envie de me prendre un coup pour deux débiles qui ne sont pas foutus de régler leurs problèmes sans jouer aux hommes des cavernes.... Et puis j'ai pas de saut d'eau !" Si on pouvait séparer des animaux en leur jetant de l'eau à la tronche, ça devait bien être aussi efficace avec deux hommes, non ? Ca calmerait peut-être leurs ardeurs.
Accueil
L'hiver s'était installée dans toute l'Irlande, pour le plus grand déplaisir de la jeune Maddox. Scylla n'appréciait que moyennement cette saison, il y faisait trop froid, souvent c'était trop humide, trop venteux et trop glissant. Il était vrai qu'elle ne pouvait pas prétendre ne pas trouver cela beau de regarder la neige tomber par sa fenêtre alors qu'elle était bien au chaud chez elle. Elle avouait sans mal que le manteau blanc de l'hiver avait son charme ... seulement quand elle était au chaud, sinon c'était une vraie torture. Elle avait les chaussures trempées, elle manquait bien souvent de se tordre une cheville et elle mettait beaucoup plus de temps pour aller au travail. Et puis il n'y avait rien de sexy à avoir le nez rouge et la goutte au nez. Certains prétendaient qu'elle n'était jamais contente, ce qui était totalement faux, elle estimait juste que malgré quelques avantages, cette saison avait beaucoup de désavantages évident qu'il était stupide de minimiser pour faire plaisir au plus nombreux. Oui c'est vrai, Scylla était d'accord pour dire que le ski, la luge, les batailles de boules de neige ou le patin à glace, c'était sympa. Mais on pouvait se faire mal en ski, en luge et en patin et que les batailles de boules de neige c'était fun que quand on n'était pas visé .... et qu'on savait visé, ce qui n'était absolument pas son cas. Etait-ce vraiment de sa faute si elle voyait les choses telles qu'elles étaient ? C'était quand même un monde de lui reprocher d'être trop terre à terre alors qu'elle ne faisait que voir la réalité en face.