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 Michael de Payns - Deus Vult.

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Michael de Payns
Chasseur

nom De Payns prénom Michael  âge 38 ans lieu et date de naissance Champagne-Ardenne,
France. 21 Octobre 1980 orientation sexuelle Hétérosexuel statut marital Célibataire métier/études Propriétaire d'un ranch touristique  situation financière Bonne organisation Pauvres Chevaliers du Christ (Ordre Templier) ft Andrew Lincoln

« Miles Christi, It's time to kill. »

Son arme préférée est l'épée bâtarde. Aime profondément les animaux, le whisky et le vin. Ne supporte ni l'odeur ni le goût de la poire. Déteste les félins. Dort nu, peu importe la saison. Fréquente les églises de façon quasi-journalière. Parle Latin et Français couramment, en plus de l'Anglais. Présente sur son corps de nombreux tatouages à caractères religieux, et un certain nombre de cicatrices.


Bénissez-moi mon père, parce que j'ai péché. Je confesse au Seigneur Tout-Puissant, je reconnais devant vous et devant mon serment que j'ai péché en pensée, par action, par omission et en parole. Je pensais que ma Foi me délivrerait du doute et de l'erreur mais il n'en est rien, il n'en est rien et cela brûle mon âme immortelle.

De l'autre côté de la grille opaque, une respiration las se fait entendre. Le doux bruissement du tissu noir résonne dans le silence précédant la tirade du pécheur. Le prêtre s'agite légèrement alors que les idées fourmillent sous son crâne chaud et ses yeux fouillent l'obscurité relative du confessionnal. Il y discerne les contours d'un visage pâle, de profil, fixant la mince porte de bois devant lui comme s'il cherchait à la percer de son regard bleu. Sa mâchoire carrée aux dents serrés, les joues couvertes d'une barbe épaisse et la nuque d'une chevelure où flotte des boucles brunes teintées de gris. Il faisait bien trop froid en cette après-midi d'hiver, pourtant le prêtre transpirait à grosses gouttes, son front moite où se disputaient en une course endiablée plusieurs traces de sueur. Son col était serré, trop serré, étouffant sa fine gorge et il y inséra un doigt pour respirer plus librement. Peut-être était-il malade, peut-être faisait-il chaud dans cette habitacle de bois et de lourdes tentures. Ou peut-être l'effroi avait saisi aux tripes l'homme d'église dont le souffle fatigué s'était emballé alors qu'il reconnaissait son interlocuteur et sa voix grave, son accent teinté de français.

Mon fils... En quoi avez-vous péché ?

Son timbre mourut en un râle étouffé. Une tentative pathétique de retrouver ses esprits et de chasser la peur qui rongeait son esprit. Il connaissait cet homme, s'il pouvait seulement le qualifier de tel. Il savait à qui il s'adressait, et être l'oreille d'un tel être l'emplissait de dégoût, sa langue incapable de se mouvoir correctement. Il avala péniblement sa salive alors que l'autre s'installait plus confortablement sur son banc en bois.

Des hommes sont venus l'autre nuit, mon père, mais d'hommes ils n'avaient que l'apparence. En eux s'agitaient les plus vils instincts, les plus basses pensées, et personne n'aurait ri des crocs qu'ils cachaient sous un sourire.
Ils étaient enivrés, mon père. Des animaux se donnant du courage. Des abominations arpentant la nuit pour trouver l'étincelle d'adrénaline qui allait rendre leur vie minable intéressante. Ils l'ont trouvé cette nuit mon père, ils l'ont trouvé sous la forme d'une jeune fille.


Père Lawrence écarquilla lentement les yeux en démêlant les paroles de l'homme à ses côtés. Il sortit en sursaut de sa cabine comme pour fuir l'amère vérité qui amena des larmes dans ses yeux, et ses propres jambes refusèrent de continuer plus loin, et le lent tempo du conteur parvint quand même à ses oreilles.

Elle marchait seule, mon père, comme une jeune fille libre peut le faire. Insouciante, inconsciente. Elle avait bu aussi, cherchait cette extase dans la boisson et la fête, dans les danses lubriques dont elle continuait les mouvements au gré de ses pas. Et comme l'agneau, ne s'est rendue compte du danger que bien trop tard. Les loups étaient déjà là.


Morte. Le corps lacéré pour avoir défendu la vie que Le Seigneur lui avait donné. Et j'ai tenu ses mains, j'ai menti pour rassurer cette pauvre âme jusqu’à son dernier soupir. Elle était dans Son Grand Plan et elle est morte sur l'asphalte sali des rues, dans une flaque de pisse et de sang. J'ai péché, mon père. Ma foi a failli et je n'ai été que l'ombre de moi-même.

Que leur est-il arrivé ? Qu'est-il arrivé à ces jeunes gens ?

Le père haletait maintenant, Sa main sur la poignée ouvragée, la porte se refermant enfin, plongeant sa frêle silhouette dans l'obscurité relative. Le cœur empli d'une fascination macabre, empli de dégoût. Pour lui, pour le froid personnage qui respirait le même air, pour la mort de cette innocente, pour le sort de ses meurtriers. L'azur d'un regard se posa sur lui, froid comme la mort.

Voulez-vous vraiment le savoir ?

story of my life

Les minutes passèrent. Lourdes, des gouttes de plomb fracassant le silence qui s'était installé petit à petit alors qu'une gorge serrée par la terreur n'osait plus émettre le moindre son. La question flottait encore dans l'air en une mince volute de souffre. Une tentation étrange qui s'emparait des cœurs et serrait les tripes. La connaissance, la réponse à une interrogation. L’ecclésiastique connaissait, imaginait le sort des malheureux, de ces bêtes sauvages aux instincts primaires, enragés par l'alcool et éliminés comme les chiens qu’ils étaient. Ce qui brûlait ses pensées au fer rouge, ce qui griffait son intellect et sa foi, c'était la nature même de l’homme qui traversait la porte de l’Église comme si c’était son sanctuaire. Le père Lawrence finit par croiser les faisceaux bleus des yeux au milieu d'un visage plongé dans l'ombre. Il avait choisi, et les mots sortirent de sa bouche comme une bile amère et corrosive.

Qui êtes-vous ? Au nom de Dieu, qui êtes-vous ?

Un fin sourire apparut, surgissant de la barbe fournie. Les traits burinés s’étirant en plusieurs rides discrètes. Les mains calleuses reposaient sagement sur les genoux de l’homme, sans qu’aucun tremblement ne vienne entacher son calme apparent. Et sa voix fut le tranchant de l'acier sur la pierre la plus dure, un crissement infernal et grave délivrant une vérité innommable, un venin immonde. Et son récit commença ainsi, par la naissance d'un être chétif et misérable, il y a longtemps, alors que le Père eût posé le fardeau de la Foi sur ses plus fidèles combattants.

Michael vint au monde dans le vagissement terrible de sa mère, délivrant un cinquième enfant aussi difficilement que le premier. C'était une femme ronde et gentille, douce aussi comme une mère se doit de l'être, protectrice. Elle pleura lorsqu'il fut présenté à sa famille, à son Ordre. A ses côtés, le père, haut et solide comme un chêne. De l'acier bleuté dans le regard et dont la marche boiteuse n'enlevait en rien de sa prestance. Un homme aussi froid que ses yeux, dur sans être cruel, un géniteur dont la présence fut rare durant les premières années.
Dans l'autre pièce, une sœur et trois frères. Aux caractères bien différents mais aux mêmes iris tourmentés de tempête et de ciel sans pluie : La future chasseresse dont l’entraînement était bientôt achevé, l'aîné arrogant promis à un siège au Conseil de l’Ordre, l'érudit soumis dont les expériences et l’ingéniosité contribuaient à renverser la donne dans leur combat et le coureur de jupons, que les affaires familiales n’intéressait guère. Leurs visages, il ne s'en souvient pas, mais il entend encore leurs paroles, il revoit encore leurs actes. Des figures floues qui hantent ses songes lorsqu'il se prend à rêver de son passé.

Sa maison ? Une ancienne lignée de nobles dont la richesse et le prestige avaient traversé les âges. Un sang ancien et répandu par delà le monde, sur le sable des déserts, sur les Murs de Jérusalem, sur la pierre des routes. Le sang du premier maître de L’Ordre des Templiers, un héritage transmis à travers les siècles, de même qu’un devoir, celui de s’interposer entre les Hommes et leurs prédateurs.


Les Hommes n’ont jamais été seuls sur Terre. Si notre Seigneur protégeait les bons et punissait les mauvais, Lui-même ne pouvait étendre sa bénédiction partout. C’est dans ce but que notre ordre à été créé : défendre les opprimés. Puis nous avons découverts le véritable ennemi. Ces créatures immondes dont l’existence est un affront à Sa Création. Ces parasites vivant au crochet de l’Homme, se nourrissant de ses restes, attaquant sauvagement ceux qui ne peuvent pas leur résister. Les Pauvres Chevaliers du Temple voulaient changer la donne, et j’ai eu la chance de naître en leur sein.

Comment ?

Plus d'hésitation dans la voix du prêtre, rien qu'une soif croissante de connaissance. Une fascination morbide pour le discours fascinant, ce mélange abject de blasphèmes et de mensonges éhontés qui pourtant faisaient mouche. Le doute, le doute régnait en maître dans l’église.

Nous ne sommes pas des missionnaires, ni des prêtres, nous n'apportons aucune rédemption, aucun pardon. Il n’est pas question de raisonner avec ces bêtes, il n’est pas question de parlementer, de discuter, de convaincre, de persuader. Ils ne comprennent que la violence, la raison leur échappe. Ils veulent se faire pardonner et entrer dans Ses bonnes grâces ? Soit, nous organisons la rencontre. Le simple fait de respirer leur air me donne la nausée et, pour libérer la race humaine de ces sangsues, il faut les écraser.

Un silence se fait lentement à mesure que les échos de la voix tremblante se dissipent dans l’église. Le seul bruit qui dérange cette atmosphère douceâtre est la respiration haletante du prêtre dont le visage humide semble refléter toute l’horreur de ce qu’il vient d’entendre. Il se fige au son du raclement de gorge.

N’allez-vous pas m’absoudre, mon père ?


Salut salut ! Moi c'est Blue/Quentin et je débarque du haut de mes 20 ans. J'aime Boire, je déteste Les légumes et on me dit souvent que je suis magnifique. On me verra dans les parages tous les jours. Je suis fier(e) de dire que j'ai découvert le forum grâce à Top 50 rpg et d'ailleurs je le trouve tout à fait charmant. Je suis un inventé et puis je tenais à terminer en vous disant que mangez des pâtes !


andrew lincoln ► michael de payns

michael de payns


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Basil Egerton
Basil Egerton
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MÉTIER/ÉTUDE : Gardien du cimetière
Bienvenue jolie bouille, bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de voir ce que tu vas en faire Michael de Payns - Deus Vult.  281824892
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Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Michael de Payns - Deus Vult.  508348443
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Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche, je sens qu'il va être bien génial ton bibou Michael de Payns - Deus Vult.  1052616956 Michael de Payns - Deus Vult.  508348443
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Bienvenue ! Ça promet ce personnage (en tout cas j'aime bien comment tu as écris sa présentation **)
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Merci pour vos mot's d'amour, à bientôt j'espère Michael de Payns - Deus Vult.  359736634 Michael de Payns - Deus Vult.  4232276276
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Bienvenue un peu en retard, ça promet en tout cas ce personnage ! Michael de Payns - Deus Vult.  1584717095
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Bienvenue ! Ton perso envoie du lourd ! Bon courage pour la suite ! ♥️
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Bienvenue Michael! Bon courage pour la fichette
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Merci à vous, c'est très gentil de m'accueillir ainsi Michael de Payns - Deus Vult.  4232276276
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