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 (trevor & alaska) ain't nobody gonna tell me how to live (+18)

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Careless.
Careless.
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RACE : Tempestaire de Vent


ain't nobody gonna tell me how to live
Trevor & Alaska

« You and me baby ain't nothin' but mammals, so let's do it like they do on the Discovery Channel »
Bon, t’avais un peu remonter la pente petite, mais qu’on se le dise t’étais pas sortit du trou. L’atmosphère tamisé du bar miteux de Dragon Alley, la pinte de bière devant toi, ton état clairement éméché, ton partenaire de conversation à tes côtés. Vedor, Tredor, peu importe comment qu’il s'appelait, du moins c’est ce que t’avais entendu, mais avec la musique qui hurlais dans tes oreilles il aurait bien pu s’appeler Spatule t’aurais pas plus été certaine. Mais à cet instant, tu t’en foutais comme de la chemise du voisin. Tu le voulais dans ton lit, ou peu importe le “lit” qui s’offrait à vous. Et puis bon, il était pas nécessairement le plus beau, mais il avait son charme et surtout dans l’état actuel, t’en avais rien à battre de sa beauté. T’avais envie d’une bonne baise, point final. Ta bière était bien basse, mais ton excitation était rendu à un autre niveau et t’avais pas trop envie de rester dans un bar crasse pendant des heures encore. Finissant la dernière gorgé, tu te tournais finalement vers ton interlocuteur. “On se pousse?” T’avais une envie, pis t’allais pas attendre toute la nuit pour la comblé. Bon, t’aurais probablement pu appelez un des numéros de téléphone réservé à cet effet dans ton portable, mais pour une fois, t’avais envie d’inconnu. Te levant d’un bon de ton tabouret, te dirigeant vers la sortie d’un pas rapide.

T’étais certaine qu’il te suivait. Pas parce que t’étais sûre de ta beauté, ou peu importe, simplement parce que tu lui tenais la main en allant droit devant toi, d’un pas sûre et décidé. M’enfin, c’est l’impression que t’avais, mais fais toi pas d’idée, t’es saoûle comme une botte Alaska, tu marche croche, tu fonce dans les murs, t’es certainement loin d’être en contrôle de ton corps et de tes membres, mais t’avais une idée en tête, t’allais clairement la mettre en application, et t’allais probablement pas attendre jusqu’à chez toi. Pas que ça te dérangeait, mais en fait oui, t’habitais quand même chez tes parents, tu te voyais mal ramener un mec complètement random et réveiller tout le monde dans la maison. Malgré que ça l’aurait été glorieux au matin, le malaise et tout. L’avantage d’un trou à rat comme Le Smooth Criminal? Il y avait des ruelles partout, plein d’endroits où baiser sans se faire déranger. T’avais pris le tour dans le temps où t’avais de la drogue dans les veines, et éméchée comme t’étais présentement, t’en avais rien à battre, tu t’en rappelerais probablement même pas le lendemain.

Et dans ce coin, alors que du coin de l’oeil tu décida que c’était l’endroit parfait, tu l’apuyait contre le mur de brique, te grimpant sur le bout des orteils pour coller ta bouche contre la sienne. Comme tu savais être romantique… mais il n’y avais aucun romance dans votre échange. Tu voulais que du sexe pure et dure. De ce truc qui te laisse en sueur et épuisé, complètement satisfaite.
(c) DΛNDELION
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ain't nobody gonna tell me how to live
Trevor & Alaska

« You and me baby ain't nothin' but mammals, so let's do it like they do on the Discovery Channel »
C’que ça t’avait manqué, la boisson, mine de rien. Ah ça, t’avais clairement plus l’âge de sortir en boîte ou de faire la tournée des bars avec la masse estudiantine, et rien que pour ça t’avais fui Coconut Grove et ses bouilles de nouveaux majeurs un peu trop bruyants. C’est que t’y faisais un peu tâche et tu passais jamais trop inaperçu, avec ta sale gueule toute cassée qui culminait à un mètre quatre-vingt-dix, les traits tout creusés et le regard d’assassin qui cherchait la misère dans tous les coins pour avoir une autre gueule à casser. Mais t’avais quinze ans de petits plaisirs à rattraper, et tu t’étais échoué au Smooth Criminal sur un banc plein de tags qui te ruinait le cul, avec tes cheveux un peu trop luisants et ta voix trop grave, et t’avais enfilé les pintes de blonde et de brune, les seules gonzesses qui avaient jamais daigné venir étancher ta soif. Et tu faisais la conversation plus ou moins, comme on pouvait le faire sous des haut-parleurs de gueulard, à un genre de jolie pousse qu’avait dû s’enfiler des shots avant sa petite pinte, vu comme elle vacillait sur place. Tu savais même plus de quoi vous causiez, mais faut dire qu’elle le savait probablement pas non plus, et y’a pas à tortiller du cul, si vous vous obstiniez malgré ça, c’était très clairement que vous aviez mieux en tête. Elle t’avait presque coupé l’envie de boire, après tout ça serait con de la louper, et surtout de l’oublier le lendemain - et de toute façon, trop ivre, t’aurais probablement pas été capable de grand chose. Au final tant mieux, je ferai pas l’affront de dire que t’étais sobre, mais au moins quand elle t’a réclamé de sortir et qu’elle s’en est allé tituber de droite à gauche, t’as eu assez d’équilibre pour la mener droit vers la porte. Elle te tirait par la main, mais faut bien admettre que si tu la lui tenais pas fermement en retour, elle se serait mangé le mur et ça aurait été pas de chance pour ses jolies dents.

L’étourdissement, l’impression d’être sourd et de plus voir grand chose. Vous étiez deux à plus trop raisonner clairement, mais ce que tu pressentais, c’est que t’allais enfin pouvoir goûter à autre chose. Là encore, j’veux pas te coller l’affiche, mais t’es rentré en taule à 21 ans - et même à cet âge, t’étais déjà violent, névrosé et maladroit, en plus d’être bête comme tes pieds et pas franchement beau. Même le côté célèbre d’ailleurs - parce qu’on va pas se mentir, y’a quand même plus classe comme art que la prestidigitation. Alors pour être franc, le corps des nanas, c’était au mieux de loin dans la pénombre d’un bar, au pire une vidéo porno ou un magazine, mais dans tous les cas t’y touchais pas. Cette minette pour une fois, c’était ta chance inespérée - et quand je dis minette, tu devais vraiment pas être sobre pour pas te soucier qu’elle avait probablement plus de dix ans de moins que toi. Si petite et si frêle, ton cerveau malade ne faisait que penser à quel point ça aurait été un jeu d’enfant de la briser d’une seule étreinte. Tu te sentais comme un prédateur devant une proie qui avait pas eu l’esprit de le craindre - d’un autre côté, faut reconnaître, t’étais rien qu’un puceau de 36 balais avec quelques sérieux complexes.

Parce que mine de rien c’est encore elle qui te mène à la baguette. Viens par là, tire-toi dans ce coin, et viens t’en que j’te plaque contre la brique. En soi, contradictoirement, avec un homme t’aurais su y faire - t’en avais pris contre des murs déjà, on va pas se mentir, mais c’était pas forcément des gens délicats qu’on trouvait dans le genre de trou dont tu sortais. Celle-là elle était trop fragile pour toi, et c’était un peu dans le souci de la préserver que tu te laissais un brin démunir. Pourtant t’as pas hésité - quand elle s’est dressée sur ses bouts de pied, tu t’es cassé le dos pour atteindre ses lèvres et les écraser contre les tiennes. Elle faisait peut-être une grosse connerie en te désignant comme cible mais t’avais envie d’elle. Tu comptais pas la laisser changer d’avis, quelque part y’avait peut-être quelque chose d’un peu bileux dans la prise robuste que tu affermissais sur ses hanches. Romantique, t’avais pas l’habitude de l’être, et en même temps c’était comme si sa féminité t’intimidait un peu. Comme une crainte du rejet et de l’échec, planquée derrière la maladresse de gestes trop abrupts. Tu décolles une main, pour dégager des mèches rebelles de son bordel de cheveux qui se sont invitées entre vos bouches - était-ce seulement agréable, avec les relents d’alcool, le souffle d’asthmatique sous le coup de l’émotion, franchement j’aurais su dire. Mais tu t’y raccrochais comme par automatisme, peut-être pour l’écraser sous la sensation et lui éviter de relever le nez sur ta sale gueule pétée. Et tu te l'appropriais par le toucher, promenant tes paluches comme une prison humaine pour l'écraser contre toi, et pour le seul plaisir de sentir cette touchante fragilité brûler chacun de tes atomes qui passait en dessous d'elle.
(c) DΛNDELION
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