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 Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright

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Yukon Zéphyr Wright
Tempestaire

nom Wright, une grande et vieille famille, un peu étrange, quelque peu influente, mais se gardant loin des drames politiques, vivant près de la mer. prénom Yukon, exception de mes parents. Sur les quatre enfants de la famille, je suis le seul à ne pas avoir un prénom d'état des USA. Mais celui d'un coin perdu dans le froid du Canada. Avec une pointe d'humour en plus comme second prénom : Zéphyr. Comme le vent d'Ouest. âge 34 ans, c'est bien la seule certitude quant à ma date de naissance d'ailleurs. lieu et date de naissance Mon lieu de naissance est pour ainsi dire inconnu, tout comme la date exact, mais mes parents ont choisi d'en établir une, comme pour mes frères et sœur. Le 5 septembre 1983. orientation sexuelle Femmes, Hommes, il y a vraiment une différence ? Il faut vraiment faire un choix ? Le plus important est d'être séduit et de donner envie. statut marital Célibataire, ce n'est pas faut d'essayer de trouver la bonne personne. Si, si, à partir d'une nuit, c'est comme un essais, c'est juste que ça me suffit pour savoir si ça colle ou pas. Non, en réalité, ça me fait flipper de devoir me lier à quelqu'un. métier/études Employé au Fairy Road, je suis un de ces types qui accrochent les harnais et les sangles, qui sert de guide et de moniteur. situation financière Relativement aisé, comme les autres enfants de la famille, j'ai ma part de l'entreprise, plus mon boulot. On peut dire que j'suis plutôt tranquille pour l'avenir. organisation Aucune pour le moment. ft Tom Hardy

« Teach me how to fly »

Un : L'aîné de la famille, le premier essais si on peut dire. Enfin, non, pas vraiment. Le premier quand même de cette fratrie hétérogène et étrange. J'ai deux frères, Dallas et Utah, et une petite sœur, Alaska. Malgré la différence d'âge avec cette dernière, j'ai toujours mis un point d'honneur à rester proche d'elle, et de mes frères. Et tout particulièrement après la mort de Dallas où plus que jamais notre lien familial était tout ce qui nous restait. J'ai toujours eu un peu de mal avec mon statut d'aîné, et c'est toujours le cas d'ailleurs, n'ayant jamais vraiment pris conscience du rôle qui reposait sur mes épaules et de ce que mes parents attendaient de moi. Depuis notre tragédie familiale, j'essayais de faire face et de paraître solide aux yeux de tous alors que j'ai juste envie de me mettre dans un coin et de pleurer. Deux : J'ai pas mal de tatouage sur le corps, certains sont vieux dont je ne suis pas tellement fier. A part les derniers, des bande noires sur le haut des cuisses que je trouve particulièrement... sensuels. J'essaye cependant de limiter les dessins sur mon corps, cherchant plutôt à rattraper et cacher les vieux. Ces nouveaux n'ont pas de réelles significations, explicable en tout cas, pour moi, ils me lient à mon élément. Enfin, c'est tiré par les cheveux quand on n'est pas dans mon crâne.Trois : J'ai été gogo-danseur... Je n'en suis pas particulièrement fier d'ailleurs, mais c'était un de mes premiers boulots, on me disait tout le temps que j'avais le physique pour... Cette période à été très courte, on m'a grillé assez vite à force de ramener des paillettes dans le domicile familial et de briller au petit matin. Trop honteux, j'ai vite plaqué cette carrière. N'empêche que c'était assez marrant, bien qu'en y repensant, c'était plutôt... dérangeant par moment. En même temps, je comprends mieux ce que ressentent les femmes quand on les prend pour des simples bouts de viande. Quatre : J'adore les animaux. Les chiens tout particulièrement. Au moins une fois par semaine je bosse en tant que bénévole au Refuge animalier de la ville. Au départ, j'avais recueillis tous les chiens en manque d'une famille chez moi, reproduisant en un sens le schéma familial, mais j'ai du me rendre à l'évidence, je ne pouvais pas tous les garder. Petit à petit, je les donne à des familles avec enfants et que j'estime digne de confiance. Petit à petit, ça sent un peu moins le chien mouillé chez moi. Cinq : J'adore les jours de pluie. Je pourrais passer des heures sous les trombes d'eau, sans bouger, juste à sentir chaque petite goutte qui me tombe dessus, sentir mes cheveux qui se gorgent d'eau, mes vêtements qui me collent à la peau. C'est peut-être parce que j'ai connu les jours de navigation sous la pluie, que je me suis déjà retrouvé trempé petit... Après, je choppe la crève, c'est vrai, mais c'est rien comparé au plaisir que c'est pour moi d'être sous la pluie. Un de ces quatre, je vais faire un remake de Singin' in the rain. Six : Je suis allergique au café. Ouais, ouais, très sérieusement. J'ai pourtant commencé à en boire assez tôt, mais comme les symptômes ressemblaient juste à mon comportement habituel ++, mes parents n'ont pas réagit. Jusqu'à ce que je fasse un choc anaphylactique dans un Starbucks. Depuis donc qu'on a découvert mon allergie, je ne bois plus que du thé, ou du chocolat chaud. Ce qui explique que de temps en temps, je sois un peu mou. Ou alors, c'est mon état naturel... Sept : Je cours tous les matins et tous les soirs. Tous les matins avant de prendre mon petit déjeuner et le soir, juste avant de me coucher. Courir me vide la tête, me prépare pour une nouvelle journée et m'aide à m'endormir. Si je ne me dépense pas, je ne peux pas dormir. Tout ça, quelque soit le temps, quelque soit la température, je cours matin et soir, avec les chiens d'ailleurs, ça leur fait leur promenade, et pour moi ça pimente la course. Huit : Mes jours de repos, je les passe en kigurumis. J'adore les kigurumis. J'en ai un pour chaque jour de la semaine, un panda, un éléphant, une licorne, un panda roux, un paresseux, un écureuil volant et Totoro. C'est doux, ça tient chaud, et c'est toujours moins awkward que d'être surpris à se balader à poil chez soit. Surtout que personne ne peut voir que je suis bel et bien à poil en dessous. Neuf : J'ai le mal de l'air. Enfin, non, pas exactement. Je suis malade en avion. Pas en voiture, pas en bateau, pas en train, en avion. Surtout que ce n'est pas non plus l'altitude, ni le vertige. En avion, je remplis les sac à vomis. A croire qu'être coincé dans une carlingue en étant dans les airs me rend malade. Ce qui fait bien rire ceux qui connaissent mon élément. Dix : Je déteste aller chez le coiffeur. Et ça date pas d'aujourd'hui. Quand j'étais petit, c'était un vrai défi que de me faire aller là-bas, à tel point que ma mère avait décider de me couper elle-même les cheveux tellement je faisais des crises et lui mettais la honte. Maintenant, c'est toujours le cas, sauf que personne ne m'y traîne, et heureusement. Du coup, je me les coupe moi-même, ou je demande à Alaska de le faire, comme ça, c'est plus rapide. Quand c'est elle qui le fait, c'est tout de suite plus discret que quand c'est moi-même qui prends les ciseaux.


La pression, je connais. On me l'a fourgué dans mes pattes assez vite, quand je n'ai plus été le seul enfant de la famille, et que cette dernière s'agrandissait encore plus. Et pourtant, je la supporte mal. Sous pression, je suis du genre à faire encore plus de conneries qu'en temps normal, parce que c'est plus fort que moi et parce que pour quelques temps, je peux oublier la pression. Parce que oui, je suis le genre à faire des conneries. Pas les conneries du genre braquage, vols, kiddnapings ou des trucs de ce genre. Plus les conneries du genre "pas cap de sauter du voilier et d'aller jusqu'au gros rocher" sans savoir nager. Et avec mes frères, et la petite sœur, j'en ai fais. Beaucoup. Je les ai initié à ça, je crois bien. En même temps, les frères aînés, c'est fait pour ça. Mais faut pas croire non plus que je suis du genre à les mettre en danger. C'est peut-être à cause de notre famille bien particulière, mais j'ai toujours été très proches de mes frères et sœur, et pour rien au monde je les aurais mis en danger. Je suis protecteur envers eux, ouais on peut le dire. Peut-être même un peu trop envers la petite princesse de la famille, si on oublie le fait que je ne l'ai pas tellement traité comme une princesse comme Dallas et Utah petite et que ça à commencer seulement quand j'ai réellement pris conscience que... c'était une fille. Une jeune femme en devenir. Cette famille sans lien de sang, je l'ai justement, dans le sang. On peut dire que je suis quelqu'un de doux, c'est vrai, pas vraiment du style à me mettre ou à sortir les gros bras, malgré ma carrure. Doux et rêveur. Ouais, c'est surprenant pour un type comme moi, à croire que c'est mon élément qui reflète ma personnalité. Tout en sachant que je suis assez lunatique. Trop peut-être même. Et quand je suis dans la phase "ta gueule me reviens pas", je peux être carrément infecte. Ce qui a pût m'arriver avec quelques clients du Fairy Road, je le reconnais. Il se pourrait aussi que je sois de mauvaise foi, de temps en temps. M'enfin, c'est rare. Et ce sont mes proches qui disent ça, donc bon... je crois que ce sont eux qui sont un peu de mauvaise foi.

story of my life


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Nouveaux-nés cherchent parents, couches pas trop remplies. Promis, on sera sage.

Ma naissance (et par extension ma conception) est le seul réel mystère de ma vie. Tout ce qu'on sait, c'est que j'ai été trouvé dehors alors que j'étais un bébé, quelques mois tout au plus, pleurant dans une grosse couverture, à même la rue. Aucune trace de blessure, de maltraitance, si ce n'est mes pleurs et cris témoignant de ma faim. J'étais habillé, mais rien qui ne puisse donner une idée d'où je venais, ni même comment je m'appelais. On m'a alors confié aux services sociaux, qui m'ont eux-même confié à un couple. Un couple dont je su bien plus tard qu'ils ne pouvaient pas avoir d'enfants, la raison même de pourquoi ils avaient décidé de devenir famille d'accueil. Ce sont eux qui m'ont donné un prénom, un nom de famille, le leur, même si ça ne devait qu'être provisoire. Ma présence même à leur côté ne devait qu'être provisoire. Les années ont commencé à passer, j'étais toujours là, toujours en train de courir dans leur salon, de monter sur leur voilier, d'en prendre plein les mirettes sur la mer et d'apprendre tous les jours un peu plus avec eux. J'avais tout juste quatre ans quand un autre enfant arriva : Dallas. Un autre bébé, un autre orphelin dont on ignore tout, qui n'a même pas de nom. Dès lors, j'ai pris la casquette de grand frère alors que mon vélo avait encore ses petites roulettes. Loin de savoir ce que ça voulait dire, j'étais super fier de porter ce nouveau couvre chef, restant toujours auprès du bébé, même s'il me cassait les oreilles avec ses cris. Un premier petit frère, ça se chéri ! En fait, je l'ai adoré très très vite. Même s'il bavait sur mes jouets et les casser, que je me suis fait souvent gronder par les parents parce qu'il dessinait sur les murs avec mes crayons. Déjà parce que je n'étais plus le seul enfant de la famille, mais aussi parce que... je ne sais pas, j'étais content qu'il soit là avec moi. J'essayais de lui apprendre des choses, ce qui faisait rire les parents. Au moment où Dallas commençait à faire les bêtises que je lui montrais et qu'on montait des plans ensemble, moi âgé de sept ans, lui de trois ans, un autre bébé arriva. Un vrai défilé d'humains miniatures et baveux. Celui-ci, il fut nommé Utah. Deux petits frères. Avec des noms rigolos. C'était juste trop bien !

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Premier d'une courte (mais longue) série.

C'est également à cet âge là, que j'ai découvert ma... "particularité". A l'âge de sept ans, alors que j'avais deux petits frères, dont un bébé et que nous étions déjà bien turbulents Dallas et moi. Parce qu'effectivement, comme le disait souvent nos parents, j'étais un enfant exceptionnel, pas comme les autres. Ils n'avaient juste pas idée d'à quel point. Ce fut pendant une balade en voilier, moi toujours au bord à regarder le paysage défiler et à voir les voiles se gonfler, Dallas pas loin de moi en train de s'accrocher à tout et Utah dans les bras de notre mère, parce que oui, ça faisait longtemps que je les considérais comme mes parents, mes cheveux me fouettant le visage. J'étais tout content, je me sentais super fort, et j'étais persuadé qu'en étant à l'avant, je pouvais faire bouger le voilier plus vite. Ce qui n'était pas tout à fait faux. Les mains tendues devant moi, je riais en sentant le vent sur mes paumes. Ça me chatouiller, c'était fort, c'était amusant. Et puis, d'un coup, alors que je tendais les mains vers Dallas qui venait de me rejoindre, je le vis propulser un peu plus loin, comme soufflé. Alors que le vent était justement dans le sens contraire. Effrayé, je cachais mes mains, mon petit frère pleurait, lui aussi ayant pris peur, mais rien de casser, notre père avait tout lâcher pour venir le relever, les yeux posés sur moi. C'était l'incompréhension totale. On jouait souvent comme ça, mais ça ne se passait pas de cette façon, Dallas se jeter tout seul par terre et en riant, il allait jamais très loin. Là... c'était moi qui avais fait ça. Tout le monde avait les yeux rivés sur moi, même Utah qui faisait pourtant des bulles dans les bras de notre mère. Je fondis en larmes à mon tour, répétant pendant plusieurs minutes que j'étais désolé et que je ne savais pas ce qui s'était passé. Et c'était vrai. Je m'étais toujours sentis en harmonie avec le vent, c'était d'ailleurs pour ça que je me sentais bien sur le voilier, toujours dans les courants d'air, mais j'étais loin de réaliser que je l'étais à ce point. Pendant le trajet du retour, puisque la balade avait été brutalement coupé, je restais dans mon coin, ne parlant à personne, me sentant à la fois coupable et perdu, en plus d'avoir le sentiment d'être étrange et anormal.

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Explication et entraînement.

Suite à ce qui était arrivé sur le voilier, et en découvrant que je passais de plus en plus de temps tout seul dehors, et surtout quand il y avait des rafales de vents, les parents ont commencé à faire des recherches. Et à Bray, ça été facile de découvrir que je faisais parti de ces êtres Surnaturels. Mais ce fut au fur et à mesure des années, que mon pouvoir devenait clair, que l'on peut nommer ma "nature : Tempestaire. Je fus soulagé d'apprendre que je n'étais pas le seul à avoir ce petit truc en plus, bien qu'au fond de moi, je sois un peu triste de ne pas pouvoir particularité avec mes frères. Ceci dit, et alors même que parfois, il en était question, j'étais certain que personne d'autre que mes parents actuels accepteraient de m'avoir dans leur vie. Maintenant que nous savions ce qui se passait, et même si mes parents ne savaient absolument pas comment gérer ça, eux totalement humain avec un gamin de presque dix ans avec des pouvoirs plus deux autres petits... ce fut un peu le chaos. Cependant, je ne voulais pas que l'incident du voilier se reproduise, il fallait que j'apprenne, que je m'entraîne. D'abord loin de Dallas et Utah, qui m'observaient faire assis derrière la porte fenêtre du salon, j'appris petit à petit à utiliser mes capacités autour d'eux, juste pour les faire rire. Et à reprendre la mer avec eux sans craindre de les faire passer par dessus bord. Les choses s'étaient un peu calmées, jusqu'à la dernière arrivée dans la famille. Une fille, la petite princesse de la famille : Alaska.

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Quatre terreurs sont sur un bateau et aucune ne tombe à l'eau.

Quatre enfants. Quatre gnomes courant, rampant, bavant, criant. C'était plus que ce que nos parents avaient pût espérer. Quand notre petite sœur est arrivée, Utah avait tout juste trois ans, Dallas sept ans et moi dix. Je commençais tout juste à contrôler mon élément, autant qu'un enfant de dix ans peut le faire en tout cas, c'était dire à ne pas provoquer trop d'accident et à ne pas mettre ma famille en danger. Surtout que les années qui suivirent furent d'une ironie certaine. En effet, je n'étais pas le seul à être Surnaturel. Dallas était un Métamorphe, Utah de la race des Fées et Alaska... une sirène. J'ai été d'ailleurs choqué de voir ses écailles lors de son premier bain avec nous. A chaque fois, ce fut un chaos monstrueux de découvrir leurs capacités, de gérer celles de ceux qui étaient connus et de comprendre ce qu'étaient les nouveaux. Au lieu de nous éloignés les uns des autres, ça nous avait carrément rapprochés, en particulier Dallas et moi d'un côté, puis plus tard Utah et Alaska. Nos pauvres parents, en plus de devoir assumer ça, devaient en plus subir nos conneries à répétitions, dont j'étais la plupart du temps l'investigateur. Des conneries d'enfants, rien de bien graves, mais loin d'être discrète, risquant très souvent de dévoiler nos natures si particulières et d'attirer les curieux sur nous. Si avec les années, j'ai pris conscience qu'il fallait limiter les dégâts, j'avais déjà corrompus ma fratrie et la responsabilité m'incombait de rattraper les bêtises. Ce que je gérais assez mal, très mal à l'aise avec mon rôle d'aîné. Surtout qu'en plus, je devais gérer moi-même mon pouvoir, ce qui n'était pas une mince à faire sans aide extérieur et pendant la pire période d'un être humain - ou semi humain : l'adolescence. Tout en restant proche de ma famille, je prenais quand même certaines distances, pour échapper justement aux responsabilités qu'il y avait sur mes épaules, pour être un ado comme les autres. Dans le domaine du possible. Surtout que je commençais à devenir un jeune adulte, que je devais prendre ma vie en main, que je devais choisir quoi faire de ma vie.

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Choisir sa voie.

La majorité. Un moment important pour n'importe qui. Une soif de liberté et d'aventures pour tout jeune qui se respecte. Un moment où on veut s'éloigner de tous. Pas pour moi. Enfin, à moitié. Liberté, besoin de m’émanciper de l'autorité parentale. Mais cette impossibilité de m'arracher à Bray, à cause de Dallas, Utah et Alaska. Trop proche d'eux, rien que l'idée de partir quelques temps me faisait culpabiliser de les laisser derrière moi. Là est donc venu la promesse de ne pas partir sans eux. Je partirais avec mon sac sur le dos quand tout le monde sera en âge de partir. Promesse qui fut répété par mes frères en suivant quand il atteint ce même âge. Impossible de penser à partir les uns sans les autres. En attendant, que faire ? Travailler avec les parents dans l'entreprise familiale ? Non. Sûrement pas. Eux étaient appelés par la mer et les bateaux, moi non. J'avais le pied marin, bien sûr, comme toute la famille, mais ce n'était pas non plus ma vocation. En fait, je ne savais même pas ce qu'était ma vocation. Jusque là, je ne m'étais même pas poser la question. A la fin du lycée, j'étais juste dans le flou le plus total. Travailler ? Pourquoi pas, mais dans quoi ? Faire des études, mouais, mais dans quoi ? La pile électrique que je suis a besoin de quelque chose qui bouge. Mais en même temps, sans diplôme, sans d'étincelle pour une vocation, quelles étaient les autres options ? La seule chose qui était sûre : mon besoin d'être au grand air. Travailler avec les animaux, c'était plutôt pas mal. J'ai donc commencé à bosser dans un Zoo, mais le plus proche était... vachement loin. Alors... les espaces verts. J'y connaissais pas grand chose en verdure et arbuste, mais au moins, j'étais en pleine air, et j'étais pas contre apprendre sur le terrain. Tout plutôt que de bosser avec les parents. Sauf que ça ne dura pas très longtemps, trop actif, il y avait toujours du vent que j'étais là, trop distrait. J'ai alors commencer à enchaîner plein de petits boulots à droite et à gauche, valorisants ou non, de jour, de nuit. C'était la galère, mais j'étais quand même fier de m'en sortir tout seul. Pendant quelques temps, et ce fut le boulot où je suis resté le plus longtemps, j'ai travaillé dans le complexe sportif, et même si j'étais cloîtré, je pouvais au moins me dépenser. Et enfin, vint le moment de partir à quatre. Ce grand voyage que nous attendions tous. Tout en nous promettant de ne pas laisser conduire Utah et Alaska.

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Et là, c'est le drame... enfin, les drames.

En quelques années, le vent à tourné. Et pas de la façon dont j'aime. Pourtant, tout avait bien commencé, j'avais enfin trouvé un boulot qui me plaisait, dans l'environnement idéal : The Fairy Road. En tant que simple employé, c'est vrai, mais à partir du moment où je pouvais m'accrocher, me laisser aller au gré du vent, c'était tout ce qui m'importait. Sauf que. Ma très chère petite sœur et son accident de voilier en pleine mer. A cette nouvelle, tout le monde à paniquer, tout le monde a friser l'arrêt cardiaque. Pourtant, une sirène en pleine mer, elle ne risquait rien ! C'était une évidence pour tout le monde ! Cet accident me rappela une chose pourtant logique : ma famille n'était pas invulnérable. Avec nos natures surnaturelles, j'avais oublié que mes frères et sœur n'étaient pas à l'abri de tout danger, et encore moins nos parents. Plus que jamais je me rendais compte que le grand frère protecteur n'avait pas fait son boulot correctement. Et même si je n'étais en rien responsable de cet accident, ni personne d'ailleurs, je me sentais responsable du traumatisme actuel d'Alaska et sa crainte de retourner à l'eau, et surtout de ne pas être capable de l'aider. Mais le plus gros drame, celui qui nous ébranla tous et de façon immuable fut la mort de Dallas. Il est l'une des victimes de l'énorme incendie qui a eut lieu à Bray. J'avais refusé de le croire. Ce n'était pas possible. Mon frère n'avait pas pu périr dans les flammes. Pourquoi est-ce que je ne l'avais pas protégé ? Pourquoi est-ce que je m'étais encore planté ? J'étais persuadé qu'il allait réapparaître, qu'il allait débarquer avec un grand sourire en riant comme un con de cette très mauvaise blague. Forcément, ça ne pouvait qu'être ça. Une des pires blagues qu'un de nous ait pût faire. Je refusais de voir la vérité en face jusqu'à ses funérailles, jusqu'à ce que je le vois dans cette boîte, prêt à se faire ensevelir sous terre. Au pire moment. Au moment où Alaska et Utah s'écroulaient, au moment où les parents comptaient sur moi pour soutenir les plus petits. Au moment où j'avais justement besoin de ce frère avec qui j'avais ris jusqu'à en pleurer, de ce frère avec qui j'avais fais mes premières bêtises. De ce petit frère dans mes bras qui me donnait des claques de bébé en riant. De ce frère qui se marrait comme une baleine à la destruction de la belle voiture rouge flambant neuve dans la façade de la maison. De ce frère qui se foutait de ma tenue d'employé de mairie au service des espaces verts. De ce frère que j'avais fait picoler pour la première fois à ses vingt-et-un ans. Une main qui essayait d'être forte sur mon épaule alors que mes bras étaient autour de mes cadets et essayaient eux aussi de se montrer solides. Piètre aîné que voilà. Incapable de protéger ceux qui comptent sur lui. Incapable de les tenir loin du danger. Incapable.
Chacun de nous fit son deuil à sa façon. Moi, je préférais bosser. Me noyer dans le boulot, faire des heures supplémentaires, retarder le moment où je serais seul avec mes pensées, mes remords, mes regrets, ma culpabilité. Moment que je repoussais toujours plus en passant de nos parents à mon frère, puis à ma sœur. Alaska qui partait toujours plus loin, sur des terrains toujours plus glissants. Refusant d'échouer encore une fois, refusant de perdre un autre de mes piliers, avec l'aide du reste de la famille, j'ai multiplié les efforts pour la sortir de là, ce qui prit un temps considérable, mais nécessaire. Plus jamais je ne les laisserai tomber. Est-ce que pour autant, j'avais accepté la mort de Dallas ? Non. D'autant plus que je n'étais pas non plus certain que la petite dernière soit totalement remise. Un pressentiment mais aucune preuve. Je ne pouvais pas non plus la couver. M'occuper de moi. C'était ce qui était ressortit. Me mêler de ma propre vie de trentenaire célibataire. Soit. Loin d'avoir fait mon deuil, je commençais alors à me réfugier de nouveau dans le boulot et des soirées arrosées le week-end. Pourquoi ? Pour éviter de penser. Pour prouver que je n'étais pas qu'un moins que rien, pour prouver que je pouvais faire quelque chose de ma vie.
Ouais... jusqu'à récemment. Il est vrai, je ne suis pas très regardant sur les personnes qui viennent dans mon lit la plupart du temps, sans pour autant multiplier les conquêtes, je ne dis pas à une nuit d'étreinte, surtout après avoir bien bu. Et l'une de ces partenaires de nuit est réapparu. Chose qui ne se produit que très rarement, surtout que je n'aime pas tellement repasser des nuits avec d'anciens partenaires. Sauf qu'elle ne venait pas pour un second round. Et je le compris vite quand elle retira son manteau pour me dévoiler un ventre rond. J'étais le responsable de tout ça. Et elle avait raison, une seule fois sans protection, ça suffit largement. Encore quatre mois et ce serait un très sérieux problème. Problème auquel nous devions prendre une décision et s'y tenir, elle refusant de le garder, moi refusant de l'abandonner. En résumé, c'était la merde, et j'avais quatre mois pour me préparer à devenir Papa.

Salut salut ! Moi c'est Shiro (anciennement Balthier Barries) et je débarque du haut de mes 25 ans. J'aime beaucoup de choses, je déteste pas mal de choses aussi et on me dit souvent que je suis très con. On me verra dans les parages aussi souvent que possible. Je suis fier de dire que j'ai découvert le forum grâce à une ancienne joueuse il y a très longtemps de cela et d'ailleurs je le trouve tellement beauuuuuuuuuuuuu. Je suis un semi-inventé et puis je tenais à terminer en vous disant que je suis très content de vous retrouver ! !


tom hardy ► yukon z. wright

yukon z. wright ►tempestaire de vent


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Careless.
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MOI AUSSI JE T'AIME Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 1259197856 Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 2077382092
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Basil Egerton
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Joyeux retour officiel du coup Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 3692820387

Tellement hâte que cette fiche se remplisse, bon courage Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 2571641524
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Rebienvenue du coup Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 2571641524
Il faudra qu'on se trouve un lien Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 2981188539
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Rebienvenue à ce que j'ai compris du coup Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 3692820387
Tu me connais pas, mais on va apprendre à se connaître /PAN
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Merci les coupains ! Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 2981188539 Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 2981188539
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Rebienvenue Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 1410023967 tu nous avais manquéééé Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 2571641524
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Merci Piotr Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 395642456

Fiche enfin terminée ! Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 2695044505

T'inquiète Cas, je te garde un p'tite place dans mes liens, promis ! Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 508348443
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Re-bienvenue ! (ouais j'avais oublié de venir te le dire sur ta fiche !)

Hâte de pouvoir rejouer avec toi Le vent d'Ouest souffle aussi au Québec ? Si on en croit mes parents, ouep. - Yukon Zéphyr Wright 508348443
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