(evelynn) i'm fairly local, good people now

nom Page, nom de famille connu en Angleterre pour être l’une des plus riches. Mais, elle reste discrète quant à ses origines et ne parle jamais de cette dernière. Ni même que la Reine d’Angleterre à une affection toute particulière pour elle et qu’elle aurait souhaité qu’un de ses princes l’épouse. prénom Grace, elle s’est rebaptisée Evelynn après avoir commencé à voyager de ses propres ailes âge Elle approche doucement de la trentaine avec ses 29 ans au compteur lieu et date de naissance Elle est née à Winchester, le 10 Août orientation sexuelle Elle n’est pas très fixée sur la question. Pour tout dire, elle ne s’est jamais vraiment penchée dessus statut marital Célibataire, elle préfère se concentrer sur son métier et son petit confort plutôt que de courir après le prince charmant métier/études Infirmière à domicile, elle ne se sépare jamais de son biper en cas d’appel.situation financière Aisée, voire très aisée. Ses parents lui envoient tous les mois un beau chèque plein de zéro pour gonfler son compte en banque. Et accessoirement pour l’appâter afin qu’elle rentre à la maison organisation Aucunes pour le moment, elle n’a même pas connaissance de leur existence et elle se contente de vivre parmi la masse des gens normaux ft Billie Piper

Grace est quelqu’un qui sait faire la part des choses. Elle se pose, elle prend le temps de réfléchir avant de donner une décision hâtive. + Elle essaye toujours de faire bonne figure envers les autres, mais elle ne manque pas de caractères. Si quelque chose lui déplait, elle va le faire savoir, notamment en faisant la moue ou bien en faisant mine de ne rien entendre + On dit souvent d’elle qu’elle est trop gentille ou trop patiente. Et c’est vrai ! Mais, il semblerait qu’elle est développée une espèce de carapaces contre les mauvaises ondes + Elle est très pure et très candide dans le fond, elle s’extasie toujours autant devant un dessin-animé et adore se lever tard. Mais, pour sa défense, Evelynn a commencé à se comporter ainsi parce qu’elle en avait marre d’être toujours chouchoutée et pouponnée sans avoir son mot à dire + Indépendante donc, elle reçoit néanmoins toujours des chèques de ses parents qui lui assurent un quotidien… Très confortable. Ils espèrent pouvoir l’amadouer ainsi, mais elle est plus têtue et moins vénale qu’ils ont l’air de le penser. + Elle est toujours souriante et si elle a besoin de pleurer, elle ne le fera jamais en public. Déjà parce que ça ruine son maquillage et qu’avoir une dégaine de mort-vivante, non merci. Mais surtout parce qu’elle ne veut pas inquiéter les autres. + Elle donne, pense et fait attention à beaucoup de personnes, sauf à elle. Si bien qu’elle néglige totalement sa santé, son moral, ses besoins et ses envies.

Grace n’avait rien à envier aux autres enfants. Née en plein cœur d’une famille noble à Winchester, elle était la petite princesse. Fille unique, elle n’avait d’yeux que pour sa mère qui était un véritable modèle pour elle. Quant à son père, disons qu’elle tient surtout de lui au niveau du caractère. Malgré leurs natures féériques, les Page’s se sont toujours appliqués à s’intégrer dans la société et ça, depuis la nuit des temps. On raconte que son ancêtre, une fée du nom de Victoria, avait bâtis sa famille et sa puissance autour d’un code d’honneur très simple : toujours venir en aide aux autres. Mettre leurs capacités aux services des plus démunis, c’est ainsi qu’ils ont fait fortunes à tel point que son père était devenu le médecin personnel de la reine. Dès qu’elle avait besoin de lui, il accourait. Cela donnait souvent lieu à des absences de sa part et à des soirs où elle n’était plus que seule avec sa mère, mais c’était pour mieux savourer le retour du père qui revenait avec un grand sourire. La Reine aimait beaucoup les Page’s, et leurs modesties malgré leurs fortunes. Une fortune d’ailleurs qu’ils donnaient de bons cœurs à divers associations pour la recherche et contre la misère dans le monde. C’est sans doute ce pour quoi Grace était destinée. Prendre la relève de ses parents et leurs héritages. Faire le bien autour d’elle, tout comme ils le faisaient avant elle. Ayant grandie dans cette éducation très axées sur le bénévolat, elle était devenue à son tour très douce et très avenante avec les autres, ne sachant dire non à une requête. Pour se rapprocher de la demeure royale, et donc du lieu de travail de son père, ses parents et elles ont déménagé à Londres, dans le quartier le plus huppé de la ville.
Elle eue besoin d’un temps néanmoins pour contrôler sa nature et espérer vivre parmi les autres enfants comme si de rien n’était. Son père et sa mère étaient près d’elle, à l’accompagner pour l’aider à contrôler cette paire d’aile de papillon bleue et noire, les reflets métalliques apportant étrangement de la douceur à celles-ci plutôt qu’un aspect froid et austère. Les premières années n’avaient pas été de tout repos. Grace avait été contrainte de prendre des cours à domicile pour s’assurer que sa nature ne soit pas en vue de tous dans un établissement scolaire. Sa mère lui apprenait les mathématiques, l’anglais, et le dessin. Son père était plutôt accès sur les sciences, les réactions chimiques et le français. Cependant, une fois ses dix ans passés, la blondinette avait pu espérer sortir sans avoir peur que ses ailes apparaissent sans prévenir. L’astuce : rester calme et joyeuse en toutes circonstances. Pas trop quand même, l’excitation pouvait aussi les faire sortir.

Entrant rapidement en fac de médecine, Grace avait cependant beaucoup de mal à apprendre et à se concentrer sur ses devoirs. Des difficultés dont ses parents n’étaient pas très fières. Par crainte de décevoir, elle se réfugiait de plus en plus sur elle-même, n’osant plus prononcer un mot. Pourtant, la blondinette continua de persévérer dans ce domaine, allant même jusqu’à prendre des cours du soir pour combler ses lacunes, mais rien n’y faisait. Elle était constamment bloquer et révulser à la vue des organes en cours de biologie ou bien du sang. Les mauvaises langues de son lycée prirent aussitôt la relève, l’appelant Princesse de manière sarcastique pour se moquait de son incapacité à contrôler des vomissements face à la réalité du monde et de son anatomie. Pourtant, Grace ne partageait en rien ses soucis à l’école, préférant fermer les yeux sur ces derniers et se concentrer pour rendre ses parents fiers d’elle.
Les notes désastreuses qu’elles ramenaient chez elle ne comblaient pas leurs attentes et leurs comportements à son égard s’étaient durcis. Quoi de plus normal en étant fille unique. Dès lors qu’elle osait prononcer le mot réorientation, la voix de son père s’élevait telle une tempête et elle pouvait simplement grelotter intérieurement de terreur. Pourtant, si d’autres jeunes adultes dans son cas auraient déjà plongés dans la drogue ou l’alcool pour combler le manque d’intention, Grace était restée pure et droite dans ses bottes. Et puis, un beau jour, Grace avait rencontré la Reine en personne à cause de son père qui ne pouvait faire autrement. Elle avait été habillé comme une vraie dame, le corset de sa robe ne manquait pas de l’étouffer d’ailleurs. Dans l’ombre de son père, elle s’était présentée à la salle de trône en regardant par-dessus l’épaule de ce dernier. La reine était là, avec les deux princes et son époux. Elle s’inquiétait pour le plus jeune de ses fils qui était cloué au lit depuis plusieurs semaines. Son père étant contraint de répondre à son devoir, Grace était restée seule avec la reine, légèrement empotée, excessivement timide et impressionner. L’un des princes lui proposa un verre d’eau pour combler l’attente tandis que la Reine se mit à parler avec elle comme s’il s’agissait de sa propre fille. Bizarrement, elle voyait la première puissance du royaume moins conciliante et beaucoup plus rudes. Au lieu de ça, elle avait vanté les mérites de son père, lui faisant monter un sourire éclatant aux visages. Petit-à-petit, Grace comprenait mieux la raison pour laquelle son père était constamment étouffé par la pression. Il avait d’énorme responsabilité et une notoriété à préserver.

Elle reprenait alors ses études avec encore plus de détermination, ses notes remontant en flèche dû à sa persévérance. Elle ne s’était pas laissé distraire, car Dieu sait qu’elle avait de bonnes raisons de l’être. Le plus âgé des princes lui envoyait régulièrement des fleurs, des invitations et des cadeaux pour la séduire. Le même prince qui lui avait offert l’eau. Et même si elle réalisait à quel point elle pouvait avoir une place sociale plus que confortable en acceptant ses avances, elle ne pouvait pas se résoudre à choisir un homme qui ne lui faisait ni chaud, ni froid. Grace avait fini ses études, obtenant son doctorat et le brandissant fièrement devant ses parents. Des parents qui, eux-mêmes, l’encourageait à accepter les rendez-vous avec quelques mots glissés en milieu de conversation. C’était il y a quelque jour seulement, peu de temps avant sa fugue. Grace avait préféré disparaître, bien trop embarrassé et partir en Ecosse pour s’installer et trouver un travail. Elle continue néanmoins de leurs envoyer des lettres sans notifier son adresse pour ne pas qu’ils viennent la retrouver. De temps en temps, ils lui répondent par un coup de téléphone, lui demandant de revenir, mais elle refuse. Elle préfère se faire oublier, sans aucunes idées dans quelle gueule du loup elle venait de se jeter. Bienvenue à Bray, mademoiselle Page.