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 But that's okay I'll just avoid the holes so you sleep fine (Mav)

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Il était de retour depuis quelques semaines, tu l'avais su par Alexis. Tu ne comprenais pas qu'il ne soit pas venu te voir, qu'il n'ai pas donné de nouvelles, qu'il ait préféré ne pas tenter de refaire partie de ta vie. Tu avais fait des recherches. Bray ce n'était pas une ville énorme, c'était une petite ville et retrouver quelqu'un qui ne voulait pas être trouvé, ce n'était pas si difficile qu'on aurait pu le croire. Le matin, tu avais été portée Layla à la garderie, une femme merveilleuse s'occupait bien de ta petite princesse. Tu avais du trouver une nouvelle place pour elle, parce que tu tentais de la cacher à son père, de la protéger. Cette femme chez qui elle passait ses journées vivait dans un coin reculé de la ville, elle s'assurait que ta fille se sente en sécurité, qu'elle s'y amuse et vive comme un enfant. Tu te sentais si choyée qu'Alix, le travailleur social que tu voyais pour ton divorce, t'ai trouvé cet endroit. Cette maison dans laquelle tu n'avais pas peur que ta fille te soit prise par son père, qu'il ne tente pas de la contacter. De toute façon, même s'il tentait d'avoir un contact, la dame avait des critères très sévères et respectait le fait que seul toi, Alix et Alexis puissent venir la chercher en fin de journée.

Après avoir été portée ta princesse, tu avais été à un meeting. Tu en avais besoin avant d'aller le voir, avant d'oser renouer avec ton passé. Une discussion sur les amendes honorables avaient eux lieux. Tu te devais de faire amendes à ton frère. Vous deviez parler de votre passé, cela te hantait. Le fait qu'il t'ai été arraché, et ce pour simplement t'avoir sauvé la vie. Tu ne voulais pas que cela reste une grande douleur dans ton coeur. Tu voulais guérir de cette peine, retrouver celui qui t'avait si longtemps protégé. Il t'avait protégé jusqu'au jour où il t'avait été enlevé. Le jour de séparation, depuis, tu ne l'avais plus jamais revu. Cela te peinait en ton coeur. Tu ne voulais plus être un petit oiseau blessé. Tu voulais mieux pour ta vie, pourtant tu étais fâchée. Fâchée qu'il soit revenu en ville sans te contacter. Fâchée qu'il soit ici depuis un moment et qu'il n'ai pas fait le premier pas pour te revoir. La rage était présente. Tu conduisais ta petite voiture dans laquelle toute ta vie et celle de Layla était entassée. Quelques vêtements, des livres, des souvenirs et quelques jouets, voilà tout ce qui s'y trouvait. Tu avais laissée ta vie avec lui, pour vivre réellement avec elle. Vous étiez seule, mais entourée de gens. Ta fille était toute ta vie et maintenant tu t'apprêtait à changer cela. Tu conduisais, la musique à fond parce que tu ne voulais pas pouvoir réfléchir. Tu voulais arriver là-bas rapidement, mais sans savoir ce qui t'y attendait.

Devant le salon de tatouage dans lequel il travaillait, tu avais garée ta bagnole. Tu avais longuement regardé l'endroit. Tu hésitais à sortir de ta voiture, tu en sortais, t'allumais une clope dos au salon, dos contre la porte de ta voiture. Tu avais un peu peur de faire face à ton passé. C'était normal, qui n'aurait pas eux peur. Tu avais peur d'éclater et que tes pouvoirs prennent le dessus. Oui, avec les années tu avais apprise à les maîtriser, mais tu n'étais pas parfaite. Tu avais tes défauts et la rage faisait déjà sentir la chaleur dans les paumes de tes mains dès que tu avais utilisée ton briquet pour allumer ta cigarette. Tu pris le temps de prendre quelques grandes respiration pour te calmer, sentir tes paumes redevenir froides après avoir rangée le briquet dans ta poche. Tu écrasais ta cigarette sur le ciment de la route, te retournait et entrait dans le salon. Tu le vis, aussitôt. Penché sur un dessin, un seul bras. Tu avais entendu parlé de cet handicap nouveau, mais tu n'avais pas cru les ouï-dire qui disaient cela. Maintenant tu le voyais réellement. Le salon était vide. Il n'y avait que lui. Tu regardais celui-ci penché sur son dessin, sans rien dire, mais une fois que la porte eux été ouverte, la clochette s'était fait entendre, il savait que quelqu'un était-là. Tu le fixais attendant sa réaction.
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you sleep fine

elliott&maverick


Tu pouvais presque entendre les minutes défiler, l’horloge avancer, ce son familier qui résonne en toi, tu pouvais presque sentir le temps défiler devant toi, alors que tu te concentrais sur ton dessin, sur ce futur tatouage dans lequel tu y mettais ton âme. Tu savais, tu savais au fond de ton être, que tu devrais trouver le courage pour aller la voir, ta soeur, ta seule famille, celle que tu avais toujours voulu protéger, celle que tu n’avais jamais voulu abandonner. Avant le meurtre, avant la prison, avant bien des choses. Elle savait que tu étais en ville, elle savait parce que Alexis savait. Et tu te doutais bien que si l’une savait, l’autre aussi. Elles avaient toujours été proche, et au fond de toi, tu avais espéré qu’elles l’étaient resté, qu’elles ne s’étaient pas éloignée l’une de l’autre, que ton arrestation n’avait pas altéré leurs amitié. Un moment, tu ferma les yeux, ton crayon suspendu au dessus de la feuille de papier. Tu ne savais pas, tu ne savais pas comment faire pour aller la voir sans avoir le poids de ses neufs dernières années au dessus de vos tête, tel l’épée de Damoclès. Tu ne savais pas comment gérer le fait que tu n’avais jamais eu de nouvelle, jamais eu de visite, que tu étais resté trois ans en prison, seul, sans elle, sans Alexis. Au fond de toi, tu le portais comme une trahison, tu le transportait comme un fardeau. Tu ne savais pas comment gérer le fait qu’elles t’avaient manqués, toute les deux, mais qu’Elliott était ton sang, ta chair, ta soeur, elle était la seule famille qui te restait, elle était le pourquoi tu avais du sang sur les mains en premier lieu. Tu ne savais pas comment gérer le fait qu’elle ne t’avais jamais visité, appelé ou même appelé. Tu ne savais pas comment gérer ce dernier regard qu’elle t’avait lancé, celui qui te hantait toujours, neuf ans plus tard, malgré la guerre, malgré les morts, malgré l’armée, malgré tout ce que tu avais fait, c’était son regard qui te hantait la nuit, qui te hantait le soir. Celui que tu ne savais interprété, mais qu’avec le temps, tu l’avais modifié, peu à peu, tes souvenirs altérés, tu y voyais de la peur, de la terreur, de la méfiance maintenant, tu y voyais une peur de toi, de ce que tu avais fait. Et même si ce n’était pas le cas, tu en étais persuadé, au plus profond de toi, de ton être, tu étais persuadé qu’elle avait eu peur de toi. Tu ne pouvais pas survivre à ça, tu ne pouvais pas survivre à la confirmation que ta petite soeur te détestait, que tu lui foutait la trouille. Et les trois ans de silence te l’avais confirmé. Alors même que tu avais envoyé des lettres toute les semaines pendant la première année, et puis tous les trimestres, avant de complètement arrêter lorsque tu n’avais toujours rien reçu. Tu ne pouvais supporter d’avoir la confirmation en vrai, tu ne pouvais supporter de savoir qu’elle ne voulait plus rien savoir de toi. Alors tu n’étais pas revenu, tu étais parti, engagé dans l’armée, tu avais essayé de laisser le passé dans le passé. Mais tu ne pouvais pas, n’est-ce pas? Elle était ta famille, elle était toute ta vie. Tu devrais bien trouver le courage de l’affronter bientôt.

La salon vide, l’horloge tiquant à chaque seconde, un murmure s’élevant, chantonnant, fredonnant une vieille chanson, te concentrant sur ton dessin, tu irais la voir, oui, tu irais la voir ce soir, après ton travail. La clochette qui chantonnait, un client. Un moment, concentré sur ce que tu faisais, sur ton passé, tu ne releva pas la tête tout de suite, finissant ton trait, finissant ce dernier coup de crayon. Tu te levais, tu n’avais pas mis ta prothèse, tu ne t’étais pas encore totalement habitué, parfois elle était plus encombrante qu’utile, certain client restait surpris, incertain de tes capacités, mais tu avais quand même un certain charme, un sourire au lèvre, tu avais toujours de quoi dans ta manche pour les rassurés. Sourire qui s'étendait déjà sur tes lèvres alors que tu t’avançais, avant de lever les yeux sur elle, sur celle qui avait parcouru tes pensées depuis neuf ans, ta soeur, ta seule famille. Un instant, ton sourire disparaissant, restant figé sur place, tu la regardais, incertain de quoi faire, comment faire. Tu ne savais même pas quoi dire. Tant d’années à imaginer votre réunion, mais tu avais tellement eu peur de sa réaction, tellement eu peur de te faire rejeter, mais elle était là, devant toi, et sa venue ici. Tu ne pu t’empêcher de t’élancer vers elle, de la prendre dans tes bras, non, tu ne pu t’empêcher de la serrer contre ton coeur, tant d’année, tu n’avais rêvé qu’à ça. Et tes peurs, tes craintes, elles s’envolèrent, le temps de la serrer contre toi, de la sentir dans tes bras, ta petite soeur. L’espace d’un moment arrêter dans le temps, tu étais revenu neuf ans plus tôt, mais ça ne dura pas longtemps, s’arrêtant lorsque tu t’écarta, lui donnant de l’espace, son espace, la détaillant, elle avait changé, tellement changé.

“Qu’est que tu fais ici?”

C’était con comme question, parce que tu aurais dû aller la voir bien avant qu’elle n’ait à faire le détour, mais tu avais toujours été un peu con, tu avais toujours eu peur du rejet et cette fois, cette fois tu n’avais pas pu l’affronter, tu n’avais pas pu voir cette colère, cette terreur que tu avais perçu la dernière fois. Non, tu n’avais pas pu affronter le rejet de ta soeur.


© starsovermountain

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