fear cuts deeper than swords (stanislas)

master of chaos. stanislas il a ce côté très scientifique, très testeur : il repousse les limites, il voit jusqu'où il peut aller. dans un sens c'est un gamin, et c'est pas faux quand on sait qu'il n'a que 250 ans. Pour un djinn, il est limite un bébé. Et il a cette insolence, cette désinvolture qui lui colle à la peau, qui tranche avec son physique. Pas bien grand pas bien épais, Stanislas il aime user de ses mains, user de ses poings. il a ce côté beau parleur, cet aspect manipulateur qui sème la discorde. Une passion obsessionnelle pour les fées, à en crever. Mais Stanislas est jeune, se révèle souvent irréfléchi, agit sur des coups de tête ; être maléfique, planqué derrière un sourire malicieux.

the mask, derrière la façade, derrière le voile grisâtre des yeux, derrière tout. il est difficile à cerner stanislas, un brin lunatique, il y a ce regard qui vous scrute et vous avez l'impression qu'il connait quelque secret sur vous, et l'oeil qui juge et perce. Il a ce sourire effacé, discret, presque imperceptible, puis parfois il éclate de rire ; un rire franc, dont on ne sait s'il rit avec ou de vous. Stanislas il a les mains douces et les mains brutes, les gestes qui ne s'accordent avec les mots. Quand ses lèvres disent "c'est pas grave", il a ce regard qui semble promettre une mort lente et douloureuse ; et quand ses yeux disent "pars pas", la seule chose qu'il sait dire c'est dégage de là. prince d'un royaume de cendres, prince de rien du tout. pas d'autre intérêt que les siens, pas d'autre but que le néant.

Je suis crooner curves ! J'ai 22 ans. On me verra dans les parages régulièrement. Je suis fier de dire que j'ai découvert le forum sur de longues conversations FB avec Castiel puisque je fus co-fonda à l'époque   , d'ailleurs je le trouve magique si tu as autre chose à dire, et je suis un PV

regarde comme il fait beau dehors
Apparu sur les terres d'Ukraine il y a plus d'un siècle, un nombre d'invocations trop élevé pour qu'il se remémore chaque journée. Pruth c'est le djinn invoqué pour s'entraîner, plus de challenge qu'un génie mais pourtant pas plus de pouvoir.

La vie de djinn elle est finalement basique, le néant entre deux invocations, quelques meurtres histoire de reprendre les bonnes habitudes et bientôt c'est le silence et l'obscurité de nouveau ; il ne reste pas souvent au service des mêmes personnes, il va ici et là et rencontre des pourritures des espèces les plus variées.

Il y a les magiciens typiques, ceux qui cherchent une revanche sans savoir en assumer les risques, et puis il y a les autres.
Pruth il est tombé sur un autre, il y a 80 ans.

C'était une invocation qui s'annonçait finalement banale ; un magicien peu expérimenté pour qui un djinn tel que Pruth était un défi tout à faire honorable. Pruth à sa botte, et le djinn s'exécute, exécute. C'était un anglais - un londonien - passablement dérangé mais rien qui ne se révélait trop inquiétant : Alexander.
Et Alexander il avait des demandes spécifiques, il voulait que Pruth assassine le patron de l'usine dans laquelle il bossait, il voulait se débarrasser du voisin qui vidait son vieux pot de chambre dans la rue, il voulait zigouiller celui qui le regardait de travers ; il y en a qui appellent ça le djinn rush, ce moment où l'attrait du djinn (et du gin, pour le coup) se révèle trop fort, le point de non-retour où le magicien se noie dans le pouvoir à disposition.
mais y'avait cette fille, la fiancée d'Alexander, aussi pauvre que lui et vouée au même destin miséreux, mais c'était pas pareil, ornella elle venait d'une autre planète : l'or dans les cheveux, les éclats dans les yeux, la fée qui contrebalançait tant bien que mal.
Et Pruth il était con à l'époque, la poudre aux yeux, sous le charme de la belle dorée. plein de promesses, des quand je serai libre... et il parle et il parle de partir pendant qu'il reste là, pendant qu'Alexander sombre et termine sa descente aux enfers.
C'était arrivé vite : le magicien s'était énervé contre sa fée, et les mots et les insultes fusent jusqu'à ce que la claque éclatante retentisse contre la joue blanche, l'égo malmené, la fierté brisée du magicien et l'ordre qui surgit. "tue la" il lui dit et Pruth il en aurait vomi s'il avait pu, il a vu le sang de sa fée couler entre ses doigts, il a vu les yeux bleus crier à l'aide avant de perdre leur éclat.
Et deux minutes trop tard Alexander redescend sur Terre, se met à gueuler, à lui intimer de la réveiller mais c'est trop tard Pruth lui répond ; tu m'as dit de la tuer, je l'ai tuée. Et il était con Alexander, il gardait des armes dans un placard et peut-être qu'il espérait que Pruth allait l'en dissuader mais s'il avait pu appuyer sur la gâchette à sa place il l'aurait fait.


De là quelque chose s'est brisé quelque part, et Pruth a toujours mis un point d'honneur à prendre l'apparence d'Alexander. Ses pseudonymes pour se fondre parmi les humains, eux, ont varié ; s'il a poussé le vice à choisir alexander au début, il a finalement choisi des noms plus en phase avec ses origines par la suite. parfois pavlò, parfois stanislas, d'autres marko. Réinvoqué plusieurs fois depuis, les magiciens savent que ça ne sera jamais simple avec lui. La voix qui susurre de prodigieux conseils, qui influence, Pruth il se fait passer pour l'ange sur une épaule quand il est en réalité le démon sur l'autre.