(vier&maverick) I call my weed Nirvana, smells like teen spirit

Tu buvais rarement au point de ne pas te rappelez de tes soirées, non, tu n’étais pas ce que l’on appellais un fétard en soi. Tu aimais la folie des fêtes, tu aimais rentrer dans l’ambiance, te défouler, et surtout, tu avais besoin d’oublier, de redevenir le jeune de vingt-cinq ans que tu étais supposé être, pas celui qui avait fait la guerre, commis un meurtre, fait de la prison, perdu un bras, non tu avais besoin de devenir celui que tu aurais dû être dans d’autre circonstance, alors tu trouvais le party du siècle, t’invitant toi-même, tu te faufilais parmi les invité, une bouteille de vodka à la main, un joint sur le bord des lèvres, un rire toujours près à éclater, près à faire une nouvelle connerie, monter sur une table, essayer de jongler avec des bouteilles, échouer lamentablement, éclater de rire devant l’énorme dégât que tu venais de causer, boire un peu plus, fumer un peu plus, rire de nouveau, air guitar, peu importe, tu t’amusais, tu t’oubliais, parce que c'était ton point ultime, t’oublier au point ou tu n’étais plus celui à qui il manquait un bras, non, t’étais Maverick, le mec un peu fou qui avait un peu trop bu mais qui s'amusait. Tu n’avais pas mis ta prothèse, non, tu n’avais pas voulu la perdre ou l'abimer, tu avais voulu t’abandonner complètement l’espace d’une soirée, tu n’avais vraiment pas envie de subir les foudre de Iain le lendemain matin parce que tu avais perdu ton faux bras. Tu es un être étrange Maverick, on aurait pu croire qu’avec la vie que tu avais vécu tu avais pris de la maturité ou tu avais simplement appris de tes erreurs, mais il semblait que tu étais toujours aussi jeune, tu ne prenais pas de responsabilité, tu fuyais toujours les confrontations et tu oubliais ta vie dans l’alcool, les fêtes et une certaine plante magique.

Tu avisais un mec au fond de la pièce, même lui semblait se demander ce qu’il faisait dans le coin, un sourire toujours sur tes lèvres, ton joint coincé dans ta bouche, tu t’approchais, déposant la bouteille de vodka, que tu venais de ramasser sur l’une des tables, entre tes pieds. Tu souris au mec devant toi, lui tendant le joint. “Tire toi une bouffée, ça va peut-être rendre ta soirée plus intéressante.” Tu n’avais jamais réellement compris ceux qui venais au fête sans jamais aller plus loin que leurs zones de confort, sans jamais vouloir chercher plus loin, tu te disais que si t’avais pas envie de venir, tu avais juste à rester chez soi, c’était beaucoup plus confortable qu’une pièce rempli à craquer, de sueur et d’odeur étrange, de musique beaucoup trop forte, toi tu aimais ça cette ambiance, pas trop souvent, mais assez souvent pour que tu ai l’habitude, pour que tu ne te saoule pas aussi rapidement qu’avant, mais cette ambiance tu ne l’as supporterais pas à jeun, non, la seule raison pour laquelle tu l’appréciais c’était que tu avais une quantité incroyable d’alcool et de drogue dans le corps. Et toi, tu prenais un plaisir fou à rendre ces gens hors de contrôle, ceux qui ne voulait pas s’éloigner de leurs zones, tu les traînaient avec toi jusqu’à ce qu’ils s’oublient comme toi tu t’oubliait. Un nouveau sourire, un prenais deux verres de shooter qui trainais tout près, tu les déposais sur une petite table proche, les remplissant tous deux avec la bouteille de vodka que tu avais déposé à tes pieds. Tu lui tendais un verre. “Je te propose un jeu. Action et vérité, mais sans la vérité. Partant?” Un sourire, tu avais joué plus d’une fois, au point où parfois tout partait en vrille parce que les paris devenaient trop haut, trop risqué, mais tu n’étais pas réellement du genre à reculer devant l’adversité, non, t’étais assez con pour croire que t’étais invincible, même avec un bras en moins, malgré ton bras en moins.