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 (Alexis&Maverick) Regrets collects like old friends

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regrets collects like old friends

alexis&maverick


Tu la regardais sans  rien dire, tu n’avais plus rien à dire, n’est-ce pas Maverick? Tu n’avais plus aucune excuses, aucune répliques à lui dire, rien, mais chacun de ses reproches, chaque mots qu’elle te lançais, la colère les enrobant d’un venin dure et précis, ils te semblaient tel des coup de couteaux, s’enfonçant en toi sans fin. Parce qu’elle avait raison, tu n’avais pas voulu le voir, toute ses années, tu avais voulu te cacher, t’oublier, tu avais voulu t’envelopper d’illusion, mais maintenant, alors que tu te retrouvais face à elle pour la première fois depuis neuf ans, pour la première depuis trop longtemps, presqu’une décennie, tu les voyais, tes tord. Tu avais voulu voulu te dire que c’était mieux pour elle que tu reste loin, que tu n’avais rien à leurs apporter de bon, tu n’avais pas voulu qu’elle voit celui que tu était devenu, tu avais cru que le meurtre de ton beau-père t’avais changé au plus profond de ton être, mais tu le réalisait bien aujourd’hui que ce n’avais pas été le cas, qu’avec elle dans les environs, tu aurais retrouvé cette partie de toi que tu avais cru perdre. Parce qu’elle avait toujours semblé faire ressortir le meilleur de toi. Avec elle autour, tu avais toujours été différent. Tu passais ta main dans tes cheveux un instant, fermant les yeux alors qu’elle évitais ton regard. “J’ai fait le con, enh?” T’avais pas besoin de sa confirmation, tu le savais déjà. Sa colère, sa haine, sa rancoeur, c’était des coup au coeur, à l’espoir que tu avais que peut-être tout pourrais s’arranger. Tu te retournais, t’apprêtant à partir, tu n’avais plus rien à faire ici, pas quand elle n’étais même pas capable de te regarder tellement la colère l’envahissait et toi, Maverick, tu n’aimais pas les confrontations, non, tu les fuyais toujours, le plus loin possible. Et maintenant, alors que tu te retrouvais ici, neuf ans plus tard, tu te demandais pourquoi tu n’étais pas revenu plus tôt, tes excuses, tes ressentiments, ils te semblaient bien stupide tout à coup, anodins. Ils te semblaient que ta vie, tu l’avais passé à fuir alors que tu aurais dû faire l’inverse. Tu ne pouvais même pas dire que tu avais fait de quoi de ta vie, non, tu avais fait de la merde, voilà ce que tu avais fait. Tu avais détruit toute les opportunités que la vie t’avais lancé, comme si loin d’Alexis, d’Eliot, tout ce que tu savais faire c’était le con. Tu n’avais pas pris une seule bonne décision, tu réalisais que tu était au même point qu’il y as neuf ans, mais avec un bras en moins.

Et puis elle parla, encore, mais cette fois, ses mots n’avait pas cette teinte de colère, tu ferma les yeux, un instant, il te semblait que ton coeur se serrait dans ta poitrine, sans cette phrase, c’est cinq mots qui reflétait un espoir possible, tu serais partit, tu te serais enfuit, parce que c’était ça que tu faisait n’est-ce pas? Tu te retournais vers elle, le coeur battant dans sa cage, l’espoir le brûlant, tu te rapprochais, au point où elle n’étais qu’à quelques centimètre de toi, levant la main, tu lui touchais la joue, fermant les yeux l’espace d’un instant, laissant ta spontanéité t’envahir, tu la pris dans tes bras, franchissant ce premier pas, laissant les doutes et la peur de côté, tu avais toujours été tactile, tu aimais le contact des gens, mais de la prendre dans tes bras, de la sentir contre toi pour la première fois depuis neuf ans, tu n’y aurais pas cru. Une main entourant ses épaules, l’autre entourant sa taille, tu enfoui ta tête dans ses cheveux, fermant les yeux, elle sentait toujours la même, Alexis. Murmurant, plus pour toi que pour elle. “Oh putain que tu m’as manquée!” Tu ne l’avais jamais autant réalisé que maintenant, mais même avant, tu avais toujours gardé une photo d’elle et toi dans ton portefeuille, dans ta poche, la ressortant quand tu avais besoin de confiance, d’espoir. Elle était vieille maintenant cette photo, le temps, la guerre, elle était devenu craquelé, un coin manquais, l’encre avait presque disparu complètement, mais elle était toujours visible. Tu te fis violence, la relâchant, t’éloignant, ça n’aurais été que toi tu n’aurais pas bouger, tu l’aurais tenu dans tes bras pendant des heures. “Je...Je suis tellement désolé. J’aurais dû revenir plus tôt.”  Tu le croyais, sincèrement, que tu aurais dû revenir plus tôt, que t’avais fait le con. Tu passais de nouveau une main dans tes cheveux, fermant les yeux un instant. Tu espérais seulement qu’elle ne te repousse pas, que ce premier pas que tu avais fait ne se revirerait pas contre toi.

© starsovermountain

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Mavrick & Alexis
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Même ranger son matériel d’escalade - ou plutôt le déranger en l’état actuel des choses car elle le sortait du sac afin de l’utiliser. Même si elle n’était plus vraiment sûre qu’elle allait escalader quoique ce soit. Sauf si Maverick la plantait là. Mais dans le cas contraire, elle ne se voyait pas le laisser en bas et grimper, grimper vers un lieu qui avait été le leur, dans lequel elle trouverait trop de souvenirs, trop d’éléments du passé, des choses qu’elle n’aurait aucune envie de voir pour le moment. - ne l’apaisait pas comme le faisait habituellement toute tâche habituelle et sur laquelle elle concentrait ses pensées. C’était quelque chose qu’ils avaient tellement partagé, l’escalade, que voir cette corde qu’elle enroulait autour de ses doigts lui rappelait les grimpées en binôme, les rires, les bravades quand le premier atteignait la fin de l’escalade et qu’il narguait l’autre et puis les baisers, les câlins, et tout le reste. Avec un geste légèrement rageur, la brune laissa son équipement retrouver le sac de sport et se tourna résolument vers Maverick. Elle ne pouvait pas et elle ne voulait pas d’une dispute, de cris, pas avec lui et pas maintenant, elle n’avait pas encore eu le temps de se faire à l’idée qu’il était là, devant elle, en chair et en os. Mais elle ne pouvait pas non plus faire comme s’il n’était pas présent, il fallait qu’elle mette les choses à plat, qu’elle extériorise ses sentiments et qu’elle lui dise tout ce qu’elle avait envie de lui dire depuis des années. Qu’ils crèvent l’abcès, en quelque sorte, sinon la rancoeur les rongerait jusqu’à ce qu’ils ne reste rien du tout d’eux deux.

Elle hocha simplement la tête à sa question qui ressemblait plus à une affirmation. « C’est peu de le dire, en effet. » Il avait fait le con, du début à la fin, de ce meurtre à cette fuite qui avait duré si longtemps. Alexis ne pouvait dire ce qu’il serait advenu d’eux s’il était resté à Bray. Parce qu’ils étaient adolescent, parce qu’il commençait déjà à faire n’importe quoi avec ses fréquentations et ses loisirs. Mais il la retrouvait toujours, quoiqu’il advienne, il ne lui avait jamais menti et ne l’avait jamais blessée, avant ça. Alors Alexis ne voyait pas pourquoi ils n’auraient pas continué, tous les deux, et pourquoi, aujourd’hui, ils n’auraient pas pu en être complètement ailleurs : en couple, toujours amoureux. Peut-être était-ce une utopie, peut-être qu’ils se seraient quittés dans la haine et la douleur pour ne plus jamais se retrouver, mais elle en doutait fortement, il y avait toujours eu beaucoup trop entre eux deux pour que cela finisse comme ça. Même là, avec toute la colère dirigée contre lui, elle savait qu’elle lui pardonnerait. Ce ne serait pas comme avant, pas avant longtemps, mais elle lui pardonnerait. Après les explications, après avoir évacué la colère, elle le ferait.

Il lui tournait le dos et elle se dit que ses mots avaient peut-être été trop durs. Elle n’aimait pas blesser les gens, clairement non. Mais elle savait malgré tout que ses mots étaient justes, parce qu’elle les pensait réellement et qu’elle avait passé trop de temps à les ressasser pour ne pas avoir vu s’ils étaient injustes. Cependant, Maverick la prit au dépourvu en se retournant et en passant légèrement ses doigts sur sa joue. Une caresse, un frôlement. Qui demandait tellement plus. Elle le vit, les yeux clos, ces yeux fermés qui ne laissaient plus voir ces blessures vécues et cette colère contenue, s’avancer vers elle et l’enlacer. Juste ses bras autour de sa taille, la tête enfouie dans ses cheveux, une main qui lui caressait la tête. Une étreinte qu’elle n’avait pas partagé depuis si longtemps. Alexis en avait vécu, des étreintes, pleines d’hormones, de sexualité et d’envie. Mais depuis Maverick, ses étreintes étaient dépourvues de sentiments qui n’étaient pas liés au sexe. C’était la première fois depuis une éternité qu’elle en vivait un, de ces enlacements qui n’appelaient à rien d’autre mais qui disaient tellement. La Samson entendit son murmure, il ne lui était pas vraiment adressé, c’était plus un message pour le vent, pour lui-même et juste lui que pour elle, mais elle l’entendit quand même et elle ferma les yeux fort, très fort, comme pour oublier neuf longues années d’absence. Elle ne se dégagea pas de son étreinte, mais était incapable de la partage. Jusqu’à ce qu’il s’excuse à nouveau, juste des excuses, sans justification derrière. Se laissant aller à s’appuyer contre lui, elle posa sa tête dans son cou et laissa ses lèvres souffler ces quelques mots : « Tu m’as manqué aussi. »
© wild bird
   
   
   
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alexis&maverick


Tu ne pouvais plus t’empêcher de la regarder, de la regarder jusqu’à ce qu’il ‘y ai plus aucune partie de toi qui comprenne pourquoi, pourquoi tu était partit si longtemps, pourquoi n’être jamais revenu, tu ne te comprenais même plus, Maverick, tu avais l’impression que tout ce que tu avais fait ses dernières années ne menait à rien, en fait, cela n’avait mené à rien, regarde toi, au même point de départ, sans rien dans tes poches, rien dans le crâne, toujours aussi bas, un bras en moins, mais maintenant, tu avais creusé un gouffre en toi et ceux que tu aimais, un gouffre si profond, si large, que tu ne savais même plus si c’était possible de le traverser. Tu avais envie de t’éloigner, de partir, de la laisser seule, parce que tu n’avais pas envie d’avoir cette confrontation qui allait bien finir par arriver, cette rancoeur, cette haine que tu avais ressenti chez elle, elle allait finir par exploser, tu le savais. Et toi, tu n’avais rien d’autre à dire, rien, tu n’avais pas envie d’avoir cette conversation, tu n’avais pas envie de faire éclater ta rancoeur au visage, parce que tu n’avais attendu qu’un seul appel, lettre, peu t’importais, tu voulais seulement savoir si elle ne t’en voulais pas, tu voulais seulement savoir que tu n’étais pas mort à ses yeux, tu n’avais pas voulu prendre le risque de te faire rejeter, mais tu sais aujourd’hui que c’était ton erreur, que tu aurais dû, mais il était trop tard maintenant, n’est-ce pas?

Mais tu as peut-être grandis finalement, tu as peut-être appris, parce que tu ne t’es pas enfui comme tu avais voulu le faire, tu étais resté, pire, tu avais fait le premier pas, tu n’avais pas pu t’empêcher, tu n’avais pas pu ne pas la prendre dans tes bras, pas après tant d’années, tu avais attendu ce moment le temps d’une décennie, de la sentir contre toi. Tu avais cru aimer une autre femme, tu avais cru que ce que tu ressentait pour elle éclipserais peut-être un souvenir trop présent, enfoui dans tes entrailles et dans tes veines, parce qu’Alexis avait été ta drogue, celle dont tu ne peux jamais réellement te sevrer, tu avais cru que l’autre enlevèrais un souvenir qui te brûlais, te guérirais, mais ça n’avait pas été le cas, n’est-ce pas? Tu ne l’avais jamais réellement aimé, tu avais cru, tu avais voulu, mais tu n’avais pas pu, ce n’était pas sa trahison qui t'avait rendu violent, ce n’était pas le fait que tu l’avais trouvé dans le lit d’un autre homme, non, c’était le fait que l’on t’avais pris pour un con, pour l’être naïf que tu étais en réalité, on t’avais utilisé, menti. Ça l'avait été stupide de ta part de la tuer, mais c’était pas la première mauvaise décision que tu avais pris, probablement pas la dernière.

Maintenant, tu le savais, elle n’aurait jamais pu remplacer Alexis, pas alors que tu l’as tenais dans tes bras et que tu sentais les montagnes russes qui se précipitait dans ton être, tu avais cru que tu ne la prendrais plus jamais dans tes bras, alors tu prenais ses quelques secondes, minutes, tu ne savais plus, pour enfoncer le souvenir d’elle, au cas où tu n’aurais plus la chance, que ce serait la dernière fois. Tu n’avais pas réellement cru qu’elle finirait par l’accepter, qu’elle s'appuierait sur toi, posant sa tête dans ton cou, non tu n’y avais pas cru, mais surtout tu n’aurais pas imaginé qu’elle te murmure ses mots, alors tu la serra un peu plus fort, tu n’avais pas envie de la lâcher, pas maintenant, mais tu finis par relâcher ton étreinte, par t’éloigner un peu. Un sourire, timide, mais un sourire s’étirant de tes lèvres, mais tu n’avais plus envie de partir, tu n’avais plus envie de la laisser seule, tu avisais le sac de sport, ton sourire s’étirant un peu plus. “Une session ça te tente? Je ne peux pas te promettre que je ne me retrouverais pas de nouveau la tête en bas par contre.” Tu n’avais aucune honte à lui rappeler l’épisode, non, quand on était une calamité comme toi, on avait l’habitude d’être ridiculisé.

© starsovermountain

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Mavrick & Alexis
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Ni l’un ni l’autre ne semblait vouloir rompre l’étreinte. Alexis laissait neuf années de sa vie partir ailleurs, le temps qu’elle était dans les bras de Maverick. Elle les laissait partir, les oubliait un instant, comme si elles n’avaient pas existés, comme si les deux jeunes gens s’étaient vus la veille et qu’ils reprenaient normalement le cours de leur existence. Cela ne durerait pas, aussitôt l’étreinte brisée, tout reviendrait. Les choses cassées le resteraient, les années reviendraient, les blessures aussi. Tout reprendrait sa place. Alexis le savait, elle le sentait, ce câlin était comme une petite parenthèse hors du temps, hors du temps qu’ils avaient passés l’un sans l’autre. Et quand ils s’écarteraient l’un de l’autre, cette parenthèse serait terminée et la réalité reprendrait ses droits. C’est pour ça qu’elle ne fit pas un pas en arrière. Alexis resta là, dans les bras de Maverick, profitant simplement de cette sensation qu’elle n’avait ressentit depuis si longtemps. Depuis neufs ans en fait, puisqu’à aucun moment avec aucun autre homme qui n’avait partagé son lit, elle n’avait ressenti ne serait-ce que le dixième des émotions qui tambourinaient dans son corps tout entier.

Puis Maverick s’éloigna. Pas loin, à peine un pas, elle pouvait encore sentir son souffle sur son visage, mais c’était suffisant pour rompre l’ellipse temporelle et pour que tout redevienne comme il y a deux petites minutes. Il y avait un gouffre entre eux-deux, et se pencher sur ce gouffre lui faisait horriblement mal. Parce qu’elle n’était pas certaine qu’ils pourraient le combler, même si elle en mourrait d’envie, des fois ce qu’on voulait était bien loin de ce qu’on pouvait faire. Et il y avait tellement de choses à se dire. Elliot. Castiel. Castiel mon dieu. Comment allait-il le prendre quand il saurait ? Alexis se promit d’envoyer un message à son ami dès qu’elle serait seule, pour le mettre au courant que son meilleur ami venait de réapparaître en ville. Peut-être qu’il le savait. Dans ce cas là, il allait l’entendre. Elle lui rendit le sourire timide qu’il lui adressa, mais le sien était teinté d’un peu de tristesse. Elle avait envie de croire que tout pourrait redevenir comme avant mais ça n’était physiquement pas possible parce que, l’un et l’autre, ils avaient beaucoup changé. Rien que cela rendait leur ancienne histoire impossible à continuer. Il faudrait en écrire une nouvelle et seul le temps leur dirait si c’était envisageable. S’ils en avaient même envie.

Refusant de trop penser à ça et de se plomber le moral avec ces idées, Alexis les écarta. Son sourire s’élargit à la proposition de Maverick et elle attrapa son sac d’un geste rapide. « Le dernier arrivé paiera un café à l’autre, alors. » Elle ne s’arrêta pas sur son bras en moins, parce qu’il ne l’avait pas fait et qu’elle ne voulait pas le forcer à en parler. Elle avait bien vu qu’il avait galéré quelque peu à monter cette falaise mais il réussirait sûrement cette fois-ci. Il avait du être trop confiant. Bon, elle était quasiment sûre de se faire offrir un café parce qu’elle avait ses deux bras, elle, et que sa dernière montée remontait à quelques jours.
© wild bird
   
   
   
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