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 Quand la vérité éclate au grand jour et qu'un pact est dévoilé (Hunter & Alexis)

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Scylla & Hunter & Alexis
quand la vérité éclate au grand jour

“Je ne détruis pas la marchandise”. Tout en fixant sa meilleure amie et le type qui avait fait irruption chez elle, Alexis se repassait cette phrase en boucle, se demandant ce qu’il avait bien voulu dire par là. Pourquoi traitait-il Scylla de marchandise ? Elle ne cherchait même pas vraiment une réponse parce qu’elle avait peur de ce à quoi cela pouvait la mener. On ne traitait pas impunément les gens de marchandises, et les possibilités étaient réduites pour expliquer pourquoi il l’appelait ainsi. Ses yeux faisaient l’aller-retour entre le blond et la Maddox, refusant d’imaginer ne serait-ce que le début d’une possibilité pour expliquer ce terme de “marchandise”. Elle ne voulait pas y penser, refusait d’y croire, essayait de ne pas imaginer tout ce que cela pouvait bien dire. Une seule chose était sûre, plus les secondes s’écoulaient, plus la colère et la haine qu’elle nourrissait à l’égard du type qui venait de pourrir leur soirée augmentait. Il lui demanda d’ailleurs une dernière fois de dégager, tellement sûr de lui et du pouvoir qu’il avait sur les autres qu’elle avait envie de le frapper. « Oh si, redis-le une troisième fois, j’aime t’entendre t’égosiller pour rien. Parce que je ne bougerais pas d’ici. » Elle appuya bien chacun de ces derniers mots. Qu’il la frappe, elle s’en foutait, c’était pas l’idée de la douleur qui allait la faire reculer. Mais elle refusait l’idée de quitter cette pièce et de laisser Scylla avec lui. Plus que tout, elle refusait de lui donner l’illusion qu’il détenait un quelconque pouvoir sur elle. Visiblement, la Maddox n’osait pas trop le contrarier et il y avait quelque chose entre eux, un rapport de force qui était plutôt en faveur du blond, et Alexis avait envie de vomir en voyant ça. Comment sa meilleure amie pouvait-elle accepter qu’un type aussi abject lui face tout ça. Alors il était hors de question qu’elle n’esquisse ne serait-ce qu’un geste pour faire plaisir à ce connard.

Alexis ne savait pas si c’était de la déception ou juste une immense surprise qui l’avala toute entière quand Scylla l’entraîna dans la cuisine après avoir dit à son interlocuteur qu’elle allait lui parler. Elle la suivit, trop sous le choc pour réagir et dire quoique ce soit. Elle avait l’impression que son amie jouait le jeu du blond et ça la blessait, plus que tout le reste depuis le début de cette étrange soirée. Elles s’arrêtèrent dans le salon et avant même que Scylla ne puisse dire quoique ce soit, la brune explosa. « Ce type arrive chez toi, défonce ta porte et te pourris ta soirée, me demande de dégager, te traite de marchandise et toi tu lui obéis sans cligner des yeux ? Tu n’es même pas un peu révoltée par ce qu’il fait, ça te paraît normal ? » La jeune femme voyait bien que Scylla n’était pas bien, que les larmes brillaient dans ses yeux, mais elle n’arrivait pas à se rester calme. La situation l’exaspérait, elle détestait qu’on lui marche sur les pieds et voir que sa meilleure amie, d’habitude si forte avec un caractère qui l’était tout autant, s’inclinait, courbait l’échine sans réagir, ça l’insupportait. Inspirant profondément, elle laissa la blonde tenter de s’expliquer. Ses mots firent retomber sa colère en un instant. Pas définitivement parce qu’elle était toujours là, mais le choc ne laissait place que pour du vide. « Quand il a… envie ? » Non non non, elle ne voulait pas imaginer sa meilleure amie faire ça. Fermant les yeux, elle cherchait à tout prix une autre image. « Sérieusement ? Tu te… tu fais ça pour ta cousine ? Parce que tu crois qu’elle le mérite ? » Non c’était pas possible. Scylla n’avait pas sérieusement pu passer un arrangement pareil pour sa cousine, ça ne collait pas. A croire qu’elle aimait ce qu’elle faisait. Alexis se serait giflée pour cette pensée. Sa meilleure amie n’était pas comme ça et elle n’avait pas le droit de penser ça, même sous la colère. « Alors quoi ? Je dois dégager tranquillement sans faire d’histoires ? Si c’est toi qui me le demande, très bien, je me casse. Je ne lui obéirais pas à lui. Mais si tu veux que je partes et que je vous laisse, dis-le et j’m’en vais. » Elle attendit, ne sachant pas trop ce qu’elle allait faire. Si Scylla lui demandait de quitter cette maison, elle le ferait. Pas de bon coeur, mais elle le ferait. Sûrement en laissant pas mal de choses derrière elle, dans cette maison, qu’elle enfermerait en claquant la porte. Elle avait peur de la réponse, peur que Scylla choisisse ce type plutôt que de chercher à l’affronter. Mais si c’était son choix…
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Alexis ∞ Hunter ∞ Scylla

T’avais de plus en plus envie de la mettre dehors à coup de pied dans les fesses et tu savais toujours pas trop ce qui te retenais de le faire. Tu te doutais bien que la jolie blonde qui te regardais terrifiée, elle était en partie responsable, qu’elle avais déjà prise une place beaucoup plus importante que tu ne l’aurais voulu dans ton âme, dans ton coeur, mais tu le savais, tu te connaissais, tu ne te laisseras pas aller, tu ne te laisseras pas aimer de nouveau, tu en était incapable. Mais tu le savais aussi que tu ne pourrais pas la laisser partir, s’éloigner, il était trop tard pour ça. Et même après que l’année se soit écouler, même après que votre contrat soit terminé, tu ne pourras pas te résoudre à la laisser partir, tu vas trouver autre chose, une autre faille, l’exploiter de nouveau, ou simplement détruire tout homme qui la toucherais. T’étais possessif, tu le savais, et t’avais pas l’intention d’arranger ce défaut de caractère. Et même toi, tu ne comprenais pas comment tu avais pu t’attacher alors que tu savais comment cela avait terminé la dernière fois. Alors tu ne te laisseras pas démontrer à la face du jour ce que tu ressentais, à personne, pas même à toi, mais tu ne l’as libéreras jamais complètement non plus. Elle était à toi et à personne d’autre. Ça t’en avais la conviction. Tu hocha la tête lorsqu’elle te balança qu’elle allais parler à la brune, celle qui te tapais vraiment sur le système, celle qui semblait prendre un malin plaisir à venir jouer dans tes plates-bandes, alors tu les laissa changer de pièce, discuter ensemble, alors que toi, tu écoutais ce qu’elles disaient, curieux de savoir comment elle allait expliquer la chose. Parce que toi, t’en avais rien à faire des apparences, t’en avais rien à faire de ce que les autres pensaient de toi, mais tu savais que ce n’étais pas la même chose pour la jolie blonde que tu considérais comme tienne.

Et au fond, ça t’intriguais, elle ne c’était pas débattu, n’avais rien dit, c’était presque comme si elle te défendais, alors même que tu avais débarquée chez elle, la colère au ventre, la rage dans le regard, la haine dans les veines. Un sourire sur tes lèvres, arrogant petit homme, tellement d’arrogance en toi, tu était tellement sûre de toi que tu ne verrais même pas ton monde s’écrouler devant ton nez. Au fond, tu allais peut-être finir par t’excuser à demi mots, jamais complètement, jamais de la manière traditionnel, tu avais beaucoup trop de fierté pour ça, mais tu savais aussi que tu avais mal réagit, que t’aurais pas dû débarquer sans prévénir. Tu était un connard, un sale connard et ça tu le savais, mais au fond, t’avais beau vouloir qu’elle souffre parce que tu détestais qu’elle ai un quelconque emprise sur toi, tu ne voulais pas qu’elle te haïsse complètement, qu’elle te rejette de tout son être. T’es un être égoïste, Hunter, très égoïste, tu veux des autres ce que toi même tu n’es pas prêt à donner, ce que tu donneras probablement jamais.

“Tu sais, je suis presque venu à croire qu’elle l’aime bien notre petit arrangement.”

Tu fis un clin d’oeil à la demoiselle en question, celle avec qui tu avais ce petit arrangement. Tu aimais bien la voir se fâcher, tu aimais voir la colère dans ses yeux, tu aimais voir bien des choses en elle, et au fond, tu le savais que tu jouais à un jeu dangereux, très dangereux. Mais tu ne voulais pas le voir, tu préférais foncer droit vers le mur si c’était pour une nuit de plus dans ses bras à elle. Tu ne parlais que très rarement, au fond, tu ne disais jamais grand chose, mais tu le savais bien que tu allais la voir quand tu allais pas trop bien, tu allais la voir quand tu avais besoin de réconfort. Tu ne le lui dirais probablement jamais, ce n’étais pas dans ton caractère, et même à toi tu ne te l’avouerais jamais, mais tu avais besoin de la douceur qu’elle te donnait, parce qu’elle te raccrochais à une humanité qui s’effritait dans ton esprit.
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Alexis ∞ Hunter ∞ Scylla

Je ne me suis jamais sentie aussi minable qu'en cet instant. Je ne fais pas ma fière, face à ma meilleure amie, à tenter de lui expliquer que j'ai passé un accord de merde avec un psychopathe et qu'aujourd'hui c'est un peu tard pour le résilier. En aurais-je de toute façon envie ? Parce que c'est ça aussi la grande question à un milliard. Aurais-je envie de tout arrêter si j'en avais l'occasion ? S'il me disait : on peut casser notre accord, tu reprends ta liberté et moi la mienne, aurais-je envie d'accepter ? Peut-être que oui, pour ma fierté ou mon égo je serais heureuse, sur le moment, ravie de pouvoir reprendre ma vie en main, de laisser tout ça derrière moi et de ne plus avoir l'impression d'être une catin, mais au fond, ne me manquerait-il pas ? Je sais que je penserais à lui dans les bras d'un autre, me demandant s'il est avec une autre fille, s'il est différent avec elle qu'il peut l'être avec moi. Je serais constamment en train de me demander s'il pense à moi, si je lui manque. C'est débile, totalement et il ne le mérite pas, mais je crois qu'inconsciemment, je me suis attaché à ce taré. Pourtant il m'en fait voir de toutes les couleurs et en cet instant précis, je le hais du plus profond de mon être, parce qu'il brise tout ce qui est bien chez moi, mais malgré tout ça, je me suis habituée à sa présence. Peut-être parce qu'au fond, quand je suis avec lui, je me sens en sécurité, comme si rien ne pourrait jamais m'arriver. Peut-être parce que je commence lentement à le cerner, même sans connaître sa vie, je sais ce qu'il serait capable de faire ou de ne pas faire. Peut-être parce que parfois, j'ai l'impression de toucher le fond en sa présence et je me dis que je ne peux pas aller plus bas. Peut-être aussi parce que malgré moi, je suis attirée par cet être énigmatique et dangereux, que j'aime voir ces beaux yeux bleus se poser sur moi et me donner l'impression que je suis la seule qui existe ...

Je ne suis qu'une merde, brisée et au fond du gouffre et je ne peux que comprendre la réaction d'Alexis. Je regrette tellement de l'avoir appelé, j'ai signé moi-même la fin de notre amitié. Il est évident que quand elle franchira le pas de ma porte, je ne la reverrais plus. Et ça me brise le coeur, mais que puis-je y faire maintenant ? Affronter Hunter pour faire plaisir à Alex ? Non je refuse l'idée de fragiliser notre entente et de tout perdre en faisant de la merde. Tout se que j'aurais fait n'aura servi strictement à rien et ça, il en est hors de question. J'ignore si je tiendrais un an dans ces conditions mais je ne vais pas abandonner maintenant, pas sans solution alternative à mon problème. “Je veux que tu t'en ailles ...” Donc voilà, je viens de mettre un terme à notre amitié, c'est définitif et je ne compte pas en rester là, c'est bien ça le pire. Je sais que j'ai tout perdu dans cette histoire et ça me ronge de l'intérieur mais je ne vois définitivement pas comment arranger les choses alors autant tout gacher jusqu'au bout. Je sais qu'elle dit tout ça pour moi, parce qu'elle tient à moi et je sais qu'au fond elle a raison, sauf que je ne veux pas entendre de leçon de qui que ce soit, ni maintenant, ni jamais. Je sais que je fais de la merde, je sais que je ne vaux rien, mais personne n'a le droit de me juger et certainement pas sous mon toit. Je me sens minable mais en colère malgré tout, contre toutes les mauvaises décisions que j'ai prise dans ma vie, contre Hunter qui prend un malin plaisir à venir ruiner ma vie et contre Alexis qui me juge alors qu'elle n'est pas censée le faire, pas en tant qu'amie. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, j'en ai marre. Je suis au fond du gouffre, personne n'a le droit de continuer à me maintenant la tête sous l'eau pour m'empêcher de remonter, personne. “Je n'ai pas à recevoir de leçon de moral de qui que ce soit. Je gère ma vie comme je l'entends et si ça vous déplait, la porte est grande ouverte, je ne vous retiens pas. J'ai fais de la merde et ma cousine ne le mérite peut-être pas, mais c'est pas à toi d'en juger pour autant. Mon cousin a suffisamment d'emmerdes comme ça pour en rajouter une couche alors si je peux le protéger de la drogue en empêchant sa soeur de se détruire sous ses yeux, je le ferais et si tu n'es pas contente et ben tant pis, je ne te demande pas ton avis ....” Puis je me tourner vers Hunter, emportée par la colère “Et toi si tu me fais le même numéro devant Kelan je te jure que tu ne sortiras pas de cette maison en vie ... Vous me faites tous chier !! Vous êtes contents ?! Barrez vous de chez moi !!” Je tournais les talons pour claquer la porte de ma chambre. Je n'étais pas fière de ce que je venais de dire, surtout qu'Alexis avait raison, jamais je n'aurais laissé qui que ce soit me parler comme Hunter l'avait fait. Mais voilà, je n'avais pas envie d'admettre qu'elle avait raison, parce que j'étais déjà au plus bas, je n'avais pas la force de m'enfoncer encore plus. J'enfouissais mon visage dans mon oreille pour pleurer, encore et toujours, à croire que c'était devenue une habitude.
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Scylla & Hunter & Alexis
quand la vérité éclate au grand jour

Alexis se sentait comme prise dans des forces qu’elle ne pouvait pas maîtriser. Elle voyait la catastrophe arriver à toute vitesse et elle se savait incapable d’empêcher la voiture de foncer dans le mur. Elle savait ce qu’il allait arriver, elle le sentait tout au fond d’elle-même, mais elle ne voulait pas y croire, pas encore, pas tant qu’elle n’aurait pas entendu les quelques mots sortis tout droit de la bouche de Scylla. Mais elle savait qu’elle allait le dire, elle voyait le mur arriver, se rapprocher, grandir à toute vitesse, et elle, elle ne pouvait rien faire à part attendre de se le prendre en pleine face. La Samson sentait déjà la douleur du coup qui allait la saisir, elle sentait déjà la colère et la tristesse. Un instant de lucidité durant lequel elle comprit parfaitement quel allait être le reste de la soirée. Pourtant elle le refusait encore, comme si elle pouvait garder la tête hors de l’eau alors que non, c’était désormais impossible. Elle fixait Scylla, sans sourciller, attendant la sentence, espérant encore qu’elle allait lui dire de rester, qu’elle allait lui dire qu’elle voulait qu’elle reste, qu’elle soit là avec elle, mais elle était bien consciente que c’était un rêve, une chimère qui n’allait pas se réaliser.

La jeune femme voyait bien que ses paroles n’avaient pas plus à sa meilleure amie. Mais quoi ? Devait-elle mentir et accepter sans sourciller de se faire dégager de l’endroit qu’elle considérait comme sa deuxième maison par un connard fini ? Devait-elle apprendre sans frémir qu’ils avaient passé un arrangement pour aider la cousine qui ne le méritait pas ? La Maddox voulait sûrement du soutien de la part de sa meilleure amie, et en une autre circonstance elle lui en aurait donné jusqu’à l’overdose. Parce qu’Alexis tenait trop à elle pour l’ignorer à cause d’une chose pareille. Mais là c’était pas comme si elle lui avait avoué ce qu’elle faisait après plusieurs verres, toutes les deux sur la terrasse. Là ce type était intervenu, sur de son bon droit, exigeant qu’elle dégage, et Alexis voulait juste entendre Scylla, qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds, la défendre et lui dire qu’elles passeraient la soirée ensembles comme c’était prévu. Elles auraient pu en parler ensuite, et même si Alexis ne comprenait pas comment on pouvait passer un pacte comme ça et en venir à le défendre face à sa meilleure amie, elle aurait été là. Mais maintenant, il s’agissait d’autre chose, et elles avaient toutes les deux fait des faux pas. Scylla en s’écrasant face au blond alors qu’Alexis aurait voulu son soutient ; Alexis en lui adressant des reproches.

Les quelques mots - même si Alexis savaient qu’ils allaient tomber tel un couperet sur sa tête - furent aussi douloureux qu’un couteau qu’on lui retournait dans le coeur. Blessée, elle perdit toute la combativité qu’elle affichait depuis le début de la confrontation, remplacée par un air abattu qu’elle ne cherchait pas à dissimuler. « D’accord. » Très bien, qu’il sache qu’il avait réussit son coup, que la soirée était pourrie, qu’il soit heureux d’avoir brisé une amitié et que Scylla se rendre compte à qu’elle point la Samson se sentait trahie. La colère se mêlait cependant à la tristesse que ressentait Alexis, mais ça n’était pas le moment de taper dans le mur et d’hurler. Ça ne servirait à rien, elle l’avait bien compris. Scylla voulait qu’elle s’en aille, ça n’était pas équivoque, pas le moins du monde. Les yeux pleins d’une tristesse contenue, un air complètement neutre sur le visage parce qu’elle refusait de montrer trop longtemps à quel point ça la blessait, Alexis se détourna de sa meilleure amie sans un mot, sans faire attention au fait que le type venait de rentrer dans la pièce. Elle commença à ranger ses affaires, les quelques éléments sortis fourrés sans ménagement dans son sac. C’était des gestes mécaniques, hors de question de craquer devant eux. La pique du dealer lui fit à peine lever la tête. Cette idée lui avait traversé l’esprit mais, malgré le fait que leur amitié était sûrement terminée, elle refusait encore de considérer Scylla ainsi. Elle aurait pu évacuer sa frustration par une pique assassine “Amusez-vous bien, prend ton pied Scylla” mais elle était pas comme ça, c’était pas son genre la méchanceté. Elle en était incapable malgré les sentiments qu’elle ressentait là tout de suite.

Cependant, Scylla n’en avait pas terminé. La colère lui fit lâcher des phrases sur un ton presque hurlant mais Alexis ne réagit même pas. Elle n’avait plus rien à dire. Scylla ne voulait plus d’elle chez elle, dans sa vie, elle s’en allait et un point c’est tout. Elle enregistra pourtant ses mots, ses reproches, sachant qu’elles étaient justifiées d’un certain côté mais elle restait quand même blessée et, de son point de vue, n’avait rien fait de mal si ce n’est être prise dans une histoire sans s’y attendre. Elle ne cessait de se dire que si elle avait appris la nouvelle autrement, ça n’aurait pas fini ainsi. Mais en fait peut-être que si. Parce qu’Hunter aurait bien fini par débarquer un soir, alors qu’elles étaient toutes les deux. Et Alexis se serait aussi opposée. Et Scylla aurait peut-être à nouveau choisi le départ de son amie. Elle sentit quand même son coeur se serrer quand la Maddox quitta la pièce en claquant la porte. Elle avait bien entendu les trémolos dans la voix derrière la colère, elle imaginait Scylla s’effondrer sur son lit et pleurer. Et elle avait juste envie d’aller la consoler mais on venait expressément de lui demander de dégager. Enfilant son gilet, elle attrapa son sac et se tourna vers Hunter. « Bravo. » Puis elle quitta la petite maison de la Maddox, la gorge serrée à l’idée que, pour la première fois depuis qu’elles se connaissait, elle la laissait seule alors qu’elle allait mal, parce qu’elle abdiquait devant sa décision de lui demander de partir. Elle se dégoûtait à l’idée de laisser Scylla seule avec ce connard mais le peu de fierté qu’elle avait et la colère qui montait lui brandissait toujours cette phrase devant les yeux “Je veux que tu t’en ailles” ce qui fit qu’elle continua à avancer sur le petit chemin pour rentrer chez elle.
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Alexis ∞ Hunter ∞ Scylla


Tu ne pouvais t’empêcher de sourire, d’être fier de toi, c’était une réaction ordinaire pour toi en fait, tu venais de foutre la merde dans la vie de Scylla, ça te rendais heureux, mais au fond, il y avais un autre sentiment qui perçait et ça, tu savais pas trop comment le géré, la culpabilité. Non, tu n’avais aucune idée de comment géré la culpabilité, tu ne te souvenais même pas d’avoir déjà eu ce sentiment, enfin, pas depuis que tu l’avais tué elle, cette culpabilité elle t’avais rongé le sang pendant des années, mais tu n’avais rien pu faire, elle était morte par ta faute, mais cette fois, tu pouvais faire quelque chose, mais tu n’avais aucune idée de quoi faire et surtout, tu n’étais pas trop sûre que ça te tentais. Mais ton sourire, il s’allongeait avec la tirade de Scylla, plus elle parlait, plus tu était fier d’elle. Tu ne pouvais t’empêcher de te dire que tu l’as trouvais belle quand elle se fâchais comme ça.

Ton regard la suivit alors qu’elle partait dans sa chambre, claquant la porte derrière elle, ton sourire Hunter, il s’aggrandissais alors que tu voyais la détresse dans le regard d’Alexis, dans cette fille qui venait de se faire rembarrer. Ouais, tu aimais quand la vie des autres partait en vrille, tu aimais le désespoir, et au fond, tu te demandais qu’est qui causait ça chez toi, pourquoi tu aimais tant ça. Tu te doutais que tu avais perdu une partie de ton humanité, que fut un temps où tu étais un peu humain, mais que le temps, que de vivre si longtemps, ça te rendais froid, tu ne ressentais plus les sentiments qui te rendais humain, mais cet émotion qui roulait au fond de toi lorsque tu regardais Scylla, c’était bel et bien humain et ça te fichais la trouille.

Tu regarda la porte de la chambre, un instant, longtemps, la barre de chocolat qui se trouvais sur la table dans tes mains, tu te surprenais toi-même Hunter. Tu ouvris la porte, doucement, lentement, et tu l’as vis pleurer. Tu avais horreur des larmes, tu n’avais jamais aucune idée de comment gérer celle d’une femme, et surtout tu te disais toujours que c’était pour les faibles, mais pour une fois dans ta vie, tu ne t’écouta pas, tu t’approcha lentement de son lit, d’elle, mais pas trop près, au fond, tu n’avais vraiment pas envie d’endurer ses larmes. Tu lui lançais la barre de chocolat.

“Oh putain. Arrête de pleurer.”

Mais les larmes et toi, ça n’allais vraiment pas ensemble, tu avais aimé l’esprit féroce de Scylla quelques minutes plus tôt, mais tu détestait ses pleurs, alors tu tourna les talons, ferma la porte, la laissant avec ses larmes, la laissant seule. Tu prendrais bien ton pied un autre jour, parce que le sexe en larmes, c’était vraiment pas ton truc. Et puis, tu t’étonnais, tu t’étais presque excusé. Probablement que tu l’aurais fait si tu ne l’avais pas trouvé dans cet état, probablement que tu aurais finit par lui dire trois mots pour te faire pardonner, même si au fond, ça l’aurais probablement pas changer grand chose à son humeur, parce que le problème avec toi Hunter, c’est que tu aimes foutre la merde partout, tu en es même fier quand tout part en vrille, mais pour une fois dans ta vie, tu ressentais ce bout de culpabilité et tu n’aimais pas ça, mais pas du tout. Tu sortit de la maison, enfourchant ta moto, retournant chez toi, tu reviendrais plus tard.
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Alexis ∞ Hunter ∞ Scylla

Alors voilà où j'en étais. Je venais de perdre ma meilleure amie pour les beaux yeux d'un connard et ledit connard devait jubiler de plaisir à l'idée d'avoir brisé ma vie. Et tout ça pour quoi ? Pour une meuf qui n'en avait strictement rien à faire des sacrifices que je pouvais faire pour elle, bien trop égoïste pour se rendre compte qu'elle s'enfonçait lentement mais surement dans la dépendance. Alexis avait raison, j'en étais parfaitement conscience mais comment pouvais-je l'admettre à haute voix ? L'admettre serait prouver au monde entier que j'étais une parfaite débile, prête à se prostituer pour les beaux yeux d'une junkie et d'un dealer. Aurais-je accepté ce deal si le dealer en question n'avait pas été Hunter ? Parce qu'il faut aussi prendre ce paramètre en compte, c'est aussi parce que c'était lui que j'avais accepté si facilement ... Je ne le connaissais pas vraiment à l'époque, nous avions partagé une nuit ensemble mais rien de plus sérieux et pourtant cela m'avais suffit pour accepter de m'engager durant un an avec lui. J'avais définitivement un grain, quelque chose ne tournait pas rond là haut, c'était devenu comme une évidence. Les larmes coulées de plus en plus, j'avais entendu Alex s'en aller et je savais que c'était fini, je ne la retrouverais plus jamais. Moi qui avais été si heureuse de trouver quelqu'un qui pouvait aussi bien me comprendre qu'elle, j'avais réussi à la faire fuir. Quelle conne.

La porte de ma chambre finit par s'ouvrir et j'entends des pas se rapprocher. Je ne cesse ni de pleurer, ni d'ignorer la personne dans ma chambre. Je n'ai pas besoin de tourner mon regard bleuté vers la silhouette auprès de mon lit pour savoir que c'était Hunter. Son odeur planait dans ma chambre et je pouvais reconnaître sa démarche les yeux fermés. Il me jeta quelque chose à mes côtés et me dit d'arrêter de pleurer. Si j'avais été quelqu'un de courageux, je me serais levée pour le frapper, pour l'insulter, pour le forcer à se barrer de chez moi. Mais je suis quelqu'un de faible, alors je reste là, clouée à mon oreiller, à continuer à pleurer comme une madeleine. Non il n'aura pas sa partie de jambes en l'air et non il ne fera pas cesser mes larmes. Il était l'unique coupable de cette situation, il allait devoir l'assumer jusqu'au bout. Je l'entendis finalement se barrer, se qui me soulagea un peu. Mais ça allait à 100 à l'heure dans ma tête. Je venais de tout perdre, qu'est-ce qui me retenait à Bray aujourd'hui ? Je n'avais qu'à prendre mes affaires, celles de Kelan et dire adieu à cette ville, cette vie. Ma cousine est assez grande pour se débrouiller toute seule, elle devra trouver du travail pour payer la maison et sa dope. Hunter pourra se carrer son pacte là où je pense, il n'aura qu'à continuer à vendre de la drogue à ma cousine, je ne serais plus là pour le voir.

Mue par une nouvelle détermination, je me levais d'un bon de mon lit pour attraper ma valise. Je commençais à fourrer rapidement quelques habits dans cette dernière, me fichant de les froisser ou autre. Mes larmes continuaient toujours à couler mais je m'en moquais. C'était décidé, j'allais partir d'ici, tout plaquer et refaire ma vie ailleurs. J'ignore où, mais je trouverais. On va aller squatter quelques jours chez des amis à Dublin et après on s'en ira dans le Nord. Tant que je mets le plus d'écart possible entre nous et cette ville, tout ira pour le mieux. Et puis finalement épuisée par toutes ces émotions qui m'envahissent et me donnent le tournis, je m'assoie au bord de mon lit et ma main droite rencontre un objet que je n'avais pas vu jusqu'alors. Je l'attrape et le porte à mes yeux et reconnait la tablette de chocolat qu'Alexis m'avait apporté. Que faisait-elle là ? Etait-ce ça qu'Hunter m'avait apporté dans ma chambre tout à l'heure ? L'incompréhension m'envahie, tout autant que la culpabilité. Si je fuyais cette ville, je fuyais Alexis et plus jamais je ne la reverrais ... En avais-je vraiment envie ? “Fais chier ...” Furent les derniers mots qui clôturèrent cette histoire. Je m'écroulais de nouveau dans mon lit, pleurant à chaude larmes et mangeant la tablette ... Le départ ne serait-pas pour aujourd'hui !
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