e coup des petits poissons ça avait énervé Casty. Et en le voyant se lever pour parler, j' étais prête à parer si quelqu' un venait à l' empêcher de dire ce qu' il avait à dire. En l' écoutant, j' étais d' accord avec lui. Et surtout j' étais fière de lui. J' étais fière de savoir mon petit frère intelligent et capable de comprendre correctement ce qu' il se passait. Que si une guerre devait arriver, il ne fallait pas être les premiers à la déclarer. L' attaque de front comme des bourrins était la dernière des solutions. Il fallait d' abord apprendre diplomatiquement, voire sournoisement, à mieux connaître notre ennemi. A savoir comment il fonctionnait et détecter ses failles. Il y avait beaucoup d' impatients dans la salle. A ce rythme là ils seraient sans nul doute nos premiers morts. Tués par besoin stupide de vouloir utiliser les poings plutôt que les cerveaux. Mais derrière moi, j'entendis une voix qui venait de s'en prendre plus ou moins à mon petit frère. Mauvaise idée, blondie.
« On te retiens pas d' aller te faire tuer, chérie. Si ça te donne l' impression d' être forte et puissante, vas y. Et pendant ce temps là, nous on restera plus longtemps en vie pour attaquer intelligemment l' ennemi. Et donc pour gagner la guerre. Après tout faut bien des francs tireurs assez crétins pour se faire tuer les premiers. Dans toutes les guerres y'a les stratèges qui deviennent leaders et y'a la chair à canon. Si tu veux être des seconds, continue comme ça, je ne doute pas de ta capacité à te faire rapidement buter. »
J' étais de nouveau d' accord avec ce que mon frère avait dit ensuite. Pour gagner, et donc survivre, il fallait être subtil. Mais vu ce que cette salle regorgeait de dingues de la gâchette, c' était pas gagné. Y'a pas à dire, mon père savait les choisir ses alliés...Ente la blonde kamikaze qui nous ressortait la seconde guerre mondiale pour justifier ses envies de meurtre et légitimer que c' était juste une cinglée, et l' aveugle oracle qui voulait la guerre alors qu' il serait le premier à y passer. Parce que les oracles, ils étaient doués pour voir l' avenir mais jamais le leur. Et puis il comptait faire la guerre comment? D' après les dires il était violoniste. Il comptait battre ses adversaires comment? En leur jouant du Mozart? Si il n' y avait pas eu Oscar pour faire preuve d' un tant soit peu de réalisme, j' aurais pu croire que l' OBCM était un ramassis de boulets et de crétins. Voire les deux en même temps. C' était assez ironique que la marque de modération vienne d' Oscar. On était là suite à la mort de Tracy. On aurait pu penser qu' il aurait été le plus virulent. Et au final, il était clairement le plus intelligent. En même temps, c' était un triton. Ca m' étonnerait pas que la tarée blonde soit une métamorphe tiens. Toujours les premiers quand il s' agissait de tuer sans réfléchir.
Nah, I didn't understand a thing you said, if I didn't know better I'd guess you're all already dead, mindless zombies walking around with a limp and a hunch, saying stuff like, "You only live once." You've got one time to figure it out, one time to twist and one time to shout, one time to think and I say we start now. Δ Event OBCM, PTS
Inspire, expire. Un sourire sur mon visage, léger, à peine visible alors que la rage bouillait dans mes veines. J’avais changé depuis mon arrivé à Bray, changé de manière que même moi je ne comprenais pas toujours, alors que mon sang s’échauffait, j’avais grandement envie de les épingler sur un mur, tout les deux. Parce qu’ils ne comprenaient pas. Pour eux, ils étaient invincibles, grands maîtres de l’univers, mais je le savais que personne ne l’était. Que même ceux qui semblait l’être avait un point faible, que même les grands de ce mondes peuvent s’écrouler. J’avais tuer ceux qui croyais être plus grand qu’ils ne l’étaient réellement, j’avais sentit leurs sang sur ma peau, sentit leurs coeur s'arrêter alors que ma lame s’enfonçait dedans. Parce que j’avais toujours été celle qui arrivais par derrière, celle que l’on ne voyait pas arriver, l’ombre dans la lumière. J’étais petite, menu, même sous ma forme de renard, rien qui faisait très peur aux géants de ce monde. Rusée, tel un renard. Une lame qui filait dans la pièce, passant entre leurs deux têtes pour se ficher dans le mur en vibrant. Cette rage qui bouillait dans mes veines, cette haine. Même si je savais gardé mon sang froid, je n’en avais pas envie, j’avais envie de tout détruire, tout démolir. Mais ça, ce n’était pas nouveau. Cette lame lancé, elle m’avais calmé. Il ne m’en fallait pas beaucoup. Même si l’opinion de deux personnes que je n’avais jamais vu avant, il ne faisait pas partit de l’OBCM, ne m’importait pas tant que ça, même si la haine qui emplissait mes veines n’était pas dirigé contre eux, non, contre la situation j’imagine. Parce que je savais ce qui nous attendais, je l’avais vu avant, je l’avais vécu. J’avais été celle qui avait massacrée, celle qui avait attaquée. Je savais ce qui nous attendais, ce qui attendais tout ceux qui était réunit dans cette pièce si l’on courbait l’échine et se laissait fouetter sans rien dire.
Et puis, Oscar. Qui prenait de nouveau la parole. Je l’écoutais. Parce que je savais que c’était lui qui avait le plus perdu dans cette histoire, parce que je le respectait. Et je comprenais le besoin d’information, c’était la base. Mais les autres, ils semblaient vouloir moins que de l’information, comme si la seule idée de se battre les révulsaient. Nom de dieu, ils voulaient quoi? La paix sur un plateau d’argent? ‘’On en capture un, on le torture. Il va parler, vous aurez toutes les informations voulues.’’
J’étais entrainée, je n’avais fait que ça, tuer, torturée et me faire torturée. Et même si les cauchemars de mon passée ne resterais pas dans mon âme, qu’ils se déverseraient partout sans même me demander mon avis, je le ferais. Parce que mon âme torturée n’était rien contre la douleur qui me prendrais si l’on blessait ceux à qui je tenais. Étrangement, je n’aurais jamais pensé tenir à quelqu’un, je ne m’inquiétais pas pour Chase, il était de ceux qui n’avais pas besoin d’aide, il était des la races des survivants, s’en sortant sans jamais plus qu’une égratignure. Non, je ne m’étais jamais inquiétée pour personne, c’était nouveau, tout nouveau et ça me remplissait de terreur. C’était une vulnérabilité qui ne m’étais pas permise.
La réunion partait un peu dans tous les sens. Tu avais du mal à suivre toutes les idées et certaines était meilleures que d’autres. Heureusement que ta sœur t’avais fait un léger récapitulatif de ce qui s’était passé sur les quelques petites minutes que tu avais loupé. Au fond, tu n’aurais pas mis très longtemps à le deviner mais ce fut pratique pour te mettre dans le bain et te préparer à surenchérir. A ton entrée tu avais tiqué comme tous les Ò Murchù à la pique de l’oracle. Mais pour qui est-ce qu’il se prenait celui là ? Tu aurais bien réagi mais ton jumeau fut beaucoup plus rapide. Tu approuvais ce qu’il avait dit. Déjà ces discussions partaient mal. Toi qui de nature était plutôt agressive tu approuvais totalement les idées de Castiel, cela ne servait à rien d’attaquer maintenant alors que personne n’avait d’informations sur les membres des Dux et que ce serait plutôt se mettre en danger. Le débat commença entre ton jumeau et une jeune blonde qui paraissais beaucoup plus agressive. Elle voulait pour faire simple tuer tout le monde. Oui pourquoi pas aussi après tout, vous pourriez tuer les DT en agissant de cette manière. Chaque parti avait des bons arguments. Tu ne te joignais pas trop à cet échange, laissant ton jumeau s’en occuper avec l’aide d’Isleen. Oscar pris ensuite la parole. Tu fus étonnée qu’il ne propose pas de tuer tout le monde comme les autres. Il venait de perdre sa fille tuée par vos ennemis mais il était là, visiblement plus calme que certains et proposait quelque chose de viable aussi. Il fallait que les membres chargés de récupérer des informations se bougent un peu selon toi. Un couteau vola et arriva entre Isleen et ton jumeau. Non mais vraiment cette réunion partait vraiment en cacahuètes, comment vous pouviez essayer de trouver une solution si personne ne s’écoutait et restait campé dans ses positions. Le couteau venait de la blonde de tout à l’heure, la fille agressive de cette assemblée. « Oui, il est tout à fait possible que nous ayons des informations en torturant un membre des Dux mais j’aimerais poser une question que personne n’a évoqué et qui pourtant me semble primordiale. Vous en connaissez des membres des Dux Tenebris ? Non parce que c’est bien beau de dire qu’il faut tuer tout le monde, ce que j’approuve, ou alors qu’il faut chercher des informations, ce que j’approuve aussi, mais nous ne connaissons pas du tout leurs identités. Il faudrait commencer par monter un plan afin d’en capturer un si jamais on veut lui soutirer des informations non ? » Tu trouvais ton idée plutôt bonne et tu étais fière de ce que tu avais exposé. Tu espérais que ton père pensait la même chose et qu’il approuvait donc tes paroles. Tu attendais tranquillement la réponse en des autres à cette proposition. Tu en profitais pour jeter un œil à tes frères et sœurs. Tu mimais un sourire, ils te soutiendrais peut-être dans ton idée et cela montrerais la cohésion qui existait au PTS.
AVENGEDINCHAINS
Invité
Jeu 28 Avr - 18:21
REVENGE
C'est bizarre de se retrouver dans une salle où ces deux groupes ennemis et à qui pourtant j'appartient, l'un comme l'autre, essaient de trouver un accord. Cela aurait dû me réjouir, sans doute. Une allaince entre les deux résoudraient tellement de problèmes pour moi. Mais ils parlent de guerre, de vengeance, de plus de meurtres et de plus de sang. De torture, même. Au plus loin de ce que je rêve d'entendre sortir de leur bouche, je dois sans doute prendre la parole à mon tour, dire quelque chose. Mais le silence me semble beaucoup plus précieux. En plus, je ne me sens pas très à l'aise. Chaque groupe croit que je suis là en son nom, et il faut bien que je fasse durer le mystère. Que se passerait-il s'ils se rendaient compte de mon double-jeu ! Enfin... je n'ai pas l'impression de jouer un double jeu. Je ne veux trahir personne, simplement être honnête avec moi-même. Mais cela nesera pas aussi simple dans leur tête. Ils croiront sans doute chacun à une trahison véritable, et qu'une trahison en annonce parfois de nouvelles. Peut-être penseront-ils que j'espionne pour d'autres groupes encore, Dux Tenebris eux-même, qui sait ? C'est absurde. L'une des nôtres est morte de façon sauvage et malgré tous mes doutes, une chose est sûre : je ne saurai l'accepter. C'est un crime, un crime affreux qui n'a rien à voir avec les douces morts de ceux que j'ai entraîné aux fond des eaux par envoûtement pour les noyer. Chasseuse, peut-être, mais jamais barbare. Du moins ai-je essayé. Et ils ont tous l'air d'accord pour dire que, pour faire face à ce qui s'est passé, le sang est la seule et unique réponse. Mais ce n'est pas ce que je veux ! Non, je ne recherche pas la vengeance, je ne recherche même pas une place dans un idéal. Je veux juste arrêter ces morts qui causent trop de peine et de souffrance.
Mais que puis-je faire ? Un trop grand pacifisme de ma part aurait l'air tellement louche face à eux. Je suis censé être de leur avis. Leur avis à tous, et en même temps de celui qu'un seul groupe. Par chance, ils s'accordent plus ou moins. Ou plutôt, disons que les désaccords viennent des sirènes et des tritons eux-mêmes, entre eux. Tout ce que je peux faire est acquiescer... et peut-être calmer leur ardeur. "C'est vrai", dis-je après la dernière remarque énoncée. "Nous ne connaissons pas les membre de Dux et il sera impossible de leur extorquer des réponses... pour l'instants. Quant aux autres solutions, elles conduiront forcément à tuer des innocents et nous sommes plusieurs à y être réticents. Je sais que le temps presse et que l'urgence pèse de faire justice, je vous comprends et moi aussi je suis affectée, mais vous ne pouvez pas vous lancer dans une guerre sans faire plus attention. Croyez-moi, dans un cadre professionnel, j'ai dû prendre la défense de nombreux hommes qui avaient choisi la vengeance plutôt que la patience. Vouloir agir trop vite ne donne jamais rien de bon. Il faut d'abord récolter des informations, trouver les coupables... alors ne devrions-nous pas commencer par essayer de savoir qui sont ces membres ? En se dévoilant, Dux a dû laisser des indices. Aucun crime n'est parfaite. Il y a toujours des indices." Mais je n'ai rien de plus à leur proposer. Je veux simplement à tout prix éviter de faire plus de mort pour le moment. Bien sûr, cet acte mérite vengeance, et je ne peux m'empêcher de souhaiter avidement la mort des coupables. Je ne veux pas les voir s'en tirer indemnes. Je ne veux même pas que la punition soit juste et proportionnée, mais seulement éviter les morts en trop. Est-ce encore trop demander pour ce monde déchiré par une guerre qui est déjà là, en fin de compte ?
AVENGEDINCHAINS
Invité
Ven 29 Avr - 0:31
Un dîner clandestin. En voilà une bonne idée... Mais c'était l'unique solution pour tous nous réunir, avec le parti Triton et Sirène. Car au vu des derniers événements, l'alliance est de mise. Cela ne m'enchante guère toutefois. Rozenn, ma femme, était une leprechaun, être de l'air, tout comme ma fille chérie l'est aujourd'hui. Et une haine sans nom a toujours existé entre ces deux éléments. Allez savoir pourquoi. Alors j'ai tendance à me méfier de ces individus. Ils ont en plus une façon d'être qui me déplaît. Ce petit air sur le visage, qu'ils savent tous bien porter. Vous savez, cette fierté pour leur race, impliquant un sentiment de supériorité et de mépris sur les autres. Eh bien l'envie de le leur arracher me chatouille régulièrement la main... Bien sûr, assis là autour de la même table, je vais faire de mon mieux pour avoir bonne figure, retenir mes pulsions. Surtout que ca le ferait mal, pour un membre de l'organisation de cette rencontre, que de lancer ce genre de festivités.
J'ai assisté Oscar dans la mise en place de cet événement inhabituel. L'assassinat de sa fille l'a grandement changé. L'a rendu plus sombre. Je ne ressens pas de pitié à son égard. On a tous notre lot de tragédies, et je sais bien de quoi je parle. Simplement, je ne souhaite à personne de perdre son enfant, surtout à moi même. Après tout, c'est pour ma fille que je me suis lancé dans cette chasse au chasseur. Pour espérer lui offrir un jour un monde où elle pourra vivre en paix. J'ai commencé ces histoires bien avant l'arrivée de l'OBCM. Quand j'étais encore fighteur MMA, j'avais monté une sorte de groupe. Pour protéger mes proches que ma célébrité exposait, puis il s'est élargi à des connaissances plus éloignées. On a subit des pertes certes, mais elles ont été bien plus grandes parmi les chasseurs. Rien qu'à revoir ceux qui sont passés sous mes poings... Contrairement à nous qui étions rassemblés, eux se la jouaient plutôt solo. Ou du moins, le nom Dux Tenebris n'est jamais sorti de leur bouche à l'epoque.
À table, je suis assis à côté de Skye, cette gamine qui a eu une vie encore plus rose que la mienne. Elle est comme une seconde fille pour moi, l'unique personne encore en vie à connaître mon passé. Jusqu'à ce que le débat houleux n'arrive, ni elle ni moi n'avions échangé un mot. On n'est pas du genre bavard, pas besoin de parler inutilement. On écoute Oscar lancer les festivités. "Les Dux Tenebris appellent à la guerre", dit-il. Ca a l'avantage d'échauffer les neurones de certains. Il tente par la suite de calmer le jeu, mais au fond, je sais que c'est bien une guerre qu'il souhaite. Des représailles, pas une pyjamas party. Un rire m'échappe, le temps d'une seconde, lorsque Skye balance son couteau entre ces deux poissons. Et dire que je pensais être celui qui ferait jaser le premier, c'est raté. Bien que j'approuve son geste et ses dires, je lui pose brièvement une main sur la cuisse et lui chuchote : "Évite de recommencer. Ou vise un peu mieux la prochaine fois.", puis retire ma main. Je crois qu'elle s'est habitué à mon contact, bien que je prenne soin de ne pas la toucher trop longtemps. En tant que bras droit, je me devais de tempérer ces sautes d'humeur, même si je suis très loin d'être le mieux placé pour. Le visage impassible, je lui adresse un petit clin d'œil. Je suis pas du genre très expressif, et en général, les gens préfèrent garder leurs distances. Je dois avoir une espèce d'aura qui leur insipire la peur, l'envie de s'éloigner. Quoique vous me direz, ca en attire plus d'une...
À écouter toute cette assemblée, je vois bien que la guerre n'est pas du goût de tous. Elle n'est pas tout à fait du miens non plus. Mais l'envie de les faire payer par tous les moyens, de les tuer un par un, ca oui elle est bien présente. Et si cela doit mener à une guerre, alors qu'il en soit ainsi.
"Mesdames, j'approuve vos dires. Ainsi je pense que nous avons besoin d'un appât. Quelqu'un qui se dévoilera, et attirera les chasseurs à lui. Là alors, nous pourrons les capturer, les torturer pour leurs soutirer toutes les informations souhaitées. Je suis persuadé que l'on peut trouver quelqu'un qui se dévouera pour la cause, qui n'a plus rien à perdre et serait prêt à mettre sa vie en péril. Bien que peu d'entre vous apprécient ce terme, toute guerre nécessite des pertes."
Une pensé surgit alors dans mon esprit. J'observe Skye du coin de l'œil, tentant de capter son regarder. Il m'arrive de ne pas savoir sur quel pied danser avec elle. Mais je jure que si elle se porte volontaire, c'est de mes propres mains qu'elle mourra
Sayanel Z. Pritchard
MESSAGES : 4496 RACE : Humain MÉTIER/ÉTUDE : Mercenaire / Vigile au DH / Chasseur de Surnaturels
Ven 29 Avr - 16:44
Vengeance et plats chauds
Il y avait plusieurs problèmes liés à ce genre de réception. Premièrement, tous ceux qui y participaient pensaient avoir LA solution au problème. Le remède miracle. Parfois un peu trop bourrin, ce qui faisait se demander à quel point ils aimaient vivre, si ce n'était pour se lancer à corps perdu dans la mort, parfois intelligemment, mais pensant être les seuls à penser ainsi. C'était comme cela qu'ils tournaient en rond, globalement la plupart, sauf Blondie, disaient la même chose, mais personne ne prenait la peine de s'en rendre compte, et c'était comme cela qu'il n'y avait aucune issue et aucune solution qui se profilait. Jetant un oeil à son père, Castiel put le voir silencieux et observateur. Il ne savait pas exactement ce qui se tramait dans son esprit, mais il pouvait aisément deviner, par ce qu'il savait que d'autres ignoraient, qu'il posait le pour et le contre et réfléchissait à la meilleure façon de réagir. Parce que lui comme toute sa famille ne souhaitait pas mourir, surtout pas aussi bêtement qu'en suivant ceux aveuglés par la vengeance.
Alors que le triton commençait sérieusement à être las de cette prise de tête constante, hochant la tête face aux paroles d'Isleen, il entendit l'arme voler dans la pièce et se ficher à une dizaine de centimètres de sa tête. Haussant les sourcils, il se demanda brièvement si elle était juste complètement stupide ou encline au suicide. Ou les deux, pour ce que ça importait. Il ne comprenait pas cette organisation. Ils prônaient la protection mais n'étaient pas foutus d'agir comme des adultes matures lorsqu'il s'agissait de préparer un plan. Sans doute si les Ò Murchù avaient été aussi sanguins sans faire passer leurs atouts intellectuels avant leurs atouts combatifs seraient ils morts depuis longtemps. Ce qui rejoignait ce qu'avait dit sa soeur.
" Je te le renverrais bien mais je suis pas certain de réussir à viser à côté, en général je rate rarement une cible. On continue dans la provocation stupide ou on commence à discuter comme des gens civilisés? Même si certains d'entre nous devraient, de toute évidence, prendre des cours. "
Castiel écouta Niamh parler, en hochant la tête, puis vint le tour de Juliet. Un détail évoqué par la sirène attira son attention. Le crime parfait ... Il avait entendu quelque chose récemment à ce sujet, et il était certain que son père était au courant aussi. Peut-être était-ce le moment de leur donner un peu de grain à moudre qui sait.
" En parlant de ça ... Le commissariat a été infiltré par les Dux la semaine dernière. Tous les dossiers et toutes les preuves concernant Tracy ont disparu. ça n'a pas vraiment fait la Une parce que les flics ont merdé et en ce moment ce serait pas bon qu'ils perdent le peu de pouvoir qu'ils ont sur le peuple, mais non, pas de crime parfait, mais une très bonne organisation."
Le triton ne put s'empêcher de sourire à l'entente de Joseph McGregor. Se tournant vers Isleen pour voir sa réaction, il se dit qu'elle avait sans doute des talents de médiums, pas cinq minutes auparavant, elle prédisait qu'il fallait bien sacrifier certaines personnes pour la cause, et qu'eux étaient assez intelligents pour ne pas se mettre en première ligne, et le bras droit même proposait un sacrifice.
Tant qu'à être totalement honnête, celui qui se proposera devra avoir des envies suicidaires. Tracy avait le même don que tous ceux de notre espèce. Ce qui veut dire que le coupable est probablement bien plus fort que n'importe qui ici. Si je pense qu'il y a une possibilité d'en avoir un? Oui. Si je pense que celui qui va se pavaner pour nous en donner la possibilité va rester en vie? Absolument pas. Je manque pas de courage mais ce serait con de me faire tuer juste avant mon mariage."
Nah, I didn't understand a thing you said, if I didn't know better I'd guess you're all already dead, mindless zombies walking around with a limp and a hunch, saying stuff like, "You only live once." You've got one time to figure it out, one time to twist and one time to shout, one time to think and I say we start now. Δ Event OBCM, PTS
Je pouvais presque sentir mon sang bouillir dans mes veines, dans mon être, mais, une main, se déposant sur ma cuisse, légère, rapide, et l’espace d’un instant je me tends comme un flèche, alors qu’il m’effleure, mon être acceptant son toucher, mon corps comprenant, mon esprit en confiance, mais cette peur qui m’enveloppais, cette douleur qui me vrillais l’esprit, elle était toujours présente, toujours en place, une seule personne avais le pouvoir de me donner envie de le toucher, de sentir son contact, ses caresses, et ce n’était pas lui. Mon esprit se calma tout de même, mon être se détendant alors que sa main se retirait, parce qu’il as cet effet sur moi, l’homme à mes côtés, parce que je sais que si lui me demande de m’apaiser, c’est que je suis sur le bord d’exploser, de ne plus me contrôler. Cet homme près de moi, il avais la même rage, la même haine, la même noirceur en lui, mais d’un sens, il était aussi le seul qui était capable d’apaiser ma colère, de refroidir mes ardeurs, peut-être parce qu’il comprenait, parce qu’il était semblable, parce que d’un sens, il était un peu comme un père alors que le concept même m’était inconnu. Et cette rage qui bouille en moi, je ne sais pas comment la géré, je ne sais pas comment faire pour la contrôler, l’apaiser, on m’as appris à supprimer les émotions, à vivre sans elle, mais jamais comment géré lorsque le mur s'affaisserait, lorsque je n’aurais plus rien pour me protégé, lorsqu’un autre homme détruirait l’armure de pierre qui me protégeait de moi-même. Et dans ma rage, dans ma haine, je me sentais vulnérable, si facile de perdre le contrôle, d’exploser. Un sourire en coin, menaçant, quand il me chuchota à l’oreille de ne pas recommencer ou de mieux viser. Je ne dit mot, je n’avais rien à dire, mais au fond de moi, un rire éclata, silencieux, timide. Je n’avais pas manquer ma cible, je n’avais pas envie de me retrouver écartelé sur la place publique pour avoir éventrer un poisson arrogant. Et même si c’était puéril, même si c’était stupide, j’envoyais un autre couteau, le lançant de nouveau dans la pièce, s’enfonçant profondément dans le manche de l’autre déjà dans le mur. C’était totalement stupide comme réaction, totalement puéril, mais d’un sens, ce sentiment qui me prenais par les tripes, cette rage, elle n’acceptait pas de se faire humilier, elle n’acceptait pas la défaite. Je lançais un regard contrit à Joseph, mais un lent sourire étirais mes lèvres, étrangement, ça m’amusais. Je n’avais jamais été civilisé, je le savais bien, je pensais pas non plus l’être un jour, trop sauvage, trop de haine, même si je savais qu’aux yeux des autres, je devais parfois sembler un peu démente.
‘’Qui as dit que c’était toi la cible?’’
Et puis, Joseph proposa d’utiliser un appât. Au fond de moi, j’avais envie de me lever, de me porter volontaire, mais ce serais folie. Même si j’étais capable d’en survivre, m’exposer si publiquement, ce serait me mettre une énorme cible dans le dos pour le centre. Ce serais un énorme flèche lumineuse pointant directement sur moi. Et si mourir ne me dérangeais pas, redevenir celle que j’avais été avant, celle enfermé dans une cage de ténèbres et de noirceur, celle qui avais même appréciée les cris de douleurs de ses victimes, celle qui avais appréciée la mort, le chaos, la destruction, celle qui avais aimée torturée, blessée, tuée. Je ne voulais pas redevenir cette femme. Alors je passais mon tour, ne disant toujours rien, me taisant. Et je sentit presque Joseph se détendre alors que je ne disais mot, et d’un sens, je me disais qu’il me connaissait mieux que je ne le croyais.
‘’T’es sûre que ça ne te tente pas? La terre compterais au moins un connard de moins. Et puis, je suis sûre que ta fiancée ne te manquerais pas.’’
Je ne connaissait rien des O’Murchu, je ne connaissais bien le nom, mais je ne savais rien d’eux, la vie des gens riches et célèbres ne m’avaient jamais intéressé, mais au fond de moi, je me doutais qu’un homme tel que lui ne se mariait que pour le pouvoir que ça lui apporterais.
Après le début des hostilités, tout le monde y allait de son commentaire. Personne ne comprenait vraiment les enjeux ici, mais ils pensaient tous avoir raison. Le pire dans tout ça était que personne n'avançait réellement des arguments. Le débat était clôt sur qui parlait le plus fort pour l'instant. Que ce soit de son coté, ou du coté de l'OBCM, rien n'avançait. Personne ne prenait le dessus et on était à la limite de l'affrontement entre nous. D'un coté ça voulait se mettre sur la tronche, ce qui était une idée respectable, d'un autre on appelait à la paix. Bien aussi mais moins efficace. Ils étaient mignons à se chamailler.
La seule idée tangible était que l'un d'entre eux avait proposer un appât. Une tête a sacrifier en quelque sorte. Les rangs regroupés de l'OBCM et du PTS avaient-il vraiment le pouvoir de laisser un membre être tué pour potentiellement capturé un membre adverse ? Non, clairement pas. D'après les sources de Seth, même sans connaître l'identité des ennemis, il savait qu'ils étaient plus nombreux. Ils n'avaient pas les moyens de sacrifier comme ça leurs membres. Et encore moins juste pour satisfaire le besoin de mouvements des plus assoiffés. Sans risques, nous n'obtiendrons rien, certes mais il fallait réfléchir un peu plus loin. Organiser un vrai plan sûr de réussir si cela allait devoir coûter la vie de l'un d'entre eux. Et par l'un d'entre eux, ce serait sûrement la blondinette folle. Mais passons.
En général, une mise en scène comme ça n'aurait pas durer aussi longtemps sans qu'il n'intervienne pour leur dire calmement à tous de se la fermer comme il se doit. Seulement ses pensées étaient occupées ailleurs. Pendant que ses messieurs dames étaient trop absorbé à s'insulter au lieu de chercher des solutions, quelque chose avait retenu l'attention de Seth. Un homme était entré par la porte du fond, et il se dirigeait droit sur lui d'un pas précipité. Il avait l'air stressé. Des gouttes perlait sur son front dégarnit. Il n'était pas rassuré et ce n'était pas un bon présage. Il s’arrêta un près d'un mur, juste a coté d'une fenêtre, légèrement dans l'ombre. Seth s'approcha de son informateur, sans que personne ne soit visiblement géné de son départ de table. Il dépassait son homme de main d'une bonne tête et croisa les bras.
< Qu'est ce que tu as pour moi ? Tu sembles sur le point de fondre en larmes comme un enfant, alors, parles !
Il jeta un coup d’œil à la table où tout le monde se disputait, déglutit et commença a parler. Il chuchotait rapidement, sa voix tremblait et il avait un peu de mal a reprendre son souffle par moment. Un œil extérieur aurait remarqué le froncement de sourcils qu'il s'intensifiait sur le visage de Seth au fur et a mesure du discours de l'inconnu. Seth fit un signe de la main pour le renvoyer une fois l'échange fini, et il partit sans demander son reste.
En revenant, il se planta devant le mur et prit lentement les deux couteaux planté les uns dans les autres. Il se tourna vers la table, qui n'avait pas manqué de regarder ce geste. Il les rangeât dans sa veste, avec un sourire satisfait et dit calmement, d'un ton naturel à l'assemblée qui lui faisait face, le visage neutre :
< Eh bien, après ces petits échanges musclés, vous feriez mieux de vous dépêcher. Nous avons été repéré. L'heure n'est plus aux gamineries. Vous avez dix minutes avant que la police ne passe cet endroit au crible. Je pense qu'il serait préférable qu'il soit vide à ce moment là.
Invité
Jeu 5 Mai - 13:25
Revenge
I
ls parlaient désormais torture... On en était à la torture maintenant? Classe... Enfin je disais ça ironiquement bien sûr. Venant de la lanceuse de couteaux, ça ne m' étonnait pas. Après tout elle avait bien démontré qu' elle était une vraie tarée. Du coup, ça rendait la totalité de ses opinions inutiles. Par contre que Niamh y réponde positivement et nous sourit fièrement après ça...Le regard que je lui lançais en réponse à son sourire montrait bien à quel point, non je n' étais pas d' accord avec elle. Depuis quand nous autres sirènes agissions en barbares? En gros, on allait s' abaisser au même niveau que les tarés d' en face. Je comprenais bien que la guerre amènerait des morts. Et j' acceptais davantage la mort que la torture. La mort c' était clair et précis. La torture c' était le plaisir de faire souffrir longtemps un autre sous couvert d' une excuse bison pour légitimer notre cruauté. Ici obtenir des informations. Mais visiblement, la barbarie venait d' être approuvé à la majorité. Incluant des membres de ma famille. Parfait. Sans moi dans ce cas. Quand la blonde lança ses couteaux, je me retournais vers elle, l' oeil assassin. Mais Castiel m' avait pris de vitesse en lui proposant de le lui relancer dans la tronche. Qu'elle continue et j' irais chercher les couteaux dans le mur, ça pourrait toujours servir pour lui arracher les yeux et les lui faire bouffer si elle l' ouvrait encore un peu trop. Quand Juliet parla, j' étais d' accord avec elle. J' avais beau ne pas l' aimer, pour une fois je partageais son opinion. Personne n' avait pris le temps de réfléchir à rien. Tous voulaient juste aller guerroyer et cette réunion n' était là que pour qu' ils se l'autorisent mutuellement. Hormis Oscar, personne ne pensait véritablement à la mort de Tracy. Ils étaient juste là parce que la mort de l' adolescente leur avait permis d' obtenir le droit de se battre qu' ils rêvaient tant d' avoir. C' était malsain. Et voilà qu' on en était à chercher des appâts. Je me tournais vers celui qui avait eu cette idée...
« Ah donc tu te proposes, c'est bien. C' est ton idée, applique là jusqu' au bout. C'est facile de proposer ce genre d' idées quand on a le cran de le faire soi même. »
Après tout, c' était son idée. C' était facile de proposer des idées dangereuses quand on attendait des autres qu' ils l' appliquent à notre place. Il voulait un appât? Il n' avait que se proposer. Mais il était hors de question que l' on envoie l' un des membres de ma famille. Si l' un d' eux s' y risquait, j' allais commettre des meurtres et on aurait perdu la guerre d' avance car j' aurais buté tout les combattants. Hors de question d' y envoyer ma fratrie. La blonde qui aimait tellement tuer, elle n' avait qu' à y aller elle. Autant qu'elle serve à quelque chose... Mais les affrontements verbaux auraient pu finir en affrontements physiques à ce rythme là, si un homme n' était pas entré. Un chauve qui n' avait pas l' air bien. Ca ne semblait pas rassurant. Il alla voir mon père. Un de ces informateurs donc. Y' a pas à dire mon père était toujours aussi rassurant. Donc maintenant, non seulement on avait tous envie de se frapper mutuellement mais on avait 10 minutes pour le faire avant que les flics ne rappliquent. C'est clair que la réunion avait été extrêmement constructive... Il n'y avait ni plan, ni cohésion, ni motivation commune réelle. En gros, à ce rythme là, on était tous morts dans trois mois maxi. Super boulot...
Les silencieux se faisaient sans doute certaines réflexions, impliquant le fait que les membres des organisations avaient plus tendance à vouloir se battre entre eux qu'à battre l'adversité. Leur situation n'était pas réellement évidente, en vérité. Pour être honnête, ils ne possédaient rien. Pas de noms, pas d'indices concluant, les seuls qu'il y avait ayant été enfouis ou détruits par les membres des Dux Tenebris. Si eux pouvaient s'attaquer à n'importe quel Surnaturel, il n'était pas évident de savoir qui, parmi les humains, faisaient partie de l'organisation secrète adverse, alors les solutions ne venant pas, les membres préféraient rejeter la faute les uns sur les autres. C'était bien plus facile, bien plus libérateur d'avoir un visage et un nom à blâmer.
Lorsque Seth annonça le délai restant, un vent de panique parsema l'assemblée, et comme rien de plus ne venait, il y eut une dispersion, tout le monde s'occupant d'une partie du lieu pour enlever toute trace de leur passage face à l'arrivée de la police. Dans le brouhaha ambiant, personne ne remarqua la femme qui s'était avancée vers le chef de l'organisation, qui n'avait pas dit un mot, réfléchissant à toute cette histoire, aux moyens de contrer les Dux Tenebris. Personne ne la vit, personne ne l'entendit. Elle était effacée, consciente des risques qu'elle prenait. Ils étaient trop peu pour sacrifier des membres, c'était ce qu'elle pensait. Alors que la salle se vidait, elle annonça son point de vue, qu'elle n'avait pas pu donner, pas avec ceux plus préoccupés par l'animosité et la rage contre les tritons ou les métamorphes que par la cause. Elle lui dit qu'elle ne voulait pas mourir, qu'elle ne voulait pas donner sa vie, qu'un membre de moins renforcerait l'adversité. Elle était contre, elle comptait quitter l'organisation. Trop de haine, trop de colère, pas assez de résultat. De la torture, l'idée brillante? Juste se montrer aussi cruels que les autres. Mais elle ne vit pas qu'il ne restait plus qu'elle. Elle ne vit pas le sourire calme, froid. Elle ne comprit pas le piège se refermer. " Allons en discuter ailleurs, vous voulez bien?"
Informations complémentaires
+ Le sujet est désormais clos Vous aurez la suite très bientôt, sans doute mêlée à un autre event ... Mais vous aurez bientôt des nouvelles, ce post est un peu flou car nous partirons d'après l'Incendie, et dans ce post il n'a pas encore eu lieu, on ne pouvait donc pas vous donner trop de détails.
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