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 Enquête de voisinage (Gaïa & Azraël)

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Gaïa ∞ Azraël

Assis à mon bureau, je fixe l'écran noir de mon ordinateur, totalement absent. Cela fait une dizaine de minutes que je suis arrivé et je n'ai ni enlevé ma veste, ni même pris la peine d'allumer mon ordi. Je reste là, fixant un point, l'air songeur, ne cherchant même pas à faire semblant de bosser, cela me passe tellement au dessus. Personne n'ose rien me dire, ayant bien trop peur que je puisse m'énerver contre eux. Ma réputation me précède, même s'ils ont tous gobé le fait que je sois devenu un flic, ils n'ont pas oublié que j'avais mauvais caractère et que j'étais capable de me mettre dans des colères noires. Combien de fois ai-je fini en cellule de dégrisement ou en cellule tout court ? Je n'y suis pas resté bien longtemps, je vous l'accorde, mais il n'empêche que j'ai eu le temps de me forger une bonne réputation d'emmerdeur de premier ordre qui peut rapidement vous prendre en grippe si vous l'asticotez un peu trop. Au fond il n'y a que mon boss et surtout mon coéquipier qui passent au dessus de tout ça et qui me remettent à ma place quand j'en ai besoin. Mon boss c'est normal, j'aime pas vraiment ce type mais je suis conscient que si je veux pouvoir rester crédible en tant que flic, il faut que je respecte au moins un minimum la hiérarchie. Il a besoin d'imposer sa loi et son autorité et même si parfois je rêve de l'égorger pour lui enlever son satané sourire quand il est content de m'avoir remis à ma place, je ne dis rien, je sais que c'est préférable. Et puis mon coéquipier ... lui je ne sais pas, il n'a jamais eu peur de moi. Est-ce parce qu'il vient du Vénézuela et qu'il a donc du voir des choses bien pire que moi ? Ou alors parce qu'il est largement plus carré que moi ? J'ignore tout de lui, c'est un bon flic, il sait se battre et il adore me charrier. Je n'arrive pas à savoir si je le hais ou si je l'apprécie. L'hésitation est certainement une bonne chose, c'est certainement bon signe.

Il me jette un dossier devant moi, cela me sort de mes songes « Désolé d'écourter ta nuit ... mais on a une nouvelle affaire. Une agression en plein centre ville. » Je ne crois pas avoir sursauté, mais j'ai été malgré tout assez surpris de cette intervention. Je le fixe quelques secondes avant de poser mon regard bleuté sur le dossier devant moi. Je prends la peine de l'ouvrir et de le parcourir. Une jeune femme s'est fait agressée hier soir. On aura fait mieux comme affaire passionnante mais soit, je crois que de toute façon je n'ai pas méga le choix. « Elle va bien ? » Non pas que sa santé me préoccupe réellement mais j'ai rapidement appris que pour passer pour un bon flic il faut faire semblant de réellement s'en préoccuper. « Plus de peur que de mal à première vue. Elle doit encore passée quelques examens complémentaires avant de sortir. Tu veux faire quoi ? Interroger le voisinage ou aller voir la victime ? » Mon choix est vite fait, il est hors de question que j'écoute une jeune femme larmoyante se plaindre de sa pauvre existence et de son manque de chance dans la vie. Je ne veux ni à avoir à la consoler, ni à faire semblant de m'en soucier vraiment. Et puis je n'aime pas les hôpitaux. « J'te laisse la victime, j'irais faire un tour dans le voisinage. Je suis persuadé que tu la rassureras beaucoup mieux que moi ! » Lui dis-je en me levant, lui tapotant l'épaule pour lui faire comprendre que je le charriais un peu. Il savait déjà ce que j'allais choisir, il commence un peu à me connaître et ça aussi j'ignore si c'est bien ou pas. Ma mère me dit que c'est normal, à force de travailler avec la même personne chaque jour, on commence à comprendre certains de ses fonctionnements. Selon elle je n'ai pas à m'inquiéter, le tout est de trouver qui est le tueur de Lilith et de rester concentrer sur cette mission.

Je décide d'y aller à pied, je n'ai pas envie de rentrer trop tôt au commissariat. Je prends donc mon temps, marchant les mains dans les poches. Je m'arrête dans le fameux quartier où c'est passé l'agression. J'ai une photo de la victime dans la poche et je me demande par où je vais commencer ? Il est encore tôt, je me dis que je vais commencer par l'Irish Pub qui se trouve à ma droite. Pas de risque de prendre une petite bière pendant le service, même pour moi il est trop tôt pour boire. Quand je pénètre dans l'établissement, je le trouve assez calme, il n'y a que deux âmes perdues installées l'une au comptoir et l'autre à une table. Pour eux pas d'heure pour boire visiblement. Je fais le tour rapide du proprio, déco sympa, ça doit être bien de boire un verre ici. Mon bar à moi est assez miteux, un trou à rat comparé à celui-là, mais l'avantage c'est qu'il est le repère de pas mal de créatures et c'est pour ça que je l'ai choisi. Quand est-il de celui-ci ? Une jeune femme se trouve derrière le bar, en train d'essuyer des verres. Je me dirige vers elle. « Bonjour ! Inspecteur Blackwood. J'aurais quelques questions à vous poser sur une agression qui s'est produite hier soir. Vous étiez là hier soir ? » Autant rentrer dans le vif du sujet tout de suite, ça ne sert à rien de tourner autour du pot pour la préparer psychologiquement à subir un mini interrogatoire.
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Azraël ∞ Gaïa

C' était mon tour d' après midi. Mes soeurs et moi étions souvent ensemble ou à deux au pub. Mais l' après midi était souvent calme. Cela ne nécessitait pas d' être réunies en totalité ici. Alors nous avions organisé des tours. Freyja et moi seules, Freyja et Isis ensemble ou Isis et moi ensemble. Nous ne laissions pas Isis seule au pub. Par parce qu'elle était aveugle mais parce que ses visions étaient éprouvantes et nous voulions éviter que si elle en ait au bar, on ne puisse pas la couvrir et l' aider. Organisation qui était efficace jusqu' à présent. Et aujourd'hui, était donc mon après midi seule. Mais à voir le peu de clientèle, je savais d' avance que ce serait tranquille. Tant mieux, je n' étais pas forcément d' humeur à gérer des alcooliques récalcitrants. J'en étais capable, mais je préférais me dire qu' aujourd'hui serait calme. J' avais donc servi déjà au moins deux fois mes clients et je m' étais lancée du coup dans l' avance de la plonge. Ca serait ça de moins à faire. Tout en essayant mes verres, j' observais la salle vide comment bien souvent à cette heure. Je soupirais, sentant que j' allais m'ennuyer seule sans au moins l' une de mes soeurs pour tenir compagnie. Et je savais que les deux clients déjà alcoolisés ne seraient pas vraiment de bonne compagnie. Ils étaient soient comateux, soient en pleine relation amoureuse et, ô combien privilégiée, avec leur verre pour le moment plein. Ils se souviendraient sans doute de mon existence au moment où ils auraient vidé la totalité de de leur verre. Et pas avant. Et je ne comptais pas me risquer à les sortir de leur léthargie sous peine d' avoir des clients agressifs à gérer. Je n' étais pas suicidaire.
Je vis un client rentrer. Je ne fixais pas spécialement l'entrée mais l' après midi était calme et il n'avait pas la tête des réguliers de cet horaire. Ca suffisait à intriguer ma curiosité. D' autant plus qu' il se dirigea vers le bar et s' adressa directement à moi. Je posais mon verre essuyé et mis les mains sur le bar prête à recevoir la commande de boisson.

« Bonjour, vous désirez... Oui j' étais là. »

Ah il était direct de son approche ! Il n' avait même pas pris le temps d' essayer de tourner autour du pot pour inspirer confiance comme beaucoup de policiers avaient tendance à le faire. Mes soeurs et moi étions là hier soir mais si je pouvais éviter d' impliquer mes soeurs dans l' histoire et que je pouvais aider seule, je préférais. Je n' avais rien contre la police mais en règle général, notre famille essayait d' éviter d' attirer l' attention des forces de l' ordre. Y'a des questions gênantes qu' il vaudrait mieux esquiver. Alors si je pouvais être la seule à coopérer, je le serais.

« Pourquoi? »

Bah oui, quitte à me faire interroger par un flic, autant savoir pourquoi. Que je puisse commencer à activer mes souvenirs et que je sache à quoi m' attendre comme questions. C' était une interrogation logique.
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Gaïa ∞ Azraël

Je n'y vais pas par quatre chemins, je vais droit au but. J'ai été poli, j'ai dis bonjour, je me suis présentée et ensuite et seulement ensuite, j'ai commencé à poser des questions. Ca n'a pas toujours été comme ça, au début je fonçais droit dans le tas, au risque de froisser quelques égos mal placés au passage. Ca a fais marrer mon coéquipier, étrangement, mais pas les autres. Il s'est excusé pour moi, expliquant que je venais d'ailleurs et que visiblement, c'était comme ça que ça devait marcher ailleurs. Y croyait-il vraiment à cette excuse sortie de nulle part ? Je l'ignore mais je m'en tape, le tout c'est qu'on réponde à mes questions et qu'on me fasse pas un caca nerveux parce qu'on n'est pas content de mon attitude. Des plaintes, j'en ai déjà eu en tant que flic et pourtant, dieu sait que je ne le suis pas depuis longtemps. Mon boss a vu rouge rapidement, trouvant mon comportement inadmissible pour un flic et souhaitant que je me reprenne assez rapidement si je ne voulais pas me faire virer à coup de pied dans le cul de son service. J'ai compris qu'il fallait que je fasse un effort au niveau social et que je prenne exemple sur mon coéquipier. Il est vraiment bon dans son métier, si je n'étais pas de l'autre côté de la barrière les trois quarts de ma vie, j'aurais aimé prendre exemple sur lui. Mais voilà, je suis un meurtrier et je ne m'en cache pas vraiment. Je suis un chasseur, le but c'est de chasser, pas de jouer à la marelle avec mes proies. Après ce n'est pas de ma faute si le gibier que je chasse ressemble étrangement à des humains. Croyez moi, ils n'ont rien d'humain, ce sont des racailles qu'il faut éliminer. Alors je me contente de calquer mon attitude sur celle de mon coéquipier et roulez jeunesse.

La jeune femme devant laquelle je me suis arrêtée à l'air de bosser ici. Bon il n'y a pas besoin d'être devin, elle nettoie des verres et se trouve de l'autre côté du comptoir, deux signes qui ne trompent pas. Je me présente et je lui demande si elle était là hier soir.  Visiblement oui. Elle m'a l'air surprise, en tout cas j'en ai l'impression, je peux peut-être partir du principe qu'elle n'est pas au courant de l'agression de la veille. « J'effectue une enquête de voisinage, une jeune femme s'est fait agressée à deux pas d'ici hier soir. » Voilà, les bases sont posées. Elle connait mon identité, elle a vu ma plaque, elle sait pourquoi je suis ici, on va pouvoir avancer. Je sors mon calepin et un stylo. J'ai toujours rêvé faire ça, c'est débile mais j'ai souvent vu faire ça à la tv et ça m'a toujours fait marrer. C'est hyper rétro, mais ça a son charme ... ou pas. De toute façon je m'en fous, j'ai le droit de me prendre pour un inspecteur d'un Roman Noir bordel ! « Je peux avoir votre nom ? » Histoire que je puisse la citer dans mon rapport. Une fois j'ai oublié de prendre le nom d'une personne, je me suis retrouvé bien fin quand on m'a souligné mon oubli. Va retrouver un gars que t'as vu qu'une seule fois et dont t'es même pas sûr de retrouver la gueule un jour. J'ai inventé un nom, c'est pas comme si j'étais un vrai flic et c'est pas comme si je serais là si un jour on venait à rouvrir un de mes anciens dossiers. Ils vont bien se marrer les gars d'ailleurs, il doit y avoir tellement d'erreur et de conneries qu'ils vont se demander comment j'ai fais pour devenir flic et comment j'ai fais pour le rester aussi longtemps. Je sors la photo de ma victime et lui la tend « Vous l'avez déjà vu dans le coin ? Hier ou un autre jour ? » Autant vérifier si cette femme est connue du coin ou pas. Je ne sais rien de sa vie, que le strict minima donc du coup je fais avec les moyens du bord.
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Azraël ∞ Gaïa

Y' avait eu une agression dans le coin? Ca expliquait donc qu' un policier mette les pieds dans le bar. Je regardais sa plaque et notais le nom. Azraël Blackwood. Pas commun le nom, c' était facile à retenir. Peut être moins à porter, encore plus pour un flic. J' hochais la tête, signe que j' étais prête à me faire interroger. Je jetais rapidement un coup d' oeil pour m' assurer que les deux comateux étaient toujours en mode alcoolos pas gênants. Les mecs à ce niveau d' alcool dans le sang, aimaient rarement la notion de police.

« Gaïa Fitzwilliam. Je suis l' un des proprio du lieu. »

Je me présentais rarement ainsi d' ordinaire, évitant de préciser ma fonction mais dans ce cas si particulier, autant le dire de suite, ça éviterait d' avoir ultérieur la question du -on peut voir votre patron- ou ce genre de choses. Je doutais fort que l' inspecteur en face de moi veuille perdre trop de temps et de mon côté, je ne tenais pas non plus à ce qu' il s' attarde ici. J' allais donc m' efforcer à être concise pour qu' aucun de nous ne tourne trop autour du pot. Bien que de ce que j' avais noté, ça n' avais pas l'air d' être la spécialité de cette Azraël.
Je récupérais donc la photo que le flic me tendait. Et heureusement pour lui, et pour moi, c' était une tête qui m' étais connue. Enfin connue...c' était vite dit. J' essayais de fouiller au fond de ma mémoire tous les éléments que je pouvais avoir la concernant. Si je me souvenais facilement de mes proches, je ne gardais pas forcément en mémoire ce qui concernait les autres. Surtout que cette femme était à mes yeux plus proche d' une inconnue que d' une amie. Mais il fallait que je me rappelle. Elle avait été agressée et ce que pouvait savoor allait aider. Je regrettais presque l' absence de mes soeurs. Freyja était plus curieuse que moi, elle aurait peut être su davantage.

« Oui je l' ai déjà vu. Je ne connais pas son nom, ce n' est pas une habituée. Même pas une cliente. Mais elle doit habiter ou travailler dans le quartier car elle passe tout les jours devant le bar. Vers les mêmes heures le matin et le soir. »

J' essayais de fouiller dans ma mémoire si d' autres choses me revenait sur elle. Je n' étais pas vraiment à surveiller mes voisins, ayant déjà fort à gérer dans ma vie mais j' habitais à l' étage avec mes soeurs et la fenêtre de notre cuisine donnait sur la rue. Alors quand on mangeait ou faisait la vaisselle, on s' occupait en regardant dehors. Je n' aurais jamais cru que ça m' aurait servi.

« Je l'ai vu plusieurs fois avec toujours le même homme mais je ne sais pas si c'est un collègue ou un proche. Un grand brun, je crois. J'ai jamais vu son visage par contre. »

D' un geste de la main, je repoussais ensuite la photo vers le policier. C' était tout ce que je me souvenais. Si elle avait été une cliente du bar, j'aurais sans doute pu être plus utile. Les clients parlaient facilement autour d' un verre. Mais là il s' agissait d' une femme que je voyais passer devant chez moi assez souvent. Je n' étais pas certaine que ça serve à grand chose. J' imaginais assez mal comment ça pourrait aider à retrouver son agresseur. Ce n' était pas le fait qu'elle soit du coin qui allait donner un nom. Peut être au pire, une potentielle piste mais c'est tout. Et encore. J' attendais donc les autres questions qui risquaient de suivre. Je fus presque tentée de demander "Quoi d' autre" mais je ne m'y risquais pas. Ca pouvait être mal interprété et je ne tenais pas spécialement à me mettre mon interlocuteur à dos. Si en apparence, il ne semblait pas forcément dangereux, on ne pouvait jamais vraiment savoir ce que les gens planquaient derrière leur apparence au demeurant normale. Pour preuve, il suffisait de voir ma famille pour le comprendre.
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Gaïa ∞ Azraël

Je n'étais jamais venu avant dans ce bar, j'ignorais donc tout des propriétaires de ce lieu. Ce fut donc avec surprise que j'appris que la personne qui me faisait face se trouvait être l'une des gérantes du bar. Intéressant. Au moins je n'aurais pas à discuter avec elle et son patron, puisqu'elle l'était. Par contre j'allais avoir besoin d'un peu plus de précision sur le nom de propriétaires et peut-être devoir tous les interroger. Cela allait dépendre au final de ses réponses, si elle était seule à servir hier soir, je n'aurais peut-être pas besoin de rameuter tout le voisinage. Mais si elles étaient plusieurs, je risquais d'avoir besoin du témoignage des autres personnes présentes avec elle. « L'un ? Qui sont les autres propriétaires ? Etaient-ils là avec vous hier soir ? » Je partais du principe qu'ils étaient plusieurs, à elle de me confirmer ou d'infirmer cette supposition. S'il s'avérait qu'ils étaient plusieurs à servir ou à être au bar ou même dans le coin hier soir, je sens que je vais devoir revenir un peu plus tard pour les interroger. A moins que je leur demande de passer au commissariat, ça serait certainement plus rapide. 

Je tendis la photo de la victime à Gaïa - puisque c'était son prénom - afin qu'elle me renseigne sur ce qu'elle savait d'elle. Il y avait une chance sur deux qu'elle ne la connaisse absolument pas et qu'elle atteste sans détour qu'elle n'a jamais franchi les portes de son bar ou en tout cas jamais en sa présence. Cela ne m'aiderait absolument pas dans mon enquête, pour être totalement honnête. Par chance ce ne fut pas ses propos. Visiblement elle l'avait déjà vu, une chance pour moi. Elle ne l'avait jamais vu trainer dans son bar, ce qui était bien dommage, mais elle m'apprit qu'elle passait souvent dans le quartier. Mon cher coéquipier m'en dira plus sur le lieu où elle vit et où elle travaille, afin de déterminer si elle est du coin ou si elle bosse dans le coin. « Est-ce que vous seriez environ vers les quelles heures elle passe ? Et vous pensez qu'elle n'aurait pas pu venir quand vous n'étiez pas là ? » Signifiant très clairement "et si je pose la question à vos soeurs, pourraient-elles à votre avis m'en dire plus sur cette femme ?" On pouvait toujours rêver non ?

Après quelques instants de réflexion, elle rajouta un détail qui en soit pourrait peut-être avoir son importance. Elle passait toujours avec un homme. Qui était-il ? Son mari ou compagnon ? Un ami ou collègue de travail ? Avait-elle de bons liens avec cette personne ? Visiblement elle ne pourrait pas me le décrire, un grand brun ce n'était pas une vraie description. Qu'est-ce qu'elle entendait par grand par exemple ? Et je ne vais pas arrêter tous les bruns de Bray pour pouvoir les interroger. J'allais devoir faire quelques recherches sur la vie de cette femme. Qu'avait-elle dit à Garcia ? Connaissait-elle son agresseur ? « Et vous ont-ils donné l'impression de bien s'entendre ? Se sont-ils disputés en passant près du bar ? Pensez-vous que vos soeurs auraient pu voir son visage ? » Encore une fois j'insiste, je sais que je peux être lourd mais trois potentiels témoins, ça ne se refuse pas. Je n'ai pour le moment rien à me mettre sous la dent. Elle n'est visiblement pas une habituée du bar, elle ne fait que passer le matin et le soir et toujours accompagnée. « Etes vous sûre qu'elle n'était pas là hier soir ? N'avez-vous rien remarqué d'inhabituelle dans son comportement ces derniers jours ? Etait-ce une soirée normale hier soir ? »
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Azraël ∞ Gaïa

Et voilà la question qui fâchait. Les autres propriétaires...j' allais devoir les mentionner. Je devais donc les évoquer sans attirer l' attention sur elles. Tout allait être dans ma façon de le dire. Je devais les évoquer sans en faire des sources d' informations supplémentaires au yeux de cet inspecteur.

« Mes deux soeurs. Mais elles ne vont seront pas utiles, je doute qu'elles aient vu quoi que ce soit. Isis c'est totalement impossible. Pas plus que Freyja. »

Mes soeurs ne savaient rien. Il fallait que je transmette poliment le message. Mais la diplomatie et moi ça faisait deux, du coup, détourner l' attention allait se révéler difficile. Surtout que celui en face de moi avait la tenacité des policiers. C' était un métier où ils avaient tendance à ne pas lâcher une piste.

« J'en doute. Je suis quasi toujours là. J' habites à l' étage. J'ai pas les horaires précis mais c'est avant et après les horaires de bureau. Je dirais aux alentours de 7h/7h30 le matin et 18/19h le soir. On regarde rarement notre montre dans notre boulot. C'est se faire du mal pour rien... »

Je pointais le plafond du doigt. Ici ce n' était pas que mon bar, c' était carrément chez moi. Alors non, aucune chance que je ne rates le passage de quelqu' un ici. Et puis, là encore, je faisais en sorte d' être l' unique référence pour le témoignage, afin d' éviter d' y impliquer mes frangines. Et puis maintenant, il aurait une adresse à noter. La même que le lieu de travail, je lui simplifiais la tâche. Quand à la question de l' heure, je ne comprenais jamais pourquoi les policiers la posait. Donner une plage horaire était faisable mais une heure précise... Rares étaient ceux qui regardait leur montre toutes les demi heures. Hormis les fanatiques de l' heure ou ceux qui avaient un rendez-vous, ça ne se faisait pas souvent...

« Comme deux personnes marchant côte à côte. Pas de disputes. Après, je ne peux pas vous dire si ils sont en couple ou juste amis. Ils passaient juste...Non aucune chance qu'elles les ai vu. Celle qui était avec moi en salle est aveugle. Et l'autre était à la réserve. »

Certes pas la totalité de la soirée mais je ne tenais vraiment pas à ce qu' il les interroge. Si il voulait les infos, il passerait par moi. Et je lui avais précisé le fait qu' Isis était aveugle. Ce qui de ce fait, risquait de la rayer d' officie de sa liste des témoins potentiels. Mais pas Freyja. Alors si je pouvais faire en sorte qu'elle quitte son radar, je le ferais. Et puis je ne mentais pas. Elle avait passé pas mal de temps à la réserve pour vérifier les stocks. Mais elle était aussi venue pendant les rushs aider en salle. Alors je ne mentais pas. J' omettais juste sa participation occasionnelle. De toute façon, j' étais certaine qu'elle n' avait rien vu étant donné que la femme de la photo n' était pas une cliente. Et pour juger si l' homme était son compagnon ou non, j' allais avoir du mal à dire pour le peu que je l' avais vu. Quand on voyait des gens passer près de chez vous, on ne passait pas son temps à chercher à analyser leur vie pour aucun où ils se feraient agresser un jour...Les flics le faisaient peut-être qui sait, mais pas moi. Je n' étais qu' une proprio de bar.
A sa question sur si j' étais sûre, je secouais la tête négativement pour confirmer que je ne l' avais vraiment pas vue, me retenant de lever les yeux au ciel. J' avais déjà répondu plusieurs fois à cette question lui indiquant que j' habitais à l' étage et lui donnant toutes les informations que je possédais. Mais je ne pouvais pas montrer un signe de début d' agacement à un policier.  Même si il était vrai que la question devenait quand même redondante.

« Pas vraiment. Elle ne fait que passer devant le bar, elle n'entre jamais. Du coup, visuellement, il n'y avait qui pouvait indiquer un changement. Après sans lui avoir jamais parlé, je ne peux pas témoigner de son comportement à proprement parlé. Ni mes soeurs. Je vous l' ai dit, elle ne fait que passer le matin et le soir et je la vois de la fenêtre de la cuisine. Mais je ne la connais pas. Je ne pourrais même pas vus donner son nom. Aucune d' entre nous ne le pourrais, étant donné que ce n'est pas une de nos clientes. Mais si besoin, donnez moi la photo, je pourrais toujours demander à des habitués. »

Je regardais rapidement mes deux comateux déjà hors service. Dans l' état où ils étaient, iks ne serviraient à rien.

« Enfin pas ces deux là... »

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Gaïa ∞ Azraël

Je notais les prénoms des soeurs de la jeune femme qui se trouvait devant moi. Isis, Freyja et Gaïa ... sans être franchement calé en mythologie, il était difficile de passer à côté du fait que c'était que des noms de déesses. Leurs parents se sont vraiment tapés un délire, il n'y avait pas à dire et leurs filles étaient leur fierté au vu des noms qu'ils leur avaient affublé. Je ne pourrais pas les blâmer, avec mes frères ont s'est tapé un remix des Rois Mages, tout de suite moins glamour. Heureusement que Melchior n'est pas mon premier prénom, même si je l'ai utilisé en tant que tel à plusieurs reprises dans mes différentes identités. Moi ça me fais marrer, mais je préfère largement Azraël, ça fait son petit effet. Les gens sont bien souvent surpris, mais ça permet de rester graver dans leur mémoire, d'une façon ou d'une autre. Cette jeune femme avait l'air tellement sûre que ses soeurs ne pourraient pas m'aider que je trouvais ça suspect. D'accord elle voulait les protéger, c'était normal, mais si elles n'avaient rien fait de mal, il n'y avait pas franchement de raison. « Et pourquoi ça ? » Lui demandais-je sans hésiter un instant, légèrement suspicieux même. Elle avait peut-être ses raisons, mais j'étais un chasseur, j'étais du genre méfiant. Je ne suis pas mon partenaire, je ne suis pas gentil et s'il faut que je les brusque un peu toutes les trois, je le ferais sans hésiter.

Quand je lui demande si elle a une idée de l'heure, elle me répond que non, qu'elle suppose que c'est avant les heures de bureau, sans pouvoir être plus précise. Cela me conviens, je suis bien conscient que tout le monde n'a pas la tête dans sa montre, mais ça permet déjà de donner une idée du moment. On est quand même passé d'un moment entre minuit et 23h59 à "de 7h à 7h30 et de 18h à 19h", ce n'est quand même pas négligeable. Ca restreint la zone de recherche auprès des autres voisins. « Merci, ça reste très utile. Ca va me permettre d'orienter mes questions aux autres voisins. » En général je ne dis pas merci, je ne vois pas l'intérêt de remercier les gens d'avoir répondu à mes questions, ce n'est pas comme si on leur donnait vraiment le choix. Mais on m'a déjà fais la remarque sur mon manque de tact et de politesse et on m'a bien fais comprendre qu'ici, on aimait soigner les apparences et qu'il faudrait que je fasse un peu plus d'efforts auprès de la populace de Bray. J'avais envie de rire et de leur dire ce que j'en pensais de la politesse, mais si je veux pouvoir garder mon poste, le temps de finir ma "petite enquête interne", je vais devoir prendre sur moi et faire semblant d'être plus humain. Alors je dis merci et j'esquisse même un sourire en prime, quel beau comédien je fais ma parole, un vrai talent inné.

Visiblement elle ne peut pas m'indiquer plus de détails sur la personne qui était avec notre victime. Je suis un peu déçu mais qu'est-ce que j'attendais vraiment d'une proprio d'un bar ? Qu'est-ce qu'elle en a à foutre d'une passante ? Même si elle passe régulièrement, elle ne va pas s'amuser à décortiquer ses faits et gestes, rien que pour le plaisir ou passer le temps. Je note qu'elle vit au dessus et que visiblement être aveugle n'empêche pas de travailler dans un bar. Ca doit être quelque chose d'assez intéressant à observer. Est-ce une oracle ? Tous les aveugles ne sont pas oracles mais à Bray il vaut mieux se méfier, il y a beaucoup plus de surnaturel qu'on le pense et ce n'est pas pour rien qu'on s'est installé dans cette ville. Ma curiosité est maintenant titillé, je dois bien l'avouer. Je note aussi que visiblement une des soeur est relayée dans la réserve, à moins que ce soit ce que voudrait me faire croire cette femme. « Elle a passé toute la soirée dans la réserve ? » Quand cette femme reprend la parole, je sens bien que mes questions l'agacent. Tant mieux c'est le but. J'en ai rien à foutre que ça lui plaise ou non, je les poserais jusqu'à ce que j'en ai marre et je reviendrais si je veux. J'ai le droit, je suis flic et on est dans un lieu public, c'est ça la beauté de la chose. Mon téléphone vibre et j'abandonne mon témoin pour répondre à l'appel. Visiblement mon partenaire a fini avec notre victime. Deux agresseurs, elle ne les connait pas et elle n'a pu donner d'eux qu'une description somme toute sommaire, avec potentiel un ou deux détails pourraient malgré tout nous aider. Quand je raccroche, je me tourne de nouveau vers cette Gaïa « Est-ce que vous auriez vu dans le coin, hier soir ou un autre jour, deux hommes. L'un grand, roux, avec un tatouage d'une ancre sur l'avant bras gauche et l'autre un peu plus petit, blond, avec une cicatrice au dessus de l'oeil gauche ? »
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Azraël ∞ Gaïa

Je tentais de répondre du mieux que je pouvais au policier. A sa question du "pourquoi ça" je pris soin de l'esquiver. De toute façon une de mes réponses qui suivaient y répondait en même temps qu' une autre question. Autant faire une réponse pour deux questions, ça irait plus vite pour terminer ce simili interrogatoire.
Mais une de mes réponses lui avait permis visiblement de cibler une plage horaire. Tant mieux pour lui. Et un peu pour moi. Si je lui étais utile toute seule, il en oublierait Isis et Freyja. Enfin je pouvais espérer...car il revint visiblement sur Freyja et la réserve. Il était têtu. Ca devait être une déformation professionnelle mais c' était un tantinet agaçant. Sans vraiment réfléchir, je lui répondis le plus naturellement du monde.

« Vous avez jamais tenu de bar, hein.... Même une petite réserve est un vrai calvaire pour les inventaires et la gestion des stocks... Demandez à tout propriétaire de bar qui se respecte. »

Je fis un sourire amusé en lui faisant la remarque. Pour le coup, je ne mentais pas. Si je n' étais pas capable de confirmer que ma soeur était restée toute la soirée dedans, ce que je venais de dire était totalement vrai. Les inventaires de réserve était une vrai prise de tête. Compter ce qu' il restait, analyser ainsi les consommations les pl demandées pour gérer les stocks et passer les commandes... La réserve était certes petite mais quand on s'y mettait, on était pas trop de eux pour éviter d' y passer une matinée complète. Alors oui, si Freyja y avait été pour ce motif, la remarque que je venais de faire était on ne peut plus justifié. C' était pas vraiment mentir si on énonçait une vérité avec un décalage temporel, pas vrai?
Mais je fus sauvée par la sonnerie du téléphone du flic. Visiblement son coéquipier en ligne avec d' autres infos. Il allait peut être enfin quitter le bar et oublier mes soeurs. Ou pas. Car quand il raccrocha il revint vers mois avec apparemment d' autres questions en poche. J' écoutais sa question et pris le temps de réfléchir. L' un des deux, de par la description, me disait quelque chose.

« Le roux, non. Enfin si des roux, pas mal mais on est en Irlande...Par contre la cicatrice sur l' oeil, oui. C'est un régulier du bar. Double Whisky sec sans glaçons. »

Oui j' étais propriétaire de bar, alors forcément je me souvenais davantage de la consommation que du prénom surtout chez les réguliers qui voulaient plus boire que parler.  J' essayais de me souvenir mais ça ne voulais pas venir. Je fixais mon regard vers l' un des comateux. Il avait tendance à boire souvent avec le gars en question.

« Seamus! Réveille toi! »

Mais le seamus en question semblait pas disposé à lever la tête. Je fis un signe de la main au policier pour lui indiquer que je gérais la situation et qu' on allait avoir une réponse.

« Seamus, prochain verre gratuit si tu réponds à ma question... »

Je le vis d' un coup lever la tête. Même un alcoolique comateux revenait toujours d'entre les morts pour un verre gratuit. Et lui, radin comme il était, encore plus que les autres. Je lançais un regard de vainqueur au policier. C'est que je les connaissais mes habitués.

« Double whisky sec sans glaçons, tu connais son nom? Celui à la cicatrice. »

Je le vis réfléchir. Pas pour se souvenir mais plus pour sortir de sa léthargie. C' est qu' il venait de sacrément cuver et rien que de sortir un mot de sa mort allait être un effort olympien.

« Ah le Kevin. Coffrey ou Caffrey, un truc comme ça. Je l'ai déjà croisé sur des chantiers. Il est le roi de la tuyauterie. »

Je levais les yeux au ciel à son rire gras de pervers. Il était fier de son jeu de mot salace. Mais vu ce qu' il avait déjà ingurgité avant, c' était un miracle que son cerveau soit encore en état de faire des blagues graveleuses. Je pris une pinte dans laquelle je versais de la bière et allait la porter au Seamus. Cadeau de la maison bien mérité. Puis je retournais derrière mon bar avant de me tourner vers l' inspecteur.

« Ca vous ira comme info? »

J' allais pas répéter ce que Seamus avait dit. Je supposais que l' inspecteur avait pris note en temps réel. Il n' empêche qu' il n'y avait rien de mieux que tenir un bar pour rester au courant de quasi tout en ville.
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Gaïa ∞ Azraël

Non en effet je confirme, j'ai fais beaucoup de choses dans ma vie mais je n'ai jamais eu l'occasion de travailler dans un bar. Il faut croire qu'ils m'ont vu arriver des kilomètres à la ronde et qu'ils se sont dis que pour leurs affaires ce ne serait pas prudent de me coller derrière le comptoir. Même moi je ne m'embaucherais pas, je suis taciturne, caractériel, égoïste, violent, agaçant, machiavélique et un brin alcoolique sur les bords. Je ferais de la mauvaise pub pour le bar, sauf s'ils veulent absolument sortir du lot, là avec moi, on gagne le jackpot. J'esquisse un sourire. Je ne vais pas aller jusqu'à dire qu'il est sincère parce que ce serait mentir mais disons qu'il s'en rapproche un peu. « Non en effet, je préfère boire que servir, je suis très bon à ça ! » Lui répondis-je en plaisantant. J'adore jouer sur les stéréotypes des flics. Alcoolique, lourdaud, agaçant, tenace, un vrai pitbull. Même si c'était vrai que je préférais boire plutôt que servir, bien évidemment, mais en général on ne s'en vante pas, surtout pas auprès d'une femme qu'on est en train d'interroger. Mais moi je m'en fous, je n'ai aucune honte. De toute façon il y a deux solutions, soit elle le prend à la plaisanterie et on en reste là, soit alors elle le prend sérieusement et fera très certainement semblant de rire pour ne pas que je vois qu'elle me juge. Dans tous les cours, elle sourira et moi je m'en foutrais.

Sur ce point là elle n'avait pas tort, nous étions en Irlande et tout comme en Ecosse, les roux étaient de partout. J'ai de la chance d'être brun mais à ce qui paraitrait, j'aurais peut-être la barre rousse comme mon frère. Moi perso je m'en cogne, je ne vais certainement pas teindre des poils pour faire plaisir aux gens, même si je pense que je risque d'être un peu chelou en roux ... ou moitié de roux. J'esquisse un léger sourire et je hoche la tête pour confirmer ses propos. Fort heureusement, je n'ai pas gâché mon temps puisque le second individu lui dit visiblement quelque chose. Je reste silencieux, j'attends qu'elle retrouve qui il était. Visiblement elle n'avait pas son nom mais elle connaissait sa commande. Plutôt impressionnant, même si cela tenait plus d'une déformation professionnelle qu'autre chose. Elle décide de demander à l'un des poivrots du comptoir. Si on en croyait ce qu'elle disait, ils buvaient ensemble de temps à autre. Mais comment obtenir une réponse d'un type dans son état ? J'étais près à lui foutre la tête dans l'eau jusqu'à ce qu'il reprenne ses esprits mais visiblement cette chère Gaïa avait plus d'un tour dans son sac. Elle offrit une tournée gratuite s'il répondait à sa question. Je ne pensais pas que ça fonctionnait mais j'avais tort. Elle était rudement utile quand il s'agissait de réveiller les alcoolos. « Je suis épaté par tant de talents. » Lui dis-je quand elle revint vers moi. Je l'applaudirais presque. « Merci pour le coup de main, je vais retourner au poste pour voir ce que je peux trouver sur ce type. » J'avais noté les informations fournis par le fameux Seamus. J'avais un nom ... enfin plus ou moins, et un métier, je devrais bien pouvoir me débrouiller avec ça. Au pire on sera où chercher avec mon partenaire si on fait choux blanc dans nos recherches. « S'il revient ici, pourriez-vous me passer un coup de fil ? » Lui demandais-je en tendant ma carte. Si jamais il revenait avant qu'on l'ait chopé, je préfère en être informé. Je la remerciais de nouveau avant de rebrousser chemin jusqu'à la sortie. Elle devait être soulagée de ne plus m'avoir dans les jambes mais je dois bien avouer que finalement ce premier choix fut une riche idée. J'avais suffisamment d'informations pour le choper et il nous donnera comme un grand le nom de son complice. Parfois c'est cool d'être un flic ... enfin parfois seulement !!
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Azraël ∞ Gaïa

Sa remarque me fit rire. Cette remarque je l' avais entendu tellement de fois...J' avais parfois l' impression que tenir un pub apparaissait comme un monde mystérieux et dangereux. On tenait un pub, pas une secte secrète... Mais visiblement, pour les consommateurs de boisson, quand ils buvaient ici c' était un refuge mais l' idée de passez derrière le bar était tout de suite effrayant. C' était un bar, pas un bureau de psy pourtant. Mais c' était toujours aussi amusant à entendre. Ca me faisait parfois sentir comme une super-héroine. La wonderwoman des bières.

« Oh vous êtes pas le premier à me dire ça. »

La plupart des gens préféraient boire que servir. Pour ma part, c' était l' inverse. Heureusement d' ailleurs parce que sinon, je nous auraient auto ruinées mes soeurs et moi. Mais je crois qu' être entourée d' autant de boissons autour de moi, ça faisait l' inverse. Plus on avait les moyens de boire, moins on était tenté. Mais le policier n' avait pas pour autant une tête d' adepte de la bouteille. Et c' était tant mieux pour lui mais surtout pour nous car dans son métier, il avait une arme. Et là, ça l' aurat rendu tout de suite carrément flippant. Mais bon, le sujet de la réserve avait été esquivé et on avait pu passer à autre chose qui lui avait fourni des réponses. Comme quoi, il n' avait pas besoin d'emmerder mes soeurs pour obtenir des réponses.
Je fis un simili révérence en revenant. Le talent je ne sais, mais l' habitude de les pratiquer, ça c' était certain. Certes, alcooliser davantage un alcolique pour obtenir des réponses c' était pas très moral. Mais de toute façon, il aurait pu tout aussi bien aller se bourrer la tronche dans la rue et petit un, on aurait pas eu d' infos, petit deux dans la rue je n' étais pas là pour garder un oeil sur eux. Parce que j' avais un téléphone et je pouvais tout aussi bien leur appeler un taxi pour repartir qu' un médecin si ils allaient mal. Alors oui, la méthode était efficace. Et maintenant l' inspecteur avait un début de nom et un métier. Si il faisait bien son job, il retrouverait le gars logiquement...
J' acceptais de le prévenir si le Kevin revenait dans les parages. De toute façon, il risquait de revenir et refuser de prévenir, c' était tenter le diable. J' aurais dit non ce flic serait sans nul doute repasser et cet fois ci aurait interrogé Freyja et Isis. Qui était assez suicidaire pour refuser d' aider un inspecteur de police? Certainement pas moi.

« Pas de souci. »

Je récupérais sa carte et la rangeait. Il allait enfin partir maintenant qu' il avait ses informations. J' étais soulagée. J' avais évité à mes soeurs d' avoir un flic dans les pattes. Et pour une fois, j' avais été aidée par un de mes habitués. Seamus n' avait pas idée à quel point il avait été utile. Mais je n' allais certainement pas lui dire. Sinon ça me couterait plus qu' un seul verre gratuit. En voyant la porte se refermer derrière lui, je poussais un soupir de soulagement, pour évacuer la tension. Même si je n' avais rien à me reprocher, la police me mettrait toujours aussi mal à l' aise. En même temps, les policiers étaient des fouineurs professionnels et moi issue d' une famille qui avait sa dose de secrets à planquer. Mais au moins, pour aujourd'hui, le risque était passé.
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Enquête de voisinage (Gaïa & Azraël)
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