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 Discussion entre collègues, pour passer le temps

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Discussion entre collègues, pour passer le temps.

   

 Se réveiller tous les matins avec les bras de l’être qu’on aime le plus au monde, est la belle chose qui puise existé, et c’est le signe d’une belle journée. C’est ce qui m’arrive chaque matin, depuis plusieurs années. Je vis une belle histoire d’amour avec l’homme que j’aime. Il s’appelle Mark et c’est un métamorphe loup comme moi. Nous, nous sommes rencontrés il y a des années, quand j'étais encore une enfant.

Je ne sais pas si je pouvais parler de coup de foudre, mais cela y ressemblait. Nous, nous aimons profondément, il était mon meilleur ami et mon grand frère quand j'étais petite. Puis des chasseurs sont venus et ont massacrés des membres de ma famille. J'ai perdu mon père et Mark a perdu ses deux parents. Nous avons du voyager un peu partout en Europe du Nord. Je devais assurer avec ma mère auprès des membres de ma famille, rendant ma liaison avec Mark un peu compliqué, je ne devais pas faire de faux pas. Enfin ma mère m'a laissé sa place et j'ai pu ouvertement affiché mon amour pour Mark.

Ma vie n’a été que plus belle depuis. J’aime m’endormir avec Mark et me réveiller avec lui, comme ce matin. Mon réveil fut doux et agréable, comme tous les matins, je me suis réveillée avec la tête posée sur le torse nu et chaud de Mark. Ce dernier me caresse mon dos :

- Bonjour mon amour. Dit Mark

- Bonjour mon cœur.

Nous, nous embrassons, avant de nous lever. Mark aimerait qu’on reste sous la couette toute la journée, mais lui comme moi, nous devons aller travailler. Je m’habille d’une tunique noire et bleue, de leggings noirs et de mes bottes préférées. Nous déjeunons tranquillement avant de partir bosser.  Mark me dépose à l'Université où je retrouve mes collègues. Je commence mes cours tôt ce matin et la journée passe relativement vite

J’aime beaucoup mon travail et il m’aide dans mon second. Je suis aussi chanteuse dans un groupe de métal et le monde de la musique est très limité si l’argent n’entre pas. Après c’est un passe temps, une passion, la musique fait partie de ma vie.

A l'heure de la pause, je revois mes collègues. Je m'entends relativement bien avec chacun d'entre eux; même si forcément, j'ai plus de liens avec les professeurs d'histoire ou de géographie. C'est là que je vois un bon collègue à moi, Keenan. Il a l'air plongé dans ces livres


- Bonjour, Keenan, ça va? Que fais-tu de beau? Je ne t'ai pas vu ce matin?






   
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La journée avait commencé comme des dizaines d'autres auparavant. Seul dans sa maison, Keenan était plutôt du genre solitaire. Il avait pris l'habitude de vivre de lui-même, sans personne. N'ayant pas de femme à qui se raccrocher, et son frère ne vivant pas avec lui, il avait pris ses marques dans sa maison, certes imposante, mais dont il connaissait tous les recoins les plus secrets. Cette maison lui plaisait, elle avait du caractère. Il en avait touché tous les murs, toutes les aspérités pour se convaincre que c'était celle qui lui convenait. Et il n'en avait jamais été déçu.

Ce matin-là, Keenan avait bippé son chauffeur plus tôt que d'ordinaire, avait bu son café, s'était préparé, et était parti en direction de l'université. D'ordinaire, il parlait avec son chauffeur, de tout, de rien, du temps, il lui arrivait de lui demander de décrire ce qu'il voyait, Keenan avait toujours eu l'imagination fertile de celui qui doit tout imaginer. Sans doute voyait-il toujours le monde plus beau qu'il ne devait l'être en réalité, mais il n'en serait jamais déçu, il ne l'expérimenterait jamais. Ou alors il parlait de lecture. Il passait son temps dans les livres, dès qu'il le pouvait. Son chauffeur était d'ailleurs un excellent lecteur, et avait un avis sur tout, devenant presque un compagnon, plus qu'un employé. Mais ce jour-là, il avait besoin de silence. Plus qu'un grand lecteur, celui qui le conduisait était également extrêmement perspicace, et l'avait laissé se perdre dans ses pensées. Il réfléchissait non seulement aux cours qu'il avait à donner aujourd'hui, mais également à ce qu'il avait à faire ensuite, et qui s'annonçait beaucoup moins réjouissant.

La journée passa de la même manière. Il fut assez surpris lorsqu'il se rendit compte qu'il était presque l'heure de déjeuner. Il fallait dire que ses cours le passionnait. Il aimait les préparer, les donner, répondre aux questions des étudiants, instruire autant qu'il le pouvait. Il s'en était fait une passion, qui détonait avec son "activité extra-scolaire". Lorsque l'heure de la pause arriva, le brun se rendit dans la salle mise à disposition pour les enseignants. Keenan n'avait pas forcément de relation particulière avec la plupart de ses collègues, il les saluait lorsqu'il y pensait, lorsqu'il les croisait, pour la plupart.

Mais ce n'était pas le cas de Simone. Elle partageait sa passion pour l'histoire, et avait toujours fait preuve de gentillesse, sans tomber, comme les autres, dans la pitié, et il l'appréciait pour cela. Alors, lorsqu'elle vint s'asseoir à ses côtés, il referma son livre, et lui offrit un sourire. " J'avais pas mal de cours ce matin, alors j'ai décidé de me détendre un peu avant de reprendre." Le O'Leary marqua une pause, prenant le temps de boire le café qu'il avait posé sur la table. " Et toi ? Tout s'est bien passé ce matin? Je ne sais pas si c'est la même chose pour toi, mais j'ai quelques cas difficiles en amphi ces derniers temps." Il y avait toujours des étudiants qui préféraient aller en cours pour soulager leur conscience mais qui s'occupaient à discuter entre eux. Etrangement surtout dans les deux premières années de licence.

   
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 Évoluer auprès des humains, quand on n’en est pas un, n’est pas une chose facile. Loin de là, on doit constater faire attention à ne pas laisser sa nature magique faire surface. Je dois faire attention tous les jours. Je dois éviter de trop me mettre en colère, sinon mon instinct de louve peut refaire surface. Comme par exemple, un grognement sourd qui ressemble fort à un grognement canin. Chose peu commune pour un être humain. Mais quand on a des élèves un peu chiants, qui n’écoutent pas et qui ne font que parler. Là forcément, cela m’énerve et je crie pour les faire taire. Le problème c’est que de temps en temps un petit grognement sort. Pour le moment, aucun de mes élèves ne l’a remarqué.

Je dois toujours faire attention et cela m’énerve, car je n’ai pas honte de quoi je suis.je suis une humaine avec la capacité de se transformer en louve, quand elle le désire. J’aime ma nature et je ne renierais jamais mes origines. Mais voilà, je vis auprès d’humains qui ont peur des autres, des êtres qui sont différents d’eux et si tous les humains apprennent notre existence, nous seront pourchassés. Plus aucun endroit ne sera assez sécurisé pour nous. Surtout s’ils lancent des chasseurs à nos trousses ou des membres de l’Organisation Dux Tenebris. Ce sont des personnes qui traquent les personnes comme moi et nous tuent. Je ne finirais jamais en cage comme un vulgaire animal. Plutôt mourir en me battant pour ma liberté. Je sais que ma famille ferait de même. Nous sommes une famille soudée, forte et libre.

Nous, nous transformons en général, la nuit, quand les humains dorment et à l’abri des regards. Cependant la journée, nous devons faire constamment attention, pour ne pas éveiller la curiosité des humains. J’exerce le métier de professeur d’histoire, un métier que j’adore, un métier où je dois côtoyer des humains. Après peut être qu’il y a des créatures parmi mes collègues ou mes élèves, mais je ne le serais sans doute jamais.

L’ambiance entre collègue est plus ou moins bonne. En fait, les professeurs de chaque domaine restent ensemble. Les professeurs d’anglais par exemple ne se mélangent pas avec les professeurs d’économie. De toute façon, nous avons chacun nos bâtiments.

Ce midi, je me rends dans la salle des professeurs pour déjeuner. Il n’y a pas beaucoup de collègues, mais il y a Keenan, un collègue que je vois comme un ami. Je l’apprécie bien et malgré le fait qu’il soit aveugle, je ne le prends pas en pitié. Après tout, il est comme tout le monde. Puis cela serait hypocrite de ma part de le mettre à l’écart, alors que je ne suis pas normale non plus. Je lui dis bonjour. Il me demande si ma matinée s’est bien passée :

- Oui ça va. Il y a toujours des élèves chiants, qui n’écoutent pas. On dirait qu’ils viennent parce qu’ils n’ont rien d’autre à faire. C’est soûlant.

Je commence à avoir faim, alors je me dis que cela serait bien de proposer à mon ami de déjeuner avec moi :

- Tu veux qu’on mange ensemble ? A moins que tu as d’autres choses à faire ? Je comprendrais.





   
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Keenan était un solitaire. C'était loin d'être original, loin d'être étonnant, il avait toujours été ainsi, ou du moins il l'était depuis la mort de son frère. ça ne le dérangeait pas. Il préférait de loin être seul que devoir subir les paroles qui transpiraient la pitié, autour de lui. Il en avait croisé, beaucoup de professeurs à l'université le traitaient comme s'il était constamment en besoin d'assistance, alors même que le voir marcher, se déplacer, évoluer montrait qu'il n'en avait aucunement besoin. Il avait certes sa canne, mais sans elle, il était un humain lambda, qui n'avait surtout pas besoin de ressentir qu'il ne pourrait jamais être vu comme " normal". Mais la plupart des gens ne le comprenait pas. Tant pis pour eux, c'était sa philosophie de vie. S'ils n'arrivaient pas à voir qu'il était bien plus fort qu'il n'y laissait paraitre, c'était leur problème, pas le sien, s'il devait un jour leur tomber dessus, il ne pourrait que s'en servir, après tout.

L'oracle était calculateur, sans doute cette faculté de prévoir sa vie comme un jeu d'échecs, non pas coup par coup mais avec six coups d'avance lui venait-elle de son don. On l'avait choisi, quelque part, pour qu'il puisse entrevoir les lignes du passé oublié et d'un futur bien trop obscur, il avait décidé de l'user dans la guerre qui se préparait. Une guerre silencieuse qui pourtant vibrait. Elle arrivait, même si personne ne pouvait vraiment le savoir. Personne mais lui pourtant le ressentait. Cette vibration émanant du danger perpétuel dans les rues, ces murmures qui le menaient à cette conclusion, ces phrases habiles visant à l'aider, ou à le perdre parfois dans les méandres de ses interprétations. La conclusion en était la même partout.

L'esprit divaguant bien trop loin du livre qu'il était en train de lire, il écarta ses doigts de la page imprimée en braille, et releva les yeux vers sa collègue de travail, Simone. Même s'il ne pouvait la voir, il était conscient que ceux à qui il parlait préféraient qu'il se comporte comme si c'était le cas. Il les comprenait, quelque part. La différence dérangeait, maintenant comme toujours, surtout chez les humains.

Il appréciait cependant Simone. Elle était naturelle, ne lui parlait pas comme si, en plus d'être aveugle, il avait été stupide. Elle le reconnaissait comme il était, un égal. Rares étaient ceux qui lui accordaient ce crédit, malgré ses fréquents rappels à l'ordre. Il fallait dire qu'il avait tendance à être quelque peu hautain, et à être lui-même conscient de ce qu'il valait, particulièrement dans son métier. Que les autres s'empêchent de le remarquer l'énervait particulièrement. Avec un sourire, il hocha la tête. " Le problème actuel c'est que beaucoup font une année à l'université en attente de trouver autre chose."

C'était le problème de l'éducation actuellement. C'était devenu un passe temps pour certains élèves, qui ne se rendaient même pas compte qu'ils perturbaient la bonne tenue des cours. Mais il ne pourrait pas refaire l'éducation juste en en parlant, aussi, il balaya d'un mouvement des épaules cette idée. " Non ça me ferait plaisir de manger avec toi!" Sans doute que cela le changerait des repas en solitaires, ça ne pourrait lui faire que du bien. " Tu as de quoi ou on se dirige vers le restaurant universitaire?"

   
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 Vivre parmi les humains est quelque chose de difficile pour moi, et pour ma famille aussi. Nous devons vivre comme des humains, penser comme des humains et être comme des humains, alors que nous ne le sommes pas. Par moment, nous aimerons juste être nous même, nous transformer en loup sous le champ et courir sur des kilomètres à quatre pattes. Hélas, nous devons attendre d’être le soir, en pleine forêt pour laisser libre court à nos instincts animaux. Les humains sont tellement hostiles envers nous, que cela deviendrait trop dangereux pour nous de nous dévoiler. On se ferait pourchasser, attaquer et traquer sur des kilomètres. On serait comme des animaux en cage, attendant qu’on fasse des expériences sur nous.

Pour éviter tout cela, nous devons donc nous comporter comme des humains. Chose pas facile pour moi, tous les jours. Surtout quand je suis énervée, il m’arrive de sortir un grognement bestial de ma gorge. Fort heureusement personne encore, ne s’en est aperçu. Mais est-ce que cela va durer. Je dois chaque jour, faire attention à mon comportement. Si un élève m’énerve, je dois garder mon calme. Si un collègue me prend le chou, pareil.

Alors j’évite de trop sympathiser avec des collègues trop lourds et chiants. Ce genre de personnes là, tu les repère à des kilomètres à la ronde. Surtout ceux qui te draguent, ceux-là je ne les supporte pas. Ils ne m’intéressent pas et je me vois mal sortir avec un humain avec ma condition de louve. L’humain aurait trop peur en apprenant ma vraie nature magique. Alors je préfère éviter de me mettre en danger, ainsi que ma famille, pour un stupide humain. Cela ne vaut pas la peine.

Cependant parmi tous ses humains, il y en a avec qui je m’entends bien. Il s’agit de Keenan. C’est un passionné d’histoire comme moi. Lui, il est plus spécialisé dans le passé antique, alors que moi, c’est côté viking qui me passionne. Etant finlandaise, c’est ma culture, mon héritage. Je suis fière de mes origines.

Je discute avec Keenan de l’attitude des élèves dans nos cours. Beaucoup viennent en cours pour ne rien faire, passer le temps. Ceux là perturbent le cours et cela m’énerve mais je dois garder mon calme.

- On devrait interdire ce genre de pratique. Cela nuit à nos cours.

Je lui propose de déjeuner avec moi. Ainsi on ne sera pas tous seuls, tous les deux.

- Non je n’ai rien de prévu. On peut aller au restaurant si tu le souhaites.

Je prends mon manteau

- On y va. Tu me suis ?





   
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La discussion avec Simone tourna bien vite autour des cours qu'ils enseignaient. Bien entendu, cela n'avait rien d'étonnant, quand on considérait qu'ils étaient tous les deux professeurs, et qu'ils enseignaient dans l'université dans laquelle ils étaient actuellement. Cependant, ça ne dérangeait pas Keenan, parler de son métier, des obstacles qu'il pouvait rencontrer lors de ses cours ... Bien sûr il y avait des élèves turbulents, qui prenaient la fac comme des vacances d'un an, où ils pouvaient se permettre de parler fort, de boire, de manger, de rire, de ne pas écouter ce qui leur était enseigné. Ce genre d'élèves arrivaient aux examens les mains dans les poches, et ça donnait du grain à moudre lorsqu'il avait à les corriger. Certains propos étaient tout de même assez surréalistes pour qu'il les notifie. Il y avait aussi les élèves qu'il ne voyait jamais en cours obligatoire, lorsqu'il les présidait, mais qui apparaissaient magiquement lors des contrôles finaux. S'ils ne réussissaient pas mieux, Keenan leur accordait le fait d'être complètement honnête avec leur envie d'étudier, contrairement aux premiers.

Mais heureusement, pour rattraper ces mauvaises statistiques, il  y avait les bons élèves, et les passionnés. Ceux qui pouvaient l'écouter parler pendant quatre heures sans émettre un son mis à part celui de leur ordinateur ou de leur stylo grattant sur le papier. Ceux qui posaient des questions intelligemment, qui venaient le voir à la fin du cours pour éclaircir les points qu'ils n'avaient pas compris ... En somme, ceux qui en voulaient assez pour arriver au niveau supérieur. Même s'ils restaient rares, ils rappelaient sans le vouloir au O'Leary les raisons qui le poussaient à faire ce métier. Sa passion. Enseigner son savoir, ce qu'il aimait. S'il y avait quelques brebis noires dans le lot, ce n'était pas vraiment un problème, lorsque l'on prenait cela en considération. Cela perturbait certes les cours, et pouvait poser un problème lorsqu'il avait un programme précis à suivre, mais après tout, c'était leur problème. S'il ne finissait pas tous les cours prévus, les étudiants, en premier, en payaient le prix, car ses sujets d'examens portaient toujours sur l'ensemble de l'année écoulée. " Je suis d'accord, mais le problème qui se poserait serait de savoir comment départager ceux qui en veulent des autres." Les lettres de motivation étaient mensongères, tout le monde pouvait en écrire une bonne en prenant la peine de réfléchir à la tournure de ses phrases.

Keenan acquiesça à la demande de Simone, récupéra son livre qu'il enfouit dans son sac de cours, et s'appuyant sur sa canne pour se relever, la fit ensuite glisser sur le sol, se guidant aux bruits de pas de la professeure à ses côtés. " Tu as bien fait de proposer, je mourrais de faim. " Il prit une pause, se contentant de sourire. C'était plutôt rare chez lui, non pas qu'il n'en ait ps l'habitude, mais seulement qu'il vait bien trop de soucis ces derniers temps pour ne serait-ce qu'y penser. "Tu as joué dernièrement avec ton groupe? " Keenan savait que sa collègue aimait la musique. Lui aussi, même si c'était sans doute un registre totalement différent.

   
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 Durant des années où je vivais en Finlande, je me concentrais plus sur ma nature de louve, que sur ma nature humaine. Même si j’ai vécu ma première transformation à mon adolescence, lorsque j’ai vu mon père se faire tuer sous mes yeux. J’ai avant, essayé de tout faire pour déclencher ma transformation. Cela m’énerve de voir mes parents, mon grand frère et ma grande sœur et le reste de ma famille se transformer en loup, et moi pas. Moi, je restais dans la peau d’une petite humaine fragile, qui doit constamment rester derrière ses parents, pour éviter de se faire mal. Cela m’énervait et j’ai plus d’une fois, pèter les plombs. Je créais des ennuis à mes parents, pour qu’ils m’engueulent et qui déclenchent ma transformation. Sauf que cela n’a jamais marché et que je restais toujours humaine.

Ma mère a fini par comprendre pourquoi j’étais comme ça. Elle m’a alors dit qu’il faut laisser faire le temps et que je vivrais tôt ou tard ma mutation. Il ne faut pas forcer les choses, il faut les laisser venir. Elle me dit de me concentrer sur mes études, car même si je deviens une louve, sans travail, je serais une paria. Une louve forcée à vivre dans les bois, sans ressource, sans maison. Je serais obligée de me forcer de me nourrir de chair animale crue. Je ne pouvais pas imaginer cela et ça m’a fait un choc. Cela m’a réveillé et j’ai commencé à penser à mon avenir.

Bon je n’étais pas une mauvaise élève, mais pas une des meilleures, comme ma mère l’aurait voulu. Elle aurait aimé que je devienne médecin comme elle, ou vétérinaire. Mais les sciences ne m’intéressaient pas. Sauf sur les sciences de l’Espace : astronomie, astrophysique. Non, moi ce qui me passionnait, c’était l’Histoire. L’Histoire de notre pays, plus exactement l’Histoire des Vikings. Je pense que c’est un peuple fascinant et captivant. Elle est peu étudiée dans le monde. Pourtant, les Vikings ont apporté plein de choses. C’est eux qui ont découvert l’Amérique, et non pas Christophe Colomb, qui lui, s’est trompé de chemin.

Puis ma famille et celle de mon frère et de ma sœur, descende des Vikings, eux même. Alors c’est pour moi, un hommage que je dois leur rendre.

J’ai étudié à l’université de Norvège où j’ai réussi à obtenir mon diplôme de professorat. Mon déménagement en Irlande a fait que j’ai du postuler à l’Université de Dublin, pour pouvoir enseigner. Le directeur a été intéressé devant mon envie d’enseigner l’Histoire Viking, car lui aussi, trouver que c’étaie une période peu connue. Nous avons alors fait un essai et j’ai aujourd’hui plusieurs dizaines d’élèves qui viennent assister à mes cours.

Bon, il y a toujours des élèves moins enthousiastes que d’autres et c’est de cela que je parle avec Keenan.

- Je pense qu’on devrait faire une sélection à l’entrée dans le cas de certaines disciplines. Pour voir ceux qui en veulent vraiment. Je sais, ce n’est pas sympa comme pratique, mais il faut que les élèves comprennent que ce n’est pas une aire de repos, nos cours. Nous les donnons avec beaucoup d’attention.

Keenan et moi, nous, nous rendons à la cafétéria de la fac pour déjeuner. Nous prenons nos plateaux repas et nous, nous installons à une table pour manger. C’est là que Keenan me demande si j’ai joué avec mon groupe.

- Pour le moment, c’est plutôt calme. Nous attendons l’été pour jouer dans des festivals de musique. C’est là que mes semaines vont être chargées. Nous avons presque terminés notre nouvel album. Je pense qu’il plaira aux fans.





   
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Keenan comprenait ce que voulait dire Simone. Si cela ne tenait qu'à lui, sans doute aurait-il déjà fait installer ce genre de test ne serait-ce que dans la filière historique, les élèves prenant souvent l'histoire pour un refuge, le temps de trouver réellement ce qu'ils comptaient faire de leur vie. Il n'avait donc, dans ses cours, qu'une partie de la promotion réellement attentive, l'autre pensant qu'une rapide recherche sur Internet avant les examens leur permettrait d'obtenir leur diplôme sans réel problème. Bien entendu, ils avaient torts, et soit il retrouvait les mêmes cancres la promotion suivante, toujours en première année, soit ils décidaient d'arrêter, mais à son goût, bien trop tard. Alors oui, les concours d'entrée pouvaient être une bonne chose. Mais en y réfléchissant, certains, sans savoir réellement où ils mettaient les pieds, trouvaient dans certaines filières une passion, une vocation, et il n'était pas certain de souhaiter enlever ça, même si c'était l'histoire d'une ou deux personnes. Lui-même avait cherché longtemps quel métier était fait pour lui avant de trouver son bonheur, il ne pouvait décemment pas priver des étudiants de cette recherche au plus profond d'eux mêmes. Parce que c'était de cela dont il s'agissait, il n'y avait aucun doute. Les écoles plus privées, autres que l'université, pouvaient se permettre ce tri, puisqu'elles étaient plus spécifiques. Ceux qui décidaient de payer pour ce genre d'établissement avaient déjà décidé quoi faire de leur travail à accomplir. Il voyait l'université comme un lieu de possibilités. Se soumettre à cette idée, c'était comme empêcher ces possibilités. Peut-être était-il trop idéaliste, cela dit.

«  Il serait difficile de mettre en place un tel système. Les concours d'entrée demandent des moyens, moyens que l'université n'a pas forcément. Mais tu as raison, ce serait sans doute une bonne façon de réguler les entrées et de ne pas perdre notre temps à enseigner à des personnes qui n'en ont aucunement l'envie. Ni la capacité, pour certains. »

Le temps qu'ils parlent, les deux professeurs étaient arrivés à la cafétéria. Momentanément silencieux, Keenan prit son plateau repas, pour finir par aller s'installer à sa table, non sans avoir salué les employés. Il les connaissait tous presque personnellement, le fait qu'il mange souvent ici et qu'il soit le seul aveugle de l'université n'étant pas vraiment passé inaperçu. Il y avait d'ailleurs toujours quelqu'un pour l'aider à s'installer s'il en avait besoin, chose qu'il appréciait particulièrement, peu d'endroits avaient cette amabilité. On le traitait soit comme un handicapé majeur, soit comme quelqu'un pouvant très bien voir où une table était libre alors même qu'il n'en avait aucune vision. Avec les aveugles, les gens avaient fortement tendance à ne pas avoir de juste milieu, malheureusement. Après qu'ils se furent installés, cependant, Simone continua, répondant à la question qu'il lui avait posée un peu auparavant. En réponse, l'oracle lui sourit. Il n'était jamais allé voir l'un de ses concerts, mais la musique était sans doute ce qui le rapprochait le plus de la vision, selon lui.

«  C'est une bonne chose. Vous allez jouer au Bray Fest cet été ? J'ai entendu dire récemment qu'ils engageaient des groupes, vous pourriez vous proposer. Ils font passer des auditions au milieu du mois de juin. Ce serait l'occasion de faire votre promo, non ? »

Keenan était un peu étonné que le Bray Fest soit maintenu après les événéments arrivés l'année d'avant, mais il devait bien admettre que c'était plutôt malin. Garder en tête l'horreur des actions se déroulant en ville, mais montrer qu'elle devait avancer, coûte que coûte, et mettre derrière elle son passé, aussi affreux soit-il. L'idée venant de l'auteur indirect du meurtre, c'était plutôt un coup de poker brillant.

   
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