CASTIEL + Tickets to my downfall

Kiss Kiss D'un naturel charmeur, il a le sourire de celui qui sait ce qu'il veut et qui peut faire céder n'importe qui. Aveugle serait celui qui ne voit pas que ce n'est qu'une façade et que cet air profondément humain et gentil n'est que fraude pour donner une confiance irréelle. Il en a eu des conquêtes qui l'ont haï par la suite, d'autres qui n'ont su faire autre chose que le pardonner pour ne pas les avoir rappelé. Avoir ce qu'il voulait, toujours, pratiquement toute sa vie pour enfin tout perdre dans des mares de sang, mais toujours ce sourire aux lèvres qui dissimule tant bien que mal ses objectifs profonds. C'est pour cela qu'il est si bon en affaires comme au poker, il sait se cacher sous de faux prétexte et montrer ce que l'on veut qu'il montre. Trouver les failles de ceux qui l'entourent c'était une question de survie, c'était pour être le loup dans la bergerie, même s'il ne l'a compris que plus tard et utilisé inconsciemment pendant son adolescence. La sincérité même qui le rend attachant ne vient que de ses blessures et ne se montre plus ou pas de la bonne façon. Il pourra te faire cracher tes tripes pour que tu le remercies après, toujours avec ce sourire mais plus une once de regret. Parce que le regret, on sait où il l'a mené. Des funérailles. Drunk Face La bouteille de vodka dans leur endroit dès que quelque chose n'allait pas, ou même que tout allait. C'était le début d'un alcoolisme ordinaire comme chaque jeune pouvait bien le vivre à sa manière. Sa partenaire disparue, il n'avait que l'excuse de l'avoir perdue pour continuer et ensuite celle de détester toutes les parties de sa vie qui l'avaient mené à la mort de Nathan, à la disparition d'Alexis, à sa vie de famille trop rangée et trop fabriquée. Alors même que son fils lui laissait un échantillon d'espoir il avait continué, troquant la vodka contre le whisky, se rappelant de soirées où l'alcool ne signifiait pas violence et remords. Bloody Valentine Parce qu'il faut bien dédier une section à celle qui l'a construit, détruit puis reconstruit. Par sa faute à lui, jamais la sienne. La perfection à ses yeux, son regard se perd encore parfois dans les photos, il ressent encore la douceur de sa peau, voit comme s'il l'avait aperçue la veille ses cheveux s'éclaircir au soleil et ses yeux noisettes le fixer comme si elle pouvait lire en lui. Pas comme. Elle le pouvait. Il avait su les choisir, ces femmes de sa vie, toutes plus intelligentes et fortes les unes que les autres, et les deux qui lui laissaient ce goût amer dans la bouche ne reviendraient pas pour lui donner une once de répit. Alexis. Anthéa. Anthéa. Alexis. Le profond respect et l'amour fou d'un adolescent devant assumer ses responsabilités. Une admiration sans failles qu'il avait trop peu montrée face à la passion qui l'avait rongé. Anthéa. La peur qu'il avait mise sur son visage plus d'une fois. Alexis. La souffrance de son coeur détruit comme s'il n'avait pas d'autres choix alors qu'il en avait toujours eu. Si l'amour était le sens premier d'une vie, il avait échoué du début à la fin, ne réussisant à garder qu'un souvenir lointain de ce que le mot signifiait réellement. Forget Me Too Hécate, Phoebe et Niamh, les trois soeurs qu'il lui restait, la seule famille qu'il avait encore. Nollaig, aucun sang commun mais une liaison sans faille. Tout.e.s avaient fui parce qu'il était nocif, impardonnable. C'est ainsi qu'il se l'imaginait, en tout cas. Lui qui venait d'une famille si nombreuse se retrouvait comme un con dans ses cauchemars, appelant encore et encore des numéros qui sonnaient dans le vide. Ses soeurs avaient refait leur vie, certaines en dehors de Bray, Phoebe refusant toujours de le voir. Sûrement cela changerait-il lorsqu'elle apprendrait pour sa propre famille. Son coeur qui n'était plus pur mais toujours bon pourrait sans doute retrouver de la place pour ce frère renié depuis des années. Il essaierait sans doute, mais pas tout de suite. Lonely Il se voulait seul, Castiel. Ne pouvait s'empêcher d'embrasser cette part de lui qui ne voulait plus s'entourer de personne. Ou en tout cas, de personne qui ne lui soit proches. Il ne se sentait pas comme une malédiction, savait pertinemment que tout ce qui lui arrivait n'était pas le fruit d'un destin tragique mais ses propres actions qui l'avait mené à une vie de douleur. Il ne pouvait trouver réconfort dans la mort parce que l'esprit même de sa vengeance le maintiendrait là, avec celui qu'il aurait voulu vivant pour le retuer une énième fois. Le statut de fantôme ne lui plaisait guère et sa puissance résidait en ses talents. S'il les perdait, il n'avait plus aucune chance. On ne dirait pas comme ça, pourtant. Castiel avait toujours été calculateur, précis, intelligent. Mais jamais vraiment solitaire, il aimait s'entourer. Mais tous étaient morts ou partis et même l'homme qui se mettait des oeillères pouvait y voir une connexion. Il ne ferait pas subir ça de nouveau à quelqu'un. Jawbreaker Plus l'âge avançait, plus les épreuves parsemaient son chemin, plus la ressemblance avec Gideon se faisait flagrante. Il avait beau avoir perdu son père des années plus tôt, il se souvenait de ses moindres traits, presque mieux que ceux de sa femme. Le père qui l'avait forgé de la pire des façons, comme une arme et une ressource plus que comme un fils. Pour Castiel, Gideon était une religion, celui qu'il se devait d'écouter, les conseils qu'il devait suivre. Par conseils, on entendait bien sûr ordres. Puis ensuite, inévitablement, celui contre lequel on devait se rebeller, l'âge arrivant. Mais finalement, se ranger derrière lui n'était pas une si mauvaise idée, jusqu'au jour où les cadavres commençaient à s'empiler, celui de Nathan les narguant de haut. Une nausée quasi permanente et un dégoût du paternel que l'annonce de son cancer n'avait pas vraiment atténué. Il ne le regrettait pas et il ne pouvait certainement pas lui manquer, parce que si la maladie ne l'avait pas emporté, il l'aurait sans doute fait. Ce n'était pas pour autant qu'il ne le voyait pas dans le miroir à chaque fois qu'il faisait mine de se raser.   Play this when I'm gone Sur une note moins dure et plus enthousiasmante, parmi les nombreux talents que l'on pouvait retrouver chez Castiel, autant que ses défauts, on y trouvait un amour de la musique inconditionnel. Il jouait du piano et de la guitare et sa voix était celle d'un triton, charmante. Bien qu'il n'utilise sa magie que rarement lorsqu'il s'agissait de composer. Alexis était celle à qui il destinait presque toutes ses mélodies mais voilà maintenant des semaines qu'il n'osait mettre les mains sur son piano, se trouvant sans voix et sans talent pour exprimer ce qu'il ressentait. Can't look back Le triton avait toujours mis un point d'honneur à soigner son apparence. Son éducation l'avait voulu ainsi mais ce n'était pas sans plaisir qu'il enfilait chemise et cravate plutôt qu'un simple tee-shirt. Il aime à penser qu'ainsi, peu pourraient s'imaginer le chaos et le sang qui régnaient dans son esprit. American Psycho encore et encore, ses entraînements couplés à ceux des deux organisations opposées auxquelles il avait fait partie n'avaient en rien été oubliés et une partie de lui qu'il ne laissait transparaître qu'en fantasme et en cas d'extrême nécessité - pour l'anecdote, Eve le racontait beaucoup mieux que lui - s'était mise à jour lorsque Jack Ò Murchù poussa son dernier cri. S'il n'était pas maître de la torture, il allait certainement le devenir en retroussant les manches d'une chemise parfaitement repassée. Tickets to my downfall Castiel n'avouait pas ce qui l'avait ramené à Bray. Lui Toujours. Ils étaient liés bien plus qu'il ne l'était dans son mariage. Jusqu'à ce que la mort nous sépare, ça n'avait pas lieu d'être dans cette relation là. Si Ambrose, son neveu, n'était pas mort, alors Basil était quelque part, caché dans son cimetière ou dans le manoir qu'il habitait quand il ne se pointait pas dans sa baignoire. Il ne l'avouait pas parce qu'il ne savait pas pourquoi il se tournait vers lui. Peut-être que seul maintenant, il se retrouvait avec Basil comme unique repère? Peut-être qu'il verrait son changement et qu'il déciderait de l'aider à trouver celui ou celle qui avait tranché la gorge de Jack assez pour qu'il meure mais pas pour que ce soit paisiblement? Ou seulement avait-il besoin de quelqu'un qui le déteste avec assez de hargne pour ne pas qu'il abandonne sa vie devenue misérable. Quoiqu'il en soit, il le laisserait le trouver. Pour ça, il n'y avait aucun doute. Egerton et Ò Murchù finissaient toujours par se réunir, même si l'occasion était une tentative de meurtre et une explosion de cervelle sur le parquet d'une maison pourtant saine.  

Petit guide des relations pour ne pas se tirer une balle :

Gidéon (mort) et Maryan (morte) + Père et mère de Castiel
Hayley (morte) et Hécate + Soeurs aînées de Castiel
Niamh + Jumelle de Castiel
Phoebe et Nathan (mort) + Petit(e) Soeur/frère de Castiel
Anthéa (morte) et Jack (mort) + Femme et fils légitime de Castiel
Alexis + Love interest de Castiel (elle a eu deux enfants de lui)
Ambrose + Fils de Phoebe et Basil donc neveu de Castiel
Basil (mort ... Sort of ) + Père de Ambrose et ennemi de Castiel, c'est ce dernier qui l'a tué
Alix + Cousin de Basil et ancien amant de Castiel
Nollaig + Meilleur.e ami.e de Castiel



La famille Ò Murchù a toujours fait partie du patrimoine de Bray, d'aussi loin qu'on puisse s'en souvenir. Mariés pour des alliances commerciales et affirmer leur puissance, il n'y a pas d'amour qui soit de mise dans ce genre de contrats, et les parents de Castiel ne firent pas exception. Gidéon, PDG d'une entreprise pharmaceutique implantée à Dublin, se trouva donc en union avec Maryan, dont les parents possédaient à eux seuls les médias audiovisuels de la petite ville de Bray. De bonne réputation, les deux individus firent beaucoup parler d'eux - en bien - et suscitaient admiration et un peu de crainte, lorsque l'on voyait la prestance qui se dégageait du couple presque princier. Les failles de ce mariage n'apparaissaient aux yeux de personne si ce n'était des concernés, et ne se montrèrent problématiques que lors de la naissance de leurs premiers enfants. Parce que les jumeaux étaient dans le sang des Ò Murchù comme le gène des créatures de l'eau, immuable. Arrivèrent donc en premier lieu Hayley et Hécate. Gidéon en fut le premier déçu, lui qui voulait absolument un héritier. Traditionnaliste, il ne pouvait concevoir élever pour prendre sa suite autre chose qu'un garçon, et Maryan en fit les frais à grands coups. Ce fut, apparemment, bien efficace, puisque les prochains à arriver sur la liste furent Castiel et Niamh. De faux jumeaux, encore, comme il les avait tous eu. Dans le lot, un garçon, et la fierté du père. Maryan ne s'arrêta toutefois pas là puisqu'elle fit subir à son corps, quelques années plus tard, encore un accouchement, celui de Nathan et Phoebe. Ils étaient donc huit, au commencement de l'histoire, à errer, sagement, de nounou en nounou pour ne pas s'attacher, la figure maternelle n'existant que dans l'image d'Hayley, Maryan trop dégoûtée de voir que son utilité s'arrêtait là et qu'elle n'avait plus pour elle que le droit de dépenser l'argent de son mari, à défaut d'avoir encore son regard. Dans cette famille comme dans ce mariage, peu d'amour mais une bonne éducation. Ce n'était pas dérangeant, car ce qu'ils ne trouvaient pas chez leurs parents, ils le trouvaient entre eux. Des liens forts et imbrisables s'étaient forgés. C'était du moins ce qu'ils pensaient.  Castiel a vécu cette partie de sa vie comme la plus heureuse, malgré les coups qu'il se prenait à la place de ses soeurs ou parce qu'il répondait un peu trop fréquemment, même étant enfant. La rébellion avait commencé bien avant qu'il ne s'en rende compte, mais ne s'était pas affirmé tout de suite. A la place, il se trouvait élevé par ses soeurs aînées, jusqu'au jour de ses onze ans. C'est là que le premier drame, annonciateur de tant d'autres, arriva. Les premières nées avaient seize ans. C'était bien suffisant pour leurs premiers amours, pour leur première vision du monde comme individu propre. Et Hayley ... Elle était la rebelle, celle qui ne voulait en aucun cas suivre l'exemple familial et ne se trouvait pas bonne à épouser qui que ce soit qui fut validé par Gidéon. Elle tomba amoureuse d'un métamorphe. Ce fut son plus grand et dernier malheur. Alors qu'elle voulut fuir avec lui, elle se trouva face à la rage de son père, trahi par son propre sang. Il n'en attendait pas tant de ses filles, mais une obéissance sans questionnement lui aurait suffit. Si elle ne voulait pas rester, elle ne fuirait pas non plus, et il était hors de question que son pouvoir soit remis en question par une adolescente. Après une altercation des plus puissantes, Hayley fut retrouvée au milieu des bois, morte. Un métamorphe, disait-on...



Ce fut le début de la triste réputation des Ò Murchù, qui passaient de puissante famille indétrônable à maudite. Mais Gidéon se rattrapa vite, et profita de ce que la mort de Hayley avait de flou pour resserrer son emprise sur les enfants qu'il lui restait. Surtout Castiel. Se servant de la haine toute construite de ses propres mains contre les métamorphes, il le fit détruire, petit à petit, tous ses alliés. Les mots aiguisés et les actes cachés valaient plus, bien souvent, qu'une violence brute, et c'est comme ça que Castiel fut élevé. Mais on ne peut pas surveiller ses enfants de trop près, ils finissent par nous échapper. L'adolescence n'a pas été tendre pour Castiel comme pour les autres mais la relation entre Gidéon et notre héros n'a fait que se dégrader. Lui se lèverait contre son père, bien destiné à mener sa vie comme il l'entendait. Naïf à l'époque, il ne l'était plus beaucoup maintenant. Mais au lycée, il rencontra Alix. Une bisexualité refoulée et une relation intense, du chaos et beaucoup de déni, il préféra se glisser dans les bras de sa meilleure amie, Alexis Samson. Mais l'amour entre les deux était, à l'époque, bien différent de celui qu'ils ont maintenant l'un pour l'autre et s'il l'avait considéré comme sa copine de l'époque, c'était seulement parce que les Samson étaient les parias de Golden Coast et que Gidéon était loin d'être ravi de cette relation. Malgré tout, Castiel se dirigea vers le management lors de ses études parce que c'était la seule voie qui semblait faite pour lui, comme une réminiscence de la dictature de son père. Lors de ses vingt-deux ans,il intégra l'OBCM et il retomba dans les bras d'Alix. Lors d'une de leur soirées, un incendie généralisé se déclara en ville. La cause en était floue et Castiel ne se posa pas plus de questions, malgré les rumeurs sur une tempestaire devenue folle. Il faillit mourir ce jour-là et fut tiré des flammes par son amant. Dans la panique, ils se rendirent au centre communautaire où l'on recensait les blessés et les vivants et retrouva tous ses proches. Tous, sauf Maryan. De huit, ils n'étaient désormais plus que six.



Non pas que Castiel aimait particulièrement sa mère, elle était devenue à ses yeux une étrangère, mais la perte provoquait toujours ce sentiment d'impuissance qu'il voulait à tout prix éviter de ressentir. Sans Alix, Castiel aurait certainement sombré. Ce chapitre, ma foi, sera plutôt court, puisque le destin n'attendit pas un an pour frapper de nouveau les Ò Murchù.  Castiel et Nathan n'avaient jamais été réellement proches. Premier garçon né prenant toute l'attention du père, la jalousie du plus petit s'était étendue jusqu'à ne plus pouvoir supporter son frère. Ils s'aimaient, pourtant, d'un amour inconditionnel que seul la famille pouvait nous donner. C'est sans doute pour cela que Nathan avait placé sa confiance en Castiel lorsqu'il fut le premier à découvrir la vérité sur la mort de Hayley, après avoir mené son enquête en secret, peu convaincu par ce qu'on leur avait sermonné toute leur vie. Prêt à abattre son père sous le coup de la colère et du dégoût, ce fut dans la confusion la plus totale que Castiel se jeta sur son frère pour l'en empêcher, sans pour autant pouvoir éviter le fracas de son crâne sur le bureau du paternel. Inattendu, oui. Mais Gidéon avait bien une carte à jouer à ce niveau.



Dissimulant la mort de Nathan aux yeux de tous, même de sa jumelle, Gidéon appuya sur ce levier pour tirer son fils vers la place qu'il lui avait attribuée des années plus tôt: héritier. Et un héritier sans reine, ça semblait improbable. Voilà donc sa première rencontre avec Anthéa, presque le jour du mariage, celle qui deviendra sa femme. Sa relation avec Alix se brisa à ce moment-là mais Castiel s'était éteint, dans le déni de la mort de son frère et persuadé que ses émotions étaient ce qui l'avait poussé à une telle horreur. Alors il cessa tout. La rébellion, les réponses, l'organisation qu'il trahi également pour rejoindre son ennemie, dévoilant tout ce qu'il savait. Il se contenta de sa place de soldat, suivant les ordres, éliminant ceux qui se dressaient face à lui et à son père. Avec Niamh, ils investirent dans un bar, le Drunk Mermaid, en parrallèle de son travail au siège de l'entreprise de Gidéon, Oaks Pharmaceutics. C'est là que les premiers signes de la folie de Castiel firent leur apparition. Tous décidèrent de fermer les yeux, tous ceux qui savaient au moins ou qui l'ont su par la suite. Persuadé qu'il pouvait trouver une faiblesse aux fées, les plus grandes menaces des tritons, si l'on regardait dans la chaîne alimentaire, et au moins les plus puissantes, Castiel en avait capturé une. Clochette ou Charlotte, ça importait peu, elle faisait partie de la famille Egerton, reliée, hasardeusement, à Alix. Torturée pour découvrir ses secrets, elle n'en dévoila pourtant pas, n'en connaissant aucun. Elle était stupide, Charlotte, autant que son frère était dérangé, peut-être même plus. Il fallut l'annonce de la grossesse d'Anthéa et du cancer de Gidéon pour que Castiel comprenne qu'il ne pouvait enterrer à jamais ses émotions. Et quand elles ressortirent ... Well. On y vit de la culpabilité, tellement forte qu'elles finirent par détruire le nom des Ò Murchù pour le traîner dans la boue. Il se rendit à la police en dévoilant le cadavre de son frère, non sans avoir donné le corps de Charlotte à Basil, bien après qu'il se fut vengé, déjà persuadé qu'il était coupable, en donnant à Phoebe un enfant, qui, s'il était triton, avait les cheveux roux des Egerton. De là naquit la plus belle des histoires d'animosité. A mon sens au moins. Si Castiel respectait sa femme, il donna alors son coeur à une autre, Alexis. Il quitta également les Dux Tenebris, mais ça, ce n'était une surprise pour personne, vu qu'il avait craché sur son père devant toute la ville. Lui aurait bien été tué en prison, ça ne le gênait pas outre mesure, et pourtant, l'OBCM en avait décidé autrement. Ils voulaient Gidéon, mais non sans le faire souffrir de sa trahison auparavant. C'est Skye, une des membres de l'organisation et sans doute l'une des plus féroces, qui le sortit d'affaire. De cette partie s'ensuivit deux ans de fuite avec Alexis dans les îles des Caraïbes, deux ans où il ne rencontra pas son fils nouveau-né, Jack. La vie voulut qu'il ne revit jamais son père non plus, d'ailleurs, que le cancer emporta alors même qu'il aurait tant voulu le tuer de ses propres mains.



Niamh fut celle qui organisa tout. Les contacts avec un faussaire pour des aveux signés de la main de Gidéon, Castiel innocenté aux yeux de la justice pour la mort de Nathan. Pour revoir son fils, Castiel sacrifia Alexis, l'amour de sa vie, sans savoir qu'elle-même portait le fruit de leur union en elle. Des jumeaux, étonnamment. S'ensuivit une vie des plus monotones et les premières années furent les plus dures à intégrer. Une vie de famille que Castiel ne voulait pas réellement mais une relation avec son fils dont il avait désespérément besoin le poussait à rester dans les clous. Phoebe, quant à elle, ne lui parlait plus, jamais remise de la mort de son jumeau. Elle y fit abstraction une seule fois, seulement pour que Jack connaisse son cousin, Ambrose. Ce fut la fois bénie, en réalité, puisqu'alors qu'il s'apprêtait à voir son neveu, il le trouva à quelques minutes de la mort, Basil bien décidé à mettre fin à sa vie. Souvenez-vous lorsque je vous ai parlé de la folie de Castiel... Un vestige réapparut là. Il aurait pu l'arrêter, le blesser, le dénoncer à la police qui, forcément, aurait trouvé de quoi le garder. Mais au lieu de ça il lui fracassa le crâne. Vingt-sept fois. Jusqu'à ce que son sang recouvre et son visage et son corps et ses vêtements et que sa cervelle explose. Celle-là de mort, il ne la regretta jamais, et le cadavre de celui qui aimait les ouvrir fut perdu dans l'océan.



La vie, après ça, reprit son cours. Basil fut déclaré disparu et Castiel s'enfonça dans une vie bien plus monotone et inintéressante qu'il ne l'aurait bien avoué. L'alcool avait repris ses droits sur lui et la violence ne concernait plus que sa femme, l'entreprise marchait de nouveau et pourtant, rien n'allait. Il allait de tromperies en tueries qu'il ne contrôlait pas, se faisait l'alliée de chasseurs et l'ennemi de fantômes, et lors de sa trente-sixième année commença à apercevoir de nouveau la limite de sa clarté d'esprit. Mais au lieu de l'embrasser, il la fuit. Jack enlevé, puis retrouvé sain et sauf, il partit au Japon, sous prétexte d'un voyage d'affaires, rejoint peu de temps après par sa femme, son fils et Nollaig, un.e ami.e. Il se sevra, doucement et sûrement, et là ils eurent presque une belle vie, Castiel bercé dans l'ignorance de son implication dans la naissance des jumeaux d'Alexis. Jusqu'au jour où les vampires les retrouvèrent. Il aurait dû s'en douter. La vengeance avait ce goût amer qui ne partait jamais, qui ne laissait pas l'opportunité d'abandonner. Et pour des êtres immortels, qu'est-ce qu'une année de plus? Il entendit son fils crier avant de le voir, et la vision de son corps vidé de son flux vital le traumatisa moins que le son de sa voix. Il ne put les atteindre à temps. Ni l'un, qui pleura sa dernière larme avant qu'il ne soit rentré chez eux, ni l'autre, qui eut le temps de sombrer dans un profond coma.



Il n'avait pas sauvé Jack mais Anthéa ... Les vampires avaient fui lorsqu'il était entré dans l'appartement qu'ils habitaient. Il y avait, pour elle, encore une chance, et c'est à ça qu'il se raccrochait. Les médecins, eux, n'étaient pas si optimistes, et on soufflait qu'ils lui avaient conseillés plus d'une fois de mettre fin à sa vie, maintenue seulement par des machines. Si elle se réveillait un jour, ce qui tiendrait du miracle, elle n'aurait plus rien d'Anthéa que l'apparence livide et déformée. Renoncer à la violence n'était pas la solution. Vouloir se mettre en sécurité, loin de la ville qui l'avait trahie tant de fois, n'était pas la solution. La solution, c'était probablement ce qu'il avait toujours considéré comme étant le problème. A l'instar de ceux qui avaient tué sa famille, son corps entier criait vengeance, et lui ne s'arrêterait pas à un duo de suceurs de sang.

prénom(s) et/ou pseudo Soko / Cyrielle. âge 27 ans. fréquence de connexion 7/7où as tu découvert le forum? ptdr ton opinion sur le forum, design, codage franchement design bof, j'ai pas lu le contexte, y a pas une staffienne qui l'aurait supprimé par hasard? inventé ou scénario? inventé depuis six ans !  demander un rp d'intégration? Seulement avec Basil autre choses? krkr lien obligatoire à fournir pour le répertoire

Code:

<libre>BIENVEILLANCE PROFESSIONNELLE OU COUP DE HACHE DANS LE DOS? (espèce au choix, H/F) +</libre> X est le directeur commercial de Oaks Pharmaceutics, autant dire qu'iel travaille main dans la main avec Castiel depuis des années, voire Gidéon avant cela (tout dépend de son ancienneté). Depuis que le triton est revenu du Japon où OP a ouvert une nouvelle branche, il n'est plus lui-même, et la mort de son fils et de sa femme - même si Castiel ne l'accepte pas encore - est forcément responsable. X voit là l'opportunité de récupérer le poste de Castiel, qu'il convoite depuis des années, récupérer l'entreprise, qu'il a su si bien gérer lorsque le Ò Murchù n'était pas en état de le faire. Mais pour ça, il tente de faire accepter à Castiel son état et tente de le manipuler pour qu'il prenne [i]du temps pour lui[/i].