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 What are you ? [Harlow]

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Charlie ó Banríon
Charlie ó Banríon
MESSAGES : 83
AGE DU PERSONNAGE : 29
RACE : Fée
MÉTIER/ÉTUDE : Femme de chambre au Dragon Hotel (larbin marche aussi...)


HARLOW & CHARLIE

WHAT ARE YOU ?



De plus en plus de battues s'organisaient afin de retrouver les enfants disparus qui étaient qui augmentaient en nombre. Charlie dansait au milieu des foules qui s'organisaient et se déplaçaient dans les rues en direction de la forêt et du lac. A croire qu'ils cherchaient tous les lieux les plus creepy où regarder... Pourquoi est-ce qu'ils allaient dans des endroits dignes d'un documentaire Netflix sur les tueurs en série pour les trouver ? C'était un peu comme si ils recherchaient des corps sans vie plutôt que des êtres vivants dans un sens... Non parce que si des enfants / ados étaient retenus contre leur gré dans la forêt ou près du lac, la fée se disait qu'ils se seraient manifestés depuis longtemps... Il y aurait eu des cris, des appels à l'aide ou autre non ? A quoi bon s'acharner là bas franchement ? Elle avait du mal à comprendre. De toute façon pas grand chose de ce que faisaient les gens en général n'avait de sens pour elle... Elle se sentait tellement en marge de tous... Même dans une situation où tout le monde semblait suivre le même courant, Charlie avait la sensation de remonter la rivière à l'envers...
Elle serra les dents lorsqu'un homme trop pressé la bouscula et massa son épaule tout en faisant claquer sa langue avec réprobation. Les gens de Bray étaient de plus en plus nerveux au fil des jours qui passaient et que le nombre de disparus augmentait. Le travail des autorités ne suffisait plus aux familles des victimes qui préféraient visiblement prendre les choses en main plutôt que d'attendre sagement chez elles que quelque chose se passe... La ville entière ou presque semblait se sentir concernée car tout le monde y allait de sa personne entre les avis de recherches, les tracts et les organisations de battues ou appels à témoins qui placardaient chaque vitrine de magasin et chaque mur de la ville...
Pourtant la jeune femme ne gobait pas grand chose à cet élan de solidarité. Tout ça lui paraissait d'une hypocrisie sans nom. A ses yeux, les gens aimaient juste se donner pseudo bonne conscience et se sentir importants en participant au "drame" qui se jouait dans la ville... L'altruisme était leur plus beau mensonge. Elle savait le genre humain cruel et sans scrupules il le lui avait assez prouvé... C'était à cause de lui qu'elle s'était toujours sentie telle une anomalie. Une erreur inavouable de la nature. Qu'elle avait du cacher ce qu'elle était au point d'en avoir honte et même parfois peur...

Pourtant ce soir, Charlie était dehors comme eux tous. Elle cherchait comme eux tous. Pas pour les aider. Pas parce qu'il y avait quelqu'un qu'elle souhaitait désespérément retrouver. Mais parce qu'elle l'avait promis à Wyatt. Elle voulait lui ramener son frère et sa sœur... Pas par bonté d'âme non. Pas vraiment... Elle ne les connaissait pas ces deux gnomes de 18 ans et à vrai dire l'idée de voir le sorcier s'éloigner d'elle pour profiter du retour des jumeaux retrouvés ne l'enchantait pas vraiment, surtout après leur dernière soirée tous les deux... Mais il s'éloignait déjà en retournant dans sa famille afin de les soutenir... Alors elle se disait que si les jumeaux rentraient au bercail, il lui reviendrait. D'autant plus si c'était grâce à elle.  

Elle retira ses écouteurs qui quittaient rarement ses oreilles, puis au coin d'une ruelle vers laquelle l'avaient mené quelques échanges qu'elle avait capté grâce à la radio dérobée au commissariat quelques jours plus tôt, Charlie guetta à droite à gauche, puis la ralluma. Sur ce canal, la fée pouvait écouter les conversations des forces de l'ordre. Comme les flics n'avaient rien voulu lui dire lorsqu'elle leur avait posé des questions, il avait bien fallu qu'elle trouve un moyen d'obtenir ses réponses toute seule et la radio les lui fournissaient !
Le haut parleur à son oreille, elle s'enfonça dans le quartier de Bray qui lui était quelque peu étranger. Elle venait rarement par ici et à cette heure là de la nuit, il lui paraissait relativement sinistre... Les officiers parlaient d'un bâtiment de l'autre côté du parc. Autant aller y jeter un œil. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle allait trouver et elle n'était pas vraiment rassurée, mais elle y allait néanmoins, prenant sur elle.

- Anthony ! Leïla ! appela-t-elle.

Seul le souffle du vent lui répondit, soufflant ses cheveux autour de son visage rosi par le froid. Charlie resserra son manteau autour d'elle, lorsqu'un craquement curieux la fit sursauter. Elle se retourna avec cette vivacité qui lui était propre, mais ne se trouva face qu'à la nuit. Elle déglutit et inspira histoire de se donner un peu de courage puis continua d'avancer. Bon sang mais ils étaient où ces mômes !?

- Anthony !!!

A nouveau, un craquement. Charlie se figea une fois de plus et scruta l'obscurité, appelant une nouvelle fois les jumeaux. Son cœur battait à tout rompre dans sa cage thoracique qui lui paraissait soudain bien trop étroite pour elle. La fée fit de son mieux afin d'assurer sa voix et sa posture, s'affublant de son masque de supériorité. Sa meilleure défense était l'attaque. Depuis toujours elle avançait en masquant sa vulnérabilité et sa sensibilité aux yeux des autres. En leurrant le monde avec son attitude hautaine et dédaigneuse. On embêtait moins les gens plein d'assurance... On les laissait tranquille... Elle refusait de montrer qu'elle avait peur !
Face à l'immeuble, elle renversa sa tête en arrière afin d'en jauger la hauteur puis poussa la porte dans un grincement qui lui fit froid dans le dos. EVIDEMMENT que le truc était miteux et abandonné ! Ça n'aurait pas pu être dans un petit endroit sympa et joliment décoré avec chauffage ! Même le Dragon Hôtel où elle bossait à côté de cet endroit ressemblait à un palace et c'était pas peu dire !
Charlie avança prudemment, ses bottines crissant sur les débris qui jonchaient le sol, ses grands yeux bleus regardant absolument partout. Elle crevait d'envie de retourner dehors et se barrer de cet endroit le plus vite possible mais elle se raccrochait à la promesse qu'elle avait faite à Wyatt...  Elle allait les retrouver.
Si elle ne mourrait pas d'une syncope avant...

- Antho... AH !

Le sol se déroba sous ses pieds et la seconde suivante, Charlie se retrouva face contre terre, le souffle coupé. Elle toussota et grimaça tout en se redressant, portant automatiquement sa main à sa cheville malmenée. C'était quoi ce délire ! Elle laissa le temps à la poussière de légèrement se dissiper, puis regarda autour d'elle pour découvrir... des barreaux. Et au dessus d'elle, trop haut pour être atteint en levant ses bras ou même en sautant, le trou par lequel elle venait de passer.
Pestant intérieurement, Charlie fit de son mieux pour se relever et tenter de se hisser, en vain. Elle attrapa son portable mais son idée d'appeler Wyatt pour qu'il vienne l'aider s'évapora au même titre que les barres indiquant le réseau sur son écran. L'angoisse commença à monter en elle à mesure que chaque solution qu'elle envisageait pour sortir se soldait par un échec évident. Elle essaya de grimper mais elle n'avait aucune prise. Tout était trop lisse. Écarter les barreaux totalement impossible qu'importe à quel point elle essayait. Restait peut-être... à voler...? La fée étendit ses bras afin d'évaluer le volume autour d'elle mais c'était bien trop petit. La cage était étroite... Elle n'aurait jamais la place de les déployer... Puis est-ce qu'elle réussirait à se soulever si haut ?

- Y'a quelqu'un ?!!!

Ce piège - car c'était bien un piège dont il s'agissait elle ne rêvait pas, - était bien pensé. Bien pensé pour capturer... une fée.

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Harlow Kavanagh
Harlow Kavanagh
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RACE : triton
MÉTIER/ÉTUDE : agent de liaison pour Interpol

What are you ?
@Charlie ó Banríon & Harlow

« On a pas besoin du costume, on peut se débrouiller tout seuls. » Un an que le costume en question avait débarqué au commissariat et il y avait toujours ce comportement de merde de la part de certains flics de Bray. Harlow n'était pas surpris, il y avait toujours eu quelque chose qui clochait avec ses collègues, ses origines pour commencer, son nom de famille et la réputation de sa famille, la richesse aussi, mais aussi le fait qu'il ne rentrait pas dans le moule, qu'il s'obstinait à faire ce qui été bon et dicté par ses valeurs, sa vision de la police et non celle du système qui était plus que pourris. Interpol n'était pas parfait, mais Interpol était mieux, plus indépendant et moins armée de l'état, ils étaient formés pour ne pas user ou abuser des pouvoirs qu'on leur avait donné. Pas tous, mais l'équipe de Jonas oui. Harlow continuait à s'accrocher, déterminé qu'il était mieux là-bas, et qu'en étant au commissariat de Bray, il pourrait améliorer la police. Une bonne pomme sur un arbre rongé par une maladie. Une bonne pomme qui finira par tomber. L'équipe de Dublin venu pour aider pour les recherches n'étaient pas mieux, et finalement Harlow avait décidé que s'ils ne voulaient pas de lui dans leur petit groupe, il pouvait prêter main forte, c'étaient les directives du QG, c'était lié avec sa venue de toute façon, en tout cas, ils le pensaient.

Le triton avait donc récupéré une radio, fixée sur le canal de ses collègues, échangeant un regard avec Alyssa alors qu'il partait avec son costume, sa plaque et son flingue, sac à dos sur l'épaule pour rejoindre sa voiture, direction Dragon Alley. Installé au volant de son véhicule, il écoutait les échanges de ses collègues qui semblaient plus faire un tour d'horizon en voiture qu'une véritable recherche sur le terrain. Alors, il coupait le contact et quittait la voiture qu'il avait garée dans une rue non loin du fameux immeuble désaffecté, comme c'était une simple voiture de fonction utilisée pour les filatures, elle ne devrait pas faire trop tâche ou attirer des petits malins. Trouvant un moyen d'accéder au terrain de l'immeuble, il venait de pousser la porte du bâtiment quand un fracas résonna, un véritable écho. Assez fort pour être entendu si quelqu'un été à l'intérieur, moins de dehors. Le cœur battant, l'agent jeté un coup d'œil dehors quand une voix s'élevait dans la distance.

« Y'a quelqu'un ?!!! Merde. Harlow regardait autour de lui,  il était un triton, l'appel d'une voix, de la mer, tout cela, il connaissait, mais pourtant ses sens se mettaient aussitôt en alerte. Il y a quelqu'un », soufflait-il, alors qu'il vérifiait son portable. Une barre à peine, il n'arrivera jamais à appeler des renforts s'il s'enfonçait et il avait laissé la radio dans la boîte à gants de la voiture. Pas de panique, il savait qu'il y avait des collègues qui patrouillaient dans le quartier, et même s'ils ne s'entendaient pas, ils n'allaient pas laisser une innocente toute seule, et puis ils pourront lui rappeler qu'ils l'ont aidé ce jour-là. Pas d'imprudence. Il devait d'abord trouver la personne, s'assurer que ce n'était pas un piège, mais aussi la nature de la personne. Il avait tous ses sens en alerte, lampe de poche à la main, il quittait l'entrée pour s'aventurer dans le bâtiment. « Hey! Interpellait-il dans l'espoir que l'inconnue l'entende Est-ce que vous m'entendez ?! Est-ce que tout va bien ?! Continuez à parler, j'arrive ! »  
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Charlie ó Banríon
Charlie ó Banríon
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HARLOW & CHARLIE

WHAT ARE YOU ?



Charlie avait perdu la notion du temps. Son portable avait fini par s'éteindre, la laissant dans l'ignorance totale de l'heure qu'il était. Il faisait si noir ici qu'elle n'était même plus capable de dire si ça faisait des minutes, des heures, ou même une journée qu'elle était ici. Sa cheville lui faisait mal et la douleur raisonnait dans tout le bas de sa jambe.
Accrochée aux barreaux de sa...cage..., la fée se laissa finalement glisser au sol, sa tête renversée en arrière, son regard clair et fatigué rivé vers le trou qu'elle avait laissé en traversant le sol de l'étage supérieur. Elle le distinguait à peine malgré la poussière dont le nuage était retombé depuis longtemps. Elle appela au secours encore et encore en désespoir de cause, sa voix se chargeant peu à peu d'un tremblement larmoyant qu'elle n'aimait pas mais qu'elle peinait à réprimer. Elle était en proie à sa douleur autant qu'à sa peur.
Car oui, elle avait peur. Charlie était une jeune fille téméraire qui aimait à se montrer forte et inébranlable, mais qui était bien plus fragile qu'elle y paraissait. Derrière son port de tête altier et son attitude constamment fière, elle était ébranlée de bien des manières. Sous le masque de fer, il y avait des larmes qui lacèrent mais que toujours, elle masquait au monde. Elle n'était pas rassurée en s'aventurant seule ici ce soir, mais elle l'avait pourtant fait et elle ignorait comment elle allait se sortir de cette situation qui puait franchement sévère.

Personne ne savait qu'elle était ici ! Elle n'avait pas mis au courant Wyatt car elle n'avait pas voulu lui donner de faux espoirs quant au fait de retrouver ou non les jumeaux et... elle ne parlait pas grand monde d'autre que lui... Voilà à quel point solitaire était sa vie. En dehors de sa mère qui l'oubliait de plus en plus à mesure que les années passaient, elle n'avait que son sorcier.
Ca lui allait, Charlie s'était persuadée depuis longtemps qu'il était le seul être dont elle avait besoin au monde, mais cette pensée de l'avoir préservé ce soir ne la réconfortait pas car elle se retrouvait elle-même plongée dans une des ses terreurs les plus vives.
Elle avait déjà été traquée par le passé... Elle ignorait à quel point, mais elle avait fini par le comprendre en grandissant. Certaines pièces du puzzle s'étaient assemblées. Elle n'avait pas connu ses grands parents, morts avant sa naissance dans des circonstances que n'avaient jamais voulu évoquer son père et sa mère devant elle. Il y avait eu cette nuit l'année de ses 14 ans dont elle portait encore le souvenir à même sa peau... La mort de son père, lorsqu'elle avait 5 ans... Elle n'en aurait jamais la certitude absolue puisque sa mère demeurait muette sur le sujet et le resterait sans doute à jamais, mais Charlie ne pouvait s'empêcher de tout ressasser encore et encore depuis qu'elle savait que les chasseurs existaient. L'homme qui l'avait attaqué il y a près de 10 ans alors qu'elle dormait tranquillement dans son lit en était forcément un il n'y avait pas de toute possible. Il connaissait sa nature de fée lorsqu'il lui avait sauté à la gorge et l'avait menacé de son arme en lui intimant d'ouvrir ses ailes pour lui. Ce simple souvenir suffit à faire frémir Charlie toute entière, qui s'enroula de ses bras avant de ramener ses jambes contre elle comme pour se protéger.
Quant à son père... il y avait cet échos curieux en elle qui l'affublait d'un doute depuis des années. Elle ne savait trop pourquoi mais elle était persuadée qu'il n'était pas juste mort dans l'exercice de ses fonctions. Qu'il y avait quelque chose de plus gros qu'une balle perdue dans cette histoire. L'état de sa mère depuis l'annonce de son décès en était pour elle, la preuve.

Déglutissant, Charlie ferma ses yeux et chercha à s'apaiser. Elle était tétanisée à l'idée que l'histoire se répète. Dans son imagination foisonnante, ses démons avaient tous le même visage ; celui de ce fameux chasseur et elle appréhendait de le voir apparaitre face à elle d'une seconde à l'autre pour finir ce qu'il avait commencé une décennie plus tôt mais n'avait pas réussi à achever.

- Hey !

La fée sursauté et rouvrit ses paupières, cherchant après la voix qui venait de raisonner à travers le silence de l'immensité du bâtiment désaffecté. Est-ce qu'elle venait de le rêver ? Dans le doute, elle se releva tant bien que mal, ignorant son articulation sensible et tendit l'oreille.

- Est-ce que vous m'entendez ?!
- ICI !! Aidez-moi !

Son cœur se mit à battre à toute vitesse dans sa poitrine alors que le soulagement se déversait en elle. Le personne qui avait mit ce piège en place afin de capturer une fée se serait sans doute approché discrètement d'elle. Et depuis le même étage. Hors les appels qu'elle entendaient semblaient venir du dessus. De là où elle était tombée. En tout cas elle voulait s'en persuader !

- Je suis tombée ! Je suis en bas !

Charlie chercha autour d'elle de quoi l'aider à se diriger. A part des débris de béton ayant chuté avec elle, il n'y avait pas grand chose ! Ou... peut-être que si... La fée réfléchit à toute allure. Cet endroit était un labyrinthe. Il lui fallait une idée rapide et non suspecte pour le diriger vers elle et lui indiquer où elle se trouvait.
Elle se concentra de son mieux, puis usa de sa magie pour transformer quelques gravillons en lucioles. C'était crédible non ? Il y avait un parc pas si loin après tout. Il y avait des bestioles mêmes dans les endroits creepy ! Charlie les laissa remonter et virevolter au dessus du trou qui l'avait vu chuter.

- Je vois des lucioles au dessus de moi !


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Harlow Kavanagh
Harlow Kavanagh
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What are you ?
@Charlie ó Banríon & Harlow

Harlow avait l’impression d’être seul. Toujours seul, depuis qu’il était retourné à Bray. Le seul inspecteur d’Interpol qui après un an n'avait pas vraiment noué des liens forts avec la police de la ville. Il avait plus de chance avec la police de Dublin, mais en vérité à ce stade, il s’en fichait, avec ses contacts à Interpol, il aurait toujours un petit edge sur ses collègues et c’était certainement pour cela qu’ils ne l’aimaient pas beaucoup. Harlow n’était pas hostile, à leur égard, pour autant et suite aux séries d'enlèvements, ils s’étaient un peu rapprochés, même si c’était loin d’être idéal, il y avait du progrès. Et le responsable du commissariat l’aimait beaucoup, donc c’était ce qui comptait le plus. Ce n’était pas pour autant au commissariat qu’il se sentait le plus seul. Non, ce sentiment là, il l’avait à chaque fois que Cathan partait, le laissant seul, sans un mot, parfois à peine un sourire. Et le triton commençait à voir les mêmes schéma qu’il y a deux ans, le cercle infernal dans lequel il se trouvait. En dehors de Cathan, il y avait Dimitriev qui heureusement qu’il était là pour lui apporter un peu de soutiens et une impression d’avoir un ami qui tiens a lui, en dehors du sexe, de son argent, de son métier ou de sa famille. Il avait besoin d’amis. Il avait des amis à Bruxelles, une équipe à Interpol. Mais il n’y avait pas Cathan, mais Harlow n’avait pas l’impression que ce dernier voulait vraiment de lui. Autrement que cette relation toxique qu’ils avaient.

Le lieu s’avérait être un véritable labyrinthe, et pendant qu’il s’enfonçait il essayait de penser à autre chose que Cathan, de ce retour à Bray et le constat qu’au bout d'un an il était presque aussi misérable qu’à Bruxelles, mais seul. «  ICI !! Aidez-moi ! » La voix de la jeune femme le sortait de ses pensées et le triton revenait un peu sur ses pas pour s’enfoncer dans un couloir qui le menait à un escalier. Il grimpait les marches alors avec prudence. « Je suis tombée ! Je suis en bas ! » C’est bien ce qui lui semblait, mais il n’y avait pas d’accès en bas, en tout cas pas par où il était arrivé, il était bien tenté de revenir en arrière et essayer de trouver un accès au niveau de la jeune femme. « Je vois des lucioles au-dessus de moi ! - Des lucioles? » Soufflait Harlow qui cherchait alors du regard autour de lui, la lampe torche finissant par refléter sur les dites lucioles. Qui ne ressemblait en rien à des lucioles. En tout cas, pas celle qu’il avait pu observer dans les parc avec Crimson quand il était gamin. « Je les vois! » Il n’avait pas vraiment le temps de s’en préoccuper car le faisceau lumineux révélait le trou béant à travers lequel la jeune femme avait dû chuter. Elle devait donc être blessée, certainement pour cela qu’elle n’était pas sortie.

Harlow dirigeait la source lumineuse afin de trouver les bords du trou créé, vérifiant s’il n’y avait pas quelque chose qui pourrait lui permettre de l’aider à remonter ou accéder à l’étage d’en-dessous. Il pourrait s’aventurer un peu plus loin, mais avant il devait vérifier que la jeune femme allait bien, il s’avançait prudemment et quand le sol commençait à craquer sous son poids, alors, il se retrouver sur le ventre, rampant jusqu’au rebord. Dirigeant la lampe torche vers la jeune femme, « Hey, l’interpellait-il avec un sourire qu’il tentait d’être réconfortant. Je suis l’inspecteur Kavanagh d’Interpol, mais tu peux m’appeler Ash. Comment tu sens? Es-tu blessée? » Il regardait un instant autour d’elle, dirigeant la lampe torche pour établir un peu la situation. « Bon sang, mais… C’est une cage. Une cage dans un entrepôt, mais qu’est-ce que c’était que ce bordel, il dirigeait la lampe torche vers elle, comment t’appelles-tu ? » Chaque chose en son temps, les présentations, analyser la situation et l’environnement, puis ensuite il essayerait de proposer des solutions pour la sortir de là. Son instinct de flic, comme de créature surnaturel était enclenché néanmoins, car si elle était tombée pile dans cette cage, ce n’était pas hasard, mais bien un piège, qu’elle soit humaine ou non, il ne laisserait pas comme cela, mais surtout, il préférait se dépêcher, que le responsable et propriétaire de la cage ne débarque pour compliquer la situation.
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Charlie ó Banríon
Charlie ó Banríon
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HARLOW & CHARLIE

WHAT ARE YOU ?



Elle n'était pas du genre à demander assistance à qui que ce soit. Charlie avait du apprendre à se débrouiller seule par la force des choses et à ne compter que sur elle-même depuis tellement de temps que sa solitude et son indépendance étaient devenues comme une seconde nature pour elle. Une nature à laquelle elle se raccrochait depuis si longtemps qu'elle faisait partie intégrante d'elle-même. Elle s'était forgée cette carapace qu'elle ne laissait personne percer et n'attendait jamais après quiconque pour l'aider. Seul Wyatt avait fini par l'apprivoiser au fil des années à ses côtés. Mais il avait un avantage considérable sur le reste du monde ; elle était amoureuse de lui. Le béguin de l'adolescente qu'elle était, innocent et tendre du collège s'était mué en un sentiment bien plus fort et happant qui aujourd'hui constituait son univers.
Le sorcier la connaissait. Il savait ce qu'elle dissimulait derrière son constant masque de perfection affiché. Charlie était loin d'être aussi dure et insensible qu'elle voulait laisser les autres le croire. Mais sa dureté envers autrui en revanche, était réelle. Elle ne faisait pas confiance aux autres âmes qu'elle croisait. Elle repoussait la plupart des gens ayant cherché d'une façon ou d'une autre à entrer dans sa vie. Elle était incapable de se laisser aller et de s'ouvrir assez pour laisser quelqu'un approcher ou même entrevoir sa vulnérabilité qu'elle gardait en elle enfoui comme le plus inavouable des secrets.
Les gens, le monde, lui faisaient peur. Lui voulaient du mal. C'était ainsi qu'elle avait grandi et ainsi que son vécu lui marquait l'âme et le cœur. Alors elle s'en détournait, parce que c'était bien plus facile d'être seule que de souffrir. Charlie avait manqué s'arracher ses ailes à cause de l'Humanité et de la vision qu'Elle l'avait laissé avoir d'elle-même à cause de sa nature surnaturelle... Elle usait de sa beauté et de sa magie de fée pour traverser les jours et manipuler son monde à sa guise. Le plier à ses désirs afin de se faciliter la vie qu'elle avait loin d'être facile.

Pourtant là, seule dans ce trou, dans cette cage, elle était si désespérée et effrayée qu'elle était prête à s'en remettre à quiconque viendrait à elle ! Elle avait tout essayé, tout évaluer afin de réussir à se tirer de là seule mais si elle était têtue, Charlie était loin d'être idiote et savait reconnaître lorsqu'elle était à court d'option. Elle était prisonnière d'un piège au fin fond d'un immeuble désaffecté dans un quartier malfamé de la ville... Il pourrait se passer des jours avant que quelqu'un ne la trouve et sans eau ni nourriture elle ne tiendrait pas éternellement.
Alors elle se raccrocha à cette voix qui s'éleva dans le noir. Elle était lointaine, presque sourde, mais elle était bel et bien présente et l'écho des mots raisonnèrent en elle en un écho si fort qu'elle en aurait presque pleuré. Charlie se colla aux barreaux et leva son visage vers le trou à plusieurs mètres au dessus d'elle, cherchant le cœur battant à apercevoir celui qui serait son salut ce soir.

- Je les vois !

Elle soupira de soulagement et boitilla sur sa jambe lorsqu'elle voulut changer d'appui. Elle ne pensait pas son pied cassé car elle parvenait à le bouger mais la douleur était si sourde dans sa chaussure qui comprimait sa cheville meurtrie qu'elle la lançait dans toute sa jambe.
Charlie sécha ses joues humides des larmes versées et fixa ses grands yeux bleu vers le faisceau lumineux qui éclaira soudain les hauteurs. Probablement celui d'une lampe torche, ce qui ne tarda pas à se confirmer lorsqu'il fut braqué sur elle. Elle se protégea le regard de sa main, clignant plusieurs fois des paupières. Elle ignorait depuis combien de temps elle était là dedans mais en tout cas assez pour que la lampe l'éblouisse durement.

- Hey. Je suis l'inspecteur Kavanagh d'Interpol, mais tu peux m'appeler Ash.

Charlie blêmit et crispa ses doigts sur le barreau dans son dos. Un flic. Putain c'était bien sa chance ! La jeune fille déglutit et se fit violence pour ne rien montrer de son trouble. Elle était loin d'être copine avec les forces de l'ordre et pour cause, elle les avait visité plus d'une fois ! Depuis ses 14 ans elle volait pour s'en sortir. Elle se tuait à la tâche autant qu'elle pouvait afin de ramener de l'argent sur le compte en banque mais parfois ce n'était pas suffisant et particulièrement lorsqu'elle était mineure et donc pas encore en âge de bosser pour avoir un salaire.
Plusieurs fois elle s'était faite attraper. Parfois parce qu'elle expérimentait encore ses techniques de chapardage et pas encore au point se faisait prendre, d'autres parce qu'elle n'était pas encore tout à fait rodée à l'usage de sa magie dont elle apprenait encore l'usage et découvrait la porté ce qui la conduisait à quelques défaillances techniques qui l'avaient aussi menée à être dénoncée...
Elle était encore au commissariat quelques jours plus tôt à peine pour avoir volé du maquillage... C'était à cette occasion d'ailleurs qu'elle avait volé la radio de police qui était morte à ses côtés des suites de sa chute et qu'elle dégagea d'un petit coup de pieds.

- Comment tu te sens ? Es-tu blessée ?
- J'arrive pas à sortir ! Et j'ai mal à ma cheville...

Evidemment qu'elle n'arrivait pas à sortir. Elle était tombée trop profondément. Sa phrase n'avait de sens que pour elle qui sous entendait qu'elle ne parvenait pas à déployer ses ailes afin de rejoindre la surface... Mais ça elle n'était clairement pas prête à le divulguer et encore moins à un mec d'Interpol ! Il incarnait tout ce qui la terrorisait depuis toujours ; les autorités !
Son père était policier. Un homme de loi compétant et respecté. Petite, elle ne jurait que par lui. Mais après sa mort Charlie avait commencé à voir le montre d'une autre façon. La petite fille joviale et trop énergique avait été forcée de grandir et privée de ses parents pour lui apprendre à être ce qu'elle était, au lieu d'embrasser sa nature elle s'était mise à la craindre. Elle avait vu des films. Lu des livres. Vu des choses... Elle s'était longtemps cru unique et dit que si on venait à savoir ce qu'elle était, on l'arracherait à sa maman pour l'étudiant dans un espèce de labo. C'était toujours comme ça dans les séries non après tout ? Chaque fois qu'il y avait un truc sur des fées ou des créatures qui changeaient de la normalité humaine, on en faisait une bête de foire à la merci des scientifiques et c'était un cauchemar qui l'avait souvent réveillée en nage au milieu de la nuit...

- Charlie, répondit-elle d'une voix hésitante.

Faisait-elle bien de lui donner son prénom ? Elle n'en était pas certaine mais là tout de suite tout ce qu'elle voulait, c'était qu'il l'aide à sortir de là ! L'envoyer bouler en lui disant que ça ne le regardait pas ne jouerait probablement pas vraiment en sa faveur pour attirer sa sympathie !
Pas sûr qu'elle en voudrait cela dit, si elle savait qu'il connaissait Cathan et surtout qui il était pour lui... Elle détestait ce type ! Ce sale con qui lui avait pris la seule chose qu'elle désirait plus que tout au monde depuis toujours ; Wyatt.
Si c'était lui qui s'était présenté à la place de l'inspecteur de police, elle aurait sans doute préféré rester au fond de son trou plutôt que d'accepter son aide ! Ou alors elle aurait soudain trouvé la force d'en sortir toute seule pour lui sauter à la gorge !

- Il n'y a pas de porte latérale à la cage. La seule issue est par le haut.

Mais elle était trop petite pour parvenir à se hisser et sa prison trop étroite pour voler... C'était presque tel un piège à guêpes... De ceux qu'elle fabriquait avec son papa à l'aide d'une bouteille lorsqu'elle était encore petite. Aisé d'y tomber, impossible de s'en extirper...

- Faut que vous me sortiez de là !

Charlie respirait de plus en plus fort, comme si l'angoisse à présent que la vie reprenait autour d'elle à présent qu'elle n'était plus seule s'éveillait et lui rappelait la réalité des choses et le risque qu'elle encourait.
Le fantôme de ses 14 ans bien qu'au visage flou désormais, se matérialisa dans ses pensées. Le chasseur qui l'avait attaqué cette funeste nuit avait laissé de profondes cicatrices sur elle, qu'elles soient physiques autant qu'émotionnelles et Charlie encore une fois était loin d'être naïve. Elle avait douloureusement conscience de ce dans quoi elle se trouvait ! Personne ne posait de tels pièges dans de tels endroit pour attraper une personne lambda. Cette cage là, elle était faite pour une fée ! Tout était pensé pour l'y garder sans risque de la voir s'en échapper en attendant que son bourreau ne vienne la clamer comme sienne...



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@Charlie ó Banríon & Harlow

« J'arrive pas à sortir ! Et j'ai mal à ma cheville... » Répondait la jeune femme. Une cheville foulée au mieux, au pire peut-être cassée, la jeune femme aller donc avoir besoin d’aide pour sortir quoi qu’il arrive. Le triton se demandait comment elle s’était débrouillée pour se retrouver dans cette situation. Seule, dans un endroit abandonné, elle devait certainement jouer les Indiana Jones, ou il ne savait quel genre d’aventure. En tout cas, elle n’avait pas été prudente, et elle était tout ce que ses collègues détestait, une citoyenne qui leur faisait perdre du temps dans leur travail avec son imprudence. Ils ne pourraient pas compter sur du renfort, s’il informait qu’il avait trouvé quelqu’un dans l’entrepôt, ils l’enverraient certainement perte pour être venu sur leur territoire, et il pouvait bien dire non-assistance de personne en danger, ils pourraient rétorquer que elle s’était mis en danger et donc possiblement eux. Le cycle infini où la jeune femme pourrait finir avec plus qu’une cheville blessée et quelques bleus, mais aussi la stupidité de ses collègues. Après, avec la situation des enfants disparus, il pouvait comprendre que les personnes s’improvisaient détective, mais ils ne devraient jamais être seuls.

Allait-il lui faire la morale ? Non. Devrait-il lui faire la morale ? Certainement. Il y avait néanmoins bien des manières de le faire et le triton était d’avis que ce n’était pas en lui parlant de haut, avec elle dans une cage, blessée et effrayée que ça serait efficace. Alors, pour le moment, il allait se contenter de la sortir de là. C’était le plus important, pour lui, comme pour elle. Et pendant qu’il attendait sa réponse sur son prénom, il laissait le halo de lumière glissait dans les alentours. Il ne voyait rien qui s’apparentait à une porte de sortie. Donc il allait devoir opter pour une autre solution.

Charlie. Charlie. Bon, les présentations étaient faites, ça ne les avançaient pas plus, mais au moins, ils ne seraient pas deux étrangers à se tutoyer. « Il n'y a pas de porte latérale à la cage. La seule issue est par le haut. - J’ai vu. Le faisceau lumineux s’éloignait de Charlie pour regarder autour de lui, c’était bien étrange qu’il y avait une cage sans porte et dont la seule manière de sortir, ou entrer, était vers le haut. Et pour le malheur de la jeune femme, Harlow n’était pas une fée, mais un triton, donc la sortir de la sera un peu compliqué. Faut que vous me sortiez de là ! - Je vais te sortir de là, prend une grande inspiration, puis expire, ça va aller. » Lui qui pensait avoir la poisse, en vérité, il était peut-être malheureux en amour, mais au moins, il ne finissait pas seul dans une cage. Enfin, avec sa hauteur, il pouvait bien s’imaginer être capable de sortir Charlie de cette situation, mais il se retrouverait coincé à son tour. Ils étaient donc dans une impasse jusqu’à ce qu’il trouve un moyen de la sortir de là.

Il restait là, penché vers elle, jusqu’à ce qu’elle se calme un peu. Il pouvait comprendre l’angoisse de se retrouver enfermé, pris au piège, sans issue et seul. Terriblement seul. L’agent se mordait la lèvre sur ce constat brûlant que le renvoyait à sa situation actuelle, choisissant de se concentrer sur Charlie. Son état et trouver une solution pour la sortir d’ici.

« Je vais regarder de mon côté si je trouve quelque chose qui pourrait nous être utile. Déclarait-il en se redressant avec prudence pour ne pas à son tour passer à travers le plancher, bien qu’il serait libre de ses mouvements. Et dis moi, comment tu as réussi ton compte ? Tu penses que c’était un accident ou un type de piège pour animaux errants ? » C’était une hypothèse comme une autre. Ils n’étaient pas certains que la jeune femme était la victime voulue, mais elle pourrait être en danger si les responsables revenaient. Et pourtant, avec l’état des lieu, le triton n’était pas certain que quelqu'un habitait ici, donc s’ils voulaient attraper quelqu’un ou quelque chose, ils auraient été déçu. Harlow n’oubliaient pas les chasseurs, mais qu’ils soient responsables ou non, il partait du principe que Charlie étaient une citoyenne lambda. Il n’avait jamais eu ce réflexe de soupçonner que ses interlocuteurs pouvaient être des créatures, par contre, il se méfiait toujours des personnes, même s’il voulait croire en la bonne fois des personnes.

Une corde, une échelle, n’importe quoi d’utile pour pouvoir faire sortir la jeune femme. Le triton scannait la pièce avec la lampe de poche avec précaution, se demandant comment il allait pouvoir de la sortir de là. Sinon, les pompiers, ou alors il pouvait tenter de chercher dans les autres pièces, mais il ne voulait pas laisser Charlie seule.
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