I think I lost my halo A force, je crois qu’il n’y a même plus besoin de présenter Victor Alix Sweetman. Mais pour ceux qui auraient raté un épisode (ou plutôt les premiers épisodes), on va tout reprendre depuis le début.
La première héroïne de cette histoire, c’est Bridget Sweetman, ma mère. Une fée, magnifique, avec un sacré caractère. Qui est tombée amoureuse d’un humain et n’a pas été prudente. C’est plus ou moins inscrit dans les esprit qu’aucune adolescente n’a envie de gâcher sa jeunesse à élever un gosse. Pourtant, ma mère l’a fait. Parce que personne ne dicte sa conduite à Bridget et jamais elle n’a considérer cet événement comme une erreur. Fort heureusement, sa famille a toujours été là pour l’aider à assumer sa décision. Je n’ai jamais connu mon père. J’ai été élevé par ma mère et les Sweetman, que des fées partout. Ce n’était pas une vie de prince, mais de mon avis, c’était la meilleure que je puisse avoir.

J’ai quitté Bray pour la première fois de ma vie après mes années tumultueuses de lycée. Rien de bien exceptionnel, juste les bêtises typiques d’adolescent, l’envie d’aller à l’encontre de tout et tout le monde avant de réaliser que c’était juste inutile. Puis les drama des premiers amours qui se finissent mal. Je voulais partir loin, m’éloigner de Bray et de ses habitants. Et le plus loin que mon budget me permis fut Cork. Ok, moi qui rêvait des States, c’était pas énorme. Mais mes études compensèrent, à croire que j’étais fait pour le social, et dire qu’au lycée tout le monde me voyait devenir un sportif professionnel. Il faut croire que j’aime contredire les autres, je ne suis pas le fils de Bridget pour rien.
Je profitai un maximum de ses années, le vrai cliché de l’étudiant qui passe son temps à faire la fête, mais qui, on ne sait trop comment, réussi à continuer d’aller en cours et à passer ses examens. Mais j’avais mes petits tips. Oui bon, j’avais du café quoi. Beaucoup de café. Et pour le budget ? Autant prendre avantage de sa condition non ? Visiblement, les effets de la poudre de fée plaisait bien à la jeunesse. Alors, quelques ventes de temps à autre… Pas trop non plus, je n’avais pas envie de me faire choper, mais c’était bien histoire de ne pas être trop sur la paille. Quoique, j’avais surtout peur que ça remonte aux oreilles de ma mère à Bray. Je sais, c’est bête, mais il ne faut pas sous-estimer Bridget.

J’ai commencé à travailler dès la fin de mes études. D’abord à Cork, puis à Bray. Pourquoi ce retour ? Parce que j’avais envie d’être proche de ma famille. Puis on finit toujours par revenir à Bray. Il y a quelque chose dans cette ville qui nous attire toujours. C’est peut-être pour ça que c’est temps le bordel ici. Bref, à peine arrivé, j’avais déjà un job et un appartement, comme quoi c’est pratique d’avoir des relations, enfin d’avoir un mère qui connait tout le monde surtout. Mais Bray sera toujours Bray, n’est-ce pas ? La chasse aux sorcière, les organisations, et même la nature… Cette dernière ruina mon appartement d’ailleurs. Et non, je pouvais pas décemment retourner vivre chez ma mère.
Je m’installais avec mon cousin Basil. Je sais, un type bizarre, mais on ne choisit pas sa famille. Et il a beau être étrange, j’aime bien mon cousin. Non, je ne saurais pas trop comment l’expliquer. Une colocation qui se passait bizarrement bien. Enfin, si on omet les bouts de cadavres et le chien. Oui. Vous avez bien entendu, le chien. On a pas idée d’adopter des bêtes pareil. Mh, désolé, de mauvais souvenirs qui remontent. Je disais donc, dans l’ensemble, une colocation qui se passait bien. Mais à part ça, c’était le chaos en ville. On ne se rend pas forcément compte comme ça, cependant, moi, ouais, je m’en rendais compte et c’était plus que je ne pouvais le supporter. J’avais pourtant rejoins l’OBCM en espérant aider à changer les choses. Mais le sort continue de s’acharner sur cette ville. Donc, je suis partis.

Un départ assez soudain, je vous l’accorde. C’était à peine planifié. Encore une fois, ma seule idée, c’était de partir loin. J’ai tout plaqué pour aller aider des pays défavorisés. J’ai travaillé avec plusieurs associations, en Asie, mais surtout en Afrique et… Et autant vous dire que non. Ma peau de roux n’a pas tant apprécié tout ce soleil soudainement haha ! Et c’est bien pour ça que j’ai fini par revenir d’ailleurs ! Plus sérieusement, cela me fit du bien de voyager, rencontrer de nouvelles personnes, me savoir vraiment utile. Mais dans le fond, je savais que je ne faisais qu’ignorer la situation dans ma ville natale. La technique de l’autruche quoi. Je n’avais pas pour plan de revenir un jour à Bray. Cependant, new year, new me ! Et avec les événements récent que ma mère m’avait transmis, difficile de continuer de fermer les yeux. Puis sincèrement, à quoi bon aider les autres si je ne suis même pas capable d’être là pour ma famille et mes proches ?