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 I am a deck of cards, vice or a game of hearts + Heather&Jax

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"I am a deck of cards, vice or a game of hearts"

You're shattered on the ground
But still I find you there
Next to me- Imagine Dragons



Tes journées se ressemblent et se mélangent presque. Depuis qu’Alexis t’a accepté sous son toit, tu en fais trop peu pour elle, tu  en es bien conscient. Il t’es arrivé, deux trois fois, de revenir avec de quoi lui payer quelques courses, mais tu sais bien, au fond, que ce n’est pas suffisant alors qu’elle t’a tiré de la rue. T’aurais pu repartir, parce que tu mérites pas son aide, clairement, et pourtant t’es toujours là à squatter sa chambre d’amis. Et tu te sens coupable aussi, parce que tu te dis que Heather, elle a pas ce privilège. Si t’es toujours aussi maigre, parce qu’on se refait pas en une journée, t’as de quoi prendre des douches régulièrement et de quoi te changer, même si les fringues qu’elle te dépanne sont souvent trop grands. T’as trouvé une association, dans le centre de Bray, qui s’occupe des gens comme toi et qui te fournit de temps en temps de la bouffe, mais t’y vas pas assez souvent, tu le sais. Simplement parce que t’as déjà l’impression de t’imposer dans un rythme qui n’est pas le tien. Un imposteur, c’est tout ce que t’as l’impression d’être alors que tu commences à y prendre goût, à la vie de sédentaire. Tu te fais chier, bien trop rapidement, mais pour la première fois, même alors que t’étais encore chez tes parents, t’as cette impression d’avoir un chez toi, même si c’est pas vraiment le tien et que tu pourrais te retrouver dehors de nouveau en une fraction de secondes. Mais t’abandonnes pas. Tu pourrais te dire que tu la retrouveras jamais, que tu ferais mieux de chercher de quoi subvenir à tes besoins, mais t’as jamais été capable de le faire de toute façon, trop prompt à claquer la porte dès que t’en as l’occasion. La vie ne t’en a pas laissé beaucoup l’occasion, en réalité, mais les jobs tout ce qu’il y a de plus légaux, ça ne te va pas, et tu ne penses pas un jour être capable de faire partie intégrante de la société pour ça. T’es en dehors depuis trop longtemps de toute façon. C’est beaucoup trop compliqué de n’être rien et de vouloir redevenir quelqu’un.

Alors comme tous les jours, t’attrapes ta veste en cuir pour claquer la porte de la vieille maison de Golden Coast. Alexis est déjà partie à l’hôpital, comme toujours. T’as rarement vu une personne si brisée et si battante, quelque part tu l’admires, la Samson, pour réussir là où tu t’es toujours planté en beauté. Tu te rends à Dragon Alley à pied, parce que tu sais pas faire autrement, et t’as pas de quoi faire autrement non plus. T’as tes petites habitudes, là. Tu vas déposer tes affiches pendant une heure ou deux, là où les équipes de nettoyage sont passées et où elles ont disparues. Ils passent pas souvent dans ce quartier, et c’est en partie pour ça que c’est l’endroit idéal, mais y a moins de gens qui y passent. Les perdus, les égarés, comme toi, ceux qui ont besoin de toutes les choses dont tu manques aussi. Les ivrognes, les drogués, ceux qui sont presque une tentation pour toi, alors que tu rêverais parfois de retomber dans tes anciens travers, juste pour oublier ce que t’as pu vivre pour en arriver là, la peur qui secoue tes entrailles dès qu’un homme de la carrure de Lysander passe à côté de toi, presque te figeant dans tous tes mouvements. Il se pointerait là maintenant que tu n’aurais absolument aucun moyen de lui résister, peu importe à quel point tu peux être sauvage avec les autres, lui, il a su te briser et te rendre sien sans que tu t’en rendes compte… Ou plutôt assez pour que tu en sois dégoûté, mais pas au point de pouvoir t’en détacher.

Tu passes une bonne partie de la matinée là. Puis tu finis par te rendre à deux rues du Smooth Criminal. Là, sur un coin de rue, t’as tous les enfants perdus de la ville, de ton âge jusqu’aux retraités qui se sont retrouvés sans emplois et qui partagent des bières en canette pour faire comme si la vie était moins dure. Tu les rejoins, avec tes affiches. Comme tous les jours. Y en a un qui te tend une bière et tu la prends, parce que de toute manière t’as rien d’autre à foutre, t’iras peut-être au parc plus tard, après avoir récupéré la guitare que tu gardes chez ton hôte, mais pour le moment t’es là. “ Hey Johnny.” Tu le vois arriver de loin, le vieux au regard perçant et la mine basse de celui qui en vit trop et qui finira par crever dans un coin, mais qui se bat quand même pour conserver une vie qui mérite pas autant. C’est le seul, plus ou moins, que tu peux te blairer, non pas que les autres sont particulièrement antipathiques, mais parce que t’aimes de toute façon pas grand-monde. “Mais c’est qu’il est bien propret le gamin, il est où ton squat?” Tu souris. T’es mal à l’aise, en vérité, parce que tu te sens plus faire partie d’eux, mais tu fais partie d’aucun groupe, maintenant. T’es plus tant dans la misère, mais t’es loin d’être sorti de la merde, alors des regards de dégoût et de colère, au lieu d’en avoir que d’un côté, maintenant ils sortent de partout à la fois. “ T’sais bien où Jo.” Le vieux, il rit, puis il fronce les sourcils et t’attrapes par l’épaule pour t’emmener plus loin. ” Je sais pas si c’est grand chose, mon vieux, mais y a une nouvelle dans le coin, vers le Kerry. Ptet que t’auras de la chance aujourd’hui.” Johnny, c’est le seul qui a vraiment regardé tes affiches, c’est le seul qui se sent concerné quand d’autres ont trop à faire avec leur propre misère. C’est le seul qui sait plus ou moins ce que tu fais alors que pour tous les autres, tu te contentes de disparaître un jour sur deux. Tu hoches la tête. ” ça coûte rien de tenter, merci du tuyau.” T’y crois plus vraiment, en vérité, mais t’as pas autre chose à foutre alors tu t’en vas, ta bière à la main, que tu bois peu à peu sur le chemin, pour finir par la jeter près d’une poubelle sans te soucier de la viser. Tu t’allumes une clope alors que t’entrevois le Kerry, ce vieux théâtre abandonné devenu le squat en puissance les jours de pluie si les flics se décident pas à faire une descente. T’avances et tu la vois, la nouvelle venue, recroquevillée par terre, sur un perron, endormie ou morte, t’en sais rien. Et t’as le coeur qui rate un battement, parce que tu pourrais la reconnaître partout, la blonde, même avec cinq kilos de moins et les parties apparentes du corps couvertes de blessures. “ Heather?” T’as la voix sourde de celui qui veut pas y croire, de celui qui lutte pour pas courir, t’attends qu’elle se réveille, qu’elle se retourne, qu’elle confirme que t’as raison, parce que tu pourras pas vivre encore une fois ce genre de déception.

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I am a deck of cards, vice or a game of hearts Heather & Jax
Tu l'as sentis; cette douleur qui te prends de tout ton être tel un animal à l'abattoir, mais la différence entre vous deux, c'est que malheureusement pour toi, tu vis encore. Quoique, ce n'est pas une si mauvaise nouvelle au final, car tu vas pouvoir vivre pitoyablement pendant un bout encore. Le souffle qui passe dans ton œsophage ainsi que dans tes poumons est sans aucun doute la pire de toutes les souffrances que tu as ressenti jusqu'à aujourd'hui. Pas parce qu'ils t'ont fait ingurgiter trop d'eau pour tenter de te noyer à mainte reprise, ce qui était perdue d'avance, mais parce qu'à chaque respiration froide que tu inspires, un frémissement se déclenche parcourant diverses parties de ton anatomie qui se laisse gagner par le froid de la nuit. La vague de ton épiderme te refait créer chaque coup que tu as enduré, chaque marque qui t’a été faite pendant ton incarcération, ce qui t'avait semblé être une éternité. Tu n'aurais jamais cru sortir de là vivante, même si au fond de toi, tu tentais de combattre, tu tentais de rester éveillé pour mieux pouvoir évaluer toutes les situations possibles. Combien de fois tu les as pensé et repensé ces plans à la con, alors que tu évaluais chaque quart de travail, chaque aller et venues, ainsi que toutes les fois ou tu te rappelais pourquoi tu voulais encore vivre; pourquoi tu t'accrochais à la vie. Peut-être parce que tu es encore trop jeune pour laisser la vie s'échapper aussi facilement, mais sans aucun doute pour lui, pour ton ami...

Vingt-quatre ans... Tu en as vécu des merdes comme pas possibles et pourtant, tu étais là à trouver le bon côté des choses, à voir le bon sens de la vie et pourtant en ce moment... Alors que tu es dehors de cet enfer, la seule chose que tu vois est toutes les merdes qui pourraient t'arriver une nouvelle fois. Tu te sens tombé de trop profond cette fois, tu te sens sombrer dans un néant beaucoup plus vaste que tu l'aurais cru. Tu as touché le fond ma petite Heather et ta remonté risque d'être lente et si pénible...

C'est une nuit trop difficile et comme tu as si hâte de retrouver le jour pour seulement ressentir la sensation du soleil sur ta peau, seulement pour te réchauffer le moindrement, car en ce moment, tu te sens aussi froide qu'un squelette. Ton ventre cri famine et pourtant tu souhaiterais beaucoup plus de choses que de la nourriture; comme des vêtements secs. Sous tes pas lent et douloureux, tu trembles telle une vieille femme au bout de ses vieux jours. Parcourant les rues désertes ou presque, des gens comme toi semblent avoir fait un feu et tu les envies. Tu voudrais bien allez les retrouvé, sauf que la crainte te dévore de l'intérieur. Et s'ils étaient des espions? Et si l'un d'eux faisait en sorte de te ramener auprès de ces êtres humains impitoyables. Toi qui pensais que Lysander était cruel et sans pitié; tu peux maintenant dire qu'il y a encore pire comme personne. Tu t'arrêtes à cette rue, car tu ne peux continuer. Observant le bout de papier une nouvelle fois, tu vois un certain espoir et même si elle semble si minime, tu réalises que tu es sur la bonne rue? Peut-être... Enfin tu l'espères, car tu ne peux plus y arriver, c'est trop dur. Les larmes roulent sur tes joues sans que tu puisses faire quoi que ce soit pour les arrêter, mais dans ton silence tu appelles à l'aide. Un brin de désespoir te traverse la gorge et tu te retiens au mur pour t'aider à trouver une planque. Une benne près de toi, tu réussis à prendre un bout de carton, mais pas un deuxième, car ça te demande trop. Péniblement, tu retrouves ce perron invitant. Ce n'est pas du luxe, mais c'est mieux que rester en plein milieu de la rue. Ton corps te supplie de cesser et alors que tu t'assois, tu tentes de te réchauffer les mains par ton souffle. Tu n'as jamais pris d'alcool ou que très peu et pourtant en ce moment... tu en prendrais bien un verre seulement pour engourdir ton mal de vivre, seulement pour t'assommer assez pour dormir enfin la tête reposée. Tu reposes ta tête contre le sol et ton regard se brouille de plus belle. Le sommeil essaie de te gagner, mais tu restes toujours en alerte espérant pour un bref instant avoir un moment de calme et de solitude. Tu souhaites un silence et tu remercies Dieu qui t'a si souvent abandonné pour seulement t'avoir permis d'avoir encore un cœur qui bat dans ta poitrine. Sans le voir venir, tu perds conscience sous le froid alors que, ton corps recroquevillé souhaite qu'une chose; survivre et guérir.

Ils ont été plusieurs à te remarquer et tu le sais, car à chaque fois, tu sursautais à leur approche. Pourtant, il y en a un qui a fini par déposer à côté de toi quelque chose, mais tu étais trop claqué pour le découvrir. Une âme compatissante? Sans doute, mais ce qui te surprends le plus fut cette voix lointaine qui te fait ressurgir des ténèbres au beau matin. L'intonation de ton prénom fait en sorte de te faire bouger péniblement et tu serres de la mâchoire. Ta respiration qui était si tranquille, se transforma en saccadé sous la douleur qui ressurgit aussi rapidement que ton esprit. Tu passes ta langue sur ta lèvre qui a encore le goût amer du sang sec de ta blessure et tu tournes ton visage vers cette voix que tu pourrais reconnaître entre mille. Mais est-ce bien lui? Ta vision est encore brouillée et ça te prend quelques battements de cils pour te rendre compte qu'en réalité, c'était bel et bien Jasper. Tu te redresses tel un chat abîmé et tu laisses entendre d'une voix beaucoup plus bouleversée que tu ne l'aurais cru "Jas..." Tu aurais voulu venir le retrouver, mais quand tu tentes d'apporter tes mains aux barreaux pour que ceux-ci puissent t'aider à te redresser, tu n'y parviens pas. Il n'y a rien à faire pour le moment, tu n'as pas assez repris d'énergie pour tenter la moindre activité trop physique. Sauf que tu ne te laisses pas abattre aussi facilement, car tu es une foutu guerrière de merde. Ton orgueil, mais aussi ton côté battante te pousse à te redresser sur tes jambes et ça, même si ceux-ci semblent vouloir céder à chaque pas. Tu t'aides du mur pour faire un pas devant l'autre et parviens à le retrouver pour te laisser presque tomber dans ses bras. Telle ta seule raison de vivre, tu t'accroches à lui comme si tu avais besoin de sentir qu'il était bel et bien réel. Tu ne t'en rends pas compte, mais tes larmes te quittent, car cette boule d'émotions vient soudainement d'être apaisée sans que vous ayez fait quoi que ce soit.  

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Ton pas se ralentit peu à peu alors que tu marches jusqu’au Kerry. T’as peur, quelque part, d’espérer encore pour rien alors que tu t’es juré de te débarrasser de toutes les cendres de ce sentiment qui ne fait que t’enfoncer de plus en plus. A partir du moment où tu es arrivé chez Lysander, tu as voulu l’enfouir au plus profond de ton être, ce sentiment, l’étouffer pour ne plus avoir à subir la désillusion qu’il engendre. Tu t’es promis de ne plus jamais faiblir au point de t’y raccrocher, mais c’est vicieux, l’espoir, ça vient sans qu’on ne l’y autorise vraiment et ça reste, comme un poison, sans qu’on puisse vraiment le déloger jusqu’à subir le contre-coup qui t’enverra encore une fois plus bas que terre. C’est comme si tu n’avais pas appris la leçon, comme si tu aimais souffrir au point de revivre l’enfer encore et encore sans pouvoir te détacher de l’emprise qu’il a eu sur toi. Peut-être que c’était le seul moyen que tu as trouvé pour te sentir en vie, qui c’est? Souffrir, c’est un peu la seule intensité que t’as connu. Tu fumes ta clope, tu regardes autour de toi, tente de ne croiser le regard de personne d’autre. Parce que tu sais à quoi tu ressembles, Jax, avec ta bière, ta clope, tes tatouages et ton blouson en cuir qui est pas loin de rendre l’âme. Tu rassures pas ceux qui passent à côté de toi, tu les entends même chuchoter une fois qu’ils s’éloignent. Mais en vérité, tu t’en fous de ce qu’ils pensent, tu t’en fous qu’ils aient raison sur le fait que tu sois un déchet, ou qu’ils aient tort de penser que tu l’as mérité. Toi tu ne vois plus que la rue, face à toi, et bientôt la désillusion proche, tu pourrais presque la sentir. Mais il faut que t’y ailles quand même, tu peux pas garder la tête dans le sable trop longtemps. Comme si tant que tu ne l’avais pas vu, cette mystérieuse nouvelle arrivante, ça pouvait encore être Heather. Mais à partir du moment où tu poserais tes yeux sur elle, ce serait fini, tu aurais encore l’impression que le monde n’aura de cesse de vouloir t’abattre.

On peut bien dire que tu as hésité quelques fois à faire machine arrière. Tout le chemin pratiquement, comme si tu te rendais directement en enfer. Mais quelque part, c’était le cas, t’enfermant dans une boucle que t’avais du mal à briser. Jusqu’à aujourd’hui, sans doute, où l’habitude ne triomphe pas, alors que t’arrives devant le perron indiqué par Johnny. Il n’était pas dur à trouver, la rue était pratiquement déserte et le reste n’était que passants qui ne prêtaient pas attention à ceux effondrés par terre, pauvres et presque morts. C’était là tout le problème, si on y faisait bien attention. Mais elle, elle était là, frêle et recroquevillée sur un bout de carton. T’as le coeur qui rate un battement et l’appréhension de connaître déjà la vérité sans vouloir vraiment y croire. On peut pas dire que ce soit un rêve éveillé, c’est plutôt même l’inverse, alors qu’elle se retourne et prononce ton prénom en tentant de se relever. T’es à quelques mètres d’elle, pourtant tu bouges pas, comme figé, alors qu’elle lutte pour se mettre debout. Mais toi tu la regardes et t’as mal. Parce que si t’as repris un peu de peau là où on voyait tes côtes par manque de nourriture, elle en a perdu plus qu’elle n’aurait dû. Blanche comme un linge et de toute évidence pas assez nourrie, t’as comme l’impression qu’un jour de plus et elle crevait là, au milieu des gens qui n’osaient même pas la regarder.

Tu finis par avancer, sortant de ton état de choc. C’était bien elle, bien elle devant toi et maintenant plus que jamais elle avait besoin de ton aide, alors fallait que tu te bouges le cul avant qu’elle ne tombe de nouveau au sol sans pouvoir se relever. Et t’arrives au bon moment puisqu’elle s’effondre presque sur toi alors que tu supprimes les mètres qui vous sépare. “ Wow… Vas-y doucement, assieds-toi, tu tiens pas debout.” Heather reste contre toi alors que tu t’assois sur la marche. Tu te détaches légèrement pour enlever ta veste et lui passer autour des épaules. “ Tiens, t’es complètement gelée.” T’as le ton de celui qui s’inquiète. On le verra pas souvent chez toi, même trop rarement sans doute, puisque t’es le genre à pas être attaché à grand monde, et au fil des années t’es devenu encore plus difficile d’accès pour ceux que tu rencontres, mais Heather c’est autre chose. Tu vois le regard dégoûté d’un homme qui passe non loin de vous et tu lui aurais bien lancé ta canette dessus, si tu l’avais encore. [color:356f=40A497] “ Regarde ailleurs, connard!” T’es énervé, révolté, t’as mal pour elle alors que tu la vois dans un état pire que ce qu’elle a jamais été. T’aurais voulu te venger sur le monde entier, à commencer par ce mec là qui s’est pourtant empressé de tracer, comme quelque chose dans ta voix qui disait que t’allais pas tarder à lui en foutre une s’il restait dans le coin. Mais t’as plus important à faire, et ton attention elle se reporte sur la blonde à tes côtés. “ Qu’est-ce qu’il t’es arrivé? J’ai pas arrêté de te chercher.” Et tu sais que t’es pas prêt de la laisser hors de ta vue, simplement par peur de la perdre encore.


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