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 Quand une animosité se transforme en chasse à l'homme ! (Adam & Azraël)

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Azraël & Adam

Quand une animosité se transforme en chasse à l'homme !

Cela fait quelques mois que je suis revenu à Bray. Non pas que la ville me manquait, mais je sais qu'il est de retour ici, alors ce n'est pas comme si nous avions eu vraiment le choix. Tout nous ramène toujours ici, c'est incroyable. A croire que nous sommes destinés à finir nos jours dans ce patelin. Je vous rassure, je ne me vois pas vivre vieux. Je ne caresse pas le doux rêve de vivre une vie heureuse et rangée, au bras d'une femme aimante et entouré d'enfants et de petits enfants. Par je-ne-sais-quel miracle, j'ai déjà un gosse, c'est largement suffisant. J'ignore si je le reverrais un jour d'ailleurs, pour être honnête, Hazel c'est bien chargée de me faire comprendre qu'elle le protégerait comme une lionne et que jamais il ne deviendra un chasseur. Pour l'heure, je lui laisse croire qu'elle a le pouvoir de décider, mais pour être honnête, une fois que j'aurai réglé son compte au meurtrier de ma soeur, je risque de revenir dans la vie de mon fils, que mon ex femme le veille ou non. Il a un héritage a perpétuer, qu'il soit d'accord ou non. J'imagine qu'elle ne me donnera pas le choix de kidnapper mon propre fils pour lui enseigner les valeurs de sa famille paternelle. C'est triste mais je sais que cela risque d'être la seule solution pour obtenir ce que je convoite : un héritier. Il n'est pas comme je l'aurai rêvé, on ne va pas se mentir, mais aujourd'hui que je me suis fait à sa nature de fée, je trouve ironiquement qu'il va avoir un avantage non négligeable par rapport à nous. Ce sera facile pour lui de repérer toutes les fées qui vont croiser son chemin. Et s'il peut le repérer, il peut les tuer sans problème ! Cruel, moi ? Qui a prétendu le contraire ?

En attendant que je forme mon héritier, je me replonge dans mon ancien taff de policier. C'est con à dire mais ça m'avais manqué. J'étais bon à ce jeu là pour être honnête, ça ressemble beaucoup au job de chasseur, sauf que là c'est légal. Tu traques des meurtriers, des voleurs, des violeurs, tu relèves des indices, tu suis les traces, tu remontes lentement jusqu'à ton coupable et une fois que c'est chose faite, tu l'arrêtes. On ne va pas se mentir, c'est la partie que j'aime le moins dans ce job. C'est amusant de voir sa gueule quand il comprend qu'il est foutu, mais se contenter de lui passer les menottes pour le ramener au poste, c'est franchement naze. La première arrestation est grisante, mais celles qui suivent deviennent rapidement fade et sans goût. Parfois je prends quelques libertés, surtout quand la justice est mal faite ou que ça ne va pas assez vite. Mais il faut toujours redoubler de prudence pour ne pas se faire choper à son tour. Ce soir, je rends visite à notre médecin légiste et on ne va pas se mentir, je ne peux pas l'encadrer celui-là. En soit vous allez me dire rien de bien étonnant, je n'aime personne et je ne pourrais pas réellement vous donner tort. Mais je ne sais pas, avec lui, je sens que ça va plus loin que de la simple antipathie. Est-ce qu'on peut aller jusqu'à parler du flair du chasseur ? Ce serait peut-être exagéré, j'imagine que si je m'avance jusque là c'est parce que ce que j'ai trouvé sur lui me permet de l'avancer mais en vrai c'est plutôt une histoire de chatte ! On c'est croisé plusieurs fois pour mes enquêtes et à chaque fois, j'avais envie de l'encastrer contre un mur. Evidemment, je me débrouillais pour le montrer le moins possible, mais je doute qu'il ait pu raté le fait que je ne l'aimais pas. J'ai l'art d'être extrêmement froid et tranchant quand je n'ai pas envie de faire d'effort. Ca aurait en rester là si j'avais pas décidé un beau jour de faire des recherches sur lui. Après une journée de merde et quelques bouteilles de bières, j'ai eu envie de passer ma frustration en enquêtant sur ce mec. J'avais aucune vraie raison valable, en dehors de mon dégoût pour lui et de mon envie de le torturer pour lui ôter son sourire satisfait ! Et en vrai, je ne m'attendais à rien, sauf peut-être quelques amendes, mais rien d'exceptionnelles derrière ... J'ai eu tort !

Gaspard me sortie pas mal de choses intéressantes et très étranges sur lui. Visiblement, son père a été buté dans d'étranges circonstances. Selon le rapport officiel, il est mort d'un accident, mais en étudiant le dossier, j'ai trouvé des incohérences dans le dossier qui laisserait à penser que ce n'était peut-être pas un accident. De là à hurler à l'assassin, il y a encore un pas, je vous l'accorde, mais laissez moi rêver. Si je pouvais prouver que cette merde est coupable, ça serait jouissif ! Il y a un autre point assez étrange dans sa vie : sa femme. J'ai pas franchement tout compris à son histoire de mariage. Est-ce que sa femme et sa mère portent le même nom ou est-ce qu'il y a anguille sous roche ? Là encore ça mérite d'approfondir le sujet. Et vu que je me fais chier ce soir, que je dois passer à la morgue pour des informations supplémentaire sur la mort de la jeune femme sur laquelle j'enquête, je vais en profiter pour creuser un peu. Rien que l'idée qu'il sache que je ne vais pas le lâcher de ci-tôt, ça me plait ! Peut-être qu'il est innocent, mais je n'espère pas. Comme toujours, tout est calme à la morgue. L'agitation de l'hôpital disparait une fois qu'on a franchi les portes de l'ascenseur qui nous descend dans les profondeurs du bâtiment. On ne peut pas nier que c'est assez glauque comme endroit la nuit. Déjà que la journée ce n'est pas des masses joyeux, la nuit c'est pire. Mais ça ne me dérange pas vraiment, au moins je sais qu'on ne sera pas dérangé. Comme je m'y attendais, il est de garde cette nuit, c'est parfait. "Bonsoir !" Dis-je sans chaleur en entrant dans la pièce. "Vous avez reçu les résultats toxicologique pour la victime par arme blanche ?" Je ne tourne jamais autour du pot. Je ne suis pas là pour faire la conversation, certainement pas avec quelqu'un que j'exècre !


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Incompétent, premier mot qui lui est parvenu à l’esprit dès l’instant où la police est venue toquer à sa porte. L’appréhension n’avait pas sa place, car il était bien trop fier de lui pour se reprocher quoi que ce soit. Le médecin légiste de cette ville, c’était dorénavant lui. Enfin, le temps d’une affaire, rien d’officiel. Ce n’était pas trop tôt, leur avait-il fait remarqué, tandis qu’Adam essuyait ses mains avant d’attraper le dossier qu’on lui tendait. Vous êtes placés dessus, nous espérons votre entière collaboration. Ses yeux automnales se détournent en direction de cet agent trop poli pour être honnête. Cela se voyait dans son regard : il n’y avait pas une once de sincérité dans ses paroles. Le djinn était un cauchemar vivant pour n’importe quel policier. Suspect au plus haut point, sa malignité, il la portait sur le visage. Car il n’y a rien qui le traverse. Pas un sourire, pas une grimace, pas une larme. Bizarre, le Belladone ne renie pas ce qualificatif pour le décrire, car il n’a pas d’argument qui pourrait l’aider à prouver le contraire. Si la différence est l’égale de la bizarrerie, mais que la majorité se résume a une bande de pleurnichards qui attend les jours meilleurs, alors Adam est fier d’être différent, ou étrange, comme vous préférez. «Je vous tiens au courant de la moindre découverte, maintenant si vous voulez bien, je vous demanderais de sortir. Vous avez interrompu notre conversation.» Conversation. Les deux policiers se regardent, puis regardent par-dessus l’épaule du jeune homme. Il n’y avait personne hormis eux trois et ... un cadavre.

Ils avaient mit du temps à comprendre.
Adam avait haussé un sourcil, les invitant silencieusement à exécuter sa demande prestemment sans poser plus de questions. Une Chupa Chups dans sa bouche -foutu interdiction de fumer dans les lieux publics-, le médecin avait fait un pas en avant pour les faire reculer instinctivement, puis il leur avait fermé la porte au nez. Tout de même, quelle bande d’idiots. Ses doigts plient les pages, et ses yeux parcourent le fameux dossier. Une jeune femme tout ce qu’il y avait de plus banal, ennuyeux. Elle attendait dans un des placards d’être analysée. Elle ne risquait pas de se sauver, alors elle pouvait bien patienter encore quelques minutes. Autant terminer ce qu’il avait commencé avant de s’y mettre. Le sous-main avait volé pour atterrir à la limite de son bureau, sans tomber, puis il s’était affairé à remonter ses manches. Sans coeur, difficile d’avoir des envie de vomir à la vue d’un macchabée. Personne ne pouvait reconnaître la qualité de ses soins post-mortem, mais aucun ne s’est également posé une question plutôt simple : comment un proche était présentable à un enterrement, dix jours après son décès, sans avoir l’air défraîchit ? Cela est réservé à une élite, et toutes les familles n’attendent pas une somptueuse cérémonie pour envoyer si pied sous terre leurs parents. Un peu comme ce fût le cas avec James. Mais voilà en quoi consister son travail initial : embellir les morts, et les badigeonner de conservateur pour qu’ils soient sur leurs trente-et-un le jour de leur départ. Les poignets inertes entre sa main pour accéder aux veines, Adam avait effectué une dernière piqûre pour injecter un ralentisseur. «Vous êtes moins pénibles que mes sœurs lors d’une prise de sang.» Plaisanterie qui ferait rire uniquement le thanatopracteur, il enlevait ses outils et les freins de la planche rétractable pour enfermer le vieillard dans le placard. Un post-it "ready" collé sur la porte du casier, au tour de la demoiselle maintenant.

Comportement un, frigo deux. Adam avait dû traverser la pièce pour rejoindre l’autre placard frigorifique afin d’en extirper cette victime, attrapant au passage le sous-main avec la paperasse accroché qu’il avait précédemment jeté. «C’est une rencontre plus agréable que la précédente.» Dit-il en référence à l’apparence de la jeune femme. Dommage que cette dernière ait la poitrine parsemée de coup de couteau, et les lèvres élargies. Sa main attrape le menton de la carcasse pour tourner légèrement celui-ci avant de mettre en lumière la terminaison de sa blessure aux visages, puis il le lâche pour ouvrir ses paupières avec précaution, lampe torche en main. Rien de flagrant, si ce n’est qu’ils blanchissent. Adam avait arraché un cheveux à la victime, entre autre, pour envoyer les échantillons en analyse, et il n’y avait plus qu’à attendre les résultats. S’il devait veiller toutes la nuit, il le fera sans hésiter, car il ne voulait pas rentrer cher-lui. Non pas que son blondinet était une compagnie désagréable, mais il n’avait plus vraiment son cocon de solitude maintenant qu’il avait accepté d’emménager chez-lui.
Les heures passent, et ses notes s’entassent. Hormis les blessures qui sautaient aux yeux, Adam avait relevé des traces de luttes sur les jambes, ainsi que des marques de strangulation aux niveaux du cou. Cela coulait de source qu’elle ne s’était pas tuée toute seule, mais cela lui donnait un indice quant aux résultats à venir. Si elle était sous l’emprise de stupéfiant, elle n’aurait pas pu se défendre. À moins que ça ne soit un viol qui a tourné au vinaigre. Si c’est le cas, cela n’était pas intéressant. Bonsoir ! Misère, un nouvel intrus dans sa morgue. «Bonsoir.» Simple retour de politesse, l’entrain n’y était pas car cet agent était ... Une épine dans le pied de son point de vue. Trop curieux, trop fouineur, un soupir s’était extirpé des lèvres du djinn en l’entendant poser sa question. Vous avez reçu les résultats toxicologique pour la victime par arme blanche ? «Non.» Court, simple et efficace, Adam avait croisé ses bras dans son dos, cachant sa méfiance pour amplifier son air dédaigneux habituel. «C’est en cours. Mais peut-être que vous n’êtes pas venu seulement pour une histoire de paperasse et que repartir avec du concret vous intéresserait ?» Provocation subtile, le Belladone cesse de faire les cents pas, et il se décale en tendant la main vers la dépouille, invitant ainsi l’agent Blackwood à s’approcher d’un peu plus près.

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Azraël & Adam

Quand une animosité se transforme en chasse à l'homme !

Je ne kiffe pas des masses d'être ici. C'est pas l'éclate totale de venir se faire chier à une heure avancée de la nuit pour parler à un mec que je ne peux pas voir en peinture. Mais bon, c'est le taff, d'une certaine façon, faut faire avec. On n'aime pas tout le monde et certaines taches sont ingrates mais faut les remplir pour être un bon flic ... enfin un flic en tout cas, bon je demande à voir parfois. Après le fait que j'allie l'utile à l'agréable, j'imagine que ça aide un peu mieux à faire passer la pilule. Je fais mon taff mais en parallèle je laisse le chasseur en moi suivre une trace. J'imagine que ça m'aide à rester impassible à son accueil ou à son ton. Je sais que c'est un mec avec qui je bosse, donc il faut que je sois encore plus prudent que d'ordinaire, mais est-ce de ma faute s'il est aussi louche que certains criminels que je traque ? Après, vous allez me dire, c'est la bonne planque ici. C'est vrai, si j'étais un tueur en série, j'aurai envie d'être proche de la police pour savoir où ils en sont, connaître l'avancée de ma propre enquête et brouiller les pistes au besoin. Flic c'est bien, ça aide pour pas mal de choses, mais médecin légiste aussi. On peut cacher des indices à la police, c'est plutôt une bonne chose. Ca ralentie au moins leur enquête. J'imagine qu'il faut être prudent et pas trop gourmand, histoire de ne pas attirer l'attention sur soi, mais ça peut-être d'une grande aide. Certains indices sont révélés, d'autres modifiés et d'autres éliminés. Comme ça ils avancent, pas forcément dans la bonne direction et sans jamais trouver qui est le vrai coupable. Ca pourrait être marrant dans une autre vie, à garder à l'esprit. Après faudrait que je bosse la médecine, mais j'imagine que si ce branquignole qui me fait face y est arrivé, je peux le faire aussi !

L'inconvénient de son taff c'est que si un flic comme moi l'a dans le collimateur, le secret peut finir par éclater tôt ou tard. Et c'est bien ce que j'espère pouvoir faire. Découvrir qui il est vraiment. Peut-être que je me plante totalement et que les flics qui se sont occupés de cette affaire sont juste nazes mais j'aime à croire qu'il y a bien un truc qui cloche. En fait je veux qu'il y ait un truc qui cloche. Je veux pouvoir le traquer et je butais. C'est un peu extrême, j'en conviens, mais il faut parfois un peu d'ultra violence dans ce monde pour qu'il continue à tourner rond. En attendant d'en arriver là, je me contente d'avancer vers ce guignol "Pensez donc, j'adore perdre mon temps à venir ici pour parler météo et échanger quelques recettes de grand-mère !" Dis-je d'un ton sarcastique avant de prendre place devant le corps de la victime. Je n'éprouve strictement rien à la vue d'un corps. Rien de bien étonnant vu que je suis un chasseur, ça serait le comble si je devais m'émouvoir pour si peu. Je n'y suis pour rien dans sa mort, mais la voir étendue là ne m'affecte pas. Je vais traquer son meurtrier sans problème, mais ce n'est pas mue par une soif de justice ou de vengeance, c'est juste mon taff rien de plus. "Bon alors vous avez quoi ?" C'est pas le tout mais faut avancer un peu. Je sais que je suis de nuit aujourd'hui mais quand même, on ne va pas siroter un café autour de la dépouille en parlant mode et filles.


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Pardon, c'est médiocre mais je ferais mieux la prochaine fois Quand une animosité se transforme en chasse à l'homme ! (Adam & Azraël) 3309239086
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Le ressentit est partagé. Bien que, pour la part d’Adam, la gêne viendrait plutôt du fait que cet homme était sur son territoire, et qu’il ne pouvait même pas l’éjecter. Cela le pousserait à poser plus de question encore. Misère, il allait devoir le supporter pendant quelques minutes. En espérant que cela ne se compte pas en heure au bout du compte. Fidèle à lui-même, son air stoïque ne fléchissait pas face aux airs crus de l’agent Blackwood. Il en rirait presque d’ailleurs de le voir aussi ronchon, aussi sarcastique, aussi contraint que lui à devoir se tenir dans cet endroit. Il n’y avait pas de caméra de surveillance, mais des fenêtres et moult curieux qui pourraient en tirer profit. Oh, les morts ne posent pas de problème sur ce point, ils sont dans l’incapacité de répéter ce qui se passe dans cette pièce. Néanmoins, la morgue est un endroit vivant contrairement à ce que l’on pourrait penser. Plus particulièrement dans cette ville. Il n’est donc pas rare que des aller-retours soient fait ici pour apporter les derniers arrivés. Comme un pied de nez à cet insupportable humain, Adam lui laisse suffisamment d’espace pour se diriger vers le cadavre de la demoiselle, lui proposant ainsi de ne pas repartir les mains vides. Bien que, entre lui et cet inspecteur, cela allait finir par devenir une habitude.
Un soupir est retenu tandis que son interlocuteur n’a pas la manière la plus adéquat pour répondre à son invitation subtile. Pensez donc, j'adore perdre mon temps à venir ici pour parler météo et échanger quelques recettes de grand-mère ! Les yeux automnales d’Adam se lèvent dans les airs, et ils croisent ses mains dans son dos tout en s’avançant à lui suite de son invité.

«Rien ne vous oblige à rester, vous savez ? Ce n’est qu’une proposition pour que vous ne repartiez pas bredouille de cet endroit. Aussi, ce qui va suivre ne sont que le fruit d’observation, d’hypothèses et de théories. Ne prenez pas cela comme une science exacte. Bien que, je vous l’accorde, je ne me trompe jamais.» Sa langue passe vivement sur sa lèvre inférieure, et ses yeux se rivent sur l’agent. Toujours regarder à qui on s’adresse. C’est une des bases de la politesse. Il les a appris par coeur, contrairement à Blackwood.
Bien, commençons.

Par mesure de précaution, et pour ne pas fausser les preuves, le médecin s’était muni de gant et de pinces. «Je ne vais pas m’attarder sur ce qui saute aux yeux, vous ne m’en voudrez pas ?» Après tout, si cet idiot n’est pas fichu de voir les coups de couteau, il ne risque pas de comprendre la suite. Avec minutie, le chirurgien avait levé le menton de la victime pour mettre en lumière les fameuses marques de strangulation. «Hormis les blessures à l’arme blanche, la victime présente des signes de lutte. Le rougissement au niveau de l’épiglotte est marqué, mais pas prononcé puisqu’il n’a pas bleuis. Ce qui laisserait comprendre que la victime s’est dégagée, comme en témoigne les marques de coupures sur ses phalanges. Elle a également les ongles cassés avec des traces de sang. Reste à savoir s’il s’agit du sien, ou bien de son agresseur. L’adbomen et les jambes sont marqués de bleue. Elle s’est prise des coups avant d’être poignarder à multiple reprise.» Fin de la démonstration, tandis que ses doigts glissés sur le corps de la victime pour montrer les différents points évoqués.
Relevant sa tête, Adam se mit à fixer son interlocuteur du regard. La lassitude de son ton laissait présager le fond de ses pensées : il n’allait rien comprendre. Alors, autant ne pas prendre de détour, et annoncer de bout en bout son hypothèse. «Pour faire simple, je doute que les résultats toxicologiques soient une piste, et que vous devriez plutôt, ouvrir vos yeux pour commencer, et envoyer les traces de sang sous ses ongles aux analyses pour savoir à qui appartient l’ADN avant de le perdre.» Les remarques désagréables pleuvaient dans son esprit, mais il faisait de son mieux pour les contenir. Cependant, de temps en temps; une ou deux s’échappait.  

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