[terminé] Every reckless footprint leaves the smell of death - Adam&Vali

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Every reckless footprint leaves the smell of death
Vali et Adam

Rien de mieux qu’un petit tour dans un manoir des horreurs pour les sensations fortes. Ce n’était pas sur que ce lieu soit vraiment hanté mais il était assez glauque pour faire peur a n’importe qui au final. Le stress était quand même présent surtout qu’il s’y était rendu en pleine nuit tout seul. Peut être que c’etait pas une bonne idée m’enfin il ne faisait rien de mal. Cet endroit était abandonné. Est ce que c’etait vraiment de l’effraction si personne n’habitait dedans. Non. Sauf que l’endroit était quand même protégé et il faisait les cent pas devant les grilles réfléchissant a comment y entrer. C’était quoi ce portail énorme aussi … Il savait pas qui avait pu habiter la mais bon. Dans une petite ville comme Bray les cambriolages ne devaient pas non plus être super courant. Alors ce lieu avait sans doute beaucoup de trucs a cacher. Mais quoi ?

- Va quand même pas falloir que j’invoque un Djinn juste pour ça.

C’etait trop chiant quand même. Il avait beau etre un magicien invoquer un Djinn pour un oui pour un non restait relativement difficile. Oui il en avait invoqué quelques un dans sa vie. Mais c’était arrivé dans des cas plus complexes que ça. Et il ne voulait pas faire apparaître un monstre non plus. Sait on jamais. Ce n’était pas quelque chose de très louable que d’ouvrir un portail de force non ? Non la moindre erreur pouvait etre fatale dans ce cas  la. Il le savait. Alors le blond c’était arrété de faire les cents pas et scrutait les grilles avec attention. Il cherchait une faille exploitable. Il n’y avait même pas un bruit alors qu’il fixait les grilles. C’était comme si l’endroit avait été totalement abandonné. Et c’est parce qu’il était concentré par ce qu’il faisait que le grincement du portail l’avait fait sursauter. Il fit volte face en ce demandant d’ou ça venait avant de voir la silhouette d’un homme. Alors soit ce mec avait un pass électronique capable d’ouvrir les grilles. Soit c’était autre chose. Et Vali pensait pour la deuxième solution. En tout cas avec son sursaut il avait pas pu s’empecher de lancer un :

- Fais chier putain !

Moyen comme accueil mais bon il l’avait bien vu devant le portail cet inconnu alors il savait que Vali allait flipper alors qu’il venait d’ouvrir les grilles comme ça. S’il avait pas voulu invoquer un Djinn il se pouvait que le Djinn soit venu a lui ;

- J’ai bien cru que c’était un fantôme. Tu surveilles le coin ? Je sais qu’il est un peu tard mais jme suis dis que ce serait peu être mieux pour les sensations fortes.

Oui il était temps de se justifier si le type gardait les lieux. Enfin s’il avait ouvert les grilles ça  voulait dire que Vali était autorisé a entrer non ? Bon il préférait attendre une réaction avant de foncer vers le manoir.

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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Quelque finition, de la délicatesse dans ses gestes, et Adam termine le dernier cadavre arrivé à la morgue. Aucun soupir de lassitude, aucun signe de fatigue. Elle est perpétuelle, mais bien cachée, ses cernes en sont témoins. La journée se termine pour tout le monde, mais la sienne débute. Ce manoir à West End lui avait fais de l’oeil. De part le mystère qui l’entoure, mais aussi la richesse qu’il dégage. C’est décidé, il a jeté son dévolu pour en faire sa propriété. Cependant, avant de dépenser quoi que ce soit, une petite visite des lieux s’impose. Vingt-trois heure sonne, et il quitte les bas-fonds de l’hôpital par la porte de service. Ses mains plongent dans ses poches, sortant une sucette pour occuper sa bouche. Ses pas se dirigent vers West End. Pas de portable, pas de véhicule, tout à pied. Le Djinn ne sait même pas conduire, à quoi cela lui servirait-il d’avoir une voiture ? Plusieurs fois il est passé pour topographier le terrain, pour voir les entrées possibles. Mais ce manoir, cerné par des murs austères semblables à ceux de la maison familiale londonienne, ne donne accès qu’à une seule entrée. C’est ennuyeux, mais ce n’est pas ce qui va l’abattre. Ce n’est pas la première fois qu’il forcera une serrure.
À peine arrivé sur les lieux, la première chose qui l’interloque malgré ce faciès parfaitement stoïque, c’est la présence d’un autre individu qui parle seul. Un curieux, tout comme lui, qu’il n’a pas encore jugé. Est-ce un gêneur, ou un idiot venu faire du tourisme ? Un acheteur potentiel peut-être ? Il faut être aussi fou, ou bien aussi désintéressé par les rumeurs qui courent autour de cette demeure pour la souhaiter. Adam avait eu quelque écho peu élogieux à propos de ce manoir. Comme quoi, il était hanté par des cris de douleur, les murs les ayant absorbées. L’ancien résidant y aurait torturé des hommes et des femmes, sans donner dans le détails.

Le seul regret que le thanatopracteur pourrait ressentir, c’est de ne pas avoir connu cette charmant personne. Un professeur d'occultisme respecté à l’université, un certain Wolfgang Weïssmüller. Comme si cette personne, semblable à lui, vivait dans deux mondes distincts. Deux mondes dont les opinions s’opposent et s’annulent entre eux. Le Belladone se perd dans ses pensées, ne prêtant plus attention à ce blondinet. Celui-ci avait disparu de ses songes, et sa présence physique semblait être fantôme. Face à la serrure verrouillée, il réfléchissait au moyen de la faire sauter. Ses doigts fins soulèvent le cadenas qui verrouille les chaînes du portail, jauge son poids et accessoirement sa solidité. Ce n’est pas insurmontable, mais avec sa force actuelle, il est incapable de le briser. Alors ses yeux marrons se glissent sur les végétaux autour, et il lève les yeux au ciel. Bien, il n’y a plus qu’à espérer que cela soit la seule fois où il ait recours à sa magie. Les lierres muraux grandissent, serpentent sur les barreaux jusqu’à atteindre le cadenas et qu’une branche s’infiltre dans la serrure. Branche qui grossit, encore et encore, jusqu’à ce que le verrou s’ouvre sous l’effet de la saturation. Le tout tombe, et le Djinn pousse de ses deux mains le portail qui s’ouvre dans un crissement strident. Il minimise les signes d’épuisement, de picotement dans ses phalanges, préférant détourner son regard sur le blond qui s’exclame. Fais chier putain ! «Quoi donc ?» Pas de bonjour, pas de politesse, peut-être un soupçon de contrariété. Il réfléchie, théorise. Aurait-il l’intention de l’empêcher d’entrer ? Ou bien, l’aurait-il surpris ? Son bâtonnet change de côté, écoutant ce "gamin" qui avait -à peu de chose près- le même âge physique que lui.

J’ai bien cru que c’était un fantôme. Tu surveilles le coin ? Je sais qu’il est un peu tard mais j'me suis dis que ce serait peu être mieux pour les sensations fortes. Surveiller le coin ? Adam surveille tout. Et pas que ce manoir en particulier. «Je vois. Et je comprend. Moi-même, j’apprécie ces petites escapades nocturnes pour le frisson. Cela me changera d’avoir de la compagnie.» Inutile de mentir. De toutes façons, il se sentait déjà chez-lui. «Pour répondre à ta question : non, je visite.» Croisant les bras dans son dos, il ne cherche pas à repousser cet individu. Il suffisait de l’observer et de l’écouter pour comprendre qu’il s’agissait là d’une tête brûlée. «Tu viens ? Que je referme derrière nous.» S’écartant du passage pour le laisser entrer, il avait l’attitude du maître des lieux, fixant sans réellement le faire le blondinet. Sa main désignée l’entrée ainsi que la cours où trônait en son centre une fontaine à sec depuis quelques mois au moins. Les grilles du portail se referment avec le même bruit qu’à son ouverture, si ce n’est plus et Adam récupère les chaînes dénuées de tout cadenas. Sait-on jamais, cela pourrait servir plus tard. Et de tout ce qui leur était présenté jusqu’ici, c’est la seule chose neuve qu’il y avait dans le paysage.

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Every reckless footprint leaves the smell of death
Vali et Adam

Bon eh bien on pouvait dire que les choses ne commençaient pas forcement bien. Ce que voulait faire Vali c’était retrouvé compromis par un portail énorme et il ne voyait pas vraiment de solution. Lui qui c’était attendu a ce que cette vielle bicoque soit facile a ouvrir eh bien il se trompait. En plus c’est qu’à fixer la grille comme ça il venait de se taper une frayeur en la voyant bouger comme par magie. Tiens donc. La magie ça le connaissait un peu quand même et en se retournant il était sur d’avoir une créature surnaturelle en face de lui. Et vu ce qu’il venait de faire c’était surement un Djinn. Pourtant Vali n’avait fait appel a personne cette fois. C’est qu’en plus il semblait seul puis ce qu’il n’y avait pas de magicien dans le coin. Ou du moins la personne qui avait peut être invoqué ce Djinn n’avait pas pointé le bout de son nez. Vali n’avait pas pu s’empêcher de pousser un juron à cause de la frayeur qu’il avait eu. Mais hors de question de l’avouer.

- Jpensais pas que ça allait s’ouvrir comme ça. Ca m’a surpris c’est tout.

Pas la peine de tergiverser plus longtemps la dessus. Bon au moins le blond venait d’apprendre que non cet homme n’était pas le gardien de ces  lieux. En fait il visitait tout comme lui. Pas très légalement c’est tout. Faut dire que en journée c’était quand même bien moins drôle. Vali n’était pas contre de la compagnie non plus en fait. Sait on jamais et puis il avait un Djinn sous la main sans se fatiguer c’était pas beau ça ?

- Bon eh bien c’est parti pour le frisson … Le premier qui cri a perdu,  Crier de peur bien sur.

Il adressa un clin d’œil à l’homme. Est ce que c’était un sous entendu ? Oui. En même temps le blond ne pouvait pas s’en empêcher. S’il y avait bien un truc qu’il appréciait c’était de jouer de ces charmes. Il obéissait donc docilement au Djinn en entrant le laissant refermer. Il s’avança un peu pour regarder la bâtisse mais préférait garder cet illustre inconnu dans son champ de vision. Ce serait con qu’il gagne le défi qu’il avait lancé en le faisant flipper tout de suite.

- Au fait je m’appelle Vali. Vali Nibelheim et toi ?  


Oui parce que quitte à se retrouver dans le même endroit a flipper ils pouvaient se présenter … Et puis maintenant le blond était curieux au sujet de l’homme qui se retrouvait à ses cotés. Faut dire qu’il était sorti de nulle part avec sa magie forcement que le blond était intrigué. Va savoir si maintenant c’était l’inconnu ou le manoir hanté qui l’intéressait le plus.

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Il en faut beaucoup pour le pertuber, et c’est pour cette raison que la stupeur de l’inconnu ne l’avait pas plus que cela chamboulé. Adam n’avait même pas plissé le regard en détectant le mensonge, et il s’était contenté de faire la sourde oreille. J’pensais pas que ça allait s’ouvrir comme ça. Ça m’a surpris, c’est tout. Hm moui, il y a peut-être une part de vérité là-dedans. Il n’avait prévenu personne, ni même chercher à le faire. Pourtant, ce n’est pas une raison pour être désolé, ou même chercher à s’excuser de la surprise -mauvaise ou bonne- qu’il venait de lui infliger. Il n’avait même pas soupirer en l’entendant se plaindre, et il s’était contenté d’ouvrir le portail. Ils n’allaient resté figés devant, n’est-ce pas ? On ne peut pas dire que le thanatopracteur était un exemple en matière de limitation magique, mais il avait au moins le mérite de faire un effort. Et puis, pour sa défense, il n’avait rien sous la main. C’était hors de question de faire demi-tour pour un problème de clé. Il ne s’y amusera pas cependant, ce n’est que pour l’ouverture des lieux. Invitant son compagnon d’infortune à entrer, Adam l’écouta lancer un défis stupide. Bon eh bien c’est parti pour le frisson … Le premier qui cri a perdu,  Crier de peur bien sur. Ponctué d’un clin d’oeil, Adam resta de marbre face à ces propos. Pauvre garçon, s’il savait avec quel handicap il part.
Cela dit, au lieu de lui briser tous ses espoirs derechef, il joua la carte de la curiosité. «Qu’est-ce qui attend le perdant si jamais il a le malheur de crier ?» Malfaisante, la question était la partie immergée de tout le florilège d’idées malsaines qui lui traversaient l’esprit. Cela pouvait se voir dans son regard qui sonde le blondinet de haut-en-bas, analysant ce dernier pour voir ce qu’il y avait à en tirer d’intéressant. Puis une petite pique lui traverse l’esprit, prouvant que derrière ses airs je-m’en-foutiste, il avait bien entendu. «Je suppose que le défis commence à partir de maintenant ? Tes vocalises de tout à l’heure étaient très proches d’un cri de stupeur, mais il ne compte pas, n’est-ce pas ?» Les regrets n’ont pas lieu d’être, et cela serait terriblement dommage que ce garçon se disqualifie d’entrée de jeu.

Traversant la cours, le plus terrible n’était pas encore passé. Le plus pénible peut-être. Chacuns passent d’un côté de la fontaine, Adam en profite pour glisser son regard sur celui qui daigne enfin à se présenter. Au fait je m’appelle Vali. Vali Nibelheim et toi ? Quelques secondes de silence, un long moment d’hésitation, et le Djinn finit par prononcer son nom. «Adam.» Juste Adam. Le reste n’a peu ou pas d’importance, et il ne supporte pas ses deux autres patronymes ainsi que son nom de "famille". Adam, cela suffit amplement à ses yeux. Donner le reste serait ouvrir la porte à trop de question. D’ailleurs à ce propos, il serait judicieux d’ouvrir celle de l’entrée du manoir pour avoir accès à la suite. D’abord un essai. Sait-on jamais, peut-être qu’avec un portail verrouillé à clé, l’ancien propriétaire aurait eu l’idée de laisser celle-ci ouverte. Mais non, il avait beau l’enclencher, elle demeurait verrouillée. Hors de question de réutiliser la magie. Sans enlever ses mains de ses poches, il avait posé son pied sur la porte pour jauger une fois encore. Ce touriste de blondinet pourrait faire un effort lui-aussi, mais cela lui apporte un ressenti positif d’avoir les rennes de cette excursion en main. Sans prévenir une nouvelle fois, il avait donné un bon coup de pied dans la porte, sans aucune délicatesse, en parfait contraste avec cette sérénité mortuaire qu’il affichait. «Je passe devant.»

Ce n’est pas une suggestion glissée, mais plutôt un ordre subtile à Vali. Celui de rester derrière, et de laisser faire les habitués. Pas de lumière, juste celle de la lune car le ciel a choisi d’être clément ce soir, le carrelage à l’entrer faisait résonner ses pas tandis que ses yeux regardaient les différentes portes. Celles-ci était ouverte, pour la plupart. Les deux premières donnaient sur la salle à manger, et celle de gauche, grande, sur le salon. Mais dans toutes, les meubles étaient recouverts d’un draps blanc, prenant la poussière à la place de ce qu’il protège. Adam choisi d’aller dans le salon en premier, sans prendre la peine d’allumer la lumière. Si personne ne vit ici depuis des mois, il serait étonnant que l’électricité circule encore dans cette maison. Et quand bien même ce serait le cas, le noir lui va très bien, et évite d’alerter le voisinage. Ses doigts glissent sur ce qui semblerait être un bureau, retirant le voile mat de ce dernier. Hm, bon goût, mais amer. Le style était semblable que celui de son Père. De l’ébène, quelques dorures en guise de finition. Propre, maniaque donc, Adam remettait le drap comme il faut après avoir jeter un œil sur ce premier meuble. Malgré tout ce linge, pas la moindre trace de fantôme. Quoi que, cela pourrait être amusant qu’il y en ait un qui se décide de s’enlever tout seul.

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Every reckless footprint leaves the smell of death
Vali et Adam

Fallait qu’il enterre l’incident du portail quand même … C’était pas glorieux. Noyer le poisson s’avérer la meilleure idée. Ils avaient même pas commencé à visiter que Vali était tendu. Bon en même temps y’avait de quoi l’être aussi. Et ce type avait de la chance que le blond soit un magicien. Il n’osait pas imaginer la tête qu’un type lambda aurait pu tirer … Une question de plus a ajouter dans le crane du blond qui défiait déjà son camarade de visite. Il ne pouvait pas refuser hein ? Mais c’est vrai qu’il n’avait pas songé au gain du gagnant. Il avait lancé ça comme ça. Et si le Djinn lui adressait un regard pas forcement rassurant Vali n’y faisait pas spécialement attention. Puis c’était pas un mec qui le regardait étrangement qui allait le faire fuir.

- Bonne question. Je sais pas t’as une proposition a faire ça ce voit. Alors tu penses a quoi ?

Peut être qu’il n’aurait pas du poser cette question. Mais c’était plus fort que lui. Il était curieux tiens. Pourtant il devrait se douter qu’un type comme ça qui se pointait en pleine nuit pour visiter un manoir glauque n’était certainement pas quelqu’un de très … adorable disons. Tiens ben la preuve il venait de lui lancer une pique a la figure. Vali lui jetait d’abord un regard tout surpris. Ca il s’y était pas attendu. Mais il ne pouvait pas nier que  son interlocuteur marquait un point.

- Oui sinon c’est pas drôle. Et c’était pas ce que tu crois !

Bref les voilà en train d’entrer sur les lieux. Est ce que Vali était rassuré par la présence à ses cotés ? Bonne question parce qu’il ne savait pas trop quoi en penser pour le moment. Donc il s’appelait Adam cet inconnu. Pas de nom de famille ? Hum le blond n’insisterait pas. Il se contenta d’esquisser un sourire.

- Eh bien enchanté Adam.

Nouvelles porte. Nouveaux problèmes. Mais pas pour le compagnon d’infortune de Vali. Le blond laissa échapper un sifflement admiratif alors que ce dernier avait ouvert la porte d’un coup de pied sans trop de problème. Il était tombé sur le truand du coin ou quoi ? Personne aurait aimé être a la place de la porte la.

- Eh ben on dirait que tu démolis des portes souvent.

Non il n’avait pas pu s’empêcher de faire un commentaire. Entrant à la suite de ce Djinn étrange il ne voyait pas d’inconvénients à ce que ce dernier ne lui passe devant au contraire. A peine entré Vali regardait autour d’eux. Ah c’était bien le genre d’endroit qui devait être habité par une richissime famille de plats aux as. Rien à voir avec son appartement pourri c’est clair. Et si Adam n’avait pas testé la lumière en entrant dans le salon c’était pas le cas de Vali. Mais a part faire « clic clic » au rythme de son index ca ne faisait pas grand chose.

- On voit riiiien c’est chiant.


Attrapant son portable dans sa poche il l’avait mit en mode lampe torche. Bon ça ne faisait pas beaucoup de lumière mais au moins il pouvait observer un peu les alentours sans se prendre les pieds dans un meuble. Et il se mit à ricaner en voyant enfin les couleurs et un peu mieux la gueule de la chose.

- Ouah eh ben. Ca devait appartenir à des gens pété de tunes.  Tu m’étonnes que ce soit flippant.


Le style ancien tout ça ressemblait bien à la bonne maison clichée d’un film d’horreur. Eteignant la lumière de son téléphone il se glissa doucement vers Adam avant de la rallumer en prononçant un :

- BOUH !

Ouais il n’avait pas oublié leur petit jeu.

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Bonne question. Je sais pas t’as une proposition a faire ça ce voit. Alors tu penses a quoi ? «Bien des choses...» Avait-il répondu du tac-au-tac tandis que la suspension de sa phrase lui servait à juger si, oui ou non, il devait répondre un peu plus en détails à ce qu’il pensait. Avait-il un intérêt à le garder à ses côtés ? Là était le début de son raisonnement, car si Adam en avait un, la moindre des choses serait de retenir sa langue pour ne pas le faire fuir avec des propos déplacés. Non, il n’en a aucun. Ce n’est qu’un touriste, un curieux tout comme lui qui joue sur le même terrain de jeu et qui pourrait devenir à l’usure plus handicapant. Ses yeux tombent sur ses chaines qu’il avait dans ses mains, ces maillons qu’il avait récupéré sur le portail, et son menton se relève. «Disons que le gagnant attache le perdant dans la pièce la plus sombre de ce manoir avec ceci pour qu’il y passe le restant de la nuit.» Un ton posé, un peu trop d’ailleurs pour l’horreur qu’il venait de prononcer. Il savait pertinemment qu’il allait gagné de toutes façons. Personne ne l’a jamais fais crier, et ce n’est pas le genre d’homme à faire d’excès. Ou du moins, s’il en fait, le silence est toujours roi. Ses doigts s’entremêlent dans les maillons tandis que de sa main libre, il retire sa sucette de sa bouche pour avoir pleinement usage de sa voix. «Ce n’est qu’une suggestion, bien sûr. Je me doute que tu es trop lâche pour avoir envie de relever le défis, hm ?» Provocation subtile, le regard hautain, ce n’empêche pas Adam d’avancer et de défoncer cette porte.

Eh ben on dirait que tu démolis des portes souvent. Les yeux se dirigent vers le blondinet, remettant le bâtonnet en plastique dans sa bouche sans ajouter le moindre commentaire. Il n’a aucune idée à quel point, bien que ça ne soit pas non plus sa passion première. Adam retient un soupir, et préfère passer devant pour commencer à explorer. L’interrupteur torturé pour combler les inquiétudes de Vali ne l’intéressait pas. Il préfère s’amuser à se balader parmi ses meubles. On voit riiiien c’est chiant. Ses yeux couleurs automnes se lèvent en direction du plafond, comme un léger signe d’agacement. «Combien de temps passes-tu à te plaindre par jour ?» Simple curiosité pour lui occuper l’esprit suffisamment longtemps afin qu’il oublie cette idée stupide d’allumer les lumières à tout prix.
La faible lueur s’était reflété sur le bureau lustré, et un nouveau commentaire était parvenu. Ouah eh ben. Ça devait appartenir à des gens pété de tunes. Tu m’étonnes que ce soit flippant. «Toutes les maisons de nuit, sans éclairage, sont effrayantes. Avec ou sans argent.» Du tac-au-tac pour démentir, il n’y avait rien d’intéressant dans cette pièce. Ce n’était qu’un salon, avec une cheminée. Un endroit où il fait bon vivre et où la raison majeure de l’aménagement et la détente. Les autres pièces auront peut-être plus d’intérêt à ses yeux. Cependant, alors qu’Adam se retourne, Vali trouve judicieux de lui faire un tour vieux comme le monde pour lui faire peur. Ce n’est pas vraiment l’effet escompté qui se produit, puisque le Djinn reste figé dans la banalité, pinçant le portable entre son majeur et son pouce avec le petit doigt en l’air. «Je suis ... Terrifié.» Sarcasme bien entendu, cela se voyait sur le visage que c’est tout l’inverse qui s’était produit. Puis, il avait repris. «J’espère que tu n’as pas que ce petit tour de passe-passe en poche, car tu risques de perdre. Tes chances de victoire sont déjà si maigres.»

À son tour. Les yeux d’Adam se lèvent par-dessus l’épaule de Vali. La comédie s’enclenche, et il la rend crédible en ne changeant rien à sa façon d’être en temps normal. «Qu’est-ce ...» Mimant l’intrigue et l’interrogation, il relâche le portable du blondinet pour retenir son attention avec ses doigts. «Ne te retournes pas.» Souffle-t-il avec un tonalité autoritaire. Libre à lui de faire ce qu’il souhaite, mais Adam a de la ressource, et il sait comment faire pour mettre la pression et ainsi, insuffler la peur. L’autre main dans son dos remue. Il n’était pas censé s’en servir, mais c’est une drogue comme une autre. Le marionnettiste remue des fils invisibles, soulève une plante verte recouverte d’un drap. Le reste, ce n’est qu’une question de mise en scène, d’ambiance. Ainsi, si Vali ne l’écoute pas et qu’il se retourne, il verra ce drap flotter au-dessus du carrelage, immobile. Sinon, il ne pourra se fier qu’au visage faussement interloqué de son camarade d’exploration qui jouait parfaitement la comédie de l’homme stupéfait.

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Vali et Adam

Ohhh vraiment ? Il était tombé sur le tordu du coin ? Peut être que oui Vali aurait du être vraiment effrayé et partir illico. Mais le blond n’était pas connu pour sa prudence. Alors il esquissa un léger sourire lubrique aux mots d’Adam. Parce que bon a dire des trucs comme ça évidemment le blond pensait à des trucs pas catholiques. Mais il était quand même très énigmatique la. Sauf qu’il avait fini par dire ce qu’il avait au fond du crâne. Et bon il était pas déçu du voyage. Le regard de Vali suivi celui de Adam et se posa sur les chaines. Quoi ? Il était ce genre de mec ? Le magicien releva les yeux sur l’homme. Bon y’avait quelque chose de flippant okay …. Mais aussi d’excitant.

- Wow alors t’es du genre à attacher les gens ? C’est intéressant … Même si je préfèrerais être attaché en d’autres circonstances …

Peut être qu’il devrait arrêter avec ses sous entendus mais c’était plus fort que lui. Sauf que Adam jouait à montrer la carte de la provoc. Malheureusement c’était super efficace sur le blond. Trop lâche ? Lui ? Jamais de la vie ! Il flippait pas. L’appart dans lequel il dormait devait être tout aussi confortable que cet endroit alors non il n’allait pas se défiler.

- Lâche ? Tu me connais pas. Je ne suis pas lâche et je ne fuirais  pas monsieur j’ouvre des portails sans les toucher.

Mouais ça c’était une pique pour lui dire qu’il avait très bien compris qu’il faisait de la magie. En tout cas il savait aussi ouvrir les portes en les touchant et le blond ne pouvait s’empêcher d’être admiratif en voyant ça. En tout cas le silence d’Adam voulait tout dire. Il avait vraiment l’habitude d’ouvrir les portes a coup de pied … Pas le genre de type avec lequel n’importe qui aimerait passer une soirée quoi. Mais au blond ça lui plaisait bien. Le fait de rien voir dans le manoir ça lui plaisait pas. Et bien sur Adam ne pu s’empêcher de lui faire une remarque à ce sujet.

- Plus que ce que je mange de fruits et légume par jour je suppose. Mais je vois vraiment rien.

Enfin maintenant si avec la lampe torche de son téléphone. Bref c’était sensé être rassurant la lumière mais la ça donnait quand même l’effet contraire. Oho est ce que en faisant des remarques sur les riches ? Adam ne semblait pas d’accord avec lui sur ce point.

- Non c’est pas vrai. La c’est vraiment pire. Même les murs font peur on se croirait dans un film.


Pouf plus de lumière. Disparition Ninja et Vali se glisse vers sa victime avant de rallumer sa lampe torche pour effrayer Adam. Bilan de la mission ? Echec total, mais le blond ne peut pas s’empêcher de rire quand même alors que sa victime tiens son portable entre ses doigts sans être perturbé.

- On t’a déjà dit que tu jouais mal la comédie ?

Non parce que la quand même il fallait quand même lui dire. Bon même s’il avait bien réussi il était fier de son coup et il rigolait bien. Mais Adam ne manquait pas de le rappeler à l’ordre. Il était si sur de lui quand même. Vali leva les yeux au ciel.

- Ne t’en fais pas j’ai plus de ressources que ce que j’en ai l’air.


Hmm mais qu’est ce qui ce passait ? Adam avait vu un truc et ne voulait pas que le blond regarde. Mais seulement voilà Vali crevait d’envie de se retourner même s’il essayait de se concentrer sur le regard de son interlocuteur.

- Quoi … ?

Bon trop tard il c’était retourné et venait de voir un drap bouger. Oui véritablement bouger. Il resta quelques secondes en train d’analyser la chose. Parce que bon ca pouvait être une supercherie mais la … Ca semblait vraiment bouger tout seul.

- Ah ! Mais c’est pas vrai ! Cette putain de truc bouge tout seul ?!


Ça faisait pas parti du jeu ça. Et le blond cherchait du regard s’il avait pas un truc a jeter sur ce machin volant. Oui parce que son réflexe avait été d’attraper les chaines d’Adam pour la jeter sur le truc qui s’écrasa dans un fracas.

- Me dis pas que c’est toi qui a fait ça ….


Oh non …

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Visiblement, ils n’avaient pas la même vision des choses concernant le gage qui attendait le perdant. Adam ne semblait pas comprendre, ou bien vouloir le faire, lorsque le blondinet continua ses sous-entendus. Impassible, aucune rougeur, aucune gêne, aucune colère ne se dessinaient sur le visage d’Adam. Si bien qu’il était compliqué de savoir ce qui se trâmait dans sa tête. Est-ce qu’il était réceptif à cette tentative de drague, ou bien il faisait la sourde oreille ? Allez savoir, mais ce n’est pas un grand sentimental, alors il se pourrait qu’il traduise d’autres circonstances d’une façon qui ne plairait pas à Vali. Lâche ? Tu me connais pas. Je ne suis pas lâche et je ne fuirais pas monsieur j’ouvre des portails sans les toucher. Comment ? C’est ce que semblent dire les yeux d’Adam alors qu’ils reviennent subitement sur Vali. Si son invité voulait discuter de cela, autant le faire de manière directe. «Il était ouvert. Il y avait juste à le pousser. Idiot.» Mauvaise foi piquante, remarque acerbe, s’il voulait jouer à tourner autour du pot, le Djinn pouvait faire cela pendant des heures. Ce n’est pas lui qui craquera le premier; tout comme ce n’est pas lui qui allait crier. Une avancée sereine tandis que ses doigts se perdent dans leurs contemplations. Il cherche le bibelot qui piquera son intérêt, ces biens dont il ne sait encore s’il souhaite les acquérir ou non.
Cela dit, les lamentations de Vali au sujet de la lumière ne passent pas dans l’oreille d’un sourd. Ses mains se croisent dans son dos, allant à droite, puis à gauche, traversant ainsi la pièce de la sorte en laissant une question s’envoler dans les airs pour cacher une nouvelle remarque désagréable. Adam faisait un effort : pas plus de deux remarques à la suite. Il ne sait encore comme pourrait réagir son partenaire d’exploration. Non c’est pas vrai. Là, c’est vraiment pire. Même les murs font peur, on se croirait dans un film. La réponse précédente n’avait pas été écoutée, le Belladone filtre les informations qui l’intéressent. Mais alors qu’il s’apprêtait à lui faire une remarque, c’est en se retournant qu’il avait vu le blondinet revenir à l’assaut avec son portable et la lampe torche intégrée pour tenter de lui faire peur.

Comédie qui n’en était pas, ce n’était que de l’ironie. Si bien maîtriser chez Adam qu’elle en devient banale. On t’a déjà dit que tu jouais mal la comédie ? «Oui, plus d’une fois. Mais je n’en ai jamais pris bonne note. Ce n’était pas de la comédie, il s’agissait là d’une forme d’ironie.» Avait-il prononcé à son encontre pour répondre à la question que Vali venait de lui poser. Il n’était pas parfait, loin de là même. Et son plus gros point faible, c’est bien de ne pas savoir mentir. Il peut juste enrobé la vérité plus ou moins bien, choisir le silence à la parole pour laisser planer le mystère autour de sa parole, mais jamais il ne dira une information faussée. Ne t’en fais pas j’ai plus de ressources que ce que j’en ai l’air. «Il me tarde de voir cela en action alors...» Là encore, ses mots étaient vrais, mais le ton employé les rendait faux ou sarcastique. Le thanatopracteur pouvait au moins lui accorder ce mérite : il ne laisse pas facilement tomber. C’est pour cette même observation qu’il choisit d’user à nouveau de sa magie, même si cela le tiraille et l’épuise, pour rappeler que des deux, il est celui qui à le pouvoir.

La comédie, nous y revoilà.
Cette fois, le Djinn l’a joué. Et elle fonctionnait relativement bien. Quoi … ? Pas de réponse de la part d’Adam, juste un regard jeté par-dessus son épaule pour l’encourager à lui désobéir et à se retourner pour regarder derrière lui. Dans son dos, sa main maintenait le contrôle, et c’est en voyant autant de difficulté à bouger un pauvre pot de fleur qu’une frustration grandissante nait en silence. Dire qu’auparavant, ce n’était pas une pauvre branche tuteurée, mais une forêt entière. Adam profite que son accompagnateur ait le dos tourné pour vacillé, inspirant de l’oxygène en espérant que cela suffise à ses poumons dont la respiration devenait difficile. Il ne courrait pas un marathon, mais c’était tout comme. Ah ! Mais c’est pas vrai ! Cette putain de truc bouge tout seul ?! Et voilà, gagné. Ses yeux ne cessent de fixés Vali, même de dos, non sans cacher une certaine fierté. «C’est bien trop facile...» Dit-il en guise de simple commentaire alors que tout s’arrête quand le blondinet saisit sa chaîne dans sa main libre pour la jeter sur l’objet volant. Prit de court, Adam relâche tout, et le pot de fleur éclate au sol dans un fracas. La chaîne n’y est pour rien, il avait pris trop de hauteur et le Djinn n’a pris le temps de le poser en douceur. Ramenant sa main devant, il avait fouillé ses poches avec, cherchant visiblement une autre occupation pour sa bouche qu’une sucette terminée. Me dis pas que c’est toi qui a fait ça ... «Tu ne vas pas m’inculper de la moindre bizarrerie qui se produit dans cette maison tout de même ?» Ce n’est pas un ordre, c’est une question alors qu’il sort son tabac à rouler de ses poches ainsi que des feuilles et un pochon.

Retirant avec son pied les morceaux du pot cassé mélangé à la terre, il récupère sa chaine, et il l’enfile autour de son cou tel un collier ou une écharpe. «Ce que j’ai entendu par contre, cela n’avait rien d’un tour de passe-passe ; tu as crié. Et si j’en crois ton défis ridicule, tu as donc perdu.»

Sans plus d’excitation apparente, Adam commence à rouler une cigarette avec minutie. Puis il reprend : «La question maintenant est : quelle la pièce la plus sombre de ce manoir ? Et ne cours pas, j’ai horreur des gens pressés.» Un coup de langue en guise de finition, et son joint était prêt. Prêt pour savourer l’instant, dans cette maison qui sera la sienne car elle prenait un goût très agréable.

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Vali et Adam

Oh … Pas de réaction. Ce visage était vraiment trop impassible pour Vali. Le pire dans tout ça ? C’est que ça en était troublant quand même. Plus qu’un visage géné en fait. Et le blond trouvait Adam encore plus intriguant. Déjà qu’il se posait des questions sur cet inconnu sorti de nulle part … Mais il ne se laisserait pas démonté comme ça hein ? Peut être qu’il finirait par arracher une expression sur son visage. Et peut être maintenant c’était plus ça son objectif de soirée plutôt que de visiter ce manoir même si il pouvait joindre les deux. En tout cas ce mec le prenait clairement pour un idiot. Ce portail n’était pas ouvert il avait déjà essayer de le pousser … Il fixait donc Adam avec un regard pas convaincu du tout.

- Mais bien sur ….

Oh il y croyait pas un moi. Sa phrase avait été totalement ironique et il l’avait bien fait ressentir. Qui est ce qu’il voulait berner comme ça hum ? Bon il ne savait pas que Vali était un magicien. Ce n’était pas le genre de chose qui ce hurlait sous tous les toits. Parce que la magie restait un mythe aux yeux du monde. Mais tout magicien qu’il était il ne pouvait pas se servir de la magie comme bon lui semblait. Son téléphone portable restait la seule solution. Comme il se disait que c’était la solution pour gagner son jeu. Mais il avait même pas troublé Adam en fait. Déception. Ce mec était une véritable statue sur patte en fait. Enfin non il bougeait quand même et il avait même essayé de jouer la comédie. Mais il faisait vraiment mal le mec effrayé. Fallait que Vali lui dise tout de même.

- Ah moi qui pensait que tu faisait un effort pour me laisser un peu d’espoir. Non… ? Je suis déçu.

Ca ce voyait sur son visage triste non ? Bon Vali n’était pas réellement triste, mais il jouait de son joli minois pour essayer d’arracher un truc chez Adam. Ses ressources il allait les voir oui. Et a moins qu’il soit tombé sur un putain de psychopathe il allait forcement succombé a un moment ou a un autre aux caprices du blond. Peut importe comment … Il répondait a la remarque de Adam par un simple sourire et il était plutôt confiant. Enfin jusqu'à que ce dernier ne remarque quelque chose. Et le blond se retourna après que le surement Djinn lui ait conseillé de pas le faire. Oups ? Mais en même temps c’était beaucoup trop tentant. Et la Vali ne comprenait plus rien. Comment est ce que ce truc volait ? Est ce que les fantômes existaient aussi ? Après tout ce n’était pas impossible … Alors ouais il avait laissé s’échapper sa surprise avant de tenter de ce débarrasser de ce truc maléfique. C’était une priorité non ? Bah boum les chaines de Adam venaient d’atterrir et d’exploser littéralement le problème. Sauf que la le blond soupçonnait encore son interlocuteur d’avoir fait ça … Bien sur ce dernier niait en boucle.

- Ecoute tu me la fera pas a moi. Je sais que certaines personnes sont capables de faire ce genre de choses surnaturelles et que c’est pas du tout une histoire de fantôme.

Il espérait avoir été clair la dessus. Au moins s’il voulait continuer a se faire passer pour le gentil mec lambda c’était mort. Mais déjà il se réjouissait de sa victoire. Il deconnait pas quand il avait proposé ça. Sauf que bon le blond avait pas envie de se laisser faire non plus. Il ne se laisserait pas attacher et abandonner docilement. Et puis merde il avait triché alors il avait pas gagné à la loyale. Donc le magicien lui montrerait les crocs tout de même.  Vali leva les yeux au ciel en entendant les accusations d’Adam sur son cri.

- Eh eh … T’as triché je sais pas soulever des pots de plante par la pensée moi alors c’est pas très loyal d’un coup. Enfin si peut être que je pourrais le faire mais il me faudrait plus de temps.

Détail mais bon voilà Vali était récalcitrant. Bien sur qu’il ne c’était pas attendu a perdre comme ça a cause d’un stupide tour de magie. C’était frustrant. Ne pas courir … Il en avait de bonne celui la dis donc. A sa place il se serait barré aussi. Mais il ne pouvait pas fuir n’est ce pas ? Le blond avait sa fierté aussi quand même. Alors il ne lâchait pas Adam du regard on sait jamais ce qu’il pouvait faire.

- Parce que tu crois que je vais me laisser faire ? Si tu veux jouer alors on va jouer. Mais tu n’arriveras pas à m’attacher de force.


Oui c’était clairement de la provocation ça. Mais bon d’un coté il ne pouvait pas faire autrement. En tout cas le calme de ce type était quand même assez incroyable. On aurait vraiment dit qu’il faisait ce genre de truc tous les jours.

- Si tu veux que je sois gentil va falloir être convaincant maintenant. Et je suis sur que t’es le genre de type qui est aussi convaincant que divin comédien.

Quitte a avoir perdu autant lancer un autre défi. Mais Vali n’allait pas le perdre cette fois.

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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Jamais. Peut-être ont-ils oublié de programmer ceci lorsque ses cercles d’invocations étaient tracés, mais l’émotivité chez les Belladone est souvent synonyme d’une mort imminente. Surtout à cause d’une femme en particulier, une vipère passée de Mère à épouse. Il  a bien des choses à dire sur Adam, sur sa vision des liens, de son affection inexistante, de sa façon de traiter ses deux ainées, ou même cette matrone qui a passé plus de temps à le punir qu’à l’aimer. Pour sa défense, ce monde n’est pas le sien, les codes n’y sont pas tous enregistrés dans cette enveloppe matérielle. Mais Vali n’est qu’un inconnu à ses yeux. Difficile donc de lui faire confiance. Education millimétrée, comportement banal rabâché pour être sûr que cela soit bien intégré dans son esprit, il fait néanmoins un effort monstrueux derrière cette lassitude pour ne pas le faire fuir à toute allure. Ah moi qui pensais que tu faisais un effort pour me laisser un peu d’espoir. Non… ? Je suis déçu. De nouveau, aucuns mots ne traversent ses lèvres. Conclusion : Vali parle trop. Adam n’ouvre la bouche que lorsqu’il juge cela utile, et c’est pour cette raison qu’elle demeure close. Répondre à cela serait une perte de temps, il préfère le rentabiliser d’une autre manière. Et en particulier pour lui mettre une pression énorme.
Un tour de passe-passe, une mauvaise farce pour accélérer les choses et lui prouver qu’ils ne jouent pas tous deux dans la même cours même si le terrain est commun. La mauvaise fortune –ou la bonne, tout dépend le point de vue dans lequel on se place- a voulu qu’une plante d’ornement joue les fantômes l’espace de quelques minutes, grandement encouragé par le Belladone qui s’amuse du silence imposé sur sa nature. Trop poussiéreuse, trop bridée, s’il doit attendre que la faucheuse l’emporte, autant s’amuser avant. Mais voilà, le blondinet lui avait brisé son jouet comme sa concentration. Et malgré sa position que l’on pourrait juger délicate, il continue de nier en boucle.

Un démenti qui n’est pas très accepté par le blondinet. Il sait ? Bien, une bonne chose de faites. Ses doigts caressent la feuille à rouler, pointilleux même dans ce genre de geste qui apprécie voir les choses lisses, il n’a pas oublié ce défi stupide, ni même qu’il venait de gagner. Eh-eh … T’as triché je ne sais pas soulever des pots de plante par la pensée moi alors ce n’est pas très loyal d’un coup. Enfin si peut être que je pourrais le faire mais il me faudrait plus de temps. « Tu ne prends aucunes précautions, n’est-ce pas ? » Sa bouche s’ouvre enfin, et il se rapproche de son accompagnateur. « Tu es magicien. Et imprudent soit dit en passant. » Qu’il montre les crocs, cela ne fait que raviver son intérêt pour ce garçon. « Si tu peux le faire, malgré une rapidité d’exécution médiocre, cela n’est pas déloyal. Tu viens de me dire ouvertement que tu pouvais user de la magie. Alors, qu’attends-tu ? Je ne te retiens pas, et à mes souvenirs, nous n’avons jamais conclu à l’entrée qu’il y avait un code ou des moyens interdits pour remporter ce petit défi. Toi qui es magicien, tu devrais savoir l’importance des consignes. »
A la fin de ses petites explications, son fagot vient se coincer entre ses lèvres, et il l’allume à l’aide d’un briquet tout ce qu’il y a de plus classique. Adam se promène dans la pièce, joue presque à savoir jusqu’où serait-il prêt à le suivre pour le garder dans sa ligne de mire, et ne pas se faire prendre par surprise encore une fois. Parce que tu crois que je vais me laisser faire ? Si tu veux jouer alors on va jouer. Mais tu n’arriveras pas à m’attacher de force. « Oui. »

Pas un mot de plus, pas un mot de moins. A force de zigzaguer entre les meubles, les draps et la poussière, le Djinn finit par se dérober du champ de vision de Vali. Où est-il ? Comment a-t-il fait ? Très bonne question. Disons que cette fois-ci, pas de surnaturel. Juste le profit d’un temps de réflexion qu’il a lui-même insufflé. L’odeur de la marijuana s’est infiltrée dans toute la pièce, et aucune porte n’a claqué. Impossible donc de jouer les chiens et le suivre à l’odeur. Il est toujours là, il profite juste de l’absence de lumière. Si tu veux que je sois gentil va falloir être convaincant maintenant. Et je suis sûr que t’es le genre de type qui est aussi convaincant que divin comédien. « Si perdre est ton loisir, j’accepte avec plaisir. » Ton monocorde qui résonne, mais qui ne bouge pas, il faut attendre quelques secondes encore pour voir son ombre se dessinait dans le dos du magicien. Ses mains en dehors de ses poches, Adam vint les placer de chaque côté de son cou, sans le serrer pour signaler sa présence. Même en voulant le surveiller, il a échoué, qu’a-t-il vraiment à craindre de lui ? « Je n’aurais pas besoin de jouer la comédie. Ni même user de belles paroles. Tu verras, tu vas même me le demander. Je suis bien éduqué, je n’oblige jamais rien. » Une semi-vérité tandis qu’il repasse devant le blondinet. « Et si nous continuons cette visite ? Il n’y a pas que le salon. »  Sur de lui, Adam n’a pas peur. Tout l’ennuie, il ne voit pas pourquoi ce blondinet ferait exception.

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