ok, simple, basique (dagda&arsène)

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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Qu’est-ce qui se passe ? Mais qu’est-ce qui se passe ? Oh mon dieu, mais il a eu un don soudain ? Tu m’étonnes que ça allait, il avait vraiment pas de quoi s’en faire avec ce qu’il venait de te démontrer. Bon, cela dit, tu passes sur le point où ça fait vachement pervers d’être motivé par les petites françaises, mais tu t’en fous. Parce que c’était volontaire. Tu ne peux plus les mater, mais ça te permet de ne pas te formaliser aux physiques, mais plutôt à la voix. Ouah, pourquoi tu t’égares dans ce sujet-là, d’un coup ? Pff, t’en sais rien, et tu te contentes d’hausser les épaules. Daggy allait s’occuper du montage. Tant mieux. C’est affreusement galère quand c’est toi qui le fait, t’es obligé de monopoliser une paire d’yeux à côté de toi pour te guider. Espèce d’assisté, va !
Cela dit, ce n’est pas en lui jetant des fleurs que vous allez pouvoir continuer cette vague de génie. Tu le motives un peu, et tu ne bouges pas de là. Tu vas encore mettre trois plombes à faire l’aller-retour, entre trouver la porte deux fois et le bon couloir, autant dire que tu préfères économiser tes forces et t’asseoir par terre. Oh bordel, tu ne pensais pas que la terre était si basse. Oh, tu grimaces un peu, parce que tu as mal au cul à l’avoir claqué par terre, mais tu souries parce que ça doit être vachement drôle à voir quand même. Merde, t’as pas ton portable pour t’occuper.

Oh bah, pas besoin !
Tu souries pour cacher la migraine. Soit c’est la cuite de la veille avec un train de retard, soit c’est ces foutus visions. Ouah, c’est chaud, t’as l’impression d’avoir la tête dans un étau. Ça faisait une paye que tu n’en avais pas eue tiens. Bon alors, ça raconte quoi de beau. Oh des ronces gigantesques, y a Dadga qui gueule et qu’est tout grimé de partout. Putain, il boite, il a une jambe pétée avec une belle fracture ouverte. Un numéro dix, mais c’est quoi ce délire ? Y a un type avec lui, un illuminé avec un flingue et des cheveux rouges qui tire sur ... Bah sur tu-sais-pas, tu vois juste le numéro dix placardé sur un mur. Ça dure plus longtemps que d’habitude, ce n’est pas normal. C’est à Bray ? Ce n’est pas dans longtemps visiblement, parce que Dag’ avait pas pris une ride. T’as une sale gueule, Ar’. Tu as entendu, mais tu n’as pas réagi plus que ça. Pour une fois que tes visions ne jouent pas les trolls gras. Quoi que, faut toujours se méfier. Mais là, c’est trop chaud pour être ignorer. Y a pas de blessés dans tes visions en temps normal, et t’en as encore moins de tes potes. Bon ok, tu n’en as pas tant que ça des amis, mais justement. Ils se comptent sur les doigts d’une main, tu aimerais les conserver. Faudrait que tu raccroches, mais tu ne sais pas comment arrêter ça. Ça passe en boucle dans ta tête, ça fait siffler tes oreilles tellement ça te prend le casque, si bien que tu perds ton sourire d’idiot et que tu te mets à grimacer.

Stop !
Tu forces le truc, et le noir finir par revenir. Tu ne sais pas comment tu as fait, mais tu l’as fait, c’est le principal. Bon t’as pas toujours l’air frais, mais ouais, t’en tires une tronche. «Ah ?» Commences-tu par dire pour signaler que : ça y est ! T’es revenu sur terre. Et en particulier dans ce studio. Tu hausses les épaules et tu te relèves pour te remettre à hauteur du micro maintenant qu’il était revenu. «Oh t’inquiète, c’est rien. J’viens juste de te voir te faire dépecer vivant devant un numéro 10 avec un mec qui a des allures de clown ; Tout va bien. T’as trouvé ce que tu veux ?» Dis-tu, au calme, loin de te douter que ça pouvait choquer ce que tu venais de dire. Non mais, tu ne prenais pas ça au sérieux, Dadga va pas y croire à ta place quand même ? Si ? AH. Ah bah d’accord, t’aurais mieux fait de te taire. Trouve un moyen de te raccrocher aux branches, vite ! «Je plaisante, j’réfléchissais.» Bon, ce n’est pas le meilleur mensonge qui soit, mais c’est mieux que rien, non ?

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ok, simple, basiquebasique.Pendant un moment, après avoir découvert l’existence des oracles, j’avais eu tendance à voir dans chaque aveugle un potentiel oracle. J’étais devenu presque parano à me demander si ce type que je croisais parfois en faisant mes courses était capable de voir si j’allais crever demain, voire même si Jeremiah, mon patron et pote à ma mère, pouvait voir l’avenir. Puis j’avais fini par me calmer, ils étaient rares, ces trucs-là.

Bon, j’en avais rencontré à l’OBCM, une paire. Puis j’avais Rod, que je connaissais techniquement depuis l’adolescence. Mais sinon, ils n’étaient pas nombreux. Alors j’avais fini par dépasser ma parano aigue, de façon générale. Arrêter de voir des méta’, des sirènes, des fées, tout ça, de partout. Déjà que j’avais à peine été surpris de voir que Janet qui sentait beaucoup l’essence était tempestaire d’essence.

Par contre, qu’Arsène me sorte un truc pareil, genre, la vision d’horreur qui allait bien avec sa tronche couleur aspirine, et dise ensuite qu’il plaisantait, ça, c’était très clairement du foutage de gueule. Entre nous, j’avais juste l’impression qu’il tentait le truc « dire la vérité, c’est tellement gros qu’on va se poiler et croire que c’est une plaisanterie ». Sauf que ça marchait qu’à moitié avec moi, ce truc-là. J’hésitais très franchement entre effectivement me poiler, même si ce n’était vraiment pas rassurant, et lui rentrer dans le lard.

L’avantage à c’qu’il soit aveugle, c’était qu’il captait rien du fait que je le regardais d’un air totalement suspicieux. Je pris vraiment genre, quelques secondes pour réfléchir à la meilleure solution, mais en vrai, je pris tellement de temps à réfléchir que finalement, j’étais grillé. J’étais tellement grillé que je n’avais plus qu’à aller éteindre l’enregistrement, et parler sérieusement entre deux yeux – oui parce que là, lui, il n’en avait pas vraiment. Une fois cela fait, je fermai la porte du studio, rien ni personne ne pourra nous entendre, et là je croisai mes bras sur moi en demandant : « J’aurais pu laisser passer la blague et faire au moins semblant d’y croire si tu m’avais pas parlé de finir en tambouille. Donc maintenant cousin, tu vas m’dire la vérité, sérieusement. Tu plaisantais ou t’es un fichu oracle ? »

Non vraiment, ça me foutait les jetons, surtout que la semaine prochaine, j’avais réellement une mission prévue, où je pouvais finir dépecé, comme il disait. Et si y’avait un risque, j’aimerais bien être mis au courant. Genre, au moins que je puisse éviter ça. Que je rentre en un seul morceau à Bray. J’pouvais tolérer un bobo ou deux, façon ça allait être facile à expliquer, une bagarre de bar et ça passera crème. Par contre si mes darons devaient expatrier un cercueil de soupe à la viande humaine du Pérou, ça allait pas tellement passer. Déjà car je pouvais pas imaginer à quel point ils allaient être choqués, sans parler de ma fratrie, mais surtout parce que les connaissant, ils allaient certainement mener une enquête approfondie. Ils ne lâcheraient probablement jamais le morceau. Et entre découvrir l’OBCM et mourir en n’ayant jamais rien compris, je ne savais pas ce que je préférais qu’ils fassent.
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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Franchement ? T’aurais mieux fait de la fermer.
Parce qu’avec le bad trip que tu viens de te taper, t’as pourri l’ambiance. En soit, c’est pas comme si c’était exceptionnel. T’es terrible pour ça d’ailleurs. Le secret du surnaturel, tout ça, ça te passe par dessus la tête. Tellement haut que tu ne fais pas attention à ta langue à propos de ton “don”. Don entre guillemet, parce que te faire spoiler sur l’avenir, c’est pas vraiment ce que tu appellerais une faculté aussi cool qu’avoir un corps élastique, ou être capable de se multicloner. Tu sais même pas pourquoi ta mère passait son temps à te dire de la fermer. Et encore, on parle pas de la réaction à la maison sur ta première vision. Ils t’ont traité de taré, que t’avait trop forcé sur le bedo, ou bien que tu étais un piètre comédien. En arrivant en Écosse pour te poser, tu t’es dis que ta langue étrangère allait t’aider. Ouai, sauf que tu as oublié un détail : c’est que maintenant, tu avais pris le coup de parler en anglais. Un anglais pourrit, soit, mais en anglais quand même. T’étais chaud pour passer à la chanson suivante, pas refroidir Dagda aussi sec. Tu l’entends plus d’ailleurs à ce propos, c’est ce qui te fait tiquer. «Ça va pas ? Eh, je plaisantais, crèves pas hein ?» Tu t’entêtes à croire que tout ça, c’est du vent. Parce que c’est comme ça que ta mère le qualifiait. Du bluff, des mythos, un coup de poker pour la faire chier.

Sauf que non, pas de chance, Daggy prend ça au sérieux, et tu te retrouves bien con. Tu regardes dans le vide, comme si ça allait t’aider à voir subitement clair. Tu entends rien, tu ne fais pas trop le malin. «T’es toujours là ?» Tu poses des questions débiles pour combler le long et pesant silence que tu as créé. T’attends, parce que c’est le seul truc que tu pouvais faire sans dire de connerie. Ah ! Ça y est ! Il a retrouvé la parole ! Pour te plomber ton alibi en carton... Bouarf, comme on l’a dit un peu plus tôt, t’es pas le genre de type discret. Peut-être un brin crédule en plus de ça, alors tu ne vois pas d’inconvénient à tout lui avouer. ’aurais pu laisser passer la blague et faire au moins semblant d’y croire si tu m’avais pas parlé de finir en tambouille. Donc maintenant cousin, tu vas m’dire la vérité, sérieusement. Tu plaisantais ou t’es un fichu oracle ? Oracle ? Ça porte un nom le truc dont tu es atteins ?
Tu lèves le doigt pour gratter ta joue, zyeutant le plafond en pensant regarder Dagda. Wouah, c’est chaud comme le sérieux est revenu d’un coup, là. «Oracle ? J’savais même pas que ce truc avec un nom.» Ah bah là, tu ne peux plus te défendre. Ni prétendre une plaisanterie, puisque tu t’es grillé tout seul comme un grand. C’est con, parce que c’est le genre de truc que tu devrais savoir depuis le temps. Ouai, c’est pas comme si ta cécité datait de trois jours. Ça fait un petit moment maintenant que ça dure, et que t’as ses fameuses visions.

Sauf que jusqu’ici, elles ont jamais concernés ton entourage. C’était toujours des trucs à la con du genre : tirage du loto, date de sortie d’album qui t’intéresse, morts de célébrité dont tu te foutais éperdument. Du coup, tu ne sais pas trop quoi lui dire. Tu pourrais commencer par balancer la vérité, hum ? Ça peut être un bon plan en effet. «Bon d’accord ; Non, je plaisantais pas. J’t’ai vraiment vu finir en gaspacho. Mais j’te jure, mon gars, c’est la première fois que j’vois un truc pareil. D’habitude, je m’en fous parce que ça touche pas mes proches, mais là...» Tu grimaces un peu, c’était pas beau à voir. Le truc, c’est que tu ne sais pas non plus qu’il y a des histoires d’organisation. Et donc, tu n’as pas conscience de l’état de stress dans lequel tu plongeais Dagda à lui avouer des trucs pareils. Tentes une manœuvre pour le rassurer, vite ! «Après, c’est peut-être du vent, je sais pas. Puis maintenant que tu le sais, tu peux changer de voie, hein ?»

Pas sûr que ça aide, mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ?

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ok, simple, basiquebasique.J’avais la sensation d’être entouré par les oracles. Que chaque putain d’aveugle que je croisais avait des visions de merde. Est-ce que je pouvais pas être pote avec un aveugle et oublier le surnaturel le temps d’un rap ? Bah non, parce que ma vie, c’était une continuité de merde, et d’oracles. PUTAIN DE MERDE HEIN. Et pour rien gâcher au plaisir, en plus, il m’voyait assez mal en point pour que j’sois à deux doigts de passer l’arme à gauche. Gé-nial. Et il confirmait en plus de ça qu’il m’avait vu finir en gaspacho, sérieusement, il avait pas plus sympa comme image ? Parce que maintenant j’m’imaginais dans une verrine avec mon œil qui popait à la surface, merci.

Il était cool d’essayer de me parler de changer le destin, tout ça, j’le croyais déjà bien de base, même si je n’avais encore pas eu d’occasions pour savoir si c’était réellement possible. Donc j’pouvais me rassurer de cette façon, essayer de me dire que j’étais assez bon pour m’en sortir en vie, mais la mission du Pérou, ça promettait d’être une boucherie, surtout qu’on y serait avec le Dux. D’ailleurs, je me demandais encore comment c’était possible d’accepter que ces glandus nous rejoignent dans cette opération. Enfin, si j’comprenais pas, c’était certainement parce que je faisais pas partie des types assez intelligents pour faire partie des chefs. Ça m’arrangeait bien pour le coup. J’étais bon pour taper sur les gens, pas pour les manipuler et les gérer.

J’étais en train de fixer Ars’, l’envie de m’éclater était un poil retombée. En fait, j’étais même légèrement en train de stresser alors que je n’étais pas plus inquiet que ça au départ. J’évitais juste de me poser des questions, comme le soldat que j’étais supposé être. « Ouais, ça va l’faire. » J’avais répondu ça plus pour la forme qu’en y croyant réellement. En vrai, j’étais surtout en train de me répéter gaspacho en boucle dans ma tête, pas génial… Pas du tout. Moral en flèche.

Je me dirige vers la plateforme de contrôle du son, tout en disant : « J’vais te mettre sur ta clé les sons découpés. Donne-moi deux secondes. » Bon ça prit plus de deux secondes, ça prit quelques minutes, casque sur les oreilles, pour capter les bons moments où couper. J’arrivais même pas à apprécier que j’avais vraiment pas été mauvais, en fait, j’faisais vraiment que me répéter ce putain de mot à la con dans mon crâne, réfléchissant à comment éviter ça. J’allais devoir en parler à quelqu’un, même s’il était hors de question que j’abandonne cette mission.

Probablement devrais-je prendre des dispositions… Moi qui avait espérer revoir ma sœur, lui parler, avant de crever. Y’avait juste à espérer que cette vision soit pour dans très longtemps. Après tout, difficile de deviner l’âge d’un gaspacho hein ? J’devais bien me raccrocher à ça. Mais j’étais pas serein malgré tout, pas autant que je l’avais été en assurant la même chose à Utah et Rod quand ils étaient venus chez moi. Tellement pas large que j’en oubliai un instant que Ars’ était aveugle et risquait pas de voir la main que je lui tendais avec sa clé usb quand j’lui déclarai juste un « Tient. » Un peu comme si j’lui disais « démerde-toi avec ça » comme moi j’devais me démerder avec ça.
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Tu as merdé, tu ne vas pas prétendre le contraire.
T’as merdé bien comme il faut, et t’es trop con pour savoir comment rattraper le truc. Alors tu plantais là, à attendre comme un gentil labrador qu’on t’aiguille un peu. Tu n’es même pas en colère en faites, c’est ça qui est terrible. Tu pourrais être vénère contre toi-même, mais tu es trop à l’ouest pour savoir comment digérer le truc. C’est pas si grave, hein ? C’est des conneries tout ça, n’est-ce pas ? T’en es persuadé, et personne t’as dit : Si, c’est grave, on dit pas des trucs comme ça. Ils te font bien marrer, tous ses pigeons. Parce qu’ils sont obnubilés par l’idée de préserver le secret magique. Et dès qu’un pauvre type comme toi fait un pas de travers, ça y est : c’est la fin du monde, dong ! Putain, mais c’est tellement secret leur histoire que t’es au courant de rien. Même les Illuminatis sont plus communicatifs. Mais ce qui est encore plus casse couille venant de toi, c’est ton manque de réaction.

Non.
Non, tu ne vois pas que Daggy est en train de se chier dessus. Tu le sens même pas en faite, parce qu’il a la décence de ne pas faire dans son froc.

Tu peux juste rester là, comme un con, à attendre le verdict. Ton regard est rivé sur le plafond par erreur, parce que tu es persuadé de le regarder lui. Tu remets ta casquette comme il faut, tu restes fier. Ouai, t’es aveugle. Tu n’y vois rien. Tu ne vois pas tes conneries arrivées, tu ne vois pas non plus la peine des autres. Sauf que tu t’en fous, et c’est peut-être ce qui te rends un peu connard sur les bords. C’est triste, parce que ça n’a même pas un mauvais fond. Tu veux juste comprendre. Tes parents t’ont pas aidé, et ce n’est pas les mouettes de Cherbourg qui vont t’apporter des précisions. Ton frère s’en bat les couilles, ton père te prends pour un fou dès que tu faisais par de ses visions. Ta mère était la seule qui te prenait à peu près au sérieux, disant que c’était juste un mauvais rêve et que tu manques de sommeil.
Mais t’es pas taré. Enfin, tu ne crois pas. Tu as tellement entendu cette excuse qu’au final, t’as fini par t’y faire. T’es un fou dans ta tête. Ça serait même pas étonnant que les chansons que tu écris soit une façon pour toi de faire comprendre au monde ton problème. Parce que t’estime que c’est un problème.

Dagda t’invite poliment à t’en aller, et tu ne le prends pas mal. Tu récupères ta clé USB -après moult moulinage autour de sa main pour la trouver cette putain de clé-, et tu la coules dans ta poche. «Merci, vieux. J’suis désolé, mais j’pense que tu n’as pas à t’en faire. J’sais pas ce que ça veut dire, et j’sais pas non plus si j’ai envie de savoir.» C’est maladroit, mais tu fais de ton mieux pour t’excuser. C’est mieux que rien, non ? Oui, et non. Disons que tu aurais pu mieux faire tout de même, mais tu ne vas pas lui proposer ton aide. Elle serait parfaitement inutile. Qui voudrait avoir un aveugle dans les pattes pendant une mission ? Personne. Tu passes le seuil de la porte, et tu remets ton casque sur les oreilles. Y a pas de raison pour que le chemin est changé, n’est-ce pas. Tu claques la langue en rythme, et tu enfiles tes lunettes noires pour passer inaperçu.

Bon retour vieux, en espérant que ça soit toi qui ne finisse pas en gaspacho sous une bagnole.
Bah ouai, parce que le djinn qui t’envoie ses visions, il est comme la faucheuse : il s’en bat les couilles de ta vie.

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