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 Gal' ❖ ❝ One way or another... ❞

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One way or another
Galaad & Evie

But you’ll get nothing from me... You started something that you just couldn't stop,
you turned the ones that you love into the angriest mob and their one last wish is
that you pay for it... And there's no way you're getting out of this
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La famille est le bien le plus précieux que l’on puisse avoir… Si on fait abstraction des multiples contraintes qui vont avec. Non c’est une très belle phrase, mais qui ne doit convenir que dans une famille parfaite, avec des membres lisses et sans défauts ou penchant pour le vice sous quelque forme qu’il soit. Elle lâcha un profond soupir en voyant le nom de la personne qui l’appelait, Si seulement il pouvait devenir intolérant à l’alcool ! , même sans décrocher elle savait déjà de quoi il s’agissait. « Ça y’est, il est mort ? » Allez dis oui juste pour me faire plaisir ! Un rire rauque provint de l’autre côté du téléphone « En quelque sorte… » « J’arrive… » Comme d’habitude… J’avais pas signé pour ça à la base ! C’est de l’abus de pouvoir, de l’esclavagisme de nièce ! « Evie tu sais que si je pouvais appeler quelqu’un d’autre… » « Je sais, je sais… C’est ça la famille, être toujours prêt à se faire vomir dessus ! ». Si seulement cette phrase ne pouvait-être qu’une plaisanterie… Ses converses s’en souviennent encore ! Elle attrapa un pinceau neuf pour s’en servir à faire tenir ses cheveux, attrapa une veste ses clefs et direction le bar préféré de son oncle, ou plus exactement son « QG » comme il le disait lui-même. Quelle chance pour elle, maintenant elle connaissait tout le monde dans l’établissement… Un pur délice… Ironie quand tu nous tiens… Ce n’est que lorsqu’elle poussa la porte du bar et après quelques œillades qu’elle se rendit compte qu’elle aurait peut-être dû prendre juste deux minutes de plus pour changer de tenue…

Un short en jean effiloché arrivant à mi-cuisse avec des bottes ressemblantes à des rangers et en haut un marcel bien trop grand qui dévoilait par endroit la brassière qu’elle avait en dessous, en soi une parfaite tenue pour ses exercices créatifs ! Et certainement pas quand on est entouré par des 3 ou 4 grammes à cette heure avancée de la nuit. Super, session gros lourds activée ! Heureusement qu’elle avait sa veste en cuir sur le dos. De toute façon elle n’avait pas le temps pour se soucier d’autre chose que de son but : ramener son oncle ! Si un jour je venais pas… Prétextant une migraine… Déjà l’amener jusqu’à la sortie, il fallait parfois se fixer des objectifs simples. « ¡Dios mío! » Si on devait illustrer l’expression « mort saoul » elle aurait pu prendre une photo de son oncle en cet instant précis. À moins de devenir Wonder Woman durant les dix prochaines minutes elle allait bien galérer… Non ça allait être facile… Il suffit de le mettre par terre et de le rouler jusqu’à la maison… A coups de pied oui tout à fait ! Première étape, le réveil, histoire qu’il puisse au moins se tenir debout, autrement dire se servir d’elle comme d’un support, deuxième étape l’approche furtive de la sortie avec un poids mort traînant des pattes pensant qu’il peut encore boire « un dernier verre » ! Parfois trente mètres peuvent vous sembler le bout du monde, mais à force de persévérance et de volonté on pouvait faire des miracles. Elle remercia sans prêter attention à la personne qui venait gentiment de lui ouvrir la porte en grand, qui que soit cette âme charitable que la fortune lui sourit. Elle pouvait le faire, elle pouvait y arriver… Ou pas ! Sans l’avoir vu venir elle venait de se retrouver au sol sur les fesses.

Définitivement la prochaine fois il se démerde pour rentrer ! Elle se releva, croisant les bras sur sa poitrine et observant son oncle, finalement l’option le faire rouler sur le sol commençait à être plus que plaisante… Ou le laisser ici, c’est bien aussi comme idée… Et il fallait atteindre la maison, ça s’annonçait très long comme trajet ! « Tu sais quoi, je vais me trouver avec un flic comme ça c'est lui qu'on appellera et tu finiras tes nuits en dégrisements et tu te feras plein de nouveaux amis ! ». Sur une échelle de un à dix, elle donnerait la note de : ça ne peut pas être pire…


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by Wiise
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Sayanel Z. Pritchard
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RACE : Humain
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One way or another
Galaad & Evie

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Dans toutes les villes il y a cette rue que l’on évite. Dont on a entendu parler depuis qu’on a déménagé, ou depuis l’enfance, cette rue qui nous est interdite pour notre bien, surtout la nuit. On grandit et plus rien ne devient interdit, seulement déconseillé, pourtant c’est ancré au fond de l’esprit, il ne vaut mieux pas y foutre un pied. Alors j’ai jamais eu l’habitude de venir dans ce coin de Bray, parce que je n’en avais jamais eu besoin. Pas assez pauvre, pas assez alcoolique, jamais trop perdu pour m’y égarer. Malgré les années passées là, depuis ma naissance jusqu’à mon départ pour Paris, et ensuite, lors du retour prodige, j’ai toujours réussi à éviter Dragon Alley. Mais ce soir c’est le grand soir. Bien sûr pas ma première fois, mais une des rares, où je dois me contraindre à passer le cap du dégoût pour m’aventurer dans les coins les plus sombres de notre petite ville d’Irlande pas si tranquille. Mais quand c’était pour le boulot … Les appels mystère qui me donnaient rendez-vous dans les endroits les plus reculés du lieu, je connaissais. Ça ne me faisait jamais immensément plaisir, parce que je ne savais pas réellement sur quoi j’allais tomber. Quelqu’un en manque d’attention qui voulait me mener en bateau l’espace de cinq minutes, un fan un peu trop lourd qui finirait par vouloir me couper une mèche de cheveux au détour d’une ruelle, ou une vraie piste sur une de nos enquêtes. Parfois on y allait à plusieurs. Mais cette fois il était bien trop tard et je ne savais pas vraiment où se trouvait Malia. Hors de questions non plus de déranger Morgane, surtout pour l’amener dans un endroit aussi sordide que le Smooth Criminal. Je suis peut-être pas le meilleur des grands frères, mais je suis loin d’être le pire. Je risquerais pas sa vie pour mon confort personnel.

J’arrive devant la porte du bar, ma clope au bec, quand mon téléphone se met à sonner, pour la centième fois de la journée. Je m’en veux de donner mon téléphone personnel pour tout et n’importe quoi. Une carte de fidélité, les clients, les contrats pour mes tournages mais aussi tous ceux que je rencontre et avec qui j’accroche plus ou moins. Je le fais tout le temps et après je m’en mors les doigts. Je soupire, ma clope au bec, avant de sortir l’appareil de ma poche. Des notifications Snapchat, Facebook et Twitter comme si je l’avais pas touché depuis une semaine, pourtant j’ai tout mis à jour pas plus d’une heure avant. Je suis pas contre la plupart du temps, c’est juste que maintenant, c’est pas le moment. Peut-être que si j’y avais prêté attention, la localisation de mon téléphone m’aurait indiqué une personne que j’avais vraiment pas envie de voir dans le coin, mais pour une fois, j’ouvre rien et je me contente de répondre au numéro masqué qui s’affiche. « Allo ?» J’attends que la personne de l’autre côté du combiné parle, tout en tirant encore sur ma cigarette, la fumée me prenant quelque peu à la gorge. « Nous devions nous rencontrer ce soir. » Je hoche la tête, plus par habitude puisqu’il ne peut, dans tous les cas, pas me voir. « Oui, j’ai un peu de retard, je suis devant le bar je vais entrer.» Joignant le geste à la parole j’écrase mon mégot au sol pour mettre la main sur la porte du bar, ouvrant la voie à une femme qui semblait porter un homme complètement soûl. J’analyse pas tellement la situation, en vérité, préoccupé par mon appel, quand j’entends un toussotement. « Je ne pourrais pas venir mal…» Puis j’écoute pas vraiment la suite. Parce que j’ai reconnu la brune en face de moi à qui j’ouvre la porte comme un seigneur. « C’est bon, pas la peine de me rappeler, vous pouvez aller vous faire foutre. » Pas très professionnel, mais je le suis pas, je suis qu’un con et en général on m’aime pour ça.

Sauf pour ceux qui me détestent pour la même raison. Si ma surprise a quelque peu enlevé toute autre émotion de mon visage, je me reprends assez vite en entendant sa dernière phrase, après qu’elle se soit retrouvée sur le trottoir les quatre fers en l’air. « C’est plutôt une bonne idée, mais je suis pas sûr que tu le trouves ici. Enfin, ce serait pas le bon genre de flics si tu veux mon avis. » L’ironie pour masquer l’envie de partir en courant, c’était trop tard de toute façon, nous ne sommes qu’à quelques pas l’un de l’autre, elle m’a sûrement remarqué en me passant devant … Et je n’ai plus rien à faire ici, je peux pas vraiment rentrer dans ce bar où j’ai aucune envie de mettre un orteil. En soupirant, je finis par m’approcher. « Besoin d’aide ? » Je suis assez sûr de me faire jeter, vu comment les choses se sont passées entre nous, mais si je m’étais barré, elle aurait sans doute trouvé un truc à me jeter sur la gueule avant que je sois assez loin, je peux pas prendre le risque.



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Il était temps d’analyser la situation… Ouais rien de glorieux du tout ! Elle voyait poindre à l’horizon le calvaire du retour qui s’annonçait long, périlleux et surtout pénible. Elle avait vraiment dû être une sacré connasse dans sa vie antérieure pour se récolter autant de poisse… Et encore elle était loin d’imaginer à quel point… Est-ce que vous avez déjà eu ce reflexe épidermique à la présence d’une personne ? Vous n’y prêtez pas forcément attention, vous disant que c’est la fraîcheur de la nuit, ne vous fiant pas à votre regard qui perçoit bien plus que ce que vous voyiez, laissant votre instinct au placard pour la simple et bonne raison qu’il ne peut avoir que tord… Elle aurait pu bien plus facilement reconnaitre cette âme charitable qui lui avait si gentiment tenue la porte rien qu’avec son sens olfactif… Du moins sans peut-être les effluves de whisky qui suintait de tous les pores de son oncle… Ça n’aide pas du tout ! « C’est plutôt une bonne idée, mais je suis pas sûr que tu le trouves ici. Enfin, ce serait pas le bon genre de flics si tu veux mon avis. » Whaaaaaaaaat ?! Okay cette voix elle la reconnaitrait entre toutes et c’est spécifiquement pour cette raison qu’elle n’avait aucune mais alors aucune envie de se retourner, de lui répondre, ne serait-ce même que de jeter un bon regard dédaigneux. Six mois ce n’était pas assez, six mois c’était bien trop court… Qui disait déjà que ça ne pouvait pas être pire ? Ah bah oui suis-je bête… Moi ! Putain de poisse ! Elle se prenait dans la figure tous ses mensonges qu’elle s’était adressée à elle-même en étant persuadée qu’elle pouvait le recroiser dans la rue après tout ce temps.

Sa rancœur n’avait pas désempli, mais elle arriverait à faire bonne figure… Quel doux rêve utopique… Et puis d’abord pourquoi est-ce qu’il lui parlait hein ? Elle ne l’avait même pas vue, il aurait bien pu tout aussi bien disparaitre dans la nuit qu’elle ne l’aurait jamais su ! Oui il aurait pu faire ça pour elle pour éviter cette confrontation gênante, embarrassante, bien trop précoce…. Et voilà que son oncle se mettait à ronfler comme un sonneur… Au top du top les gars ! Manque plus qu’il se vomisse dessus… Non j’ai rien dit ce n’est pas un défi lancé à l’univers. Bon elle la jouait comment maintenant ? C’est fou comme tous les scénarios qu’elle avait pu s’imaginer ne correspondait à rien à cette entrevue. «  C’est vrai que tu y connais un rayon dans le style « bon genre » ! » Tout en répondant elle se retourna un sourire ironique sur les lèvres, il était vrai qu’il y avait mieux en matière d’apaisement, et de réponse, maaaaaiiiiisssss… Ça avait était tellement plus fort qu’elle. « Galaad, quelle délicieuse surprise… » Sarcasme quand tu nous tiens « T’as l’air en forme ! » Ah bah y’a plus qu’à parler du temps qu’il fait… Oh tiens magnifique soleil ce soir… Ah oui c’est la lune… Niveau platitude et question à deux sesterces on était tellement bien… Mais après tout autant rester courtoise et éviter de passer pour l’ex rancunière, ce qu’elle était sans le moindre doute elle en était consciente. « Besoin d’aide ? » Oh hell no ! Manquerait plus que ça ! « Nan ! Je m’en sors très bien toute seule…. » C’est qu’elle y croirait presque à sa bêtise. Allez retour sur son pochtron d’oncle qui n’avait pas bougé d’un pouce. Je rêve où il bave ?! L’angoisse !

Elle avait beau tirer sur le bras de son oncle, il ne bougea pas d’un millimètre, pas même lever une paupière, elle tenta une, deux, elle alla même jusqu’à trois, ego quand tu nous tiens, elle finit par lâcher un cri de désespoir « ¡levántate! » Me fais pas ce coup-là… Bouge ! Pourquoi est-ce que la chance lui sourirait de toute façon ? Sans compter que la présence de Gal’ dans son dos n’arrangeait rien à son état de nervosité. Il fallait qu’elle voit la vérité en face… Elle n’y arriverait pas toute seule et même si ça lui écorchait la bouche « Si tu es toujours disposé à dépanner d’une épaule j’accepte ! » J’ai l’impression d’avoir fait un bain de bouche à l’acide ! Est-ce que vraiment cette phrase sortait de sa bouche ? Avait-elle réellement consentie à ça ? Non ? Cela devait être un réflexe ancien qui était revenu de manière parfaitement inconsciente… Et parce que concrètement elle n’avait pas d’autres choix non plus et qu’elle ne comptait pas y rester toute la nuit, sans compter la culpabilisation à laquelle elle devrait faire face si elle rentait comme elle était venue, L’idée est si tentante… Je vais le tuer !



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Sayanel Z. Pritchard
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J’aurais pu partir. Faire comme si je ne l’avais pas vue, en train de tirer son oncle ivre mort dans un dernier espoir de ne pas le laisser passer la nuit dehors. J’aurais pu tourner les talons, me préoccuper de mes affaires, du lapin que ma source venait de me poser et de l’énervement dans lequel ça me mettait. Ça aurait sans doute été plus sage, moins casse-gueule, il faut l’avouer. Je suis à trois cents à l’heure, faut bien le dire. Pour moi, six mois ça équivaut à une éternité. Je suis pas du genre à garder rancune, surtout que pour cette fois, c’était majoritairement de ma faute, et j’avais pas tellement de mal à l’assumer, dans le sens où c’est moi qui l’avait trompée. Je me trouve des excuses autant que je peux, et j’en ai. On y arrivait plus de toute façon. Je l’ai juste géré de la mauvaise façon mais je peux plus rien y faire de toute manière, pas maintenant. Alors c’est peut-être pour ça que j’ai pas réfléchi et que je me suis approché. Sans me demander si elle en avait envie ou si j’avais encore une fois mis les pieds dans le plat. Pas comme si c’était pas une habitude, on le dira jamais assez. Et à sa réponse, il m’est d’avis que je pencherais bien pour la deuxième solution. Pourtant, une fois que j’ai une idée, j’en démords pas. Défaut ou qualité, choisissez ce que vous voulez, c’est un trait de caractère dominant chez moi. Puis j’ai plus grand-chose à faire de toute façon, à part retrouver mes colocs et continuer le montage de Myst&Co … Non pas que l’idée ne me plaît pas, mais si je peux décrocher une fois de temps à autre ça ne me ferait que du bien.

Je secoue la tête, osant un petit sourire. « Disons que je connais ceux à éviter, c’est déjà ça.» Je l’avais méritée celle-là. Même si d’un côté … ça fait six mois, on aurait pu croire que le venin serait passé. Mais c’était sans doute mal connaître la volonté féminine. On y échappait jamais aussi facilement. « Je m’en sors. Toi par contre, t’as l’air de carrément galérer.» Faut dire qu’avec son corps de crevette, Evie irait pas bien loin … L’homme semblait ne même plus tenter le moindre effort, totalement déphasé. C’en aurait presque était triste. Elle refuse mon aide, cependant, dans une tentative – vaine – de prouver qu’elle est assez grande pour se débrouiller toute seule … J’en ai pas le moindre doute, ça lui prendra juste trois heures de plus et de sacrées courbatures demain. Je lève les mains comme pour capituler et finit par me coller contre le mur. « Tes désirs sont des ordres, mais tu m’en voudras pas de regarder. Juste pour admirer le talent. » Je veux pas me foutre de sa gueule, mais c’est vraiment beaucoup trop tentant, je dois bien l’admettre. C’est dans ces moments-là que l’appareil photo de Malia servirait le plus. « T’es sûre qu’il est pas mort ? Tu peux appeler une ambulance sous le prétexte, ça te faciliterait la vie. » Oui parce que les combines à deux balles pour me faciliter l’existence, si vous ne l’avez pas encore compris, c’est pas mal mon truc.

A part mes petits commentaires, cela dit, je ne réagissais pas vraiment, me contentant de me nourrir du spectacle. La demoiselle avait dit de pas l’aider, j’allais pas non plus la contredire. Ça ne dura pas tellement, puisque toute personne bornée finit par concevoir l’idée qu’elle ne peut pas avoir tout ce qu’elle veut sans sacrifices, dans la vie. Je feins un visage étonné. « Laisse-moi réfléchir … Je te l’ai proposé y a deux bonnes minutes, je crains que la proposition ne soit plus vraiment d’actu. » J’y peux rien si la provoquer reste quelque chose qui me redonne le sourire. Mais je reste pas longtemps dans cette attitude, avant qu’elle n’explose totalement et que je finisse par me prendre un coup au visage – et tout le monde sait que le visage, pour un acteur, c’est sacré. Je m’approche de nouveau pour tenter de soulever l’homme. Il est plus lourd que ce qu’il paraît, ça c’est plutôt clair … Et il paraît quand même pas mal lourd. « On y va à trois ? Si on le supporte tous les deux y a moyen qu’on fasse ça rapidement. T’es garée où ? » Malgré tout ce que je peux dire pour tenter de la rendre folle, que ça marche ou non, je l’aurais pas laissée longtemps dans la merde sans revenir à la charge … Mais ça, c’est pas quelque chose que je lui dirais, je préfère largement qu’elle se résigne plutôt que de passer pour le mec trop gentil, ça me correspond pas assez pour que je me sente bien dans le rôle.




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Le proverbe disant « un malheur n’arrive jamais seul » prenait de plus en plus son sens et elle commençait même à se dire que telle la chanson d’AC/DC elle était sur une magnifique route qui la menait inexorablement vers les enfers… Oui la pensée positive elle connaissait et la théorie qui allait avec que l’on attirait les choses désagréables avec un esprit trop pessimiste… Il n’empêche que… Elle n’avait rien demandait à personne et elle se retrouvait dans une situation plus qu’inconfortable, Surtout pour l’ego . « Disons que je connais ceux à éviter, c’est déjà ça. » Comment résister face à une perche aussi magnifique… C’est presque trop beau pour être vrai… Non elle allait rester bien raisonnable, surtout parce qu’elle n’était pas en position de force que faire une esclandre en plein milieu d’une ruelle à la noix allait faire très mauvais genre… Et  coller l’étiquette de l’ex hystérique. Il valait mieux inspirer, expirer et esquisser un fin sourire. Tout passait mieux avec un sourire, tout était parfaitement dissimulable derrière un sourire. « Je m’en sors. Toi par contre, t’as l’air de carrément galérer. » Connard ! Si elle lui balancer une de ses pompes à la tronche est-ce que ça ferait trop ? Quoi ? C’était toujours plus tendre que l’option A visant à le lapider avec des morceaux de verres brisés, ou l’option B lui arracher les globes oculaires à l’aide de petites cuillères en guise préliminaire. « Comme on dit y’a des jours avec et des jours sans… Et clairement c’est une bonne grosse journée sans ! » Raison de plus pour ne pas accepter son offre de l’aider. Ego quand tu nous tiens… « Tes désirs sont des ordres, mais tu m’en voudras pas de regarder. Juste pour admirer le talent. » Option B définitivement on va choisir l’option B ! « Du sarcasme… Juste ce qu’il me fallait, c’est adorable… »

À un moment elle voulait bien faire un effort, mais c’était soit être désagréable verbalement soit elle allait réellement finir par lui sauter littéralement à la gorge et l’étouffer avec… Tiens sa veste ! « T’es sûre qu’il est pas mort ? Tu peux appeler une ambulance sous le prétexte, ça te faciliterait la vie. » Bonne vanne ! Toujours un connard mais bonne vanne ! Elle lâcha un soupir « T’as personne d’autres à aller emmerder sérieux ? Va jouer ailleurs… » Ça ne l’aidait pas du tout et le profilage à l’horizon de son futur échec cuisant n’arrangeait en rien sa mauvaise humeur et sa frustration. De plus... Admettons que l’envie fugace d’appeler une ambulance la traverse… Vu l’état d’ébriété il finirait sûrement par une entrevue policière, et aux souvenirs des dernières, mieux valait éviter ce cataclysme... Ses options étaient limitées, et la seule envisageable s’annonçait aussi agréable que de marcher pieds nus sur des braises. « Laisse-moi réfléchir … Je te l’ai proposé y a deux bonnes minutes, je crains que la proposition ne soit plus vraiment d’actu. » Je vais le tuer ! « ¡Vete al diablo! » Lâcha-t’elle dans un profond soupir de lassitude. Est-ce qu’on pouvait la tuer là tout de suite histoire d’arrêter là, la fustigation de son ego, sa fierté et son amour propre ? De nouveau accroupi tentant de tirer sur la barrique pleine d’alcool qu’était son oncle, elle arqua un sourcil en voyant Gal’ venir tout de même l’aider. Elle allait s’abstenir de tous commentaires, juste le temps du trajet… « On y va à trois ? Si on le supporte tous les deux y a moyen qu’on fasse ça rapidement. T’es garée où ? » « Ça me va… Je suis juste au coin de la rue, c’est une vieille mustang noire »

Oh non ce n’était pas sa voiture, elle aurait tout juste de quoi s’acheter un scooter pour dire ! Ça c’était surtout le passe-temps de son oncle, la mécanique, retaper des vieilles voitures et après les revendre, enfin saut celle-ci, c’était son précieux à lui… Et elle avait déjà fait une magnifique rayure et une légère bosse, Les poteaux c’est vicieux ça change souvent de place… , le prix a payer pour qu’elle vienne le récupérer ! Plaçant le bras inerte autour de son épaule et elle attendit le signal de Gal’ pour soulever son oncle, elle tangua un moment avant de se stabiliser « Si tu pouvais faire un effort ! » Siffla-t’elle à l’adresse de son oncle. « Princesa… Tu viniste… » Ah bah il est pas mort finalement ! Bien sûr qu’elle était venue, comme à chaque fois… « Trajiste un amigo » Ah non elle n’avait pas amené un ami. « C’est plutôt un renfort inattendu et éphémère… Mais fais pas attention ! » Mieux valait éviter le moment où il s’apercevrait que la personne qui le soutenait était l’ex de sa nièce adorée… Elle n’avait pas pensé à ce léger petit détail… Elle allait tout miser sur le fait qu’il était tellement imbibé que Galaad ne serait qu’une ombre sans visage.



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Je la regarde tenter de soulever son oncle, sans beaucoup de succès. L'homme est ivre mort, un réel déchet. Je ne me permettrais sans doute pas un tel jugement à haute voix, mon envie de la faire chier ayant ses limites, mais je me demande encore, sans doute comme je me demandais à l'époque où notre relation était loin d'avoir atteint ce stade, ce qu'elle faisait encore à l'aider alors qu'il voulait clairement se laisser mourir. Je suis pas devin, mais probablement qu'un jour il n'aurait pas juste l'air mort, il le serait réellement. Surtout dans ce coin de la ville, il aurait très bien pu tomber sur des mecs beaucoup trop louches qui auraient voulu lui piquer son portefeuille et aurait pu finir égorgé comme un poulet. Il ne s'en serait même pas rendu compte, rond comme il l'était. D'un côté je me demande pourquoi elle fait ça, de l'autre ce n'est pas si illogique. Qu'Est-ce que je ne ferais pas pour Morgane? Même dans le cas où elle frôlerait l'autodestruction, qu'Est-ce que je ne ferais pas pour l'aider? Je suis pas un violent mais je pourrais sans doute aller plus loin que tout ce que j'ai fait jusque là juste pour m'assurer qu'elle allait bien. Alors franchement, c'était pas ma place de juger l'obstination à vouloir sauver un oncle qui n'avait plus rien de sauvable. "Tu ne serais pas en train de te massacrer le dos tu rirais. Je suis hilarant, je t'assure. Mais bon, t'es pas si bon public, je suis déçu. " Parce que faire le con, c'était encore le truc que je faisais le mieux. Avec les arnaques et les vidéos. Enfin arnaques … Moi j'appelle ça de l'art.

Non, elle ne devrait pas tenter de le soulever par là. Parce que ça ne marchera pas et qu'en plus elle était bonne pour les courbatures en continu dès le lendemain. Mais je suis pas son coach, moi je me contente d'être là au cas où elle en aurait marre et qu'elle décide à passer la nuit dans la ruelle la moins sûre de Bray. Ou le laisser là, ce qui serait l'équivalent de non assistance à personne en danger dans le cas où il ne survivrait pas la nuit. J'ai peut-être mes torts, mais je peux pas vraiment la laisser patauger dans la semoule toute seule. Je suis peut-être pas si noir que l'étiquette qu'on veut bien me coller. "La rue est vide et t'es une nana qui tente de porter un mec ivre mort en plein Dragon Alley. Tu m'excuseras si je préfère rester dans le coin." Très mauvaise façon de présenter les choses, bravo Gally. Là, y a une chance sur dix qu'elle le prenne exactement comme ce que je voulais dire, et les autres pour qu'elle m'envoie chier. Mais faut croire que c'est un sport, entre nous. Un peu plus un peu moins … Je décide de l'ignorer alors qu'elle me lance un regard noir, pour finir par m'approcher. Ô combien j'aime cette situation, ce serait une mauvaise chose de la laisser stagner trop longtemps. Le Smooth Criminal est pas loin de la fermeture, et je préférerais largement être parti lorsque les clients restants à l'intérieur sortiront, jetés dehors par le vigile. Déjà énervés qu'on leur enlève leur alcool, ils risquent de passer de cette étape à la lubricité en voyant Evie, et à la violence en me voyant moi. Certes je m'entretiens, mais je vaux pas grand-chose face à des motards amateurs de bastons de bar. J'attrape un côté de l'ivrogne encore au sol tandis qu'elle attrape l'autre. Je tangue un peu, juste le temps de prendre bien appui sur mes jambes. "Une Mustang, hein? On se refuse rien. "

C'est pas vraiment une réflexion, juste histoire de la titiller un peu, je reste globalement un petit con, je l'assume jusqu'au bout. Moi je me balade à vélo ou en van, et ça me va très bien. On nous surnomme pas le Scooby-Gang pour rien, faut le dire. Alors qu'on commence à l'amener, excessivement lentement, à la voiture, l'homme se réveille un peu. C'est un très mauvais plan pour moi s'il se rend compte qui est en train de le tenir, du moins je pense. J'ai déjà pas fait bonne impression sur la fille, je dois pas spécialement avoir ravi l'oncle. Je souris cependant à la remarque de Evie. "T'as dit "renfort". Ce serait presque un progrès." Je suis bien conscient qu'à un moment donné, je risque de la titiller un peu trop et de m'en prendre une dans la gueule. Mais je peux profiter qu'elle ait les mains occupées.. " Sé esta voz... " Je reste perplexe. Je sais que je devrais être capable de comprendre un minimum d'espagnol, mais la vérité est que je ne l'ai jamais étudiée. "Il a dit quoi?' Si je peux comprendre certaines phrases, j'ai du mal à faire fonctionner mon cerveau en même temps que l'effort physique. Les mauvaises langues diront que de toute manière un homme ne peut pas faire deux choses en même temps.


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Orgueil : non masculin singulier (superbia en latin) est une opinion très avantageuse, le plus souvent exagérée, qu'on a de sa valeur personnelle aux dépens de la considération due à autrui… En d’autres termes le pire pêché capital dont vous pouviez hériter, et dont vous faisiez l’expérience en présence d’une personne, à laquelle vous ne voudriez reconnaître sous aucun prétexte, que vous vous étiez trompé. Non autrui n’avait pas raison, il s’agissait simplement d’une erreur de votre part, une toute petite erreur de calcul quand à vos capacités… Qui s’avéraient simplement diminuées de par l’heure avancée, car oui dans un autre temps, et surtout un autre univers parallèle, Evie s’en serait sorti toute seule… Avec des si on referait le monde … « Tu ne serais pas en train de te massacrer le dos tu rirais. Je suis hilarant, je t'assure. Mais bon, t'es pas si bon public, je suis déçu.  » Si elle lui balançait malencontreusement une pierre à la tronche et que par un heureux hasard il en mourrait… Personne ne le saurait… Aucun témoin, aucune caméra, elle pourrait s’en sortir sans la moindre encombre… Voilà qu’elle se mettait à réfléchir comme son oncle ! Tout sauf un compliment ! « Toutes mes excuses monseigneur, d’avoir une espérance un tantinet plus haute pour la définition même de ce qui est hilarant… Vous me voyez désolée de vous causer une déception pareille ! » Drama queen en action bonjour ! Ça avait du bon le club de théâtre, elle avait quelques restes encore, il ne manquait plus qu’une légère courbette avec une jolie robe et c’était une scène digne d’un drame shakespearien.

On se dirigeait donc lentement sur l’acte II, bientôt arriverait l’acte final sonnant le glas d’un des protagonistes… Forcément qui dit Shakespeare dit mort ! A croire qu’il avait un partenariat avec… « La rue est vide et t'es une nana qui tente de porter un mec ivre mort en plein Dragon Alley. Tu m'excuseras si je préfère rester dans le coin. » Euh… Merci mais non merci ! « Arrête on dirait presque que tu t’inquiètes pour moi et on sait tous les deux que ce n’est absolument pas dans tes putain de gènes ! ». Le petit interlude outrancier venant simplement du fait d’un énième effort pour soulever le poids mort qui retomba aussi flasque qu’il était au début, la parole liée à l’action. « Je suis certes une « nana » mais je n’en suis pas à mon premier gallon d’essai, sans compter que je connais les trois quarts des habitués du quartier, donc que ton esprit chevaleresque se rassure… Tout va bien se passer ! » Sans compter sa pratique de divers sports de combats qui lui assurait un moyen de se défendre. Oui elle aurait pu l’interpréter d’une toute autre façon, amis il est bien connu que l’on entend les phrases des autres telles qu’elle peuvent alimenter l’idée que l’on veut se faire d’autrui, et surtout appuyer son opinion déjà faite. En plus, dans le fond, il n’avait pas non plus tort, même si elle connaissait beaucoup des personnes fréquentant l’endroit, le niveau de lourdeur augmentait exponentiellement avec la quantité d’alcool ou drogue, doc mieux valait éviter de traîner sur place trop longtemps. Elle éviterait soigneusement de souligner le fait qu’il avait potentiellement, si on regardait sous un certain angle, dans une autre situation, raison. Ce qu’il ne faut pas faire pour son ego…

« Une Mustang, hein? On se refuse rien. » Oh y’a bien des choses que je me refuse crois-moi… « C’est un cadeau de mon mec… » Allez démerdes-toi avec ça ! Hashtag mytho du jour ! Pourquoi avait-elle sorti une énormité pareille ? Vraiment c’était une excellente question que son cher esprit analytique allait se faire un plaisir de passer par la case déni, afin de ne pas plus approfondir que cela la question. « T'as dit "renfort". Ce serait presque un progrès. » « C’était plus rapide que « rencontre inopinée dans un endroit inattendu qui a accepté, non sans quelques remarques sarcastiques, de me mettre sa force physique au profit d’une « nana » qui en avait légèrement besoin ! » et j’insiste sur le légèrement. » Elle serait excellente pour écrire une plaidoirie. « Sé esta voz...  » Ça c’était mauvais par contre ! « No te equivocas… ¡ Duerme ! » Voilà, il ne connaissait rien du tout et qu’il dorme surtout qu’il dorme ! « Il a dit quoi? » « Que tu parlais trop fort, si tu pouvais juste en rien dire ça serait génial… » . Pourquoi est-ce qu’elle sentait que cela n’allait pas être aussi simple ? Pourquoi savait-elle pertinemment qu’à un moment bien précis, ça allait devenir la foire à la saucisse ? Ah bah oui… Parce qu’elle n’avait jamais de chance ! « S’il te plait Gal’ ! » Autant essayer de rester courtoise… Allez plus que quelques mètres, l’espoir était permis… « Gal como Galaad… » Voilà qu’il se mettait à rire avec cette phrase, ça sentait pas bon… Trois deux un… Pour un mec qui était un véritable poids mort il y avait de cela quelques secondes encore, il venait de se redresser à une vitesse vertigineuse, et avec toute la délicatesse du monde d’un homme imbibé d’alcool, il venait d’attraper le bras d’Evie et la faire valser contre la voiture la plus proche.

Non il ne cherchait pas à la tuer, c’était un instinct de protection, certes bizarre, mais quand même. De bas il devait vouloir la positionner derrière lui, mais… Tout ne s’était pas déroulé comme prévu…Ah bah à 3 grammes dans chaque bras en même temps… Tout sauf agréable cette envolée non voulue ! Maintenant elle avait mal au dos et elle avait eu le souffle coupé quelques secondes mais surtout ça n’annonçait rien de bon compte tenu des insultes sortant de la bouche de son oncle, heureusement en espagnol, mais même sans comprendre la forme, on saisissait assez bien le fond…

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Sayanel Z. Pritchard
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One way or another
Galaad & Evie

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Le fait qu’Evie soit prompte à s’énerver faisait sans doute partie de la raison pour laquelle j’aimais particulièrement la taquiner. Non pas que j’en ai eu forcément l’occasion ces derniers mois, elle avait tout simplement disparu de la circulation. Non pas que ce soit quelque chose que je pourrais lui reprocher, je suis le premier à dire que j’ai été con, mais faut croire que ça m’aurait presque manqué, de me foutre de sa gueule. C’est sans doute pour cela que je reste contre le mur à la regarder, en réalité, pour éviter de mettre fin à cette rencontre qui peut s’avérer beaucoup trop amusante. ça le sera moins quand je me déciderais à bouger pour l’aider, mais pour le moment, je dois dire que je suis plutôt satisfait de la situation.   “ Comme dirait Bedos, l’humour est une langue étrangère, pour certains, il faudrait ajouter des sous-titres. Mais je serais curieux de voir, ma chère, quel genre d’humour vous fait vibrer pour en prendre exemple.  “ C’en était presque étonnant, la faculté que j’avais à lui répondre sans vraiment réfléchir, se renvoyer la balle sans sembler y mettre le moindre effort. C’était sans doute assez rare, pour moi, de trouver des gens qui ne m’ennuient pas pour que ça vaille le coup de le notifier. Parce que même si parfois, le fait qu’elle prenne la mouche un peu trop rapidement pouvait sembler trop facile pour quelqu’un comme moi qui se donnait à coeur joie dès qu’il s’agissait de faire un trait d’esprit, le fait qu’elle ne perde jamais vraiment la parole et qu’elle arrive, dans au moins la moitié des cas, à avoir le dernier mot était quelque chose de fascinant. Qui ne me plaisait pas spécialement, mais fascinant.

Je lève légèrement les yeux au ciel, cependant, en entendant sa réponse. Pourquoi toutes les femmes pensent que si on ne veut pas qu’elles se fassent agresser, c’est qu’on les considère comme plus faibles qu’elles ne le sont? De mon avis, ça reste de la fierté mal placée, et c’est sans doute quelque chose qui a tendance à m’agacer. Comme si ça ne m’arrivait jamais hein … Mais il est de notoriété publique que nos principaux défauts sont souvent ceux que l’on voit le plus chez les autres. “ Bien entendu, parce que je suis un connard et que j’ai pas une once d’humanité et … C’est quoi la suite ? T’as pas l’impression que tu exagères un peu? “ D’un autre côté, je suis en train de l’emmerder alors qu’elle tente de soulever une masse de presque cent kilos alors forcément, le moment n’est pas tellement bien choisi pour mal prendre ses insultes, même camouflées.   “Et bien entendu ça n’arrive qu’aux autres … Je suis désolé de te l’apprendre mais tes potes ce sont pas des ours en peluche, et le quart que tu connais pas suffirait largement pour que tu vives la pire soirée de ta vie. A côté je suis pas si terrible. “ Quelque part j’aimerais bien qu’elle comprenne que je suis pas là juste pour l’emmerder, mais que si c’était Morgane à sa place je serais tout autant dessus à pas la laisser respirer deux secondes jusqu’à ce qu’elle soit en sécurité. On m’a appris à l’éviter, ce quartier, et ce bar en particulier. Parce que là, il traîne une majorité de chasseurs, de dealers et d’assassins de toutes sortes. Non pas que je crois toutes les histoires qu’on me raconte, mais faut pas croire, c’est pas des plus plausibles, les attaques répétées d’animaux sauvages. Encore hier je suis tombé sur une affiche d’une personne disparue, de quoi foutre les jetons. Mais elle finit par accepter mon aide, ce qui m’empêcha de partir plus loin dans mon énervement pour me concentrer sur son bon à rien d’oncle. Bon, on est d’accord que je pars mal.

Mais quitte à être là et à devoir supporter ses regards furieux sur le trajet, autant faire la conversation. Je me mets à rire face à sa réponse.   “ Wow. C’est une reconversion professionnelle ou tu m’avais juste pas dit qu’il fallait te donner du fric pour te toucher? “ La phrase, je la regrette si tôt qu’elle franchit mes lèvres. Parce que j’étais le premier à dire qu’il fallait enterrer la hache de guerre et que six mois c’était bien assez pour faire le deuil d’une relation, et pourtant elle a juste eu à dire qu’elle avait un mec pour que je sente la rancoeur arriver en vagues. Je contrôle pas ce que je dis, je parle souvent sans réfléchir, sans me mettre de barrière, et parfois ça passe, d’autres non. Je sais pas pourquoi celle-là, je pense qu’elle passera pas.  Je pourrais m’excuser, mais là tout de suite tout ce que je pourrais dire aura été oublié juste parce que je l’avais ‘subtilement’ traitée de pute alors que je le pensais pas le moins du monde. Ce que je peux être con ma parole.  Je renchéris même pas sur la phrase qui suit, une fois que le moment est passé. Même si j’aurais encore pu la tacler, j’ai encore la présence d’esprit de me dire qu’à un moment donné, il faudrait que ça s’arrête. Le silence se fait un peu lourd, mais il est bientôt rompu par son oncle, sorti de son simili coma. Il se redresse avant que j’ai pu faire quoique ce soit, et alors qu’Evie finit contre une voiture, je me dégage rapidement de l’emprise que l’homme avait pourrait avoir sur moi.   “ Evie, tu vas bien? “

Encore une fois, je ne parle pas un brin d’espagnol, mais je crois pouvoir dire sans me tromper que son oncle n’est pas spécialement en train de me faire des éloges, vu le ton rougissant, en grosse partie grâce à l’alcool, mais pas que, et la gerbe de postillons qui sortaient de sa bouche dû à son énervement. Il ne faut pas longtemps pour qu’il se décide à tenter de me filer un coup que j’esquive. Il a les gestes lents, c’est déjà ça. Je commencerais presque à nourrir l’espoir qu’il rate à tous les coups et que je le mette à terre juste en bougeant de droite à gauche, mais si c’était aussi simple ça se saurait. Je me prends un violent coup dans la mâchoire.   “ Ah putain sa mère !“ Je suis jamais très courtois quand j’ai mal.



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Est-ce que vous vous êtes déjà retrouvé dans cette situation, où vous saviez exactement où votre interlocuteur voulez-vous emmener, et que malgré tous vos efforts vous y arriviez tête la première ? Pourtant ce n’était pas faute de le connaitre, mais qu’importe, elle ressentait ce besoin impérieux d’avoir ce foutu dernier mot, et de ne pas se dégonfler devant tant de sarcasme… Inspirer, expirer, ne pas céder à l’énervement… Okay c’est trop tard ! Qu’importe le mantra elle finirait par continuer à répondre encore et toujours, de un par simple esprit d’opposition et de deux par simple esprit de vengeance. « Comme dirait Bedos, l’humour est une langue étrangère, pour certains, il faudrait ajouter des sous-titres. Mais je serais curieux de voir, ma chère, quel genre d’humour vous fait vibrer pour en prendre exemple. » Elle esquissa un léger sourire « Tu peux rayer la citation d’auteur de la liste… » Il est vrai, bien qu’elle ne le reconnaitrait jamais à haute voix, que son petit sourire venait du choix de mot de Gal’, le mot « vibrer » avait évoqué bien autre chose hors contexte. Une conséquence de sa fatigue à n’en pas douter. « Va falloir trouver autre chose… » Ah bah oui… Lançons des défis à la noix juste pour rire ! Elle n’était pas censé relancer, ne pas tendre une perche aussi magnifique qui permettait encore une joute verbale longue mais… C’était tellement plus fort qu’elle, comme une vieille habitude de laquelle on n’arrive nullement à se détacher, une sorte de reflexe inné… Digne d’une cour de récréation ! Et encore c’est insulter les enfants… Encore et toujours une question d’ego, véritable fléau social.

« Bien entendu, parce que je suis un connard et que j’ai pas une once d’humanité et … C’est quoi la suite ? T’as pas l’impression que tu exagères un peu?  » Ah c’est pas moi qui l’ai dit ! « Et bien entendu ça n’arrive qu’aux autres … Je suis désolé de te l’apprendre mais tes potes ce sont pas des ours en peluche, et le quart que tu connais pas suffirait largement pour que tu vives la pire soirée de ta vie. A côté je suis pas si terrible. » A-D-O-R-A-B-L-E ! [color=darkseagreen« Oh pardon j’aurais heurté ta sensibilité ? Tu aurais donc un cœur avec des émotions ? Attends je verserais une larme ou deux quand j’aurais trois minutes ! »[/color] C’était une pente glissante, extrêmement glissante même, toute la rancœur accumulait qu’elle avait encore en travers de la gorge se tenait prête à exploser purement et simplement. Certes une partie d’elle se félicitait qu’il prenne mal ce qu’elle disait à demi-mot. « La pire soirée de ma vie… Donc selon toi, une blessure physique est plus douloureuse qu’une blessure psychologique ? Juste que je situe le degré de comparaison de qui est le plus terrible... » On s’approchait doucement et surtout dangereusement du règlement de compte… Ce n’était ni le lieu, ni l’heure et pourtant… Elle avait beau se faire violence et refouler cette envie, elle revenait à la charge inlassablement. C’était un peu comme pour lui rappeler le passé, encore et toujours. Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement avancer ? Pourquoi fallait-il qu’elle veuille blesser à hauteur de sa blessure ? Rien ne ressortirait de bon de tout cela, au contraire, elle risquait d’y laisser encore plus de plumes… Mais qu’importe, la colère vous faisait vous sentir tellement intouchable et indestructible…

Le destin est parfois bien cruel de mettre sur votre route des rencontres dont vous vous seriez bien passé… Evidemment elle était reconnaissante, un tout petit peu bien caché au fond, qu’il l’aide, mais le tribu à payer commencer à s’alourdir de phrase en phrase. Une véritable partie de Tennis à qui renverra le mieux la balle et surtout avec quelle force. « Wow. C’est une reconversion professionnelle ou tu m’avais juste pas dit qu’il fallait te donner du fric pour te toucher? » Oh l’enfoiré ! Celle-là elle était particulièrement piquante et blessante surtout ! Il est bien évident que si elle ne servait pas de support pour son oncle elle lui en aurait collé une à lui décrocher la mâchoire ! Ou le décapiter à l’aide d’une petite cuillère ! « Va bien te faire foutre ! » Si ça avait été de n’importe qui d’autre ça n’aurait pas eu le même effet que l’uppercut qu’elle venait de se prendre en plein estomac. « T’as raison chéri, je ne suis rien qu’une pute, qui a attendu qu’un mec avec un compte bancaire à huit zéro entre dans sa vie et lui laisser libre accès entre mes cuisses… Tu me connais si bien… ». Le seul sujet vraiment sensible pour Evie, l’intimité… Elle ne pouvait pas le blâmer de ne pas savoir ce qui la rongeait, par contre il n’avait jamais réellement cherché à comprendre son mal être, du moins elle le percevait ainsi, alors mettre ça sur le tapis au détour d’un tacle sacrément sale et bas… Ça avait au moins eu le mérite de lui faire prendre une sacré douche froide, c’était donc la vision qu’il avait d’elle ? Qu’il se faisait d’elle ? Super, vraiment génial ! Oh elle aurait peut-être dû lui dire qu’elle avait dû jouer les escort  pour aller à la pêche aux infos, ça aurait alimenté son opinion !

Cette remarque elle allait lui rester sacrément en travers de la gorge, et elle lui faisait bien plus mal que la douleur lancinante provoquée par sa rencontre fortuite avec la voiture. « Evie, tu vas bien? » « Qu’est-ce que ça peut te foutre ?! » Après ce qu’elle venait de se manger dans la figure, non elle n’allait pas être agréable et faire un joli sourire. « Ah putain sa mère ! » Ah bah si elle allait sourire finalement ! Il y a une justice dans ce monde, vive le retour de karma ! C’était plaisant à voir mais tellement… « Gal’ tu vas bien ? » Oui sa question transpirait l’hypocrisie, mais elle n’avait pas pu résister… Si elle comptait faire quelque chose ? Ah non pas le moins du monde ! Elle comptait bien apprécier le spectacle qui s’offrait à elle et lorsqu’elle en aurait assez vu, peut-être qu’elle se déciderait à raisonner son oncle, mais peut-être… « Tío… Dice que soy una puta… » Ou alors elle allait mettre de l’huile sur el feu en communiquant un léger tout petit détails sur le fait que Gal’ l’avait tout bonnement traité de prostituée… Allez… Bon chance ! .


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Même à l’époque où l’on se fréquentait, avec Evie, il n’était pas rare que ceux dans les environs finissent par sortir de la pièce, las de nous entendre nous envoyer des piques à tour de rôle. Le fait est que ni elle ni moi n’étions réellement faits pour nous entendre, notamment parce qu’aucun de nous deux n’était jamais prêt à lâcher la victoire, à laisser l’autre avoir le dernier mot. Non, nous on se bat jusqu’à ce que l’autre en ai marre ou que la situation l’exige, ça a toujours été comme ça, et c’est sans doute la première chose qui m’a plu chez elle. Autre son physique pour le moins avantageux, on va rester honnête, je ne suis pas encore devenu totalement aveugle et baigné dans les plus pures intentions. Mais ce qui nous a fait tenir aussi longtemps alors que tout me poussait à partir, c’était elle. Cette connexion quelque peu étrange qui me donne envie de l’étrangler autant que la garder proche, et qui m’avait manqué sans même que je ne me l’avoue pendant ces mois où je ne l’avais pas croisée. Il y avait sans doute cette raison là également qui pouvait expliquer pourquoi j’étais toujours bloqué ici alors qu’en toute logique j’aurais pu la laisser se démerder toute seule. Me connaissant, n’importe qui s’y serait attendu, non pas que je sois véritablement un connard mais en général mes exs font partie de mon histoire et n’ont absolument rien à faire dans ma vie de tous les jours. Mais pas elle. Peut-être parce que c’est Bray et que de toute manière je peux pas vraiment y échapper, pas vrai? ” Ne t’en fais pas, j’ai beaucoup d’imagination, je finirais bien par trouver. “ Et avec un clin d’oeil pour surmonter le tout. ” Ou alors j’avais raison depuis le début et tu n’as aucun sens de l’humour … Tu as déjà envisagé cette possibilité? “ Ouais, la rendre folle, c’en était presque un sport à ce niveau-là. Pour peu qu’elle décide de me lancer ses chaussures à la figure et je devrais définitivement commencer à courir.

Mais si la conversation pouvait continuer sur un ton aussi agréable - pour moi - toute la soirée, ça aurait été dit dès le départ. Le ton n’était pas franchement à la camaraderie franche. On ne peut pas vraiment blâmer qui que ce soit pour le coup, c’est une tendance un peu trop logique quand on met dans le même endroit deux anciens amants qui n’ont pas eu la décence de mettre proprement fin à leur relation et d’affronter leurs sentiments. Un petit tour dans une ruelle à porter un pochtron et le cocktail finit par exploser au bout d’un moment, peu importe la volonté des deux partis. Et la volonté de nous deux … Disons qu’elle n’est pas très présente non plus, faut admettre. “ J’ai pas tué tes parents non plus, pourquoi tu dois tout dramatiser comme ça sérieusement?” Et encore elle n’a pas sorti la carte de l’acteur qui se croit tout permis, ce qui m’aurait sans doute encore plus fait grincer des dents. Mais faut dire que je les choisis toujours dramaqueen, sans doute pour qu’elles arrivent à mon niveau d’engueulades cartoonesque. Une nana qui se rebiffe pas, c’est pas vraiment une nana avec qui j’ai envie d’être. Mais ça a ses inconvénients, je l’accorde volontiers. Je hausse les sourcils, presque en lui lançant un regard de jugement profond. “ T’es sérieusement en train de me dire qu’entre une agression par une bande d’alcooliques et une rupture, tu préfères l’agression? “ Bien sûr ce serait reléguer ce qui est arrivé à notre couple comme une simple rupture, pas une confiance brisée, pas une trahison, pas lui faire croire qu’elle n’était pas assez comparé à ce qu’elle aurait pu me donner… La mauvaise foi de l’homme qui veut avoir raison et clore le sujet, c’est sans doute ça.

La phrase que j’ai dite, je la regrette immédiatement. Parce que c’est pas ce que je pense d’elle, que c’est la rancoeur qui parle plus qu’autre chose, et une pointe de jalousie que plus ou moins tous les exs qui voient leur ancien amour refaire leur vie ont expérimenté. Le coup à l’ego en se disant qu’on a pas réussi à aller bien loin, nous, et l’envie que l’autre se sente comme une merde juste pour nous permettre d’aller mieux. C’est humain. Détestable mais humain. Je soupire. J’ai beau être un mec intelligent, je peux me montrer sacrément con parfois. Et là, y a pas spécialement de façon de m’en sortir, je peux pas m’excuser, parce que ce serait me montrer faible devant elle et autant pencher pour le suicide. Ou le meurtre, vu le regard qu’elle me lance. “ Je critique pas, c’est un métier noble. Tu risques pas de manquer de job. “ Et je renchéris encore, mais plus par habitude que par plaisir. J’aurais jamais dû aborder le sujet, déjà pas comme ça, et ensuite pas du tout. Elle a fini par être celle qui a le plus souffert de la situation tout bonnement parce que je ne pouvais plus la supporter moi-même. A quoi bon le ressasser alors que j’étais persuadé d’être passé au-dessus? Mais c’était ça, revoir d’anciens visages, comme si le passé revenait te hanter, alors même que personne n’en avait réellement envie.

Mais c’était plus vraiment le moment de se prendre la tête. Pas alors que l’oncle ivre mort se réveillait, pas alors que Evie s’était retrouvée projetée sur une voiture et que je m’étais pris le coup de ma vie dans la mâchoire. Evie avait l’air de prendre son pied, et quelque part, ça me mettait plus en rogne que le mec tout rouge et titubant devant moi. “ Va mourir sans déconner.” L’ironie dans cette situation n’était vraiment pas bien placé. Mais sérieusement, qui peut vraiment la blâmer ? Oh, maintenant, moi. Les mots qu’elle vient de prononcer, même pour celui qui ne comprend pas l’espagnol, ne font pas de doute. “ puta “ ça ne se traduit pas par trente autres mots. “ T’es vraiment une teigne.“ Sans vraiment de surprise, l’homme revint à la charge. S’il n’avait pas été saoul je n’aurais sans doute eu aucune chance contre lui, il pèse son poids et je ne sais absolument pas me battre. J’ai pris quelques cours de Krav Maga pour un rôle mais ça s’arrête là. Je peux pas non plus utiliser mon pouvoir, à part lui donner chaud je vois pas vraiment ce que je peux faire avec. Alors je subis son assaut, je le repousse encore et encore, me protégeant comme je peux alors qu’il tente de me cribler de coups. Je finis cependant par retourner la balance et à le faire tomber, puis à l’immobiliser sur le sol. “ “ T’as eu ta dose, tu vas le calmer maintenant?” Les choses auraient très bien pu s’arrêter comme ça. Si seulement l’oncle d’Evie, en plus d’avoir un peu trop bu pour discerner la rage de la raison, ne se baladait pas dans Dragon Alley avec un couteau qu’il venait d’attraper dans sa poche. Je sais pas vous, mais moi je sens que c’est mauvais pour moi.



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