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 The most important kind of freedom is to be what you really are - Wolfgang

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Wolfgang & Némésis

   
“I will not say: do not weep; for not all tears are an evil”  

    Cela fait trois semaines qu'Allister est décédé. Trois semaines où je n'ai pas vraiment touché terre, malheureusement au sens imagé. J'ai pourtant tout fait pour m'imaginer vivre sans lui, je devais le trahir et le quitter, telle était ma tâche, telle était mon seul but sur Terre. Mes sentiments n'avaient pas d'importance, le magicien n'était pas idiot et il avait parfaitement bien pratiqué son sort, je n'avais vu aucune faille et pourtant, comme avec Albrecht à l'époque, j'avais cherché. Et son esprit retors m'avait aidé à chercher cette fois, plus pour emmerder le magicien, qui aurait un physique juif selon lui, que pour m'aider, si l'on veut être totalement honnête. Bref toujours est-il que je savais que je devrais me séparer d'Allister et que je n'avais pas réussi à m'y préparer.

Son décès m'avait donc anéantie. Sa famille et ses amis m'avaient toujours vue comme une intrigante cherchant son argent et n'avaient pas eu le temps de changer d'avis. Certains murmuraient même que je l'avais tué. J'aurais voulu leur dire que je l'aimais, mais ils n'entendaient pas et mon chagrin bloquait les mots dans ma gorge.

Trois semaines avant que je ne réalise que ma tâche était impossible à compléter, briser le cœur d'un homme mort ne relève pas de la magie mais de la nécromancie éventuellement, et encore. Trois semaines avant que je ne réalise que j'étais bloquée ici, sur Terre, dans cette enveloppe charnelle qu'Allister avait su rendre tolérable et que son départ rendait plus insoutenable encore. Mark était dans le coma, incapable de changer mes ordres mais vivant. De ce fait je n'étais pas libérée de son invocation, même si son ordre étant impossible à réaliser j'étais totalement libre de mes mouvements. Pour un génie c'était une situation quasiment idéale, l'idéal étant de retourner sur le plan astral pour moi. D'autant que dans le plan astral Albrecht Pénélope et Sheldon étaient silencieux. Enfin je crois.... L'image que j'en ai est silencieuse et apaisée en tout cas.

J'avais donc fait quelques recherches, sur l'internet, un truc que décidément je ne parvenais pas à maitriser. J'avais beau taper des mots clefs très clairs je me retrouvais régulièrement sur des sites pour adultes. Sheldon m'aidait mais je crois qu'il trouvait cela hilarant, aussi...Donc il n'était pas toujours très utile. A croire qu'il n'y avait que cela sur internet. Ça et des chats. J'adore les chats, j'en ai un d'ailleurs parce que Mark a pensé que ça séduirait Allister, mais pas à ce point.


Finalement j'ai abandonné internet pour me concentrer sur l'université qui proposait des cours d'ésotérisme.

     

"Des cours d'ésotérisme...Ben voyons ! Ca va encore être un hippie aux cheveux longs et aux idées courtes !  ".

Je l'ignore, la force de l'habitude et décide d'aller à l'université dès le lendemain. Au pire je me serais déplacée pour rien, ça m'aura fait sortir de chez moi pour aller ailleurs qu'au cimetière. Enfin non, d'ailleurs, vu que le cimetière ne sera pas bien loin une fois le professeur rencontré.

***


Le lendemain après avoir pris un solide petit déjeuner et avoir parlé avec le jardinier je suis donc allée, à pied, à l'université. Marcher est moins agréable que voler, mais un corbeau se posant devant un bureau aurait été un peu trop suspect. Et puis marcher prend du temps et j'ai besoin de cela pour organiser mes idées. Je me surprends, l'espace d'un instant, à apprécier la caresse du soleil sur ma peau. Je souris, Allister adorait fermer les yeux et "regarder" le soleil pour mieux sentir sa douceur. Mon sourire se teinte de mélancolie.


   

"Il t'attend dans le plan astral, c'est ton âme soeur. ".


Je souris, Pénélope est une éternelle romantique mais pour une fois j'espère qu'elle a raison.

Finalement j'arrive à l'université et après avoir demandé mon chemin je finis devant le bureau du professeur. Je toque à la porte, une plaque indique : S. Wolfgang Weïssmüller.

   

"Un...Un....Non !!!!!   ".

Je retiens un sourire amusé et murmure :

     

▬ "Et oui Albrecht, les temps ont bien changé, mais si tu as de la chance il aura les cheveux courts.".

Cela fera un joli contraste avec les miens que je porte en longue tresses "de négresse" comme dit si bien Albrecht qui pour l'instant se confond en invectives mais peu me chaut.

   


(Les pensées d'Albrecht de de Pénélope et de Sheldon ne sont audibles que de Nemésis, d'où l'italique)
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The most important kind of freedom is to be what you really are
némésis et wolfgang

« On doit creuser les fontaines profondes si on veut de l'eau claire. Rose rouge, oh rose rouge, les eaux profondes ne dorment pas. »
Te revoilà sur ta scène, satisfait. Tu n’as pas eu trop à crier aujourd’hui, puis les “enfants” ont été relativement sages. Sans doute leur as-tu laissé un cuisant souvenir de ta dernière crise de colère. Enfin crise, c’est un bien grand mot. Tu ne te perds pas dans les caprices, mais tu restes un être humain dont le calme avait ses limites. D’autant plus que tes jumeaux sont dans ta salle de classe, et cela te perturbe. Tu te souviens pourtant leur avoir bien dit de ne plus fréquenter ta classe. Allons-bon, tu ne peux pas t’en plaindre vraiment. Au moins, ils ont le mérite contrairement à d’autre de s’intéresser à ce que tu fais. Et porter leurs intérêts sur quelque chose de moins sanglants que ta vie privée. Tu ne soupires pas, Wolfgang. Soupirer n’a jamais été de bon ton, et tu dois rester de marbre. C’est ainsi l’image que tu as ancré dans leurs cerveaux. Ta craie fait résonner un point final à ton oeuvre. Un symbole, celui du Phénix. L’une des cinqs entités représentant le feu avec le gnome, la salamandre, le djinn et la chimère. Tu veux tester, voir ce qu’ils y connaissent en créature élémentaire que l’on peut retrouver dans les symobliques magiques. Ton menton se lève, et ton regard scrutte les rangs. Puis ta voix finie par résonner : “Qui peut me dire pourquoi on associe le Phénix au feu ?” La réponse était évidente à tes yeux, mais tu avais tendance à oublier qu’il y avait de parfaits novices dans la salle. Tu avais pris appuie sur ta salle, et ce fût ta propre fille qui avait répondu : le Phénix est un oiseau entièrement constitué de feu se caractérisant par sa capacité à renaître de ses cendres, ne connaissant aucune "mort" véritable. Il symbolise ainsi le cycle de la vie, et la résurrection ou l'immortalité tant recherchée. On les retrouve dans les mythologies persanes, chinoises, aborigènes et amérindiennes. Symbole de force, de pouvoir, d'Empire, le Phénix est associé au ciel et le symbole du pouvoir impérial du Ciel. Ils gardent un caractère très noble, l'impétuosité du feu font aussi leur force ainsi que leur sagesse. Les empereurs/rois/chefs apparaissent souvent avec un Phénix comme attribut. Tu hoches la tête, forcé d’admettre que tu avais un touche de fierté. Ta propre fille se plaçait bien au-dessus de ses camarades. “Exact Mademoiselle.” Quelle cruauté, tu ne l’appelles même pas par son prénom. Puis tu reprends l’air de rien. “Son nom suffit à invoquer le feu, et il est aussi une version un peu plus douce que la destruction et la désolation. Le cycle de vie pourrait être plutôt associé à la terre, mais il reste l’élément permettant de forger, et donc, de créer.” La cloche résonne, et te voilà coupé dans ton élan. Tu lèves les yeux au ciel, tu avais horreur de cette sonnerie. Enfin bon, tu n’allais pas les retenir ici indéfiniment. Et puis, ils n’avaient pas besoin de toi visiblement pour savoir quand se lever de leurs chaises. Tu fis alors de même, rassemblant tes affaires dans ton sac en cuir pour effacer toute trace de ta présence dans l’amphithéâtre. Tu avais un peu traîné, par politesse, puisque tu avais effacé le tableau noir à la va-vite. Tu veux bien faire un geste, mais tu n’es pas non plus payé pour faire le travail de la femme de ménage. Ta troisième jambe tape en rythme après tes pas, et tu vois cette jeune femme à ton bureau. Tu es interloqué, tu ne vas pas le cacher. Très peu de personne ont l’audace de venir te déranger. Ils ne faut pas leur en vouloir, tu es plutôt imposant et terrifiant quand on ne te connaît pas. “C’est le cas.” Répondais-tu en échos à sa remarque. Diantre, que c’est affreusement mal polie de parler de quelqu’un dans son dos. De toi qui plus est. “A qui parlez-vous ?” Tu regardes autour de vous, il n’y a personne. Une folle ? Possible. Tout est possible dans cette ville. Tu sors tes clés de la poche de ton veston, et tu ouvres la porte en lui ayant demandé préalablement de se décaler pour que tu puisses accéder à ta serrure.
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Wolfgang & Némésis

   
“I will not say: do not weep; for not all tears are an evil”  

    Je sursaute en entendant la voix derrière moi. C'est bien ma veine, je fais pourtant attention à ne jamais parler à voix haute à mes colocataires d'habitude. Enfin, ça m'échappe plus souvent que je ne le voudrais, mais quand même, je tente d'être prudente. Etre folle est presque aussi mal vu qu'être Djinn ici. Et finir en institution ne me fait guère envie, d'autant que je gère très bien ma folie, je suis toute à fait consciente du fait que ces voix ne sont pas vraiment là.

Je me retourne et esquisse un sourire contrit ainsi qu'une excuse presque valable :

     

▬ "Bonjour ! Navrée, je repensais juste à quelque chose que mon grand père disait toujours au sujet de l'ésotérisme et des hippies aux cheveux longs. "

Les gens normaux parlent tout seuls des fois, non ? Je ne suis pas vraiment spécialiste du sujet, clairement. Je me décale  pour qu'il puisse ouvrir la porte et me présente dans la foulée, autant expliquer les raisons de ma présence et avec un peu de chance lui faire oublier cet incident fâcheux.

     

▬ "Nemesis Simmons, j'espérais pouvoir en apprendre davantage sur l'ésotérisme, particulièrement sur la magie."


Je souris légèrement, je n'ai pas vraiment prévu d'histoire, de raison valable, de mensonge adapté. Je ne peux pas vraiment dire que je suis une Djinn, c'est censé rester un secret, à moins qu'il ne connaisse vraiment le monde surnaturel, ce que sa profession ne garantit pas. Encore qu'à Bray et en s'intéressant à ce domaine il faudrait vraiment être obtus pour ne rien remarquer. Ou aveugle, mais les aveugles sont presque tous des oracles.

   

"Quelle idée de demander de l'aide.... T'es libre espèce d'idiote ! Ton magicien te fout une paix royale, et il est encore vivant ! C'est idéal comme situation. A ta place je serais en train de massacrer la moitié de la ville, les métamorphes pour commencer. Ces bâtards me donnent la nausée.   ".

 

" D'un autre coté quand on est dans le plan astral on ne t'entend plus....Et tu n'imagines pas à quel point ça ressemble davantage à la liberté que ce qu'on vit là.".

Un léger rire, vite contenu, m'échappe. Sheldon était un grand timide mais depuis qu'il cohabite avec Albrecht il semble devenir le roi de la punchline. Je crois qu'il l'était déjà avant mais qu'il n'osait pas dire ce qu'il pensait. Il faut dire que c'était une crevette, physiquement, et que les brutes épaisses qui pensent comme Albrecht sont souvent musclées par contre. Et dans les replis de mon cerveau où ils sont tous logés, sans que je sache trop pourquoi, ils sont incapables de s'attaquer physiquement. Ce qui donne un net avantage à mon geek préféré.

Je me demande si à sa mort mon magicien actuel viendra me hanter, et ce qu'il fera. Passera-t-il son temps à dire du mal d'Allister ? Je doute de pouvoir le tolérer. Me voilà à espérer sa survie, éternelle si possible.... Enfin je dis ça mais Sheldon n'est probablement pas mort, il faudrait que je me renseigne, je serais heureuse de le recroiser pour de vrai. Mais triste de perdre cette voix. Albrecht est mort lui, forcément, mais sa voix ne me manquerait pas si je savais comment l'éliminer.


Je suis Wolfgang dans son bureau et attend sa réponse, ou ses questions, debout devant la porte je me sens particulièrement inadéquate, plus encore que d'habitude.

   


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The most important kind of freedom is to be what you really are
némésis et wolfgang

« On doit creuser les fontaines profondes si on veut de l'eau claire. Rose rouge, oh rose rouge, les eaux profondes ne dorment pas. »
Mon dieu, tu ne connaissais pas cette jeune femme, mais tu sentais que cette entrevue allait être particulièrement longue. Avec un peu de chance, peut-être qu’elle réussira à t’amuser. Chose qui était bien partit avec cette petite boulette de sa part. Te juger alors qu’elle ne te connaissait pas, se bercer dans des préjugés pour anticiper. Et là, tu apparais, brisant toutes ses images et ses anticipations pour la surprendre. Avec du recul, tu ne le prends pas mal finalement, puisque cela t’a fait plaisir de la casser dans ses songes. Le seul point qui semblait t’ennuyer, c’était le fait est qu’elle arrivait au moment où toi tu comptais partir pour rentrer à la maison et savourer ton verre de vin avec un fond de musique pour te détendre. Rashlan t’y attendait, et c’est là que tu réalises que tu étais prêt à lui accorder du temps pourvu que cela en fasse moins à passer aux côtés de cet être maléfique. Un bref sourire apparait sur le recoin de tes lèvres et tu lui jettes un regard en coin tandis que tu ouvrais ta porte pour entrer. « Ce n’est rien, ne vous en faites pas. Je suis plutôt … Atypique dans mon domaine. » Et ce n’est pas rien de le dire. Tu avais cherché le mot juste, prolongeant ainsi ta phrase le temps de le trouver. Tu ne connaissais pas beaucoup de magicien en ville, à croire que tu étais le seul réellement actif du coin, et donc tu ne savais pas comment était tes congénères physiquement parlant et s’ils répondaient à cette description. Le clic de la serrure finit par se faire entendre, et tu la pousses, dévoilant ainsi un bureau richement décorer, tout dans la classe, le bon gout, et avec une touche de rusticité car tu avais décidément bien du mal avec la décoration moderne. Tu déposes ta sacoche sur la table, inspectant le courrier reçu et que tu avais précédemment ramassé par terre. Tu l’écoutes d’une oreille attentive. Elle vient te réclamer des connaissances, et tu ne peux t’empêcher de lui lancer un regard suspicieux tout en lui répondant : « Pour en faire quel usage, je vous prie ? Et comment avez-vous su que j’enseignais la magie ? Après tout, je ne suis qu’un humble professeur d’occultisme, qui vous dis qu’il s’agit de mon domaine ? » Tu feuillettes ton courrier tout en lui répondant, t’arrêtant de temps en temps sur des nouvelles qui ne te plaisaient pas comme des plaintes de parent d’élève, une convocation chez le directeur pour parler de l’avenir de ton cours. Heureusement, pour contrebalancer tout ça, tu recevais des félicitations, des nouvelles de tes anciens élèves et leurs encouragements. Tu l’entends ricaner pour une raison que tu ignores et comme vous n’êtes que tous les deux dans cette pièce à tes yeux, tu en déduis rapidement que tu as dû dire quelque chose de drôle. Non seulement, elle te juge sur ton apparence sans te connaître, mais en plus elle se permet de se moquer de toi alors que tu acceptes de l’aider. Ta patience est relative, Wolfgang, et tu te doutes qu’elle n’en a pas conscience. Aussi, tu te contentes de poser la question pour être sûr de ne pas partir sur une fausse piste. « Puis-je savoir pourquoi je vous fais rire ? Si vous ne prenez rien au sérieux, inutile de venir me voir pour des cours. Je ne prends que des élèves disciplinés et sérieux. » La tonalité de ta voix est sèche, presque glaciale, mais légère. Tu ne supportes pas les petites-frappes, cela te donne une horrible envie de les châtier jusqu’à leurs trépas. Bien sûr, tu ignores aussi son petit problème mental, alors il est normal que tu te montres aussi direct dans ton jugement. Pourquoi te priverais-tu ? Elle ne s’était pas gênée pour te traiter d’hippie sans même t’avoir déjà vue après tout.
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Wolfgang & Némésis

   
“I will not say: do not weep; for not all tears are an evil”  

    Je hoche la tête quand il s'accuse d'être atypique, je ne saurais dire si tel était le cas, après tout mes 4 magiciens n'ont jamais été des "hippies" comme le dit Albrecht, qui a vite fait d'oublier qu'il faisait partie de ces gens qui s'intéressent à l'occulte. De façon scientifique vous dirait-il d'un ton outré, s'il n'était pas présentement occupé à bouder. Bref je ne sais pas si c'est le professeur en face de moi qui est atypique ou Albrecht qui a des préjugés idiots....Attendez...Si, je sais. Quand on doute toujours critiquer Albrecht, c'est généralement la bonne voie.

     

▬ "Je ne saurais dire, j'ai rencontré peu de personnes versées dans les arts occultes. Peut être qu'au contraire ne pas avoir l'air d'un hippie est gage de sérieux et de qualité. Les charlatans prennent l'apparence que l'on s'attend à voir, les autres n'ont pas besoin de ces illusions. "

Bon espérons qu'un compliment, même déguisé, permette d'améliorer une première impression loin d'être idéale. Il faut bien admettre que je ne me suis pas présentée sous mon meilleur jour et qu'il ne respire pas la sympathie. D'ailleurs il m'envoie dans les roses ou quasiment avec sa phrase suivante.

   

▬ "L'occulte et la magie m'ont toujours semblé très liés, si ce n'était pas votre domaine vous auriez sans nul doute su me dire vers qui me tourner. "

Il aurait su c'est une évidence, aurait-il voulu, c'est une autre affaire. Une toute autre affaire. Et la réponse ne semble pas s'approcher de l'affirmative, mais il faut avouer que j'ai manqué de politesse, jusqu'à ce petit rire à la remarque de Sheldon.... Je me giflerais si je ne craignais pas d'aggraver la situation de façon irrémédiable. J'intimerais bien le silence à mes voix intérieures, mais c'est le plus sur moyen de sortir Albrecht de sa bouderie, donc je ne "dis" rien. Sheldon et Pénélope vont bien comprendre tous seuls....Non ?

   

▬ " Navrée, cela relève davantage du rire nerveux que du rire moqueur. J'ai vécu des moments difficiles récemment et c'est ma réaction au stress."

Je fais tourner mon alliance autour de mon doigt, machinalement. Un sourire triste passe sur mon visage et je hausse les épaules pour chasser la vague de nostalgie qui m'envahit. Je me redresse et regarde le professeur dans les yeux pour ajouter :

   

▬ " Je suis sérieuse et disciplinée,  donnez-moi une chance de vous le prouver. Le sujet me passionne. Je veux en apprendre plus sur l'au delà, particulièrement. "


Le sujet me passionne et me touche de près. Je pourrais toujours prétendre que c'est pour savoir ce qu'il advient de l'âme de mon époux, mais je cherche aussi un moyen d'y retourner moi-même. Quant à la discipline cela n'a jamais été un souci, mais il est vrai que jusqu'ici j'étais liée par une invocation et des ordres précis. Cela dit je me fais confiance pour être la plus sérieuse possible compte tenu des trois zygotos qui partagent ma vie.

   


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némésis et wolfgang

« On doit creuser les fontaines profondes si on veut de l'eau claire. Rose rouge, oh rose rouge, les eaux profondes ne dorment pas. »
Tu ne prends pas de gants avec elle, Wolfgang, mais tu estimes que si elle souhaite à ce point ton aide, elle doit se préparer à supporter un être qui n’a ni coeur, ni âme, seulement une soif intangible de puissance. Elle répond à ta remarque par une adroite flatterie qui lui vaut le mérite de te faire décrocher un sourire aussi léger que discret. Tu ne rétorques rien, rien d’autre qu’un soupir et une respiration profonde. Comme quoi, tu apprécies les compliments, mais tu as du mal à les recevoir. Si elle savait ce que tu étais, tu doutes qu’elle continue dans cette lancée. Elle aurait même totalement le droit de t’insulter de monstre, de démon, de sans-coeur. Tu en serais blessé ? Nullement. Car tu réussirais à prendre ceci comme un compliment. Les yeux dans le vague quelque instant, tu ne peux laisser sa remarque sans réaction. Aussi, tu finis par répondre : “C’est une façon de voir les choses relativement correcte, je vous l’accorde.” Donner raison à autrui, tu détestais cela. Tu fais de ton mieux pour ne pas montrer ton mécontentement, mais tu as le même faciès qu’un loup grognant et menaçant. Tes dents blanches teintent ton sourire d’une certaine colère, ou alors est-ce de la frustration, et tu écoutes sa réponse avec intérêt. Ainsi donc, elle était au courant pour la magie, et elle avait sû faire le lien avec ta matière en usant d’un sérieux à toute épreuve et d’une bonne logique. Elle obtient de bon point à tes yeux, et tu conçois à lui venir en aide. “Très peu de personne sait faire ce lien pour la simple et bonne raison qu’aux yeux de Monsieur Toulemonde, la magie n’existe pas. Or, si vous me sortez cela avec autant de sûreté, c’est que vous devez être au courant. Deux options se présentent à moi alor ; soit vous êtes vous-même magicienne, soit vous êtes une Djinn ou une Génie.” Autant abattre les premiers murs qui pourraient entraver son apprentissage dès maintenant : ceux du secret. Ainsi, tu peux lui expliquer ouvertement et avec autant de subtilité possible que tu es toi-même particulier. Que tu n’es pas simplement un charlatan, et que tu es sans le plus puissant des magiciens qui demeurent dans cette ville. Au plus grand damn des créatures magiques qui auraient pu gagner beaucoup à t’avoir dans leur poche. Ton regard à son encontre s’était noirci au même moment où elle avait osé rire. Oh, tu ne l’avais pas loupé au tournant, et tu n’avais pas tardé à lui faire une remarque peu commode à ce sujet. Elle s’embrouillait dans ses propres excuses, et tu trouvais cela suspect. Non seulement parce que cela débordait d’honnêteté qui te donnait presque de l’urticaire, mais aussi parce que tu trouvais cela étrange. Tu l’as vois tourner son alliance autour de son doigt, et tu comprends vite de quoi il en retourne. La perte d’un être cher. Dommage que tu n’aies pas de coeur, car ce n’est pas cela qui va t’attendrir. Tu te contentes de soupirer discrètement dans le col de ta veste, et tu l’écoutes étaler ses mots comme si elle étalait un CV et une lettre de motivation. “Très bien, dans ce cas, donnez-moi cinq représentations de l’élément “Eau” dans un cercle d’invocation, et parlez-moi un peu de la personne qui vous a passé cette alliance à votre doigt. Prouvez-moi que vous êtes si disciplinées que vous le prétendez.” Tranchant, tu soupires cependant de la bonne volontés à l’accepter parmi ton entourage professionnel. Il faut dire que la curiosité à son égard te pousse à accepter. C’est sans aucun doute ce qui l’a sauvé. Tu t'assois lourdement sur le fauteuil de ton bureau, et tu désignes de la main ceux en face de toi, de l’autre côté, pour qu’elle s’installe et qu’elle t’en dise plus avec un minimum de confort.
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Wolfgang & Némésis

   
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    Je souris poliment, plus par habitude que par réelle volonté de ma part. Je crois qu'un léger sourire fait partie du visage d'ange qui m'a été donné lors de mon invocation. Après tout un visage boudeur quand on est perdu dans ses pensées peut, certes, avoir son charme mais un sourire reste bien plus agréable et attirant. Et je n'ai été invoquée que pour cela, attirer quelqu'un dans mes filets, le séduire, le manipuler, le détruire. Lui par contre ne semble pas sourire souvent, et certainement pas naturellement sans y penser. Il a même un coté carnassier assez dérangeant, je ne suis pas sure du tout d'avoir eu raison de venir. Et mes doutes augmentent quand il me parle de magie, certain que je suis au courant, certain même que je suis un Génie, ou une magicienne.

J'hésite, dois-je avouer ma vraie nature ? M'enfuir en courant ? Mentir ? Non pas mentir, d'autant que sa question suivante me laisse bien embêtée, je suis invoquée moi pas invocatrice.

Finalement j'opte pour l’honnêteté, après tout c'est la meilleure politique parait-il. Sauf si vous êtes politicien semble-t-il mais ce  n'est pas mon cas.


     

▬ " Un génie. Dans une situation particulière et complexe. D'où ma volonté d'en apprendre davantage."


 

" Tu veux pas lui donner la formule pour t'invoquer tant que t'y es ? Non mais quelle cruche ! Qui est-ce qui m'a foutu une cruche pareille !?   ".

   

▬ "Si tu avais accepté de m'aider, Albrecht, on n'en serait pas là alors tu te fais discret s'il te plait avant qu'il ne réalise qu'en plus, je suis folle à enfermer."

Je souris, toujours par habitude et réflexe, en vérité je suis terrifiée, un peu comme un lapin coincé entre un rocher et un loup affamé. D'ailleurs son regard se rapproche beaucoup de celui du loup affamé me semble-t-il. Tout aurait été plus simple si Albrecht avait accepté de m'aider. Mais peut être ne le peut-il pas, peut être n'est-il qu'un fragment de mon esprit et ne peut-il donc me dire que ce que je sais déjà. C'est même plus que probable. Je suis donc bien folle à enfermer, j'entends des voix issues de mon passé, dont celle d'un criminel nazi.....

Je reviens à ses autres questions :

   

▬ " Je suis un génie, je n'ai aucune connaissance théorique malheureusement. Quant à cette alliance.... Je suis veuve depuis peu, l'homme que j'aimais et que j'ai épousé est décédé dans un accident de voiture. "

Je ne précise guère, il faut dire que le sujet est sensible. Si ma voix n'a pas tremblé et si aucune larme n'a roulé sur ma joue c'est bien par un miracle que je ne m'explique pas et à la force de ma volonté. Pénélope me soutient de toute son énergie, de même que Sheldon, quant à Albrecht le fait que je doute de son existence l'a vexé il se tait donc. Pour l'instant. Ca ne dure jamais longtemps, jamais assez longtemps en tout cas.


   


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