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 t'es pas doué bro (Trevor&Dagda)

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putain tu t’es fait latter les couilles par une meuf.t’es pas doué bro « Putain t’pouvais pas juste apprécier que j’prenne de la binouze, azy, j’voulais être sympa, j’aurais pas dû. J’les ramènerai chez moi tient. » Fallait toujours qu’il râle lui. En même temps ça devait être marqué dans son code génétique, et s’il venait un jour à ne pas râler j’étais à peu près certain que je me coucherais en ayant un truc qui manquait. Mais bref, ça pétait quand même les couilles, et quant à la taillefine de sa daronne, j’en voulais pas. Les yaourts, c’était bon, et ça calait bien après des lasagnes, alors fuck off. Putain, heureusement que j’avais une jolie vue pour m’calmer avant de devoir conduire à nouveau parce que j’aurais fini par foncer exprès dans un mur.

Ou pas, mais ça j’étais pas obligé de le préciser.

Bref, j’ai payé et on a fini par sortir, l’autre qui faisait son cinéma alors que j’avais pris mon froc le plus grand possible, il était vraiment ingrat, l’autre bro’ de ses morts, tsss… La prochaine fois j’le laisserai à poil, façon, s’il recommençait c’était qu’il était beaucoup trop con pour apprendre de ses conneries.

Mais fallait pas trop l’titiller à faire trop de remarques d’un coup, j’tenais quand même à ce qu’il crache pas dans les lasagnes. D’ailleurs, j’étais toujours étonné qu’il bosse pas dans un resto, parce que j’aurais été le premier à prendre un abonnement à l’année. Putain c’qu’il était doué dedans.

Bref, avec bro qui tirait toujours la tronche, j’avais fini par conduire jusqu’à sa baraque, ‘fin, celle de ses parents vu qu’il squattait là-bas – on était pas bros pour rien visiblement… En entrant comme si j’étais chez moi, j’avais salué la famille : « Salut, m’sieur McQueen, m’dame McQueen ! M’dame, j’ai ramené des Yoplait, faut en prendre si t’en veux. » J’avais encore jamais calé leurs prénoms, façon c’était pas comme si bro les appelait de cette façon-là et moi j’avais pas tellement envie de leur demander, c’était très bien comme ça. Puis j’les aimais bien, tant qu’ils me laissaient squatter, moi j’étais pas un emmerdeur.

Par contre, qu’est-ce que j’avais hâte qu’il s’mette à cuisiner, j’avais une dalle depuis qu’il avait accepté de me faire ce plat-là ! Assis dans sa cuisine, j’attendais qu’une seule chose, qu’il se change. En attendant, j’avais proposé une bière aux darons, servi, pris la mienne et commencé ma longue et interminable agonie jusqu’au moment de délivrance. Mais j’pris quand même de demander, une fois qu’il fut de retour : « Au fait, si t’veux de l’aide, t’me dis bro. » J’savais faire des trucs, genre, c’était moi qui me coltinait les p’tits dejs des vieux tous les matins, histoire d’avoir un moment avec eux, mais d’un autre côté, ça n’avait rien à voir avec les talents du géant, là. Puis je l’entendais déjà me répondre en beuglant reste loin de ma cuisine toi !! Mais ça mangeait pas d’pain de proposer.
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au pire ta gueule hein ?je t'emmerde broJ’voulais être sympa qu’il disait. Sympa, sympa, est-ce qu’il avait encore besoin de prouver des trucs ce petit con ? Déjà qu’il venait te chercher en bagnole et t’apportais des fringues, il allait finir un moment où t’allais être obligé de te montrer reconnaissant, et bon sang c’que t’en avais pas envie, alors s’il pouvait arrêter de vouloir être sympa deux minutes histoire de laisser ta mauvaise humeur tranquille, ça ce serait sympa. T’as répondu que par un grognement de grosse brute, surtout parce que t’avais pas d’argument, en quittant le magasin vitesse lumière parce que ras le cul des gens. L’étape après la grande-surface bondée, c’était le retour au vieux tacot, autant dire que l’humeur s’est pas arrangée mieux que ça jusqu’à ce que vous vous pointiez chez toi.
Le bro s’occupe des politesses, parfait parce que t’as autre chose à foutre que ranger les courses et te faire chier à dire que si t’es pas rentré plus tôt, c’est parce que tu t’es fait embarquer par les flics. Y’avait de bonnes chances pour que ça donne à ta mère envie de chialer, et c’était bien la dernière chose que t’avais envie de vivre. T’avais pas non plus envie de justifier ces fringues de merde, alors t’as foncé à la douche te décrasser de toute cette putain de sale expérience, te rafraîchir la tête et te sentir frais comme un gardon. Y’avait pas à dire, en sortant de là t’étais plus le même homme, et t’as enfin retrouvé un froc à ta taille - t'as balancé le sien dans ta lessive sale en passant, parce que t'es pas un porc merde. Quand t’es redescendu c’est marrant, t’avais plus les mêmes sourcils – au lieu d’être froncés dans une expression de tueur à gages, ils se contentaient d’être là et de te donner une gueule globalement normale.

T’es passé, t’as répondu vaguement « Rien » à ta mère qui approchait pour te demander – tu sais pas quoi d’ailleurs, t’as pas attendu de savoir. Si ça se trouve, elle voulait juste te demander si Dag comptait rester manger, mais t’étais tellement pris dans l’idée qu’elle ferait mieux de pas savoir d’où tu venais que t’avais interprété ça comme la question que tu voulais surtout pas entendre. Et puis t’avais rejoint le comptoir de la cuisine, étalant sur le plan de travail les plats et les ingrédients dont t’avais besoin, et t’as préchauffé le four tant qu’à faire parce que t’avais putain de faim. Et t’étais pas le seul, a priori. Même si visiblement t’étais pas si pressé que ça d’avoir fini, parce que quand Dagda t'a proposé son aide tu lui as clairement répondu : « Si tu sais pas faire une béchamel sans brûler le fond de la casserole, tu restes où t’es et tu me touches à rien. » C’était moins agressif qu’avant ta douche toujours, en même temps c’était difficile de faire pire – ça tenait plutôt de la mise en garde, parce que clairement si il foutait en l’air tes lasagnes, t’allais avoir une excellente raison de retourner en taule.
Alors tu t’es mis à couper des oignons, à les faire revenir dans la poêle, rien que ça putain c’est fou ce que ça sent bon. Tu faisais ta petite sauce tomate et ta petite béchamel en oubliant quasiment qu’il était là, t’as tout monté dans le plat avec les couches de pâtes et t’as enfourné le bazar thermostat 6 pour que ça soit bien grillé sur le dessus. Fallait quand même dire que t’y avais pris ton pied dans ta cuisine, exit la rouquine et sa gosse de merde, exit le coup dans les bijoux de famille. T’as juste eu un sourire mesquin quand est venu le moment de rappeler à ton bro : « Y’en a pour trois quart d’heure ». Mine de rien, ça vous avait creusé ces conneries. Du coup t’as sorti du saucisson et des olives, parce que merde y’avait pas de raison.
« Au fait » que tu lui as dit en passant, en te penchant un peu pour que ça reste entre vous, « tu balances rien de ce qu’il s’est passé à table hein, si on te demande j’étais chez toi à faire des trucs de chômeur desco' devant ta télé. ‘Pas envie que ça parte en scène de ménage et tout, ça va me gonfler. » Après il est pas con Dagda, enfin à moitié. Tu sais qu’il l’aurait pas fait de son propre chef, mais suffirait que la question soit posée pendant qu’il bouffe pour qu'il soit capable de tout balancer sans y penser. Dans le doute, une couche de rappel au préalable buterait personne, enfin valait mieux espérer. Et puis surtout, autant que vous ayez tous les deux la même version, vous auriez l'air sacrément cons sinon.
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putain tu t’es fait latter les couilles par une meuf.t’es pas doué broÉvidemment, il m’avait envoyé chier quand j’lui avais proposé de l’aider à cuisiner. Façon, c’était pas comme si j’en avais spécialement envie hein, c’était encore une fois juste pour être sympa – et aussi un poil pour m’éclater sur sa réaction, il avait un don pour protéger sa cuisine tout en étant fendard. J’avais donc juste laissé tomber d’un geste, le laissant à ses découpages et autres cuissons pour aller me rouler un pétard avec une binouze devant la maison. L’but était quand même de pas empester chez ses darons, et même, c’était un réflexe que j’avais eu chez les miens.

J’avais un poil hâte quand même d’avoir mon propre coin, quelque part, juste pour avoir le droit de fumer un tarpé tout en allant chier si j’en avais envie. Mais être dans ma famille, c’était bien aussi. Moins de responsabilités à gérer, ça m’allait. J’avais d’autres choses à gérer en attendant. Et j’aimais bien rester avec eux, au moins j’avais pas à traverser toute la ville pour aller les voir. Sans compter que tout recommencer à zéro, un nouvel appart’, devoir m’acheter une voiture, tout ça, payer les factures, ça me disait rien. Sûrement avais-je trop pris l’habitude d’être pénard à rien à foutre en taule.

J’étais à la fenêtre de la cuisine quand j’l’entendis me dire qu’il y en avait pour encore trois quart d’heure d’attente que ça finisse de cuire. Putain j’avais les crocs ! Heureusement qu’il se ramenait avec du sauciflard, ça allait caler en attendant que ce soit ok. Et j’commençais déjà à couper quelques morceaux de là où j’étais en attendant qu’il me rejoigne de l’autre côté, quand il me prévint de ne rien dire à ses parents pour la journée. « Ouais, alors j’sais que j’suis pas une flèche, mais j’suis pas un con fini non plus. » J’pris une bouchée de saucisson avec des olives, c’était putain d’bon quand on mélangeait les deux, pour finir : « Après tout, si j’avais pas fait profil bas en taule, ils m’auraient pris en tournante, bro. » J’finis de mâcher ce que je venais de me mettre dans le bec pour clôturer : « Bref, t’sais bien j’vais rien dire. Il est bon ton sauciflex au fait. » Je recroque dedans, pour ensuite essuyer mes doigts sur une serviette qui traînait là, et récupérer mon joint que j’avais laissé dans le cendrier improvisé qui servait toujours quand j’squattais là. D’ailleurs, première règle quand on a un pétard, c’est de faire tourner.

Alors j’tire quelques lattes en saccadé pour faire vite, et je tends ensuite le machin à bro, lui disant : « Allez, t’as bien bossé, t’as droit à quelques lattes. Tu prends ? » J’étais généreux hein ?
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au pire ta gueule hein ?je t'emmerde broTu laisses ton bro se charger de la découpe du saucisson et commencer à s’empiffrer, le temps pour toi de faire un brin de rangement et de vaisselle de l'autre côté de la fenêtre, pour apaiser ton côté maniaque de propreté. J’suis pas un con fini non plus qu’il te dit, après que t’aies quand même voulu lui rappeler de pas balancer de connerie. Ça te fait sourire, c’est fou quand même comme l’amélioration de ton humeur se contente d’un peu de cuisine. « J’dis ça pour pas qu’on ait des versions qui collent pas s’tu veux. J’suis un con moi, donc j’préfère le dire tant que j’y pense. » Manquerait plus que la boulette vienne de toi au final, et le pire c'est que ça serait même pas étonnant. T'as jamais été bon pour le mensonge faut dire, puis ces deux pignoufs là, ils t'ont quand même élevé. Bref, tu dis rien quand il cause de se faire prendre en tournante en taule, tu te contentes de refermer le lave-vaisselle sur un soupir gonflé. Vaut mieux pas enchérir sur ce sujet tu te dis, il a tendance à te rappeler une vieille dispute de merde, et des trucs que t’as regretté d’lui avoir dit. ‘Pis tu te dis que profil bas ou pas, ils avaient qu’à essayer ces connards, d’y toucher à ton bro – tu leur aurais fait la peau, quitte à te rajouter 20 ans de ferme pour meurtres et barbarie.

Enfin bref, tu te tires une bière au frais et tu te barres de la cuisine, t'attrapes au vol ton blouson que t’enfiles pour le rejoindre dehors. D’ailleurs quand je dis « ton » blouson, c’était toujours le vieux blouson de ton père, celui niqué sous tous les bords, déformé et si large que t’aurais pu noyer Dagda dedans – le genre en cuir marron avec des sacs à la place des poches. Bref on s’en fout que tu sois sentimental sur un putain de blouson, t’as pris une tranche de sauciflard pour te mettre bien, et répondre à l’appel de ton ventre qu’avait décidément la dalle. « L’est bon l’bâtard » que tu dis, « il est aux noix, t’as senti ? » Sans dec’ mais qu’est-ce qu’on s’en branle qu’elle soit aux noix ta charcut’ tu t’es pris pour Etchebest ? Puis là le bro il te propose son joint, et tu te mets à hésiter pendant une seconde et demie, entre la tentation de tirer une taffe ou deux pour te détendre, et l’envie de protéger ta petite fierté grave inutile. Tu tires un sourire un peu moqueur et tu ricanes, tu lui fais en toute détente : « Déconne pas bro c'est crade, t’as mis ta bave dessus, j’suis pas PD. » C’est pour les pédales, les bisous indirects que tu te dis, très convaincu par ce que tu penses – en tirant de ta poche un vieux briquet Freddie Mercury décoloré, pour décapsuler la bouteille de ta bibine. C’est pas l’ironie et le ridicule qui te butent Trevor, pas vrai ?

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putain tu t’es fait latter les couilles par une meuf.t’es pas doué broJe roulai des yeux, sérieux, il en faisait des caisses, il m’aurait rien dit, j’aurais pas été raconter à ses parents « oh sinon j’viens de récupérer vot’ fils au comico, il s’était foutu à poil devant une mère et ses gosses ». Façon, toi quand tu devais couvrir un pote, encore plus ton bro, t’avais toujours le même alibi : on était au bar, on a bu un coup. Façon c’était totalement crédible, juste entre nous. Vu l’temps qu’on y passait – et le fric monstre que je foutais dedans aussi, fallait que j’arrête putain. Un jour peut-être quand j’prendrai les AA au sérieux, plutôt que d’y taper des barres avec Shura en foutant mes godasses sur les sièges.

J’avais complimenté son sauciflex et fallait croire qu’il était toujours autant porté sur la haute gastronomie, puisqu’il m’dit que c’est aux noix, m’demandant si j’avais senti. Sérieusement. C’était probablement l’un des trucs qui m’faisaient le plus marrer chez bro, genre, quand on l’matait, on l’imaginait pas avec son tablier jaune Kiss the cook. Et pourtant… Guess what.

(J’ai une photo.) (Non je partagerai pas, confidentialité de bro.)

Eh bah, il pouvait bien m’le dire que c’était au noix, j’l’avais pas capté, mais allez, pour lui faire plaisir, j’lâchai un « Euh ouais. » Mais j’en cognais un peu, j’voulais la barbaque moi, et je l’avais, le taf était fait au moins. Mais du coup, ouais, j’avais détourné l’attention de mon ouais peu convaincu avec la proposition de tirer une latte. Qu’est-ce que j’avais pas fait là, hein ?

Sauf qu’évidemment, il en profite pour, un, déterrer l’une de nos pires et plus débiles disputes, deux, être terriblement drôle. Dire ça, alors qu’il sortait au même moment un putain de briquet Freddie Mercury. FREDDIE MERCURY. Faut vraiment que j’en dise plus que ça ? J’eus un sale rire bien gras, en profitant pour lui donner un coup de coude : « Juste, pas à moi, bro. Putain. T’es juste une blague vivante, prend des lattes, fait pas chier, ça te décoincera du cul. » Puis sérieux, sa connerie de dire que j’avais bavé dessus ça, eh, ça va hein, c’est un pétard, forcément j’me le fous au bec, et puis j’suis pas un chien, j’lâche pas des kilolitres à la seconde. On n’était pas en maternelle à être dégoûté par les bisous indirects. Et parce que j’étais probablement le pire, j’me privai pas pour lui dire : « T’sais, j’ai pas pris d’gant pour découper le sauciflard, si tu l’bouffes, tu peux bien tirer sur l’joint. » Bon j’irai pas lui faire croire que j’avais les mains crades, voyez, j’me lave les mains après les toilettes, j’les foutais pas partout, et j’me grattais pas les couilles avant de toucher à la bouffe, ça restait quand même sacré. Mais rien que la tête de bro en entendant ça, ça allait valoir le coup.
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au pire ta gueule hein ?je t'emmerde broVisiblement, ça le fait rire ton bro, ton commentaire sur le côté un peu trop tantouze de tirer une latte après lui. Et tu sais pas trop ce qu’il veut dire ce rire, si il trouve cette association ridicule, ou si il sous-entend que t’es aussi hétéro qu’un grec avec la chemise ouverte rentrée dans le pantalon. Ça te fait froncer un peu les sourcils, son pas à moi mais quoi, t’y peux rien. J’veux dire quand on y pense – y’aura eu sa vieille bouche baveuse là, ses lèvres d’homme toutes humides accrochées au filtre, et il faudrait que tu viennes mettre les tiennes par-dessus ? Brr. Ça te donne un de ces mauvais frissons de dégoût et ça te fout mal à l’aise rien que d’y penser. D’un côté, t’aurais eu aucun problème à la tirer, cette latte, si t’y avais pas pensé – mais t’y as pensé, donc forcément c’est mort. D’ailleurs Trevor, si t’y as pensé, c’est probablement que c’est toi le plus PD dans l’histoire. Avec ton vieux briquet tout niqué là.

Tu hausses les épaules et décapsules ta bibine, avant d’en prendre une gorgée pour faire passer cette idée relativement peu hygiénique – ah oui, parce qu’il y avait ça aussi, t’imagines un peu les bactéries ? C’était un coup à te donner envie de te laver quatre fois les dents avant de manger, t’avais un petit problème quand même de ce côté-ci. Ton bro se met à ironiser encore sur ton commentaire, comme quoi il a pas mis de gants pour couper le saucisson mais putain c’est pas pareil, c’est pas comme une bouche qui – oh et puis vous faites tous chier, voilà. « Oh tu m’emmerdes, là, c’est mieux ? Mon cul coincé, mon sauciflard et moi, la blague vivante comme tu dis, on t’emmerde. » Et puis d’abord, tu l’enlèves, toi, la peau autour du saucisson, tant qu’il touche pas directement la barbaque enrobée dedans, t’es safe de ses doigts plein de sueurs – mais si vous savez, les hommes c’est toujours plein de sueur et de poils et de… Oh ça va, vous avez l’image. Comment ça, c’est les fragiles qui enlèvent la peau ? Non mais mêlez-vous de vos affaires ! « J’te dis que j’veux pas tirer sur ton joint, c’est bon. Putain, mais ça te dérange pas toi ? D’aller foutre ta bouche là où j’viens de coller la mienne ? Tu veux pas que j’te roule une pelle non plus ? C’est dégueu putain. » Frisson de dégoût seconde édition. Comme quoi on se refait pas. En même temps putain, viens tirer sur mon joint c’est pas carrément une métaphore sexuelle ? Oh putain, tu commences à ressentir le besoin de boire de la javel.

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putain tu t’es fait latter les couilles par une meuf.t’es pas doué broMais c’était qu’il était vachement susceptible, ce soir, eh, est-ce que ça voulait dire un truc ça ? ‘Fin, c’était pas que j’étais d’un coup devenu Freund ou je ne savais pas quel nom d’allemand, mais il était presque trop contradictoire dans son langage corporel et verbal. C’était bizarre, en fait. Une alerte de bro venait de sonner. Et ça me fit me rendre compte qu’on n’avait jamais abordé ce sujet, du moins jamais clairement. Je pris donc mon air de souris casse-burne comme dirait l’autre, pour demander : « Juste, t’as l’air trop louche pour qu’je laisse passer ça. T’es sûr que t’as pas des trucs à dire ? » Je devrais peut-être préciser le fond de ma pensée. Parce que bon c’était pas que bro était con – mais un peu quand même. Et comme je l’étais aussi, bah, au final on faisait bien la paire. Mais ouais, j’étais curieux, parce que ce n’était pas un sujet qu’on abordait en taule, là où les murs pouvaient avoir des oreilles. « J’veux dire, t’as plus l’air du mec jamais sorti du placard, et genre, même si j’ai pas vraiment envie de te rouler une pelle… » J’eus un petit haut le cœur, même pas forcé en plus. On avait probablement partagé bien trop de choses, dont j’avais même pas envie de souligner le souvenir ici, pour que je puisse ne serait-ce qu’imaginer taper dans sa rondelle un jour. « Mais rouler une pelle et fumer un tarpé où t’as fumé aussi, c’est pas le même délire, t’sais. »

J’en revenais pas de devoir dire des trucs pareils, genre, ça coulait de source, et genre, j’étais presque sur le point de lui faire un cours sur ce qui était dégueu et sur ce qui l’était pas. « Sans compter que toi comme moi, on est propres, j’dis ça, j’dis rien. » Surtout Trevor, il avait quelque chose à compenser niveau propreté, parce que l’image des cafards… Mais ça, c’était le genre de trucs qu’on ne disait pas à voix haute devant lui, ce serait un coup à finir avec un teint légèrement violacé.

Et là, j’avais pas des masses envie d’avoir encore des marques, même si j’en rendais, il en restait pas moins que derrière je devais expliquer que c’était rien quoi. Y’avait quelques différences entre lui et moi, c’était que moi, j’avais la famille la plus casse couille du monde qui supportait pas le moindre pet de travers. Je me souvenais encore des yeux brillants de ma mère quand j’étais revenu avec une coupure au cou – qui venait réellement du rasage. Que dire de la marque d’un poing vengeur hein ? Mais allez, la question était importante. « Mais bref, entre toi et moi, juste là… Tu peux le dire, bro. J’vais pas te juger. ‘Fin, j’veux pas jouer sur les stéréotypes, mais entre ton braquage et ton briquet Freddy Mercury, y’a de quoi se poser des questions. » Les stéréotypes, c’était pas ouf, après tout, j’étais à peu près certain que je correspondais à aucun d’eux, mais pour autant, ils existaient malgré tout et permettait la mise en route de ce qu’on appelait parfois le gaydar. Putain, ce que je détestais ce mot…
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au pire ta gueule hein ?je t'emmerde broMais c’est qu’il avait décidé d’être insistant et casse-couille ce soir, est-ce qu’il avait avalé des chiantos avant de te cueillir au commissariat ou est-ce que c’est ta grosse journée de merde qui te met à bout de nerfs ? Putain, t’avais pourtant rien dit de mal à ton sens, t’avais juste décliné sa proposition avec tout le tact dont on t’a pas doté. Juste, t’en voulais pas de son ‘oinj, c’était vraiment pas la peine de continuer à en parler. Sauf que voilà, lui avait décidé qu’il avait des trucs à en déduire - d’après lui t’es louche et t’as des trucs à cacher, et ça te fait doucement rigoler et ça t’irrite, cette espèce de regard qu’il te lance. « Des trucs à dire ? » tu répètes après lui, t’as presque envie de le provoquer, de lui faire bah vas-y, j’t’en prie, éclaire-moi, dis-moi ce que t’as en tête, ose seulement le dire. Le pire c’est que t’as pas besoin, parce qu’il se fait pas prier cet enculé, tout de suite - t’as l’air du mec jamais sorti du placard et putain, si y’avait bien un truc inexistant sur ton visage là, c’était bien le sourire. Tu vois vraiment pas où il va pêcher un truc pareil, alors que putain tu te faisais chier à justement lui dire le contraire, qu’est-ce qu’il comprenait pas dans la phrase j’suis pas PD putain ?! Et qu’il arrête aussi là de répéter rouler une pelle, rouler une pelle, ça va on a compris il compte t’en chier combien d’autre encore ?  « Non mais tu te fous de moi c’est pas possible. Je te le dis que je suis pas PD, qu’est-ce que tu viens me casser les couilles avec tes histoires de placard ? » C’était limpide, fallait arrêter de faire ces trucs de gonzesse là, cette propension chiante à entendre dans tes phrases le contraire du contraire du contraire de ce que tu dis. Tu peux pourtant pas faire plus clair. Puis c’est qu’il te prend pour un con en plus. Ok t’es con, mais là c’est vraiment abusé. « Ouais bah ça va, fais pas chier, je sais que c’est pas pareil, j’dis juste que c’est crade putain. Y’a pas à tortiller du cul, j’te dis que j’en veux pas, t’as pas besoin d’en rajouter. » ‘Pis le v’la qui persiste dans son idée, qui s’obstine à comprendre ce qu’il voulait bien comprendre - tu peux le dire bro et qu’il accuse ton braquage et ton briquet. T’y jettes un œil à ton vieux briquet tout niqué, où il reste un demi Freddie Mercury décoloré, mais voilà t’y es attaché à cette merde, et puis quel lien entre l'orientation sexuelle et écouter du Queen, hein ? « T’es vraiment qu’un con. Laisse mon briquet hors de ça, putain. Non mais attends, attends parce que ça me dérange : c’est comme ça que tu me vois ? » T’as vraiment pas une once d’amusement sur la face, non plutôt, t’as l’air en colère, et vexé, surtout t’as l’air extrêmement mal à l’aise. « C’est toi qui me braque à m’accuser de- Mais merde, Dag, non putain, non. J’suis hétéro, j’suis tout ce qu’il y a de plus hétéro, m’insulte pas. » T’y crois, c’est ça le pire. Mais la vérité on la connait. T’as beau préférer les nanas et de loin Trevor, t’en as touché largement moins que d’hommes en 37 années de vie - tu sais pas t’y prendre avec elles, t’es maladroit au possible ; voilà, c’est plus dur de trouver une copine que de taper dans un cul et se dire que ça compte pour du beurre. Le problème, c’est que ça compte pas pour du beurre, que tu peux le refouler tant que tu veux mais c’était bien ta vie, et que pour être à cran comme tu l’es, tellement tendu qu’on s’attendrait à ce que tu défonces sa gueule pour trois fois rien, on devine facilement ce qu'il en est. Y'a que toi pour nier que ça crève l’œil.

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