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 Everything we do is dictated by motive | Jake Callahan

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Everything we do is dictated by motive.


Ce fut un cri guttural, presque un grognement qui sortit de la gorge de Maxwell lorsque le choc le propulsa en avant sur son volant et que sa ceinture de sécurité lui coupa la respiration. Il sortit de sa voiture en claquant sa portière avec une violence à laquelle il n’était pas habitué, une trace rouge douloureuse sur sa clavicule droite. Face à lui s’étendait un carnage et une femme sorti de sa voiture complètement paniquée, les yeux brillants de larmes. La rouquine n’était pas la responsable de l’accident qui impliquait trois monticules de métal. Il s’agissait plutôt d’un homme d’une soixantaine d’années au visage rougi par un penchant certain pour la boisson. Vu la confusion qui régnait sur son visage il n’y avait aucun doute, l’alcool était responsable, à huit heures du matin. L’individu eut au moins le respect de ne pas trop essayer de défendre son rôle dans l’histoire mais, les constats prirent une heure à être rédigés au grand damne de Maxwell dont la patience n’était pas la plus grande qualité. Le soleil brûlant n’aidait pas à la concentration d’un homme déjà en partie saoul. Sans doute que le choc l’avait aidé à retrouver une partie de ses idées. Malheureusement, l’autre accidentée n’était pas non plus d’une aide précieuse et agissait comme si elle venait d’échapper à une mort certaine. Le médecin ferma les yeux vingt secondes pour respirer et se demander comment la société pouvait encore fonctionner avec autant de gens aussi inutiles. L’heure tournait et il finit par passer un coup de fil au secrétariat de l’hôpital pour annoncer qu’il ne serait pas là avant cette après-midi. Les patients n’avaient qu’à patienter, après tout c’était bien pour ça qu’on les appelait des patients non ?

Une fois certain que son assurance prendrait en charge les réparations qui l’attendaient et qu’aucun tort de lui sera attribuée, il retourna dans sa voiture. Heureusement, celle-ci roulait toujours et un petit voyage sur internet lui appris qu’un garagiste n’était pas trop loin de son emplacement actuel. L’aile droite de sa voiture était salement abimée et il réfléchissait à la somme qu’il allait devoir débourser pour la faire réparer. Les mécaniciens avaient cette sale tendance à demander des sommes exorbitantes pour un travail qui était loin de l’être. Il traina sa carcasse jusqu’à sa destination. L’endroit n’était pas très grand mais assez bien arrangé. Les voitures en vitrine accrochaient l’œil et toute une série d’occasions lustrées étaient rangées derrière pour les portefeuilles les plus maigres. Néanmoins, ce n’était pas ce qui l’intéressait. Un des vendeurs vint l’accueillir et Maxwell alla droit au but, encore moins d’humeur à s’entretenir avec d’autres êtres humains qu’à l’habituée. Le type l’emmena à l’arrière où toute la partie mécanique avait lieu. L’endroit sentait la graisse et une chaleur ambiante régnait. Le mécano en chef étant absent ce fut l’apprenti qui apparut. Contrairement à ce qu’on pouvait présumer, le médecin ne dénigrait pas les apprentis, parant de l’assomption plutôt vrai qu’on pouvait tout à fait être incompétent à n’importe quel stade professionnel. Il se fit simplement la réflexion que sous ses airs hispaniques, il avait l’air un peu vieux pour un apprenti mais n’y accorda pas plus d’importance que ça. Le vendeur ne tarda pas à s’éclipser car une petite famille regardait de près les cabriolets en vitrine. N’ayant pas envie de perdre plus de temps, Maxwell lui serra la main et expliqua brièvement la situation :

« Un alcoolique m’est rentré dedans il y a une heure et m’a arraché une partie de l’aile droite »

Presque par réflexe, il passa sa main dans son cou au niveau de la rougeur douloureuse qui était toujours bien visible au-dessus de sa chemise blanche.

« Vous pourriez réparer ça ? »

C’était soit le choc, soit la douleur mais, Maxwell était presque gentil dans sa demande. Sans doute lui faudrait-il un petit moment pour retrouver sa verve habituelle.

panic!attack
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Everything we do is dictated by motive

Je détestais devoir me lever aussi tôt. Pourquoi j'avais demandé à bosser alors que je n'ai jamais envie d'y aller ? Je me gratter la tête tout en sortant du lit et en éteignant ce foutu réveil. Je le haïssais aussi, mais il me sauver la vie. Sans réveil, je me lèverais vers midi minimum alors que le garage ouvre à neuf heures. Ce boulot me rapportait un peu d'argent pour payer le loyer et surtout les soirées. Je souriais en repensant à celle de la veille tout en m'approchant de la machine à café. Je ne pouvais pas commençais ma journée sans caféine après avoir bu toute la nuit. Une petite voix m'avait dit de ne pas aller à cette fête à cause du travail le lendemain, mais je n'ai jamais réussi à écouter cette voix.

Une fois mon café avalé, je passais rapidement à la douche puis j'enfilais un jean délavé et un simple tee-shirt tout en passant une main dans les cheveux pour les "coiffer".
Lorsque j'avais franchi les portes de l'immeuble, je m'arrêtai pour allumer une cigarette. Une de mes addictions à laquelle je n'avais pas pu m'arrêter. Je me remis à marcher en direction du garage qui était à plusieurs pâtés de maisons de chez moi. Je n'avais que mes jambes pour m'y rendre, car ma voiture n'était encore qu'une épave. J'avais eu de la chance de trouver cette belle Américaine dans une casse. Ça me rappelais mon chez-moi et me permettais de me changer les idées en la réparant.

Une fois arrivé au garage, je me servais un deuxième café pour être sûr de ne pas m'endormir sous une voiture. Cela ferait mauvais genre pour le garage. Surtout, que le chef n'était pas très commode et je me demander souvent pourquoi il m'avait embauché. J'étais tout ce qu'il détestait, mais pourtant, je me retrouvais à bosser pour lui.

Je me dirigeais vers l'atelier, tout en finissant ma tasse, et je regardais le tableau des choses à faire pour aujourd'hui. C'était plutôt tranquille, une dame devait venir chercher sa voiture dont j'avais fait la vidange la veille. Rien de plus. J'allais pouvoir dormir dans un coin en attendant que des clients arrivent. Je souriais d'avance à cette idée.

La matinée avait bien commençait quand Ben, un des vendeurs, arrivait dans l'atelier avec un type, d'à peu près mon âge, en m'expliquant sa venue. Je remerciais Ben qui s'éloignait afin de continuer son travail puis je me tournais vers le client en lui serrant la main tout en le saluant. Je l'écoutais m'expliquer son problème pendant que je m'approchais de la voiture.


▬ Boire ou conduire, il faut choisir !

Je souriais en pensant que personnellement, je ne choisissais jamais, vu l'état actuel de ma voiture. Elle n'avait même pas de portière avant ni de roues. Je devais rentrer à pieds ou rester dormir sur place.
J'examinais l'aile de la voiture assez rapidement puis je me tournais vers l'homme qui se tenait le cou.


▬ Oui, bien sûr. Il y a surtout la carrosserie qui a prit, mais je dois démonter pour être sûr que le châssis n'a pas bouger. Je dois commander les pièces pour l'aile, cela peut prendre quelques jours.

Il avait une voiture courante donc les pièces arriveraient plus rapidement. Mais le chef m'a demandé de toujours donner quelques jours de plus quitte à les appeler avant pour dire que leur voiture était prête. Je remarquais une trace rouge à l'endroit où l'homme avait sa main quelques secondes plus tôt, sûrement dû à la ceinture. Je fronçais les sourcils tout en passant ma main dans les cheveux pour les remettre en place.

▬ Vous allez bien ?

J'espérais qu'il se trouvait bien, car je n'avais aucune envie de gérer un malaise ou autre.

Codage par Libella sur Graphiorum
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Everything we do is dictated by motive.


Il n’était dans cette étrange ville que depuis quelques semaines et pourtant, il avait déjà cette impression que les choses allaient être compliquées. L’état de santé de sa mère inquiétait toute sa famille, ses relations avec son père et son frère étaient plus que tendues et les gens dans ces rues irlandaises semblaient uniquement lui vouloir des problèmes. Quand on voyait l’état de son aile droite, on pouvait presque comprendre cette idée quelque peu paranoïaque.

Heureusement, le mécanicien semblait compréhensif et surtout, compétent. Le médecin l’écouta expliquer qu’il lui fallait commander des pièces en hochant la tête. La réparation allait sans doute prendre quelques jours, ce n’était pas vraiment étonnant. La mécanique l’avait un peu intéressé mais, il s’était dirigé vers la réparation des corps, plus particulièrement des systèmes nerveux. Ça faisait des années qu’il n’avait pas mis le nez sous un capot, il serait bien incapable de gérer ce problème lui-même.

D’ailleurs, le mécanicien avait un regard soucieux et passa ses doigts dans ses mèches noires dans un geste très naturel. Visiblement, c’était la marque rouge dans le cou de Maxwell et son faciès douloureux qui était à l’origine de cette inquiétude sans doute passagère. Il sourit et expliqua :

« Oui, c’est juste la ceinture qui m’a coupée mais, rien de grave, je m’en occuperais moi-même. Je peux venir la rechercher quand ? Faire l’aller-retour à Dublin tous les jours en train ne me tente pas vraiment »

Son regard se reporta sur sa voiture accidentée et il souffla. Comment allait-il faire sans elle ? Le train ce n’était pas vraiment son truc. Son père pourrait peut-être lui prêter une de ses voitures de collection. L’homme était chirurgien plastique, l’argent et les voitures ne manquaient pas vraiment dans la famille Graham. Il remit ses mains dans les poches de son pantalon pour s’empêcher de toucher à sa blessure. Il aurait pu poser la question du prix mais, ça ne l’intéressait pas tellement. Son salaire lui permettait de ne pas se poser ce genre de question, c’était un véritable luxe dont il n’avait pas toujours conscience.


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