Une lumière aveuglante vous réveille, ravivant le mal de crâne qui sommeillait en même temps que vous. Au bout de quelques secondes et après quelques tentatives infructueuses, vous vous relevez, sans être totalement certains que vos jambes vous soutiendront encore longtemps. Vous finissez cependant par remarquer où vous vous trouvez. Une pièce ronde aux murs blancs, sans aucune décoration. Vous voyez des portes, semblables à celles d'un ascenseur, d'un côté et de l'autre de la pièce. Et surtout, des visages, connus ou non qui vous entourent. Vos voisins, vos amis, peut-être même vos ennemis. Sans doute vous demandez vous comment vous êtes arrivés là, mais surtout pour quelle raison. Pas longtemps, cependant. Une voix automatisée résonne, sortant d'un haut-parleur fixé au plafond. « Les passagers de l'ascenseur 345B vont bientôt arriver à destination, merci d'attacher vos ceintures pour éviter tout accident.» De ceinture, cependant, vous ne voyez pas l'ombre, quand soudain vous sentez le mécanisme s'activer. Si la descente semble au départ tranquille, la chute semble s'accélérer de plus en plus, jusqu'au moment où vous vous trouvez persuadés que votre dernière heure a sonné. Pourtant la machine semble finir par toucher le sol sans vous avoir envoyé droit vers l'Enfer. Vous vous trouvez de nouveau plaqués au sol, alors que les portes s'ouvrent devant vous. Une lumière rouge s'allume alors que vous ne semblez pas décidés à bouger, lançant un compte à rebours. L'idée est clair, vous avez dix secondes pour vous traîner hors de la capsule, où qui sait ce qui pourra vous arriver.
Et ce que vous voyez en sortant, après avoir vomi vos tripes sur le côté de la capsule, de nouveau refermée, a du mal à se faire un chemin dans votre conscience. Vous vous trouvez dans un parc d'attractions. Du moins c'est la première idée qui vous vient à l'esprit lorsque vous tournez votre regard d'un côté et de l'autre, vers la grande roue, le grand huit, et les innombrables échoppes qui vous semblent toutes fermées. Seuls, a maison hantée, les montagnes russes et « la croisière de l'Ombre » sont éclairés, juste en face de vous, comme une invitation. Vous vous tournez de nouveau vers ce qui semble être l'unique sortie, la capsule, pour vous rendre compte que sur la console ne se trouve aucun bouton mais ce qui semble être trois emplacements, un rond, un carré et un triangle. Sur l'écran, de simples mots « Clés manquantes. » suivi d'un point d'exclamation. Comme les plus vifs d'entre vous l'auront compris, vous vous trouvez dans un immense jeu. Le but ? Gagner le droit d'en sortir. Comment ? Choisir par où commencer votre quête et retrouver les pièces du puzzle. Mais les choses se compliquent alors qu'un écran géant s'allume au milieu du ciel : Un autre compte à rebours.
60:00
Une heure, vous n'aurez pas une seule seconde de plus. Si les enfants rêveraient d'être bloqués dans un parc d'attractions pour toujours, celui-ci ne vous dit rien qui vaille.
Règles
+ Vous devrez vous limiter à 600 mots maximum par réponse. + Il se pourrait que vous soyez toujours ivres - libre à vous de choisir, en l'occurrence. + Communiquez ! Considérant que vous n'avez qu'une heure, IG pour résoudre la situation, le mieux ça reste l'entre-aide ! + N'hésitez pas à vous rafraîchir la mémoire en relisant la situation commune de base !
Invité
Mar 1 Mai - 22:25
ghost town
event
Cela avait que trop bien commencer pour que ça puisse continuer. Tu étais accoudé au bar, fidèle au poste et tu t’étais tellement enfilé de verre que tu ne sais plus si on t'avait invité, ou si tu t’étais invité tout seul pour faire ton commerce. Les bars d’étudiants, c’est clairement pas ta came en temps normal. Trop jeune, trop con, trop bruyant, trop hésitant. Ou alors, peut-être les vestiges d’une petite jalousie. Tu n’as jamais eu le statut étudiant, et ce n’est pas faute de l’avoir désiré. Mais, Papa et Maman ne t’ont jamais poussé vers les portes de l’école. Papa parce qu’il estimait que t’avait mieux à faire de tes journées plutôt que de perdre ton temps dans des bouquins. Maman parce qu’elle avait peur que tu tabasses tes petits camarades ou que tu leur mets du plombs dans la cervelle. Chose que tu aurais sans doute fait dans tes mauvais jours. Dire qu'on s’étonne encore que tu ne les portes pas plus que ça dans ton coeur. Tu les détestais, tu t’es jamais lassé de leur dire de leur vivant. Parce que même mort, ce vieux pourrit continue de te casser les pieds. T’as trop bu, Vlasi. Enfin Shura, t’en as rien à faire de toute façon, tu t’y perds. T’as trop bu parce que t’es plus dans le bar. Tu vois double, triple, quadruple, c’est blanc, oh putain. Tu recules et tu t’adosses de manière peu délicate contre la paroi javellisé. Bon le seul avantage que t’as trouvé malgré tout, c’est que tes mains sont libres. Problème : tu sais pas quoi en foutre alors tu brasses l’air, tu cherches tes poches, tes cigarettes, ton briquet. Tu t’accroches à une habitude. Les passagers de l'ascenseur 345B- “Ascen-quoi ?” Tu te rappelles pas avoir mis les pieds dans un ascenseurs. Et t’as pas le temps de te rafraîchir la mémoire, ça descend. Ça descend trop vite d’ailleurs, si tu le pouvais, t’arracherais un truc tellement que t’es crispé. T’as même pas eu le temps de poser une question basique à tes camarades de galère, te voilà plaqué au sol. Reste couché, ça vaut mieux. Tu pourrais presque prier pour que ça s’arrête tellement que t’as envie de rendre tes céréales de 19h. Ah ! Le bon dieu t’a écouté on dirait, et les portes s’ouvrent. Wouah, un parc d’attraction où y a personne avec trois manèges sur dix d’ouverts chouette ! T’en rêvais. Ou pas. T’entends un bipbip, puis tu te lèves comme si t’avais le diable au corps. Tu sais pas comment t’es entré, mais tu sais que t’as pas mis long feu à sortir. “Chouette, dire que je me faisais chier dans ce bar”. Le petit commentaire gratuit, plus pour toi-même que pour les autres. D’ailleurs, c’est qui les autres ? Tu te retournes, tu plisses du nez, tu retiens ta respiration et tu les analyses. Tu reconnais la gamine qui traîne avec ta môme, mais tu connais pas le reste. “Enchanté, pas enchanté, pas toi en tout cas” avait-il répondu en pointant vaguement du doigt Janet à la fin. Elle allait encore te faire chier à tous les coups. Tu t’es approché de ce qui semblerait être la porte. Tu ne dis rien, tu te contentes de tracer du bout de ton doigt les instructions. T’as bien envie d’essayer de crocheter ces serrures pour aller plus vite, mais on t’offres trois tours gratuits dans des manèges : tu peux pas passer devant une telle occasion. “Bon, qui va où ? On se disperse, ou on se la joue prudent ?”
(c) DΛNDELION
Invité
Mar 1 Mai - 23:12
Boire ne t'arrivait pas si souvent. En fait, tu passais toujours beaucoup de temps auprès de personnes trop soûles, mais tu te contentais d'un soda, adossée à leurs coudes à écouter leurs divagations. Et, de toute façon, les barmans te prenaient souvent pour une mineure et refusaient de te vendre quoi que ce soit de plus fort que du panaché. Même si cette fois, ça avait été un peu différent : tu étais sortie avec Juliet, alors tu l'avais volontiers chargée d'aller te chercher à boire. Et ça se passait plutôt bien, ça s'annonçait comme une bonne soirée.
Tu n'aurais pas cru que le cocktail taperait si fort. Avant que tu comprennes d'où te venait le sifflement, la blancheur alentour t'avait éblouie tout à fait. Et les sons... Les sons étaient différents. « Juliet, j'me sens pas bien. T'es là ? » T'avais bu quoi, un demi-verre ? C'était pas normal que tu sois dans cet état. Tapotant tout autour, t'as finalement saisi son bras, juste à temps pour la descente aux enfers. Et t'as poussé un cri provenant tout droit du fond de ta gorge, parce qu'il faut bien avouer que c'était assez inattendu, et que tes genoux ont vite cédé.
« ...Je la veux encore ! On le refait ?! » Ta tête te tournait et la nausée remontait nettement dans ta gorge, mais faut quand même avouer que... C'était quand même vachement bien. C'est là que tu vois le décor se dessiner plus nettement - et les gens avec toi tout autour. Et que ta vue se concentre sur une tête brune qui te dévisage avec jugement pour t'asséner un charmant oh non pas toi, ou presque. « Oh Sh- Comment ça pas moi ! » L'expression outrée de ton visage, et les mains sur les hanches pendant que tu sors de l'ascenseur en haussant la voix : « Non mais dis donc ! Et pourquoi c'est toi qui prend les commandes ? Je suis pas d'accord avec ça ! » Mais t'as conclu sur un sourire, parce qu'il était sympa, Shura. Même s'il était ivre et qu'il y avait donc probablement pas d'utilité à le raisonner.
SIAL ; icon aslaug.
Invité
Mar 1 Mai - 23:56
ghost town
En ouvrant les yeux, j'ai cru qu'on venait de m’exploser les rétines. Je ne comprenais pas ce que je foutais au sol, avachie, la tête contre une paroi métallique. Il y avait deux secondes, j'étais au bar avec Janet, on buvait tranquille en se marrant avec le barman. Et là, c'était quoi ce bordel ? Je n'étais pas la pro pour tenir l'alcool, mais là fallait pas déconner, je n'étais pas bourrée. J'avais à peine bu ! Pourtant, j'avais l'impression de mettre pris la cuite du siècle.
Je n'étais pas en mesure d'entendre ce qu'il se passait autour de moi. Je venais juste de me redresser quand Janet m'attrapa le bras. C'était comme si le sol se déroba sous nos pieds. La petite blonde hurla, quand à moi je me retrouvais de nouveau au sol en sentant mes tripes remonter jusque dans ma cage thoracique. Putain, j'allais gerber. La boîte métallique s'ouvrit et je me dépêchais de sortir de ce trou en attrapant la main de Janet.
Je remarquais enfin la présence d'autres individus, dont Emily que je venais tout juste de rencontrer. J'avais vraiment la nausée, je vis un gars (Shura) s'agiter et nous parler, à Janet et moi - ou juste à elle en fait, j'étais larguée - et je m'éloignais un instant. Il fallait que ça sorte et finalement, je me décidais à enfoncer deux doigts au fond de ma gorge pour vomir. Pour être honnête, ça me fit un bien fou ! J'essuyais ma bouche avec mon gilet et retournais vers le petit groupe en observant le décor qui s'offrait à nous. « Ok, ok... » C'était quoi ce décor à la Stephen King, parfait pour un film d'horreur ? J'aimais bien les fêtes foraines, surtout les montagnes russes, les sensations fortes, mais là franchement j'avais envie de tout sauf de ça.
« Emily, ça va ? » Je passais un bras autour de ses épaules, pour la rassurer, car la pauvre ne pouvait pas voir. Il y avait Janet qui se chamaillait avec le rockeur. « On est dans un jeu ? Il y a une caméra cachée dans un coin, peut-être ? » Je découvrais la chose, m'adaptant comme je le pouvais à la situation. J'étais certaine à présent, tout ce cirque avait l'air réel, je ne rêvais pas. Je regardais le compte à rebours qui commençait à défiler. J'avais l'impression d'être au cœur d'un roman à suspense de Franck Thilliez. « Il faut rester ensemble. » Certes, certains diront qu'on avait le temps au cul mais c'était trop risqué de s'éparpiller de partout. A six cerveaux, on arriverait plus vite à trouver ces foutues clés.
AVENGEDINCHAINS
Invité
Mer 2 Mai - 14:19
Invité
Mer 2 Mai - 15:46
Je n’allais pas souvent dans les bars. Ma peur de la foule m’en empêchait, en général. Je n’aimais pas cette ambiance, le monde, le bruit, et moi perdue au milieu. Et pourtant ce soir, j’avais décidé d’y aller. J’avais proposé à Darleen de m’y rejoindre, mais je crois qu’elle avait d’autres plans. J’avais hésité à appeler Zach. Mais je m’étais ravisée, prise de peur de….je sais pas trop. Peur qu’il dise non, je suppose. J’avais fini par y aller seule, le besoin de me changer les idées prenant un peu le pas sur la peur. Les derniers évènements me hantaient. Le discours du maire, la milice, puis le meurtre dudit maire. La ville s’était teintée de la couleur de l’appréhension. A la mairie, on ne parlait que de ça. Ca jacassait dans tous les sens, et si je me gardais bien en général d’émettre mon avis, j’écoutais attentivement. Parce que je sentais, au fond de moi, que ce n’était pas la fin de l’histoire. Ca ne pouvait être que le début. Et j’avais peur de ce que la suite nous réservait. Il était évident que des gens ne voulaient pas des gens comme moi à Bray.
Alors j’étais sortie, avait jeté mon dévolu sur un bar au hasard, Woody avec moi. J’avais bu un verre, un deuxième, et m’en était fait offert un troisième par un homme qui avait l’air charmant bien que beaucoup trop vieux pour moi. Et c’est le troisième qui me fut fatal, je pense. Ne jamais accepter un verre d’un inconnu, Emily, tu le sais pourtant. Serais-je ivre au bout de deux verres seulement. C’est pathétique. Mais trop tard pour me maudire, le monde tangue et je tombe par terre, l’aboiement bref de mon chien étant la dernière chose que j’entends.
« Les passagers de l'ascenseur 345B vont bientôt arriver à destination, merci d'attacher vos ceintures pour éviter tout accident.» La voix inconnue me réveille en sursaut. J’ai la tête qui tourne et je suis complètement désorientée. Le choc de l’atterrissage est terrible, je crie de douleur, mon genou a heurté quelque chose. Puis je sors, à quatre pattes, tant bien que mal. Autour de moi tout tangue et je retiens mes haut-le-cœur comme je peux. Autour de moi, des voix que je ne connais pas, je distingue à peine les mots, n’en comprend rien.
« Emily, ça va ? ». Je lève les yeux par instinct. C’est Juliet. Je hoche la tête, difficilement, et ses bras autour de mes épaules me calment un peu. J’ai une amie avec moi. Je ne suis pas seule. « Woody, il est… ». Il n’est pas là. Il était dans le bar, mais je n’y suis plus. Je suis seule avec ces inconnus, et paumée. Juliet parle de rester ensemble, et une femme plus âgée - Almath- parle d’aller à droite. Je secoue la tête doucement. « A droite de quoi ? De quoi on parle ? On est où ? » Je ne sens aucune odeur familière, à part peut-être une légère odeur de rouille. Rien de bon. Comment j’ai pu atterrir ici ? Comment les autres ont-ils atterri ici ? J’essaie de me relever, tant bien que mal, inspirant longuement, expirant avec difficulté. « Qu’est-ce qui se passe ? »
Invité
Lun 7 Mai - 17:59
Ghost Town
I’m not crazy. My reality is just different than yours
Je ne sais pas trop ce que je faisais dans ce bar pour être sincère. J’ai toujours trouvé ces établissements ennuyants et beaucoup trop bruyant. La nouvelle définition de party chez les humains est décidément moins… agréable que dans d’autres époques. Chez les romains, ils savaient comment fêter! Mais eux… là, maintenant… mettre de la musique pour faire éclater des tympans et offrir de l’alcool de qualité discutable… Et pourtant me voilà. Dans un bar. À boire de la boisson jusqu’à en perdre conscience. Littéralement.
Quand je me réveille, je suis dans un… truc… avec d’autres humains. Je regarde autour de moi avant de me relever et m’appuyer dans un coin. Note à moi-même, plus jamais boire de l’alcool humain. Je me tiens la tête un moment avant d’entendre une voix parler d’encenseur (?) et de ceintures. J’ai pas le temps de réagir que je sens mon cœur s’élever alors que le reste de mon corps est en chute libre. J’ai l’impression que la boisson veut aussi remonter, mais je me retiens. Le tout redescend violemment quand l’encenseur (je suis sûr que j’ai mal entendu…) s’arrête brutalement. Ça n’en prend pas plus pour que les humains commencent à piailler à gauche et à droite.
Oh et en plus ils donnent des ordres? Oh non, non, non. Pas question que ces mortels me donnent des ordres. Personne. Ne. Me. Donne. Des ordres. Je reste dans mon coin, observant ces humains et me retenant de ne pas les exploser un après les autres. Après tout… ça pourrait être amusant de voir ce qui va arriver quand le chr…chrono…mètre (?) va tomber à zéro.
-Regardez-vous… De vraies petites fourmis dont la fourmilière vient de se faire frapper. C’est trop mignon.
Je ris doucement et ramène mes jambes contre ma poitrine, les yeux brillants d’un amusement malsain.
Invité
Lun 7 Mai - 21:30
ghost town
event
Tu ricanes doucement quand Janet percute sur tes propos. Comment ça pas moi ? Tu hausses les épaules en guise de réponse, toi-même tu ne sais pas. C’est ta langue qui a fourché, une pensée qui s’est dérobée sans que tu ne puisses réagir. Tu t’y attardes pas trop, tu préfères enregistrer tous les prénoms aux fur et à mesure des dialogues. Juliet, Emily et Almath. Tu n’en oublierais pas un quatrième ? Hormis toi bien sûr. Non ? Vraiment ? Oh, tu dois être en train de faire la sourde oreille alors. T’as bien raison, voles au-dessus des rageux. C’est dangereux de te provoquer quand t’es bourré, et ça prouve qu’il te reste un petit bout de bonne conscience quelque part. Tu vascilles doucement, tu t’es redressé trop vite. Tu cherches tes clopes dans tes poches et tu les écoutes. C’est bien : ça papote, ça s’étonne, mais ça n’avance à rien. Tu gardes un commentaire de macho pour toi, et tu préfères lever les yeux au ciel. Peut-être que ça ne va pas être une partie de plaisir finalement. Surtout si elles n’arrivent pas à se fixer. Tu écoutes Almath qui propose d’aller à droite. Un demi-point pour la rouqine qui parle comme un robot. Au moins, y en a une sur trois qui fait un effort. Tu trouves que c’est le bon moment pour répondre à la question de Janet quant à ton poste de meneur -bien que finalement, t’es rien demandé, c’est elle qui te l’a collé directement sur le front-. “Parce que tu viens de me les donner. J’ai juste posé une question. Et comme la question n’a pas eu de réponse hormis un vague “on va à droite” dit-il en imitant la voix de la rouquine, je vais la peaufiner moi-même. Y a trois trous de serrures, trois manèges d’allumés, un bon conseil de …. euh…. Jouliette à savoir rester ensemble même si l’idée n’est pas acclamée par tout le monde : go commencer par la maison hantée.” Le verdict à la fin était tombé comme un caillou dans l’eau tant il était pressé d’aller jouer. Non parce que clairement, ils allaient jouer. Peut-être façon Saw ou Destination Final, mais c’est toujours plus palpitant que de se faire droguer dans un bar, non ? Venant de Shura qui se shoot H24 en même temps, difficile pour lui d’être étonné de nager en plein Bad Trips surréaliste.
(c) DΛNDELION
L'Element
MESSAGES : 817 RACE : Tout et rien à la fois.
Mer 16 Mai - 18:43
Ghost town
« juliet, shura, leander, almath, janet, emily »
Event
Après une discussion qui semble durer des heures – mais qui, en réalité, ne fait qu’une poignée de minutes – vous finissez par entrer dans la maison hantée . Rien que le jardin ne vous dit rien qui vaille, tout semble mort, sombre. Vous poussez la porte en bois – qui, selon vous, aurait bien besoin d’un coup de neuf - Shura à votre tête, comme le leader désigné. Mais il n’a pas fait deux pas dans le hall d’entrée que vous entendez un craquement, comme une trappe qui se dérobe sous ses pieds, l’avalant dans l’obscurité. La deuxième chute de la journée pour l’étalon, il en a de la chance. Vous entendez peu de temps après un bruit sourd suivi d’un grognement, signe qu’il n’est pas encore mort, sans que vous ayez la moindre possibilité de le rejoindre. Pas de quoi descendre ou le faire remonter à portée de vue, vous décidez de vous séparer pour voir si vous ne trouvez pas la porte menant au sous-sol.
LA CUISINE . Janet se retrouve à fouiller les placards à la recherche de quelque chose qui pourrait servir à sortir Shura de là, sans savoir que le temps presse encore plus qu’elle ne le pense. De la nourriture peu ragoûtante et une énorme quantité de sel et de couverts en tout genres, et pas l’ombre d’une porte pouvant la faire descendre d’un étage.
LA CHAMBRE . Dans ce qu’il semble ressembler plus à un dortoir qu’à une chambre d’enfants, Leander peut observer, au-dessus des quatre lits, une phrase écrite avec ce qui semblerait être du sang. « MRS. UNDERWEATHER IS COMING. »
LE SALON . Juliet et Emily, quant à elle, se retrouvent rapidement dans le salon, la seconde s’appuyant sur la première. Accroché là, un immense tableau de famille réunissant quatre enfants, un homme au visage assez sévère et un peu en retrait, une femme, les yeux noyés dans le vide, semblant être la nourrice de par son uniforme. Aucun sourire sur ce tableau, seulement le regard effrayé d’un enfant.
LE BUREAU . Les livres, Almath les connaît bien. A défaut de trouver un passage pour retrouver Shura, elle s’est dirigée vers le bureau du père. Le sang qui se glace lorsqu’en ouvrant la porte, on le trouve pendu au plafond. L’envie de partir en courant, sans doute, mais la nécessité de continuer, la magicienne regarde tout autour d’elle en essayant de ne pas voir le cadavre qui semble pourtant être le centre de la pièce. Elle finit par trouver ce qui semble être un journal intime, à défaut de pouvoir mieux le nommer. Celui d’Edward Finn, probablement le gentleman accroché à la corde. Il y parle de la mort de sa femme, de sa douleur, de sa folie naissante, de ses enfants et de comment il les avait retrouvé égorgés au fond de leur lit. Comment il n’avait pas supporté sa vie et avait décidé de se suicider.
LE SOUS-SOL . La chute avait été douloureuse, mais Shura se trouve encore en vie, à se frotter le dos pour tenter d’effacer le mal. La pièce est plongée dans le noir et il n’y voit absolument rien. En tâtonnant, il finit par trouver une allumette qu’il craque. Des squelettes, partout autour de lui, généralement de petite taille comme s’il s’agissait d’enfants. Il y en a une bonne vingtaine, du moins à première vue. Puis une voix glaçante qui retentit, une femme translucide qui apparaît. « Tu as été un méchant, méchant garçon. » Et la flamme vacillante qui s’éteint.
Vous n’avez pas beaucoup de temps pour sortir votre ami de là, et s’il n’existe pas de porte pouvant le faire sortir, il ne tient qu’à vous de trouver une autre solution.
53:32
Règles
+ Vous devrez vous limiter à 600 mots maximum par réponse. + Il se pourrait que vous soyez toujours ivres - libre à vous de choisir, en l'occurrence. + Communiquez ! Considérant que vous n'avez qu'une heure, IG pour résoudre la situation, le mieux ça reste l'entre-aide ! + N'hésitez pas à vous rafraîchir la mémoire en relisant la situation commune de base !
[/quote]
Invité
Dim 20 Mai - 19:45
Tu pris le temps de regarder un peu mieux autour de toi, tant le décor que tes compagnons d'infortune. Outre Juliet et Shura, il y avait une femme du nom de Almath, et une autre plus jeune, vraisemblablement aveugle, du nom d'Emily que Jules semblait connaître. La pauvre, c'était une chose d'atterrir dans un endroit pareil, pire encore de ne pas pouvoir le voir. Il y avait aussi un homme, l'air très propre sur lui mais qui pourtant reste par terre. Il ne donne pas son nom, mais reste à l'écart et se moque de vous comme s'il était autrement supérieur. « Tu es dans la même situation que nous, tu sais. En tout cas je suis d'accord, on ferait mieux de ne pas se séparer. Je m'appelle Janet. » Tu lèves les yeux vers le chronomètre que tu n'avais pas encore vu, t’aimes pas trop beaucoup ça. Tu comprends que vous n’avez pas de temps à perdre, alors à défaut, tu acceptes l’idée de suivre Shura.
En route mauvaise troupe, en direction de la maison hantée. C'est idiot mais tu n'arrives pas à te dire que c'est une mauvaise idée, vu la gueule du parc qui ressemble à l’Enfer avec plus de manèges. Mais tu adores ça, les maisons hantées, tu presses même le pas tant tu as hâte d'y être. Tellement insouciante que tu cherches du fun plutôt que du danger - seulement jusqu'à ce que le sol s'affaisse sous Shura, et que de surprise, tu pousses un cri trop aigu. Mais, bêtement, tu te presses au bord, là où il s'était tenu tantôt. Parce que vous vous cassez les burnes d'accord, mais tu n'aimerais pas qu'il lui arrive quelque chose. « Shura ! Est-ce que ça va ? » Tu ne sais pas s'il peut t'entendre, mais de ce que tu en vois dans la pénombre en tout cas, c'est qu'il ne semble pas y avoir de moyen de remonter. T’es presque tentée de sauter à sa suite pour pas le laisser seul dans sa merde, mais en même temps, même toi t’es capable de deviner que c’est une mauvaise idée. Quitte à rester coincé en bas après une sacrée chute, mieux vaut un seul blessé que quatre jambes pétées. « Bouge pas, on va chercher un moyen de te sortir de là ! »
Tu joins le geste à la parole, et tu t’écartes vivement du trou avant de te retourner vers tes coéquipiers. Bon, tu trouves toujours que c’est une sale idée de vous séparer, mais le grand manitou a dit, du coup on va faire un bond dans le temps jusqu’à ton arrivée dans la cuisine, comme ça j’ai pas besoin de l’expliquer. Disons-le, t’as choisi la porte au hasard, et tu t’es mis à fouiller partout en quête d’une corde, d’un drap, ou n’importe. Au lieu de ça, y’a que de la nourriture infecte que tu ne toucherais pas même si tu étais en pleine famine. Tu le vois bien, qu’il y a beaucoup de sel - c’est pour la conservation, tu te dis, et en même temps, c’est extrêmement mal conservé. Tu t’arrêtes devant les couverts, tu regardes les couteaux. Est-ce que tu devrais en prendre un ? Vu l’endroit, ça te semble une bonne chose. Tu aurais pensé au sel aussi, le problème c’est que même toi tu crois pas aux fantômes. Sauf que Myst&Co oblige, t'es convaincue qu'il y aura quelqu'un en chair et en os sous le drap.
Accueil
SIAL ; icon aslaug.
Je ne sais pas trop ce que je faisais dans ce bar pour être sincère. J’ai toujours trouvé ces établissements ennuyants et beaucoup trop bruyant. La nouvelle définition de party chez les humains est décidément moins… agréable que dans d’autres époques. Chez les romains, ils savaient comment fêter! Mais eux… là, maintenant… mettre de la musique pour faire éclater des tympans et offrir de l’alcool de qualité discutable… Et pourtant me voilà. Dans un bar. À boire de la boisson jusqu’à en perdre conscience. Littéralement.