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 EVENT - Gravity

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Heureusement que j'avais eu le réflexe de fermer la porte derrière moi. Se faire pourchasser par un monstre dans une navette spatiale ce n'était pas la meilleure idée du siècle. Mieux valait partir à la recherche des autres que de risquer de voir ce qui avait fait tout ce bruit. Je n'étais pas vraiment très rassuré et en plus je devais voir pour deux. Aoife m'indiquais une direction, et je la suivais. Opposé voulait dire s'éloigner du danger potentiel. Par contre je n'avais aucune idée de la raison de notre présence ici ni qui était avec nous, hormis Castiel que j'avais déjà rencontré.

- Je sais pas du tout mais peut être que les autres ont des réponses ? L'un d'entre eux je le connais, il s'appelle Castiel c'est un ami !

Enfin ami, question point de vue. Je le connaissais quoi. D'ailleurs on avait finit par trouver la serre et nos fameux camarade. Ils avaient tous retiré leur casque, du coup je suivais la danse et faisais de même avec l'aveugle en lui disant qu'on pouvait respirer ici. Appréciant de ne plus avoir le visage enfermé. Après tout j'avais horreur d'être dans une cage. En tout les cas j'étais bien content de voir un visage familier, et un beaucoup moins sympa lorsque je voyais la deuxième jeune femme du groupe. Oupsy. C'était celle que j'avais mordu parce qu'elle avait refusé de me donner à manger ou de l'argent - je ne sais plus. De toute façon, elle ignorait que c'était moi le coupable.

- Ca venait des cuisines, j'ai fermé la porte !

Déclarais je, me retenant de serrer le triton dans mes bras. Il devait pas être du genre câlin. Castiel me demandait nos cartes. Ah oui le puzzle. Je donnais mon bout ainsi que celui de Aoife. L'autre homme venait alors nous saluer et je lui répondais avec un sourire.

- Bonjour ! Moi c'est Moon et voici Aoife !

Me présentais je ainsi que la jeune femme. Je me concentrai ensuite sur Castiel qui était en train de regarder la carte. Maintenant qu'on avait tous les morceaux peut être que cette fameuse réserve dont avait parlé la madame allait apparaître ? Il nous restait plus beaucoup d'oxygène.

- Tu trouves le chemin Cassy ?
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EVENT: Gravity

     
“The only thing we have to fear is fear itself.”  

      Je suis Moon à tâtons, je déteste cette tenue de cosmonaute. Je me sens...Aveugle en fait, au sens où les voyants l'utilisent normalement. Je n'arrive pas à me repérer, mes sens ne me sont d'aucune utilité. C'est très désagréable. Et en plus je suis dépendante de Moon, qui semble fort sympathique, mais je déteste dépendre de quelqu'un.


   

▬ " Espérons oui.".

Je commence à vaguement prendre mes marques à l'intérieur du costume, à défaut de pouvoir faire mieux. Le déplacement n'est plus si compliqué, même si je reste malhabile et aveugle, dans les deux sens du terme. Par chance Moon a réussi à nous amener dans la serre où l'on peut respirer et donc se débarrasser d'une partie de la boite de conserve. Je soupire de soulagement quand il enlève mon casque, je peux me tourner vers les gens qui parlent, c'est un progrès énorme. Le son a malgré tout une résonance étrange dans ce lieu.

   

▬ "Merci Moon ! Bonjour. "

Moon m'a présenté et je repère la direction du fameux Castiel qu'il tient en si haute estime. Espérons que cette confiance n'est pas mal placée, Moon semble particulièrement optimiste comme personne, peut être un peu trop, peut être à la limite du rêveur irréaliste..... Enfin du mauvais coté de la limite.
On semble être tous là, ils étudient la carte si j'en crois le bruit de papier froissé et une sorte de bourdonnement d'excitation comme ils font, sans doute, des gestes rapides. Je ne suis guère utile, j'en suis bien consciente, je suis même un fardeau dans ce genre de situations. Enfin ce genre de situation, je dis ça comme si c'était "classique", comme si quiconque avait pu prévoir que ça arriverait.

   

▬ "Vous cherchez la réserve d'oxygène, mais après on fait quoi ? Cette boite de conserve peut nous ramener sur Terre ? Entiers si possible ?  "


Il y a une navette ? Quelque chose ? Parce que sinon autant rester ici, là où l'air est respirable. Non ? Encore qu'il faudra bien manger et donc aller vers les cuisines où la nourriture est sans doute stockée et d'où le bruit étrange et effrayant émanait. J'ai déjà dit que je n'aimais pas du tout cette station ? Une vision utile ne serait pas du luxe murmurais-je à l'attention de mon ange gardien, un flemmard de première catégorie, clairement.


     
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L'Element
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RACE : Tout et rien à la fois.
gravity

« Aoife, Laelia, Castiel, Basil, Moon »

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Le calme fut de courte durée. Alors que chacun se presse -plus ou moins- de rejoindre cette serre qui sera votre point de rassemblement safe, il semblerait que le bruit venant des cuisines ait suivi Moon et Aoife jusqu’à vous tous. Bien joué Castiel, tu as réussi à sauver la mise de Basil en te dépêchant de fermer la porte, mais ce n’est pas le cas pour Laeila car tu lui as fermé la porte au nez -la pauvre. Tu as à peine le temps de voir qu’un semblant de main squelettique recouvert d’une peau noire si fine que l’on peut apercevoir ses veines verdâtres attrape la jambe de votre chasseuse. La porte se ferme bruyamment, mais ce n’est pas très bien insonorisé au niveau du hublot. Le plus près, à savoir toi Castiel, entend des bruits de membres déchirés, une mâchoire qui les engloutis un par un, des os brisés et un cri d’horreur strident qui finit par se stopper alors que le monstre rote quelques secondes après pour clôturer son repas. Oui, c’est un alien vulgaire à qui vous avez à faire, mais il a le droit. Car il vient d’engloutir l’un d’entre vous en moins de cinq minutes. Cinq minutes où vous n’avez entendu que des hurlements pour les autres tant ceux-ci étaient puissants et remplis de douleur. Visiblement, son appétit n’est pas rassasié car il tambourine à la porte et face à sa fermeture, il fait crisser ses griffes contre la paroi métallique en quête d’une autre entrée. Prenez garde à la baie vitrée au-dessus de votre tête, car rien ne l’empêche d’attaquer par le toit et de se créer lui-même un passage.

Vous l’aurez compris, le temps presse car l’alien vous a rattrapé. Ne vous attardez pas à remercier Moon et Aoife qui l’ont guidé jusqu’ici par manque de prudence, et concentrez vous plutôt sur les morceaux de la carte que votre meneur de groupe vient de rassembler. Devant Castiel se forme un plan en trois dimensions. Et pour les plus geek d’entre vous, oui, vous pouvez vous permettre de comparer ceci à l’intérieur d’une Pokéball vu sa forme. Comme celui qui l’a tracé s’est douté que vous restiez béat devant, il a été gentil et il vous a mis un petit « Vous êtes ici » en rouge façon Google Maps. Ok Google, emmènes-les à la réserve d’oxygène. Vous voyez qu’un chemin se trace sur la carte, partant à trois niveaux en dessous de vos pieds.
Lorsque l’on y pense, c’est assez logique. Vous vous trouvez au beau milieu de la pompe à oxygène de cette station, elle est donc reliée de près ou de loin aux réserves. C’est là que tu interviens avec tes facultés Aoife. Car si tes compagnons ont le chemin, tu dois les faire sortir d’ici pour rejoindre l’ascenseur, et à première il n’y a pas de sortie hormis pour le casse-pipe. Un violent mal de tête te prend alors, et tu vois un homme en combinaison tout comme vous se diriger vers l’arbre le plus grand de cette serre pour y ouvrir une trappe à ses pieds. Tu en déduis alors qu’il s’agit d’un tunnel de service. Ta vision se coupe, apaisant ton mal de tête quelques secondes avant de reprendre de plus belle. Au bout de l’escalier, tu vois ce même homme passer une carte bleue pour appeler l’ascenseur.

Cela s’arrête définitivement. Tu peux souffler et t’imposer pour que tu leur donnes les indications que tu viens de recevoir d’un autre temps et les pousser à te faire confiance. Et là, bande de petits malins, si vous avez bien suivi, vous vous souvenez que Laelia avait trouvé une carte électronique bleue avant de se faire boulotter. Et comme Basil est trop occupé à admirer la nature artificielle, c’est toi Moon qui la récupère.

Maintenant, pensez à remettre vos casques -parce que non, le PNJ n’est pas un troll, vous allez en avoir besoin- et sortez d’ici avant que le monstre ne trouve une entrée.


contraintes

1 post sans consommation d'oxygène vous est offert le temps de sortir de la serre. Au prochain passage du PNJ, vous reprendrez le décompte à 9% restant. (Avec la mort de Laelia, vos casques ont été un peu rechargés, c'est son cadeau d'adieu mdr).
Votre carte est complète, vous n'avez plus le droit de vous perdre en chemin.
Jane, l'interface de communication, est votre "Joker". Vous pouvez la solliciter 1 tour sur 2 chacun pour obtenir des renseignements. Le compte PNJ postera alors tout de suite après sa réponse.
Vous devrez vous limiter à 600 mots maximum par réponse.
Il se pourrait que vous soyez toujours ivres - libre à vous de choisir, en l'occurrence.
Communiquez ! Vous êtes en huis-clos mais vous risquez le pire si vous ne prêtez pas attention aux autres.
N'hésitez pas à vous rafraîchir la mémoire en relisant la situation commune de base !

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Tu tires le bras de Basil, précipitamment, pour le ramener à l’intérieur. Non pas que t’aies spécialement envie de lui sauver la mise, mais t’y peux rien si t’es quelqu’un de bien, et tu n’aimerais définitivement pas avoir une mort con sur la conscience, notamment parce qu’il est encore passablement atteint par l’alcool qu’il a ingurgité plus tôt dans la soirée. Cependant, tu étais loin de te douter que Laelia ressortirait de la pièce où tu l’avais vue entrer quelques secondes plus tôt. Peut-être parce qu’elle avait fait tomber quelque chose, peut-être qu’elle avait vu un truc … Mais en tout cas tu l’aperçois trop tard, collée contre la vitre, essayant d’attirer ton attention. Tu aurais sans doute pu la sauver, si on t’avait donné quelques secondes supplémentaires, mais alors que tu te jetais de nouveau sur la poignée, une main cadavérique noire s’empara de la chasseuse. Sans nulle doute que son regard apeuré te suivrait jusque dans tes cauchemars, il n’y avait pas à dire. Un bruit effroyable et tu fermais les yeux brièvement pour tenter de ne pas perdre ton calme. Le cri de douleur de Laelia avait laissé le groupe silencieux, personne n’osait plus se regarder ou se parler. Toi plus que les autres alors que tu savais qu’il était si facile de te la reprocher, quand bien même t’avais sauvé l’autre con dans le process.

Alors tu n’avais rien dit et t’étais contenté de récupérer les cartes de tout le monde pendant que Basil observait la forêt autour de lui, comme s’il était perdu. Laelia partie, Moon t’ayant montré ses talents en se faisant avoir par un pauvre chat et ne connaissant pas Aoife, tu te devais de te concentrer seul sur ta tâche. Tu n’avais pas le choix, parce que si tu n’arrivais pas à faire fonctionner ce putain de puzzle, vous risqueriez de vous faire bouffer par la créature qui venait d’engloutir la chasseuse, et c’était mauvais pour tout le monde, no joke. Alors que le plan se mettait en place, tu regardes d’un air soucieux l’endroit dans lequel tu te trouves. Tu peux entendre les pas de la créature, quelle qu’elle soit, proche, qui essaie de se frayer un chemin, mais tu ne sais honnêtement pas par où elle pourrait passer. Aussi, tu te tournes vers Basil. “ Il faut qu’on parte rapidement de là, mais en attendant, couvre les entrées possibles. “ Avec quels armes, on se le demande, mais il devra bien trouver quelque chose, t’as comme l’impression que Basil est le seul espoir pour le moment. Bummer.

“ Les réserves sont trois étages en dessous, en sachant qu’il nous reste six pour cent d’oxygène. Il faut qu’on y arrive avant que ce soit la cata, ou que cette chose nous rattrape. Ensuite on pourra toujours trouver un moyen de buter ce monstre, mais pour le moment faut aller au plus pressé. Par contre je vois pas vraiment de moyen de changer d’étage … “ Tu tentes plusieurs combinaisons sur la carte mais pas moyen d’arriver à quelque chose de concret. Ok Google, aide-moi à rester en vie s’il te plaît. ça n’a pas l’air de marcher des masses. Tu grognes un coup quand tu vois l’oracle s’effondrer. Tu te précipites sur elle. Pas une deuxième en moins de cinq minutes, ton petit coeur le supporterait pas. “ Aoife, tu m’entends? ça va?” Cette situation est impossible, tu le sais. Pourtant, il faut que tu arrives à trouver une solution, et rapidement. Certes la probabilité que ce soit réel est bien pauvre, mais tu as entendu le cri de douleur de Laelia. Comme tous ceux autour de toi. La douleur était bien présente. Alors que ce soit une grosse blague d’une autorité suprême ou quelque chose de différent, t’as pas le moins du monde envie de te faire bouffer ou de mourir d’asphyxie.


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Basil Egerton
Basil Egerton
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MÉTIER/ÉTUDE : Gardien du cimetière

C’est peut-être cruel à dire, mais les premières secondes, tu n’as même pas réalisé qu’il se passait quelque chose d’anormal. Les hurlements en fond sonore, tu les avais à peine relevés, obnubilé par ton observation des alentours. Mais cinq minutes, ça reste long - très long, et tu as bien fini par comprendre que les choses commençaient à tourner au désastre. Enfin, pour les autres, toi tu te portais à merveille, merci beaucoup, tu n’arrivais pas à te sentir concerné. Tu t’es contenté de relever le nez, de regarder la porte d’où cela provenait - celle que Castiel t’avait fermé dans le dos un instant plus tôt. Ce qui devait signifier qu’il venait de te sauver la vie, mais tu avais du mal à croire que ce soit intentionnel. Tu as vu son attitude au loin, tu as entrevu son visage, celui des autres aussi, tu les regardais comme si tu cherchais à savoir quelle réaction tu devais adopter. Mais ce n’était pas toi qui te faisait boulotter, alors la panique avait du mal à venir. La chose était à l’extérieur, toi à l’intérieur, il n’y avait rien à craindre. Chose ? Oui d’ailleurs, qu’était-ce ? Tu n’avais entendu que les hurlements, mais cela en disait long sur la cruauté, et la rapidité d’exécution. Et tu avais cette soudaine idée que ce n’était peut-être pas humain. Une vie extraterrestre ? Une vie extraterrestre juste là derrière, presque à portée de main ? Autant dire que ta vie se mit à importer bien moins que ta curiosité, et que l’excitation au fond de ton oeil jurait beaucoup avec la terreur ambiante. La plus grande douleur pour toi, ce fut sûrement le crissement sur les parois alors que la chose désirait entrer - un début de gueule de bois sans doute, qui donnait presque l’impression que tu partageais la peine de tes collègues.

Et puis là, Castiel est venu vers toi comme une pâquerette sur un champ de Mars, pour te donner un ordre. Couvre les entrées possibles t’a-t-il dit, et tu l’as regardé comme s’il était débile. « Avec quoi ? T'es mignon, tu m’as regardé ? » Tu savais traîner un corps, donc supposément un sac de sable de 70 kg, mais dans l’ensemble, t’étais plutôt celui qui se faisait facilement démolir et qui peinait à ouvrir ses bocaux de cornichon - le laborantin, pas l'homme de terrain. Sans compter que t’étais probablement le seul dans le coin avec l’envie au coin du crâne d’ouvrir un sas plutôt que de le barricader, mais entre un bambin et une aveugle, tu as rapidement saisi qu'il n'avait pas le choix. Tu as soupiré, et tu as remis ton casque pour te débarrasser les mains. 9%. Tiens, ça augmentait avec les morts… Ça, c’était intéressant. « Ça va, je vais faire le tour des portes. » Le bon côté, c’est que t’étais aussi celui qui avait le moins peur d’approcher de la bestiole, par la force des choses. Donc tu t’es mis à longer les murs, à vérifier les entrées pour en sceller les portes, à vérifier les bouches d’aération, les plaques au sol et le plafond. Mais vérifier, ce n’est pas ça qui allait t’aider à te défendre s’il décidait de pointer son nez. Alors tu as regardé un peu partout, sait-on jamais qu’une vitrine cache un blaster ou n’importe quoi. Sauf que dans une serre, à part des branches et des tuyaux d’arrosage, tu ne t’attendais pas à trouver grand chose. En espérant que les autres compères aient un plan de secours ou il ne vous resterait plus qu’à attendre la mort comme des plots.



(c) SIAL ; icon LΛZΛRE

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Je n'avait peut être finalement pas réussi à enfermer l'alien derrière nous. Bon bah tant pis. Castiel avait réussi juste à temps à sauver l'autre homme mais ce n'était pas le cas de la jeune femme. Une main immonde avait attrapé sa jambe et entrainé en dehors de la serre. Oh. La bouche légèrement entrouverte j'étais surpris de ce retournement de situation. Bon, en soit, ce n'était pas dramatique, la victime était une méchante humaine de toute façon. Des hurlements de douleurs s'étaient fait entendre dans tout le vaisseau et je grimaçais, me plaquant les mains sur les oreilles. C'était horrible. Pourquoi est ce qu'ils étaient toujours en train de hurler avant de mourir ? C'était pareil quand je devais aller éliminer les ennemis de Mallus.
La silence avait ensuite repris son droit, nous permettant de nous concentrer sur la carte. Comme une carte ultra moderne, un point indiquant où nous étions s'était affiché. Visiblement la réserve était en dessous de nous mais comment y accéder ? Je regardais sur le sol à la recherche d'un truc qui ressemblerait à une sorte de bouche d’égouts mais tout ce que j'avais trouvé c'était une espèce de carte bleue. En même temps Aoife avait fait une crise et je me précipitais vers elle.

- Il faut vite trouver l'entrée secrète avant de se faire manger tout cru !

Je répétais avec mes propres mots ce que Castiel avait dit il y avait quelques secondes. Bon moi je pouvais toujours me transformer en fourmi et aller me cacher dans un coin mais c'était pas le cas de mes autres compagnons. Je montrais alors l'objet que j'avais ramassé.

- J'ai trouvé ça ! Je sais pas à quoi ça sert mais surement à ouvrir quelque chose !

Je revenais sur l'aveugle qui reprenais ses esprits. L'aidant à se remettre debout. J'avais vraiment eu peur qu'elle ait fait couic elle aussi. Ca serait dommage parce qu'elle était gentille. Une fois revenu sur Terre on pourrait même continuer à être ami. Bon il allait falloir trouver le volant du vaisseau pour ça, et avant tout accéder à cette fameuse réserve pour ne pas mourir de manque d'oxygène.
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EVENT: Gravity

     
“The only thing we have to fear is fear itself.”  

      Je salue tout le monde et apprécie ce court instant de répit sans casque mais un grondement inquiétant vient nous priver de cette tranquillité passagère. J'entends le bruit d'une porte qui se ferme puis un hurlement qui me glace le sang. Immobile, pétrifiée, je laisse le monde continuer de tourner, pas rond manifestement, sans moi pendant un long moment. J'entends Castiel organiser tout le monde, Basil lui répondre, Moon se déplacer mais mon cerveau entend sans décoder, machinalement, par habitude. Rien de tout ça ne m'atteint vraiment.

Rien sauf la douleur, aigue mais familière, presque un soulagement à cet instant. J'accueille la vision d'un arbre, celui qui se trouve dans cette salle sans doute, d'un homme qui se baisse, ouvre une trappe. Le néant à nouveau. La douleur reflue, juste un court instant, revient comme un tsunami. Un ascenseur, une carte étrange. La sortie sans doute.

Castiel et Moon se sont précipités vers moi, je remarque que je me suis effondrée, la peur et une vision particulièrement puissante sont à blâmer pour cela. Je souris. Enfin je crois que je souris. Techniquement cela ressemble davantage à une grimace. Et je mens. Ce n'est pas dans mes habitudes mais là il y a urgence.


   

▬ " Je vais bien. Il y a une trappe sous le grand arbre. Un ascenseur. Il faut une carte magnétique. "


Est-ce qu'on a une carte magnétique ? Parce que sinon ce n'est pas franchement la peine de chercher la trappe. Moon a dit qu'il avait quelque chose, c'est sans doute ça. Il faut que ce soit ça.

Je me redresse avec l'aide de Moon et tente de me rappeler la vision pour m'orienter vers le grand arbre. Je fais quelques pas dans la bonne direction, lents, hésitants, mais pour bien montrer aux autres qu'il faut se dépêcher. Mieux vaut bouger rapidement, la créature qui a fait hurler Laelia semble se mouvoir avec célérité.

     


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