-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 échange de bons procédés (sayanel&kabukichô)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
avatar
Invité
Moi qui pensait que le jour où je crèverais, ce serait parce que je me serais attaqué à une créature beaucoup trop forte pour moi … Comme un djinn ou un triton un peu trop porté sur son pouvoir. Un truc un peu classe, au moins, qu’on se marre pas à mon enterrement. Bah non, ce serait bouffé par un clébard. C’est pas le genre de mort que je souhaite, y a pas à dire. Quand on est dans le métier depuis assez longtemps, on y pense, à la mort. On se marre même à l’imaginer, on y va avec résignation parce que c’est plus qu’un job, en fin de compte, c’est un mode de vie qui te lâche plus. T’as pas d’amis, t’as pas de relation, t’as la famille et c’est plus ou moins tout, mais tu sais qu’eux aussi ils risquent de pas faire long feu. Alors ta propre vie t’en as pas grand-chose à carrer. Mourir ça a jamais été un problème, ça viendrait même presque avec joie, une certaine libération de toute la merde dans laquelle je m’enfonce petit à petit, et parfois à pieds joints. Mais pas comme ça. Hors de question que je crève dans un hôtel très moyen – sorry dude – tué par un molosse qui appartient à des mecs qui ont pas l’air de savoir ce que c’est que prendre une douche.

Si mes bras sont occupés par la batte en train d’être bouffée par le chien, mes jambes sont plus ou moins libres. L’action doit faire une poignée de secondes, mais j’ai l’impression que j’arriverais jamais à me défaire de son emprise. Pourtant je réunis toutes les forces qui ne sont pas dirigées sur la gueule du chien pour lui asséner un violent coup de pied. Ça peut réellement partir de tous les côtés, à ce stade. Soit je l’énerve encore plus et je me fais réellement bouffer, soit j’ai le temps de me dégager. Heureusement pour moi, c’est la seconde solution qui est choisie, et le clébard s’éloigne pour échapper à mon coup, sonné, lâchant la batte sur mon abdomen. Génial, elle est pleine de bave, j’aime vraiment mon boulot, y a pas à dire. Je me relève au bout de quelques secondes alors que Kabu s’attaque de nouveau à l’animal. Voyant l’un des punks faire mine de se jeter sur lui pour le stopper dans son geste, je l’attrape par le col de son tee-shirt avant de le plaquer contre le mur d’un coup de poing. Couche panier, connard.

Avec soulagement, je vois que mon allié a réussi son coup. Au bout de trois essais, il était temps, on aurait peut-être pas tenu encore longtemps face au gang. Malheureusement, déconcentré par les aventures de Kabu, je ne vois pas le punk contre-attaquer, aidé par un poing américain. Je recule de quelques pas, encaissant le coup. La douleur fait un mal de chien, et vu le goût métallique qui se propage dans ma bouche, y a moyen que je pisse le sang. C’est là qu’on s’amuse. Récupérant ma batte au sol qui reste couvert de bave et dans un sale état, je me place face à mon agresseur. Lui je vais me le faire, y a pas de raison. Il va bouffer le plancher dans pas cinq minutes, et si je dois danser sur son cadavre après, je le ferais sans aucune hésitation.
Spoiler:


Revenir en haut Aller en bas
L'Element
L'Element
MESSAGES : 817
RACE : Tout et rien à la fois.
Le membre 'Sayanel Z. Pritchard' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'ATTAQUES' : 2
Revenir en haut Aller en bas
https://u-legends.forumgaming.fr
avatar
Invité
Le chien est à terre, complètement K.O., et sur les trois punks, Say venait d’en buter un. Enfin, j’dis buter, mais bon, il était juste à terre, à plus réagir. J’étais bon pour faire le ménage après, mais je ne m’attendais pas à ce qu’ils s’en aillent tranquillement non plus. J’avais super mal à mon bras, sans parler de mon pif qui pissait le sang, mais le tandem avait l’air de marcher pas trop mal, alors fallait bien continuer jusqu’à ce que les deux autres soient à terre. J’essuyai alors mon nez avec mon débardeur – heureusement qu’il était noir, ça se voyait pas trop, du rouge sur du noir. Je n’osais pas imaginer le cri qu’aurait poussé encore ma cousine en me voyant ensanglanté comme ça, j’en aurai eu des acouphènes pendant des heures. Parce que ma cousine, qui me servait de femme de ménage de l’hôtel, elle découvrait du coup pas mal de choses – les chambres défoncées, des mecs en overdose, des gars en coma éthyliques – et elle poussait toujours le cri de la mort, plutôt que de simplement venir me signaler qu’un truc n’allait pas. La seule personne qui savait garder son calme ici, c’était l’homme de ménage qui s’était barré avec ma femme quand elle m’avait quitté. Super.

Bref donc, deux punks encore. Et ils étaient pas jouasses, même que l’un d’entre eux commença à me foncer dessus dès que j’avais commencé à m’essuyer le nez. Je n’avais pas grand-chose à faire, à vrai dire, juste me remettre à viser avec la batte, parce qu’il arrivait super vite, et comptait visiblement me cogner avec la seule force de ses poings. Et si ce n’était que ça, ça n’aurait pas été très très grave, simplement, il avait des bagues encore plus grosses que la bague de fiançailles que j’avais offerte à ma femme quand je l’avais demandée en mariage – et elle m’avait coûté une blinde, sachez-le bien. Du coup, si j’me prenais un coup avec ses mains, j’risquais sérieusement de me faire esquinter. Genre, j’allais me faire imprimer une tête de mort sur la pommette, merci mais non merci, j’avais déjà ce qu’il me fallait en tatouage, pas la peine de m’en rajouter avec un truc aussi dégueulasse sur la tronche !

En fait, dans la panique, j’oubliai totalement ma batte, et je posai la main sur la poignée de la porte afin de la fermer au nez du mec qui prenait son élan. Avec un peu de chance, j’aurai juste à rouvrir après pour l’achever, et laisser le dernier à Say, parce qu’en vrai, la baston commençait à vraiment puer pour moi, entre le nez et le bras, c’était quoi la suite, je perdais un œil ? Ceci était exactement la raison pour laquelle j’avais payé Say : éviter de finir estropié pour le restant de mes jours, surtout à cause de grosses merdes comme celles-là.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
L'Element
L'Element
MESSAGES : 817
RACE : Tout et rien à la fois.
Le membre 'Kabukichô Kihashi' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'ATTAQUES' : 4
Revenir en haut Aller en bas
https://u-legends.forumgaming.fr
avatar
Invité
Kabu a mis à terre l'un des deux mecs qui restaient encore debout mais il a l'air mal en point. C'est plutôt une bonne chose qu'il reste en retrait pour l'autre, qui me fonce de toute manière presque simultanément dessus. Je lâche ma batte. J'ai l'adrénaline qui est un peu monté, je dois l'avouer. Ça me fait toujours un truc ce genre de scènes, je me sens presque dans l'obligation d'augmenter la chaîne de la violence, encore et encore. Pour moi y a pas assez de sang qui a coulé, j'ai pas assez douillé, je me suis pas assez pris de coups. Cette sensation de devoir ressentir à tout prix, que ce soit la douleur ou le plaisir, ou même les deux mélangés de lui foutre une putain de raclée, de le voir perdre ses dents et lui casser le nez. Je peux m'en prendre autant dans la gueule, en soi, je peux finir au sol à moitié crevé mais ce sera pas la première fois et j'arrive toujours à m'en remettre. Je me suis pris une putain de balle dans le bras et je suis toujours pas mort alors c'est pas un délinquant du dimanche qui va me la faire à l'envers. Je comprends même pas pourquoi ils restent dans un hôtel comme celui-là tout en sachant qu'ils finiront par se faire virer. Mais sans doute qu'ils attendaient que ça, qu'on se pointe, parce qu'ils supportaient plus de rien faire et qu'ils sont trop cons pour faire autre chose de leurs dix doigts. Pas que ça me dérange, je me faisais légèrement chier de toute façon alors c'est tout bénef' pour moi. Un peu moins pour Kabu qui va sûrement devoir expliquer le vacarme aux autres résidents de l'hôtel, ou à la femme de ménage qui en a peut-être déjà trop vu, des scènes du genre. On lui dira bien qu'il a une drôle de façon de mener son business, mais après tout, moi, c'est pas la violence qui me fait peur.

Alors j'envoie le poing pour l'envoyer contre le mur, il tente de riposter mais je l'enchaîne. Je lui aurais bien collé une balle dans la tête si j'avais eu mon flingue, mais ça gâche quand même le plaisir. Ou une balle dans la jambe, puis un peu partout après, juste histoire de le faire souffrir. Et je tape, je tape, je tape, je m'en prends une autre dans la mâchoire et je commence à être un peu sonné, mais je m'arrête pas. Il semble reprendre le dessus un moment, mais ça ne dure pas vraiment. J'ai le meurtre dans le sang, peut-être que lui aussi, mais pas assez. Pas comme moi. Je suis une arme vivante et c'est pas toujours une bonne nouvelle, je sais pas quand m'arrêter, je sais pas doser mes coups et très rapidement je me retrouve au sol, sur lui, à lui donner un coup après l'autre. J'ai du sang partout, sur le visage, probablement le mien, sur les mains, définitivement le sien, et j'ai presque l'impression de me noyer mais je m'arrête pas, je m'arrête jamais. Je suis comme en transe, comme besoin de me soulager sur un con dans le genre. Jamais été du type suicidaire mais par contre il faut bien que je trouve de quoi évacuer le mal dans lequel je m'enfonce hein. Alors je continue alors que ça fait au moins trente secondes qu'il a perdu connaissance, qu'il y a plus que le bruit de mes coups et de mes grognements dans le couloir. Parce qu'ils sont tous HS. J'entends Kabu qui parle et c'est là que je sors de mon état, là que je me recule pour me coller jusqu'au mur. Je tremble, je souris, ça doit donner une image un peu spéciale dans son ensemble, j'en suis bien conscient. " Il est mort?" Pas vraiment d'émotions dans la voix, s'il l'est, et bah tant pis, ça changera pas mes journées. C'est pas comme si je savais pas comment faire disparaître un corps.

Pair – Le mec est vivant, il mangera juste de la soupe jusqu'à la fin de sa vie et va passer trois mois dans le coma.

Impair – Le mec est mort parce que Say est un monstre. (coucou)


Revenir en haut Aller en bas
L'Element
L'Element
MESSAGES : 817
RACE : Tout et rien à la fois.
Le membre 'Sayanel Z. Pritchard' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'ATTAQUES' : 4
Revenir en haut Aller en bas
https://u-legends.forumgaming.fr
avatar
Invité
J’étais parvenu à assommer le deuxième punk grâce à un réflexe de fermeture de porte sur sa tronche. D’ailleurs, le bruit que son stop forcé avait été particulièrement amusant… Et tandis que Sayanel s’occupait de l’autre, particulièrement violemment d’ailleurs, je m’étais amusé à rouvrir cette porte de chambre, pour donner des coups de pied dans la tête du mec, qu’il retombe dans l’inconscience, et pour de bon. Ca servait aussi à me défouler de mon pif en vrac et accessoirement aussi de mon bras qui me lançait comme s’il était brisé en mille morceaux.

Et sur ces paroles, je me décide enfin à réellement m’intéresser à mon compagnon – que j’aurais vraiment dû laisser aller seul dans cette chambre, histoire que je ne me salisse pas les mains… Enfin, il fallait dire qu’il semblait tout droit sorti de Carrie, ce film avec cette gamine qui finit par se prendre un seau de sang de cochon sur la tête, pour finir comme une valkyrie vengeresse à détruire la ville. Vraiment, c’était la même chose, n’espérez même pas que j’exagère ! … Bon, d’accord un peu.

J’avais eu l’espoir qu’il se décide à s’arrêter à un moment donné, au moins de lui-même, mais je voyais bien que le mec était aussi conscient que le mien l’était. C’était à dire, pas vraiment conscient. Mais celui-là, il avait l’air d’être passé dans le rouleau compresseur de Roger Rabbit, au moins. Donc, puisqu’il continuait, je tentai de dire, d’une voix un poil inquiète :

« Tu comptes en faire du bœuf en boîte ou c’est moi ? »

Mais visiblement, ça avait marché, cette simple parole. Il avait l’air d’un gros barge sorti de ces films que je venais de citer, vraiment, même qu’à un moment, j’eus peur qu’il se retourne vers moi pour me faire subir la même chose. C’était pas que je ne connaissais pas ce mec, hein, la confiance n’était pas acquise. Après tout, je le payais pour qu’il tape sur des gars, il pouvait bien le faire gratos sur moi. Mais non, il me demanda juste s’il était mort. Ainsi, bonne âme, je me penchai pour vérifier – heureusement qu’avec le Brésil et ses corps aux détours d’une rue, je n’avais plus tellement les tripes retournées au moindre truc non identifié par terre. Et de toute évidence, il avait encore un pouls… S’il se réveillait un jour, il allait certainement avoir quelques cases en moins.

« A vue de nez, je dirais qu’il va passer trois mois dans le coma et qu’il mangera de la soupe jusqu’à la fin de sa vie, mais bon, vu que ses deux potes sont encore en vie, il aura du soutien. »

J’aurais aimé dire que ça me faisait chier qu’il soit en si mauvais état, que si les flics fouinaient là-dedans, ça risquait de mettre en péril mon hôtel, mais enfin, à vrai dire, mon éthique avait tendance à légèrement vaciller dans un endroit comme celui-ci. Je me sentais plus loyal envers un type qui m’avait donné un coup de main, même payant, qu’envers ces connards qui faisaient plus chier qu’autre chose. Alors, je me redressai, regardant Say d’un air qui disait « t’en as une de ces têtes » pour signaler :

« Bon, faut les bouger de là, aide-moi. Enfin, non, avant, passe toi un coup sur la tête, t’as l’air tout droit sorti de Freddie. »

Je tirai rapidement dans la chambre les punks qui étaient dehors, toujours, pour les cacher de la vue des autres résidents, si tant était qu’un idiot avait seulement regardé ce qu’il se passait, pour me diriger ensuite vers leur salle de bain – enfin la mienne – pour récupérer la trousse de premier secours que tout le monde avait. Je voulais me désinfecter le bras et mettre un p’tit pansement au moins le temps de conduire le camion… Histoire de déposer ces relents d’ordure quelque part où ils pourraient finir de crever, ou survivre si le cœur leur en disait.

« Après, j’irai les déposer quelque part. Tu m’accompagnes ? »
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
La violence, je la connais. Je suis baigné dedans depuis que je suis qu’un gosse, comme si c’était la normalité dans laquelle je devais à tout prix évoluer. C’est sans doute le cas, me rendre plus fort en me rendant moins humain, c’était le but, pour éviter que je me fasse tuer connement pour avoir montré trop de faiblesses. Non pas que j’en ai moins, elles sont juste placées différemment. Nombres sont les monstres qui ont cru pouvoir m’attendrir, parce que c’est comme ça que ça marche le plus souvent, parce qu’un discours est susceptible de faire changer un chasseur d’avis, de le faire hésiter ne serait-ce que la seconde de trop. Mais pas moi. C’est ce qui me rend le plus dangereux, le plus instable. Efficace, mais j’en perds, quelque part, tout le reste. Je continue de frapper, encore et encore, le mec au sol. Quelque part je me dis qu’il l’a mérité, que c’est qu’un connard qui n’aurait jamais dû se prendre pour ce qu’il n’était pas. Et pourtant, c’est pas pour ça que je continue, loin de là. Je continue parce que je n’arrive pas à m’empêcher de lever le coup suivant, j’arrive pas à me dire qu’il faut que ça s’arrête. C’est pour ça que je chassais pas sans Lisbeth, elle, elle savait quoi faire, elle savait quoi dire pour que je me calme. Mais seul, je pourrais tuer même le plus innocent des enfants s’il me regardait de travers parce qu’une fois que je suis lancé, j’arrive simplement pas à m’arrêter. Et c’est pas le sang qui postillonne sur mon visage qui va réussir à me faire reculer. La voix de Kabukichô, par contre, oui. Elle me fait réaliser que je ne suis pas seul, qu’il n’y a plus de danger et qu’il faut tout simplement que je me restreigne. Elle me fait voir la fatigue qui transparaît dans tous mes membres, les ecchymoses que j’ai ça et là, cette impression que mon épaule s’est déboitée on ne sait comment. J’arriverais sans doute pas à la remettre tout seul en place il faudra qu’on m’aide, mais je suis pas sûr que Kabu soit le plus à même de m’aider. Alors je vais devoir faire avec le temps de tomber sur Gadreel.

Alors que le gérant continue de parler, j’observe mes mains, les éraflures et le sang sur mes phalanges. J’ai entendu la confirmation du fait que le mec n’était pas mort, ça m’évitera encore plus de rendez vous avec la putain de psychologue des Dux, ça me suffit. J’ai même pas besoin de les prévenir, pour le coup, et c’est un détail qui me soulage. Je sais que je suis pas loin de me faire retirer les affaires les plus importantes, Lenny m’a prévenu plusieurs fois qu’il fallait que j’arrête de faire le con, mais de toute évidence j’ai décidé de pas l’écouter. Je sens qu’il faut pas qu’on tarde à se bouger. Les mecs vont pas rester inconscients trop longtemps, sauf peut-être le mien, et vaut mieux pas qu’ils soient encore dans l’hôtel quand ça arrive. Je pourrais appeler l’équipe de nettoyage mais ça reviendrait à prévenir Lenny, même sous un faux prétexte, et ça reste hors de questions. Il va donc falloir qu’on s’y colle, Kabu et moi, lui, la petite crevette et moi la moitié estropiée. “Ouais. Attends deux secondes. J’enjambe le mec près de la porte pour me rendre dans la chambre. Ils ont vraiment foutu n’importe quoi dans la pièce, on dirait presque qu’ils se battaient avant qu’on arrive. Des cadavres de bouteilles, des tâches sur les murs, de la bouffe partout … Je dis pas qu’on est dans un Hilton mais l’était du lieu devait être mille fois mieux avant qu’ils arrivent. Même si ça reste pas du grand hôtel de luxe. Je me dirige vers la salle de bains. Le miroir est pété, mais pas assez pour que j’ai pas conscience de la gueule que j’ai. Je soupire, croise mon regard. Je sais pas trop ce que j’espère y voir, sûrement rien, j’ai jamais vraiment eu de facultés analytiques, surtout quand il s’agit de ma propre personne. Je me contente donc de me passer la tête sous l’eau, mes mains commençant légèrement à me brûler au contact de l’eau froide. Je mets pas plus de deux minutes avant de revenir dans le hall ou le brun m’attend toujours.

Je tente d’attraper le clébard, mais je lâche un grognement alors qu’il se retrouve dans mes bras. Je me retrouve forcé de le poser à terre aussi rapidement que possible. “ça va pas être possible, faut que tu me remettes l’épaule en place. “ . Parce que Gad’ est pas là pour le faire et que si personne ne le fait il va devoir se taper les quatre mecs et le dogo tout seul.



Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Au début, je demande un coup de main pour me débarrasser des corps – je dis ça comme s’ils étaient morts, mais non… Mais quand j’vois bien qu’il en chie pour ne serait-ce que prendre le chien, et qu’il me dit en plus de lui remettre l’épaule en place… Alors, j’étais pas ce qu’on pouvait appeler un chie-culotte, ou plus communément une personne qui n’a pas de tripes. Par contre, j’avais un sens des responsabilités, un peu. Et si je lui pétais le bras en voulant le lui remettre en place, je ne le prendrais pas trop bien.

« Désolé, Say’, mais j’préfère que tu fasses faire ça par une personne qui sait vraiment le faire. Tout ce que je saurais soigner, c’est une coupure, mais ça… »

Donc ouais, non, vraiment, ça sera pas pour moi. En regardant autour de moi, je trouve quand même une sorte de petit drapeau, qui peut servir d’écharpe en attendant qu’il voie quelqu’un pour ça. Je le lui installe autour du bras histoire qu’il l’immobilise, d’autorité, puis je recule un peu :

« Monte la garde deux minutes, je vais chercher l’utilitaire histoire de les ramasser… Si quelqu’un débarque, de trop curieux, essaye de pas l’amocher, dis lui juste de dégager, tu veux bien ? »

Et sans vraiment attendre de réponse, je sors de la chambre pour aller hors de l’hôtel récupérer le machin dégueulasse qui me servait d’utilitaire. Je l’avais acheté d’occasion il y avait quelques années, quand ma femme avait récupéré la voiture correcte que nous avions – elle avait la petite la majeure partie du temps, alors je n’avais pas protesté. Il commençait à avoir de sacrées avaries qui me coûtaient cher à réparer, mais voilà, pour le moment j’avais ça en attendant de pouvoir trouver mieux et tout aussi pratique. En marche arrière, je le fis rentrer dans la cour intérieure de l’hôtel, puis reculer jusqu’à la porte de la chambre où se trouvaient Say et les corps. Trois types et un chien… J’allais bien pouvoir me débrouiller pour les faire rentrer, non ? Même avec un bras en charpie… Ils n’étaient pas bien épais, et puis je n’avais pas le choix. En les faisant traîner à terre, puis glisser sur la petite pente jusqu’à l’intérieur du véhicule.

Je mis au moins vingt minutes pour les trois. Quant au chien… Je balançai juste un bâton dans le Kangoo. Mais bon, il était groggy le machin. Alors, en tirant d’une main sur son collier, priant pour ne pas me faire mordre encore… Ca ne marcha pas plus, il resta là où il était, dans la chambre. Et là, je fis le parallèle entre ma morsure et la bête… Si j’appelais plus tard la SPA en disant que j’avais été mordu par ce chien abandonné et qu’il ne voulait plus bouger, je pourraii aller à l’hôpital sans avoir trop d’emmerdes. Je fis alors sortir Say de la chambre d’un geste et je fermai la porte tout en lui expliquant mon idée. J’étais en sueur et un peu – beaucoup – essoufflé. Mais j’ajoutai tout de même :

« Bon, je vais me débarrasser d’eux. Tu veux venir, que je te dépose après quelque part ? Genre, à l’hosto ou je ne sais pas quoi ? »

Sayanel n’était pas un enfant de chœur, peut-être qu’il avait un de ces plans médecins au noir, ou je ne savais pas trop quoi. Ou alors je me faisais des films.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Je grogne face à la réponse de Kabu. Je m’y attendais un peu, faut le dire, pas tout le monde est prêt à ce genre de choses. Nous on a l’habitude et on est un peu casse-gueule dans la famille alors j’aurais sorti ça à mon frère qu’il serait déjà en train de me martyriser l’épaule. C’est pour ça que je supporte pas de chasser avec d’autres, en réalité, ils osent pas et je me retrouve à souffrir pour de la merde parce que les gens sont trop bons. Je peux pas lui en vouloir non plus, quand on est pas médecin on tente généralement pas ce genre de procédés. Sauf quand ton nom de famille est Pritchard et que tu pouvais pas aller voir un médecin dès qu’une chasse tournait mal. Mais ça il pouvait pas connaître. Y a pas grand-monde qui peut, même parmi les chasseurs. On est un peu trop à part parfois, je dois bien le reconnaître. J’acquiesce à sa demande après qu’il m’ait bandé le bras. J’ai l’air d’un con maintenant, c’est malin. Mais je le laisse faire, parce que de toute manière tant que ça peut atténuer la douleur, je vais pas gueuler. Il a de la chance, Kabu, à cette heure-ci, y a pas grand monde qui passe. Juste un mec un peu louche qui doit sans doute tromper sa femme avec une pute dans les chambres du dessus. “ Circule y a rien à voir.” Et le mec il obéit, parce que de toute manière il a des choses un peu plus importantes à faire que se demander si les mecs derrière moi sont morts ou pas. Faut bien qu’il se vide les bourses le mec, dans tous les sens du terme.

A part lui, personne d’autre ne vient, et tant mieux, ça m’aurait un minimum emmerdé si un gosse était passé. Autant j’ai pas peur de les tuer quand il faut, autant je préfère éviter de les traumatiser. Kabu finit de toute manière par revenir avec sa caisse, et pendant qu’il charge, je me contente de le regarder. Je l’ai prévenu, je suis d’aucune utilité maintenant, mais faut dire que j’ai quand même pas mal bossé pour qu’il me fasse aucune réflexion à ce sujet. Après tout, à deux, on a bien réussi à vider la chambre. My work is done. Comme pour moi, le chien pose relativement problème. “ Des punks à chien sans chien … ça leur fera les dents tiens. Sauf pour celui qui n’en a plus.” J’ai le droit de me foutre de leur gueule, avec ce qu’ils nous ont mis. Qu’ils crèvent sur le trottoir, ça me donnera pas plus d’émotions, faut le dire. Puis l’avantage avec les connards du genre, c’est que la police s’emmerde pas vraiment à ouvrir des enquêtes, on prône souvent les bastons de bar, comme ça personne n’est vraiment fautif et le mec mort ne sera jamais vengé parce que de toute façon, c’était un déchet, il ne manquera clairement à personne.

Je monte dans la voiture de Kabu alors que tout le petit monde est chargé à l’arrière. “ Pas à l’hosto. Dépose moi au garage de Gadreel, c’est à deux rues d’ici. “ Faut pas déconner, je mets pas les pieds dans un hôpital pour ça. Déjà que ça m’emmerderait d’y aller pour une balle, je vais pas non plus m’y pointer juste parce que j’ai l’épaule déplacée. Mais Kabu ne dit rien, n’essaie pas de me dissuader non plus, ce que j’apprécie, je lui aurais certainement dit de fermer sa gueule de toute façon, et il finit par me déposer. “ Merci mec. On refait ça quand tu veux. Puis si tu veux un conseilles, le lac est assez grand pour que tu puisses les jeter dedans.” Un grand sourire plus tard et je ferme la porte du garage. Quoiqu’il arrive de ces mecs, c’est définitivement plus mon problème.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
échange de bons procédés (sayanel&kabukichô)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» hangover (kabukichô&kaeso)
» Scylla & Huggy les bons tuyaux !!
» Bruits de couloir [ft kabukichô kihashi]
» Une quittance ? // Kabukichô
» new me new date (kabukichô&almath)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► URBAN LEGENDS :: Archives de UL V3 :: Ecrits :: Les écrits-