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 ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle.

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Evelynn Grace Page
fée

nom Page, nom de famille qui n’est pas inconnu à la cours des grands puisqu’il s’agit d’une famille de l’aristocratie anglaise. prenom Au commencement, on te donna le nom de Grace. S’il y avait un peu de fierté au début, la chute t’en a dégoutté. Trop gentil, trop doux, trop tendre, tu as changé pour Evelynn. Un peu plus piquant, un peu moins pompeux, tu as fini par l’utiliser comme premier prénom à force d’usage.  âge Tu es dans la fleur de l’âge du haut de tes vingt-six années bientôt passées. Tu t’épanouis comme une rose aux épines empoisonnées et tu comptes bien te donner la mort avant que la vieillesse vienne effriter ton visage. lieu et date de naissance Tu es née dans la belle ville de Londres, en 1992. Ton anniversaire sonne le 10 Août chaque année, mais tu n’en as que faire. Les cadeaux ne t’intéressent pas. Pas plus que l’hypocrisie dans lequel tes parents les enrobent en guise de papier. orientation sexuelle Tu es pansexuelle et tu ne t’en caches pas. Bien que tu ne peux t’empêcher de corriger les ignares qui font l’amalgame entre être nymphomane et aimer un être pour sa personnalité. Car c’est le deuxième point qui est exact. Tu ne te partages pas avec n’importe qui après tout, c’est si vulgaire. statut marital Tu ne sais pas trop. C’est assez vague comme réponse, tu es d’accord. Si ta passion parlerait à ta place, elle dirait que tu es mariée avec le diable. Mais tu préfères garder ta bienséance et ne pas attirer les regards, alors tu es officiellement célibataire et polyamoureuse. Quel joyeux bordel. metier/etudes Tu as un don pour la médecine, au-delà de ta nature. Par caprice, tu as décidé de le mettre au service des autres et tu es infirmière à domicile. Mais tu n’y mets pas vraiment de coeur, tu es lassée. Pour combler ceci, tu prêtes ta voix à un bar-cabaret assez chic de Golden Coast où tu es chanteuse. La journée, blouse. Le soir, robe à dos échancré avec de petits morceaux d’étoiles. C’est une rythme qui te convient pour pallier tes insomnies.  situation financiere Très confortable, pas besoin de dire plus organisation ? aucune, à l'avenir peut-être ft Kirsten Zellers (c)DANDELION

« Combien grand sera l'effroi, quand le juge sera sur le point d'apparaître, qui tranchera avec rigueur ! »

01. Des passions, tu en as une multitude. Mais s’il fallait les classer dans un top 3, la première place serait occupée par ta curiosité dévorante et empoisonnante pour la démonologie. Si bien que tu t’es convertie au satanisme. Comme quoi, il ne faut pas se fier à un joli visage. Tu adores décortiquer tous les écrits pouvant contenir la mention de démons et autres entités surnaturelles (du moins plus que les races de ce monde). Tu soupçonnes même certains Djinn d’avoir eu une influence majeure au cours du Moyen-Âge où les auteurs étaient très imaginatifs pour décrire des phénomènes jugés paranormaux. Ce qui te permet également d’accueillir avec le plus grand calme la réalité, et toutes les autres espèces autre que la tienne sans vaciller ni te montrer étonnée.

02. De cette même passion découle un mépris certain pour les séries en vogue. Surtout celles qui ont le culot de faire d’un vampire, d’un loup-garou ou d’un démon un beau-gosse pour assouvir les fantasmes des adolescentes pré-pubères en manque d’une première fois. Ton entourage au collège et au lycée n’a pas aidé non plus, puisque tes “amis” t’aimaient pour la noirceur que tu dégages, mais te détestaient pour tes goûts. Si préférer l'authenticité à une fresque ridicule concernant les créatures fait de toi une puriste alors oui, tu assumes totalement et tu es même prêtes à cracher ton venin pour prouver que tu as raison. Tu préfères davantage regarder un film d’horreur ou un policier/thriller, quelque chose où réalité se confond avec fiction tant la violence de certains êtres humains peut se montrer plus effrayante qu’une chauve-sourie boule à facette.

03. Pour rester dans le thème du cinéma, tu es une fanatique de l’univers de Burton. Tu aimes son univers, ses touches de couleurs qui rendent le gothique amusant et touchant. Il a une patte précise qui arrive à t’émoustiller et te faire sourire. Des squelettes qui chantent, des reines autoritaires, des poupées tristes, tu n’as pas de mots pour expliquer ce qui t’attire hormis “naturel”, mais il est certain que Monsieur Burton a eu une influence sur ta façon de t’habiller et de te maquiller. Tu as même voulu te rebâtir Emily avant de choisir Evelynn. La mariée cadavérique est celle qui t’a le plus touchée, à tel point que tu as cousu une robe de mariée identique à la sienne et tu la portes de temps en temps pour te déguiser.

04. Et si tu rajoutais un peu de douceur dans ce triste tableau ? Alors, parles-nous donc de la deuxième place : la botanique. Tu aimes les fleurs, de n’importe quelles couleurs soient-elles. Bien sûr, tu as tes préférences. Tu détestes les cyclamens, mais tu adores les roses. Tout comme tu aimes les plus simplettes et les plus rustiques, la bruyère ou la violette des champs par exemple. Tu aurais aimé ouvrir une herboristerie, combinant ainsi tes connaissances en médecine avec celles de l’horticulture, mais ton père t’a coupé l’herbe sous le pied. Il ne croyait pas en l’efficacité des “remèdes de grand-mère”, alors tu as laissé tomber. Du moins, presque.

05. Si tu ne peux pas soigner les gens avec tes plantes, tu peux néanmoins les empoisonner. Vipère, qui dit large connaissance en botanique dit aussi que tu connais toutes les plantes toxiques, la dose nécessaire pour tuer un homme, où les trouver, dans quelles conditions elles grandissent, etc… Calmez vos sueurs froides, elle n’a pas encore testé sur un être humain. Mais si jamais vous l’agacez, vous savez ce qui va vous arriver.

06. Cependant, les fleurs sont avant tout pour toi un passe-temps apaisant, au même titre que la couture. Tu as pris l’habitude de te rendre au cimetière tous les samedis et dimanches matins pour déposer un bouquet de saisons sur la tombe de ta grand-mère. Comme s’il n’y avait qu’elle qui comptait à tes yeux. Le printemps, des jonquilles et des narcisses. L’été des coquelicots et des pavots. L’automne, des chrysanthèmes -incontournable-. Et l’hiver, des poinsettia, une branche de bruyère ou bien du houx. Tu es dans ton petit monde, et tu as l’impression qu’elle demeure toujours à côté de toi quand tu lui rends visite. Si bien que tu t'asseoir par terre et tu passes du temps. Tu lui lis le dernier roman que tu as acquis. Tu te mets à tresser une couronne de fleurs. Tu lui parles de ta journée tout simplement quand tu te sens d’humeur bavarde. Et quand tu ne l’es pas, tu ne dis rien et tu mets de la musique.

07. Cela tombe plutôt bien, on peut enfin parler de la troisième place : la musique. Tu aimes la musique, mais pas n’importe laquelle. Une fois encore, tu es sélective dans tes choix de mélodie. Tu as horreur du Rap et du R’n’B -tu ne sais même pas comment cela s’écrit-, aussi il est impossible pour un fouineur d’en trouver sur ton téléphone. Tu préfères le classique, et tu as ton morceau. Par prédilection, il est facile de s’en douter, mais tu adores le Requiem en D mineur de Monsieur Mozart. Tu as la version complète sur ton portable et tu peux l’écouter encore et encore, tu n’auras jamais l’impression de perdre une heure de ta vie. Dans un ton plus moderne, tu aimes beaucoup ce que fait Danny Elfman, surtout la bande originale d’Edward aux mains d’argents. Cette petite boite à musique te transporte et te permet de mettre au clair tes idées. Plus dynamique, et plus “drôle”, tu écoutes du métal. Tu es particulièrement fan de ce que fait Jonathan Young avec ses reprises de chanson Disney un peu plus… brutales.

08. Pour rester dans le thème de la musique, il faut savoir que tu as toujours un casque sur tes oreilles. Cela te permet de t’isoler du monde, d’entretenir ton petit cocon douillet. Et surtout, de contrebalancer les insupportables bruits de la vie humaine. Comme par exemple les coups de klaxon, les cris, les disputes, les sifflets. Il suffit de transposer ce que tu écoutes le plus au monde (référence à ce que tu as dit un peu plus haut) pour imaginer la combinaison entre le son et les images.

09. Pour parler un peu de ton casque (car il faut combler ce qui te manque), il faut savoir qu’il possède un fil. Là encore, tu peux défendre ce choix. Premièrement, parce que tu n’aimais pas l’idée d’avoir un casque avec une durée d’autonomie relativement médiocre. Et que deuxièmement, quitte à ce qu’il soit branché, autant lui épargner une batterie qui risque de s’user et l’attacher continuellement, car c’est ce qui finira par être avec l’usure. Ton casque est ton accessoire quotidien. Tu le mets automatiquement sur tes oreilles dès que tu es seule, à tel point que tu y tiens comme à la prunelle de tes yeux et que tu n’imagines pas un seul instant qu’il rende l’âme. Tu serais inconsolable sinon, car il est ton rempart entre le monde extérieur, et le tien.

10. Pour conclure, on peut dire que tu n’es pas très terre-à-terre. Le pragmatisme t’ennuie, et tu cherches toujours à combler ce sentiment de vide. Tu t’intéresses à ce que font les autres, puis te résignes en voyant qu’ils ne s’intéressent pas un minimum à ce que tu fais. Qu’ils te voient comme un démon, tu prends ceci comme un compliment de toutes façons. Tu as toujours été décalée entre ton physique d’ange, cette voix cristalline pour le peu où elle s’élève dans les airs, ces courbes parfaites que tu prends du temps à entretenir -coquette que tu es- et ta psychologie. Tu ferais le bonheur d’un bon psychiatre cela dit, mais aussi sa plus grosse hantise. Car tu t’adaptes à ses questions, tu es têtue et tu montres trop d’assurance. Couplé à ce que tu peux prêcher, cela donne un sentiment de malaise. Promis, tu essayes de faire des efforts, et tu as certainement bon fond.


Poupée de porcelaine aux grands yeux vides. Vides comme l’âme que tu es censée posséder, vide comme tes envies. Ton sourire est de verre, et ta bouche demeure close. Tu sembles perdue. Perdue dans les méandres de ce monde. Tes pas foulent le sol, tes mains touchent les vitres. Aucune estimes, aucune sympathie pour ces êtres de chaire et de sang. Phalanges qui caressent les corps, qui cherchent leurs pouls. Ta tendresse est si naturelle, ton calme si spontané, mais ton teint si pâle, que tu sembles être une morte qui marche. Tu es telle ces bambins dans les devantures des magasins de jouets qui regarde le monde courir devant toi sans bouger. Poupées parfaites à la peau lisse qui fait rire petits et grands à leurs dépends. Tu étires ton sourire en permanence, tu te forces à faire bonne figure malgré tes yeux dans le vague. Mais à la nuit tombée, tu deviens glaçante, autoritaire. Une diva effarouchée qui aime qu’on se plie devant elle et se plier pour autrui à la recherche d’une étincelle de vie. Ton esquisse donne des frissons dans le cou. Ton regard empêche quiconque d’anticiper tes pensées, ce qui effraie. Tu t’en amuserais, mais ton indifférence prend le dessus. Si sereine, si austère, as-tu trépassé ? Non, tu marches, tu respires, tu parles en de rares occasions. Tu aimerais mourir, ne serait-ce qu’un petit peu pour voir ce qu’il y a de l’autre côté et combler ta curiosité. Ce qui te raccroche, c'est cette fascination malsaine que tu as pour l’être humain et l’amour que tu portes à ta famille. Tu les regardes, tu les observes, tu fais office de plaisante compagnie quand tu es d’humeur joueuse. Tu es séductrice sans t’en rendre compte, avec tes mimiques nombreuses et tes grands yeux fixes. Ce qui prouve que malgré tes discours glaçants, tes paroles dures et cassantes, tu as un cœur malgré tout.

story of my life

Au commencement, tout n’était que poussière. Tu étais poussière, une petite chose à peine braillarde qui sortait du ventre de sa mère. Ton nom est Grace, Grace Page. Tu hurles, tu cris au milieu de l'hôpital de Londres. Ta mère te tient dans ses bras, ses ailes féériques battent à peine derrière elle. Elle est épuisée, à bout de force, et ton père se tient à ses côtés pour la rassurer et lui dire que ça y est, tout est fini. Vraiment ? Non, cela ne faisait que commencer. Ils avaient donné naissance à une sorcière. Personne ne saurait comment l’expliquer. Toi qui est une princesse, toi qui est née dans une famille noble et proche de la reine d’Angleterre, tu aurais pu couler des jours heureux. Mais ne nous précipitons pas. Car après tout, la vie est un enchaînement de cause à effet. Il y a des explications derrières ton comportement, et tu te fiches de savoir si elles sont recevables. Ce sont tes explications, et elles sont parfaites à tes yeux. Tu as grandi, tu t’es embellis. Tu courais et riais au milieu des jardins de roses du palais. Une récréation pendant que ton père travaillait. Ta mère assistait ton père, ils avaient la chance de pouvoir exercer un métier ensemble. Toi, tu donnais du fil à retordre à la vieille Martha. L’une des domestiques chargée de te surveiller. Parce que tu ne l’aimais pas. Pourquoi ne l‘aimais-tu pas ? Elle te collait aux ballerines, elle ne cessait de te faire la leçon. Elle était aigrie, rabat-joie, alors tu ne l’aimais pas. La faire tourner en bourrique était pour toi une façon de te venger. Elle était la première de tous. La première qui a eu à faire à ton côté chipie. Tu étais si souriante, si gentille, si douce quand tes parents venaient te rejoindre dans la cours pour te ramener à la maison. Elle n’osait pas dire quoi que ce soit. Elle ne voulait pas perdre son travail, sa place privilégiée. Elle ne voulait pas contrarier les Page’s, alors elle mentait. Elle disait que tout s’était bien passé et vous quittiez les jardins avec le sourire. Quand tes parents avec le dos tourné, que ton père te tenait solidement la main pour ne pas que tu t’échappes, tu te retournais et tu lui tirais la langue à cette mégère. Menteuse, lâche et cupide, pour quelqu’un de ton âge, tu étais déjà trop mature à réfléchir sur des choses qui ne sont pas de ton âge.

***

Avec le temps, tu as fini par gagner. Ta grand-mère était retraitée maintenant, c’est elle qui pouvait te garder. Elle aussi, c’était une fée. Et tu te doutes que c’est grâce à elle que ta mère et toi-même, vous l’êtes. Malgré ses rides, elle avait une prestance et l’ambition éteint dans son regard pour laisser l’éclat de la sagesse prendre place. Tu te souviendras toujours de ses lèvres d’un rouge puissant et de ses yeux clairs. Ses ailes étaient bien plus grandes que les tiennes. Elle te faisait penser à une mante-religieuse. Sèche, mais gracieuse. C’est d’ailleurs aux ailes de ces dernières que les siennes faisaient penser. De temps-en-temps, elles frétillaient quand tu l'agaçais, et tu savais que c’était le moment pour toi de te taire et de te murer dans le silence. Ne dit rien, et écoutes-la. Ecoutes-la partager sa passion avec toi. Vous vous promeniez dans son vaste jardin et elle te parlait des plantes, des bienfaits, de leurs significations en fonction de leurs espèces et de leurs couleurs. Elle cueillait pour toi les fleurs en âge pour t’en déposer une dans tes cheveux, et elle t’expliquait qu’elle venait de faucher une vie. Que la fleur qui décorait ton crâne n’allait pas donner de graine, et donc de fil en aiguille, un autre arbre parce qu’elle l’avait coupé de sa branche. Alors tu devais en prendre soin, et elle te tressait les cheveux. Elle comparait la vie d’un être humain à une fleur, et tu étais sans doute trop jeune pour comprendre où elle voulait en venir. Elle voulait te prévenir, te dire qu’elle ne sera pas éternellement là et que tu devrais te préparer à affronter la fanaison.

***

Les enseignements de ta grand-mère ont fait de toi quelqu’un d’ouverte d’esprit. Un peu trop d’ailleurs, car cela te rends acerbe et hautaine. Tu te crois au-dessus de tout le monde, tu rentres au collège la tête haute. Tu veux montrer aux autres collégiens que tu es la plus forte, la plus intelligente, mais tu as cette touche de taquinerie qui te rend supportable. C’est une compétition à tes yeux, et tu veux réussir dans la vie. Tu veux perpétuer la notoriété de ton père sans en dépendre, parce que tu veux aussi être toi-même. Tu te fais très peu d’amis, car tu préfères la solitude. Quelque part, les mots de ta grand-mère et son avertissement te reviennent en mémoire et tu les comprends. Mais tu refuses. Tu refuses qu’elle s’en aille, tu t’y opposes farouchement comme 90% de la population de cette planète qui voit un proche dépérir. C’est ta motivation, ton objectif. Si tu entres en facultés de médecine bien plus tards, c’est parce que tu veux la soigner. Tu veux qu’elle reste avec toi, tu veux rallonger sa vie autant que possible. Tu es brillante, tu fleuris dans ce domaine, tu travailles d’arrache-pieds. Tu continues de lui rendre visite, mais vos promenades dans les jardins sont de plus en plus courtes, elle peine à marcher. Tu es si triste en voyant sa détresse. Elle qui adorait marcher, elle arrive tout juste à faire cent mètre maintenant sans s’écrouler à terre. Elle s’aide de ses ailes pour avancer, mais la poudre de ses dernières se tarit. Tu vois la vieillesse, tu vois ses ravages et tu pleures. Tu pleures parce que tu ne veux pas finir comme ça. Mais tu ne dis rien parce que tu ne veux pas la rabaisser. Ce n’est pas une domestique, c’est ta grand-mère.

***

Tes ambitions te font plonger et tu t’enfonces dans la solitude. Tu refuses de voir tes parents, tu refuses d’aller à leurs bals. Ils essayent de te prendre par les sentiments, de te pousser à y aller parce que tu adorais ça petite. Là est tout le problème, tu n’es plus petite. Tu es une jeune adulte qui sort tout juste de l’adolescence et qui a des objectifs. Tu estimes ne pas avoir de temps à perdre en enfantillage ridicule, et les voilà qui repartent, déçus. Qu’ils ne se méprennent pas, tu l’es aussi. Tu ne dis rien, mais tu aurais aimé aller avec eux. Au lieu de ça, tu manipules des infusion de feuilles en flacon, tu peaufines ton herbier et tu découpes au scalpel des tiges de rhododendron pour en extraire l’essence dans un garage qui ressemble de plus en plus à une serre tropicale. Tu as un gros projet cette année. Tu es sur le point de prouver que les plantes sont inutilement démodées et qu’elles produisent des molécules toujours aussi efficaces. Tu es même certaine que des cancers, des tumeurs pourraient être soigner par les plantes. Et tu comptes bien le prouver. C’est audacieux, surtout quand la médecine prône un bond en avant en matière de méthode avec l’intégration des nouvelles technologies dans les laboratoires. Un de tes collègues a même l’audace de défendre la présence d’une Intelligence Artificielle en bloc pour aider les chirurgiens et les guider. Tu n’as rien contre, puisque tu défends la médecine naturelle. Celle qui ne dépend pas des molécules de synthèse, mais celle que l’on trouve à l’état sauvage. Tu passes aujourd’hui devant un jury exigeant, tu défends avec ardeur ta théorie et tu montres même quelques échantillons pour soutenir tes propos. Tu as transporté la salle et tu as eu le droit à des félicitations. Tu souris légèrement, soulagée et tu les remercies pour leurs attentions.

***

Il pleut sur Londres, c’est d’une tristesse. Tout comme ton visage qui n’est … rien, tout simplement. Tu restes au chevet de ta grand-mère, tu passes une éponge humide sur son front pour faire baisser la fièvre et la soulager avec un peu de fraîcheur. Elle respire difficilement, mais elle tient à te tenir la main. Tu retiens tes larmes, tu as échoué. Pour la première fois de ta vie, tu récoltes un cuisant échec. Ton père a refusé que tu t’installes en campagne pour ouvrir une herboristerie. Quand tu disais que tes méthodes ne faisaient pas l’unanimité, c’est parce que tes propres parents ne croient pas en ce que tu avances. Et là, ton modèle s’assèche sous tes yeux. Ta grand-mère se fane, mais elle sourit. Un petit sourire malicieux comme elle en a le secret. Ce n’est pas faute de t’avoir prévenu, Grace. Elle regarde la fleur que tu as dans tes cheveux, elle la trouve belle. Aussi belle que toi, et elle s’endort pour toujours. Et tu t’endors avec elle. Tu croises les bras sur son ventre, tu t’appuies dessus et tu fais passer son bras par dessus tes épaules en guise de couverture. Tu n’es pas folle, tu es juste déçue. Énormément déçue au point de laisser mourir une grande partie de toi-même en même temps avec elle. Puisse-t-elle l’accompagner dans l’au-delà. Son corps est envoyé à Bray, sa ville natale, et tu tiens à la suivre encore. Tu ne pleurs pas, tu te contentes de garder la tête haute encore une fois.

***

Tu plonges, tu dégringoles, tu te noies et tu te fanes à ton tour. Ton objectif s’est éteint et tu ne sais plus quoi faire de ta vie. Tu abandonnes tes parents, tu imposes ta décision, tu t’installes à Bray à leurs détriments. Tu ne veux pas être une princesse, tu ne veux pas te marier à un des fils de la reine. Tu ne veux pas te marier tout court en faites, parce que tu ne sais pas ce que tu veux. Tu achètes un grand appartement à Golden Coast, tu y réinstalles ta serre, mais c’est trop petit. Tout t’insatisfait, même ton colocataire. Il a seulement l’avantage de ne pas être trop bête, et de nourrir une conversation intéressante pour pallier au silence quotidien de cette demeure. Tu te noircis, tu trouves une fascination dans le satanisme. Ce n’est pas fini, tu sombres et tu commences à prêcher de la démence. Faire revenir les morts à la vie ? En voilà un nouvel objectif. Tu n’as pas réussi à rallonger ses minutes, tu pourrais lui en redonner de nouvelles. Tu partages cette envie à Adam, et il te traite d’insensée. C’est impossible, c’est contre-nature, mais tu te contentes d’hausser un sourcil sans vaciller face à ses accusations. Ce n’est qu’un pauvre humain, tu es une fée : est-ce que cela fait de toi quelqu’un de contre-nature aussi ? Puis tu te souviens de tes premières théories, celles qui t’ont permis de décrocher ton diplôme, mais pas de sauver ta grand-mère. Tu revois tes ambitions à la baisse, et tu te contentes d’aller au cimetière tous les matins pendant le week-end. Tu l’as rends immortelle ainsi, en te souvenant de son existence.

Salut salut ! Moi c'est shirosaki et je débarque du haut de mes 24 (bientôt, bientôt) ans. J'aime réf. shura, je déteste réf. shura et on me dit souvent que que j'ai sale caractère, que je devrais me reposer, que j'fais des fautes connes, plein de petites choses. On me verra dans les parages oh j'sais pas, une fois par moi 8D /PAN. Je suis fier(e) de dire que j'ai découvert le forum grâce à ref.shura et d'ailleurs je le trouve magnifike !. Je suis un inventé et puis je tenais à terminer en vous disant que j'vous fais un petit bisou ! Une toute dernière chose: avoir un rp d'intégration avec l'un de nos parrains: Oui/Non


kirsten zellers ► evelynn g. page

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Le retour de la douce (euh ? xD) Evelynn ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 2877644098
Re-bienvenue avec cette remastérisation du coup ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 3293157673
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Re-bienvenue ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 508348443
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Re-bienvenue avec cette nouvelle Evelynn. ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 1597874914
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Coucou Beauté ♥️
Rebienvenue parmi nous ♥️ T'es parfaite, tu le sais hein ? ♥️
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Basil Egerton
Basil Egerton
MESSAGES : 3959
AGE DU PERSONNAGE : 49
RACE : Fantôme (ex-fée)
MÉTIER/ÉTUDE : Gardien du cimetière
Bon retour ! J'ai mon coeur de psychopathe qui bat la chamade devant cette nouvelle version ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 3764945929
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Jeremiah Si-si, toujours douce, t'en fais pas ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 3692820387
Sirius Hanw mon ego, argh, merci à toi ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 508348443
Basil Oh, c'est tellement mignon ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 508348443

En tout cas, merci à tous ! J'espère qu'elle vous plaira à tous ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 3293157673 Et ne vous en faites pas, elle est toujours gentille, elle s'en rend moins compte, c'est tout /PAN
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rewelcome ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 395642456
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T'sais que j'ai actualisé ton profil plusieurs fois hier pour avoir ton nouveau vava? ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 1805094654 ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 1805094654 méchant suspense.

En tout cas j'ai hâte de voir la Evelynn 2.0!!
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Merci à vous deux ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 2077382092

Bah que veux-tu, j'pouvais pas le mettre avant qu'on me valide ma demande ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 1805094654
Mais ravis qu'elle t'intéresse ⇸ jour de colère, ce jour-là qui réduira le monde en cendres, comme l'annoncent david et la sibylle. 118876108
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