-17%
Le deal à ne pas rater :
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 128 Go Blanc (+29,99€ ...
249.99 € 299.99 €
Voir le deal
Le Deal du moment : -29%
PC portable Gamer ERAZER DEPUTY P60 – ...
Voir le deal
999.99 €

 

 ❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞ (Juliet & Utah)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
avatar
Invité

❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞Utah & Juliet

"Prépare la monnaie ma belle ! " Dis-je d'une voix entendue. Franchement, si en fin de soirée je ne suis pas déchiré, c’est qu’on aura de la chance. Alors essayer de m’imaginer en train de faire une lap dance, c’est vraiment de l’ordre de l’improbable. Pour le délire, je serais capable de le faire, mais là où j’ai déjà un fort doute que ce soit franchement très concluant de base, si on rajoute l’alcool avec, ça risque d’être les jeux du cirque. Non mais si je tiens debout, ça sera de l’ordre du miracle et si je me dandine, ça ne sera que dans ma tête, parce qu’en vrai, ça ressemblera plus à un tangage qu’autre chose. Après ça peut-être très drôle ou très pathétique, selon la vision de chacun. Je ne suis même pas sûr que je serais capable de trouver ça drôle ou même que j’aurais la force de le faire. Vu comment je suis parti et dans quelle optique je suis ce soir, je pense que quand je rentre, je m’étale comme une merde dans un lit ou un canapé et bonsoir tout le monde. Mais pour le délire, on peut bien faire croire que tout ira pour le mieux et que ce sera un moment très agréable pour nous deux. On peut rêver non ?


Je la regarde amusé. Alors Madame ce lâche ce soir et veut se déchirer la gueule. Cela dit ça ne fait pas de mal de temps en temps de lâcher prise avec la réalité et partir sur son petit nuage. Se sentir bien, détendu, un peu à l’ouest, mais qu’importe n’est-ce pas ? Après je sais que chacun vit la chose différemment et selon la qualité de l’herbe, cela ne donne pas le même effet, mais quand même, c’est assez amusant de l’imaginer planer totalement. Je sors la boite où je stocke ma petite réserve du soir. J’avais préparé 2 ou 3 joints en amont, histoire d’être tranquille pour les fumer quand j’en avais envie, sans avoir besoin de sortir tout l’attirail pour les rouler. Et puis niveau discrétion on repassera, déjà qu’avec l’odeur, on s’est certainement fait remarqué, mais si en plus on roule devant eux, là on se fait tuer. Elle me parle de sa semaine et du fait qu’un mec chelou lui avait demandé si elle ne voulait pas le peindre nu. En soit la demande aurait pu être légitime, vu qu’elle peint des corps de femmes nues, mais après ça dépend de comment il a présenté les choses. Si elle l’a ignoré et signalé son compte sur insta, c’est que ça ne devait pas être très catholique, je ne sais pas. "Mais le mec était vraiment chelou ? Parce que bon, s’il t’a juste demandé si tu peignais des hommes nus parce qu’il serait intéressé par un portrait de lui, encore c’est pas méga choquant. Je ne dis pas que ça ne surprend pas comme type de demande mais y’a des narcissiques de partout et ça se faisait pas mal à certaines époques de faire des nus. Mais bon je suppose que ça dépend comment il a présenté la chose !” Dis-je d’un ton amusé. Ma foi, elle fait bien ce qu’elle veut, je suppose que si elle est allée jusqu’à signaler son compte c’est que le mec a vraiment un grain. Enfin je suppose.

Sa soeur et elle, c’est vraiment toute une histoire. Je n’ai jamais été très proches de Dallas et Yukon, pas autant que je le suis de Ska en tout cas, mais on s’est toujours tous très bien entendu. Je ne dis pas qu’on ne s’est jamais pris la tête, comme dans n’importe quelle famille j’ai envie de dire mais pas au point que l’un d’eux ne se transforme pour bouffer les autres. Bon, dans mon cas ça risque d’être compliqué vu que je n’ai que des ailes, mais bon, vous comprenez le principe, on n’utilise pas nos pouvoirs contre les autres. Entre elles, c’est vraiment chien et chat, c’est impossible qu’elles passent beaucoup de temps ensemble sans se bouffer le nez. "Si un jour tu disparais, je sais vers qui me tourner pour trouver la coupable !" Dis-je en plaisantant. Je sais que ça a toujours été difficile entre elles mais il n’y aurait pas moyen que chacune d’elle fasse un effort ? parce que ça peut-être vraiment dangereux à force. C’est quand même pas rien une morsure d’un dragon de komodo. "Et il n’y aurait pas moyen que vous essayez de faire un effort toutes les deux ? Au moins jusqu’à ce qu’elle arrive à se contrôler… si un jour elle y arrive." J’ai cru comprendre que son animal ne lui plaisait pas, ce que je peux comprendre et qu’elle préfère ne pas maîtriser son don. Mais leurs parents pourraient quand même se rendre compte que c’est dangereux, surtout que c’est pas un petit gabarit la bestiole et quand ça s’énerve, ça ne fait pas rire. "Tes parents ne veulent pas l’aider à se contrôler ? Ca craint si elle se transforme en pleine rue, c’pas comme si ça créerait la panique mais presque ..." Je sais qu’on n’est pas forcément les mieux placé pour faire la morale aux autres vu que dans ma famille on a un peu galéré à trouver comment on pouvait gérer nos pouvoirs, mais nous au moins on a une excuse, mes parents sont de simples humains, eux non !

Puis on en vint à parler de ma propre semaine et des problèmes que j’ai rencontré, ainsi que l’avancée dans ma relation avec ma soeur. Juliet attrapa ma main et la serra, me disant que c’était génial que ça avance positivement avec ma soeur. Les choses n’ont pas toujours été évidente ces derniers temps avec elle mais j’espère vraiment que ça va s’arranger et que ce n’est pas qu’une action isolée dans les nombreux rejets que je me suis mangé dans la tête jusqu’à présent. Je lui offre un sourire sincère, oui c’était une bonne nouvelle. Puis elle me fit rire avec son idée. Si elle était riche …. techniquement elle l’est ou plutôt sa famille l’est. Mais je m’en fous au final, ce n’est pas pour ça qu’on est pote aujourd’hui, je ne cours pas après son argent. "C’est con ! Moi qui t’es sauté dessus au bac à sable en pensant que tu serais un bon parti, je suis déçu. Tant d’années perdues, quel gâchis !" Elle était bien placée pour savoir que je plaisantais. Je m’en moque de l’argent de ses parents, je sais en gagner tout seul et je n’ai jamais eu besoin de grand chose. De toute façon je claque tout dans des fringues, de la drogue et de l’alcool, alors franchement il vaut mieux que je ne gagne pas des millions. "Mes parents et leur idée de voir leur entreprise comme leur famille …." Ce qui signifie que non, c’est compliqué de les faire virer dans ces conditions là. J’attends qu’ils fassent un faux pas et on verra ce qu’ils feront, en attendant, je les supporte en ralant. Je la vis lâcher ma main et reculer. Ca va j’ai pas la peste. Pour être honnête j’avais même pas remarqué qu’elle avait toujours ma main dans la sienne, à croire que c’est devenu presque une habitude, perdue depuis longtemps. Elle veut qu’on bouge, je hausse les épaules "Tu veux aller où ? Tant qu’il y a de l’alcool, moi ça me va !" Dis-je simplement.

©️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

utah & juliet
Je le vis farfouiller dans ses poches et y sortir une petite boîte métallique à cigarettes. Ce mec était plein de ressources ! Il était futé comme un renard d'avoir préparé les joints à l'avance. «  T'es génial. » Je me frottais déjà les mains comme un vieux vicieux et j'attendis qu'il allume l'extrémité pour me l'approprier. Niveau discrétion, on fera mieux la prochaine fois, hein. Je tirai un bon coup et lui tendis, je savais quand même partager. Ensuite, je repensais à ce type sur Instagram. Je sais qu'on pouvait difficilement juger quelqu'un à travers un réseau social mais je l'avais trouvé direct étrange. « Il m'a demandé ça comme ça, sans bonjour bonsoir, j'ai trouvé ça un peu brutal. » Je riais doucement. Qui ne connaissait pas la politesse de nos jours ? Justement pour me taper dans l’œil ou pour que j'accepte sa demande, il aurait dû sortir le grand jeu et j'aurais (peut-être) (pas) accepté. « Sur son profil, il avait une seule photo: celle d'une chèvre. C'est pas trop bizarre ça ? » Ce fou rire que j'avais eu derrière l'écran. Je ne sais pas, un selfie, un paysage, mais une chèvre ? Ces animaux avaient d'ailleurs des yeux très étranges, un peu effrayant. « Puis, je suis sûre que c'est à cause de lui, si maintenant un sex shop russe me suit. » Il n'y avait aucune preuve, aucune raison que ce soit de sa faute mais pour moi, avec de la fumette et de l'alcool dans la tête, tout était lié. Tout avait un sens et j'étais presque sûre que j'aurais fait fureur en tant qu'inspecteur de police.

Ma famille et moi, toute une histoire.  « Je fais des efforts, c'est elle, qui cherche la merde. » Je croisais mes bras contre la poitrine comme une môme de dix ans. Soyons honnête, je ne cherchais pas souvent la merde avec elle, mais je savais la continuer comme une gamine. J'étais contente de ne plus vivre sous le même toit et que la plupart du temps elle était en train de se casse le statut avec l'université de médecine à Dublin. « Ma mère veut l'aider, mon père ne veut pas être mêlé avec ces histoires de métamorphes. » Je supposais que mon père devait toujours être sur le cul à propos de la vraie nature des femmes de sa famille, même après un paquet d'années. Il n'avait pas envie d'être au cœur de ce cambouis et pourtant c'était de sa fille cadette dont il s'agissait. De toute façon, depuis son changement de poste pour devenir directeur à l'hôpital, il passait de moins en moins de temps à la maison. Je savais que pour le voir, il faudrait que je me rende directement à son bureau. « Je ne suis pas psy, ma mère l'est mais je suis prête à parier qu'avec ses potes, elle reste calme et douce comme un agneau. C'est à la maison que ça pose problème. » Après à savoir si elle se transformait juste à cause de moi ou non c'était une autre histoire. Je savais qu'elle enviait mon animal totem. J'étais persuadée que si elle avait la possibilité d'échanger nos animaux, elle le ferait. Ce n'était pas possible -enfin j'y connaissais rien en magie- et tant mieux, je n'avais pas envie de son gros lézard. La solution était que je l'évite au maximum. Je ne me rendais pas souvent chez mes parents, mais je pourrais m'arranger pour ne plus la croiser.

Je rigolais à ses mots, s'il m'avait sauté dessus dans ce parc lorsque nous étions mômes juste pour mon blé, j'aurais été au courant. J'avais connu des amitiés seulement basées sur le fric de mes parents (et à vrai dire je ne pense pas que l'on puisse appeler ça des amitiés). Avec lui, ça avait été différent. Nous étions que des enfants et nous voulions jouer ensemble, ça s'arrêtait là. Peu importe nos marques de fringues et nos passés familiaux. Sans discrimination, jalousie ou mensonges. L'ironie dans tout ça était qu'après tant d'années, c'est lui qui avait un plus gros salaire. C'était amusant. L'argent n'était qu'un bout de papier et ne donnait pas de plus de valeur à quelqu'un. « J'avoue, t'es tombé dans le panneau ! Si j'étais toi j'irai demander remboursement comme pour un tee-shirt que tu ne veux plus.  » Oui je me comparais à un tee-shirt et je ne me sentais pas plus intelligente qu'un vêtement dans mon état actuel. Si on peut parler d'intelligence d'une fringue, d'ailleurs. « Perso, si j'avais des gosses, des cousins et tout le bordel, je ne voudrais pas bosser dans la même boîte. Si jamais il y a une merde, ça bouffe l'ambiance au taff et l'ambiance à la maison. » J'étais plus sur le fait de séparer vie professionnelle et vie privée. Bien que dans un sens, ça avait des avantages de travailler avec les parents, c'était plus cool qu'avec un chef extérieur. « Tes parents sont cools ! Je les aime bien. » Je les avais vu plusieurs fois et en même temps je connaissais Utah depuis quand ? Un peu plus de vingt-ans ? Je le connaissais depuis plus longtemps que ma propre sœur. Oh la vache, c'était affolant. J'écarquillais les yeux en récupérant le pétard. « On se connaît depuis plus de vingt-ans ? C'est dingue. Si on était marié, on aurait atteint les noces de porcelaine. » Je ricanais, ça n'avait aucun sens.

Alors que je faisais déjà un signe à la serveuse pour payer, le blond me dit qu'il était prêt à bouger où il y avait de l'alcool. Personnellement, j'arrêtais l'alcool pour ce soir et je resterais à l'eau. J'avais plutôt envie de prendre l'air, j'avais trop chaud ici et la nuit me ferait sans doute un grand bien. Je cherchais où il y avait de l'alcool à proximité. « Je voulais marcher un peu moi... Mais si tu veux, on peut aller jusqu'à chez moi, j'ai de l'alcool qui date de la reine Victoria. » C'était un bon deal, j'obtiendrais mon bol d'air et il aurait son alcool. J'avais une bouteille de Jameson et sûrement un autre truc. Je ne pouvais pas boire de whisky, coupé ou pur, ça me décapait l’œsophage. « Puis j'ai faim, il doit me rester des frites dans le congélo. » J'avais une envie spontanée de frites recouvertes de ketchup. Je mangeais plutôt sain mais dans des moments comme celui-ci, j'avais envie de frites grasses. Un autre avantage à aller chez moi, c'est que je pourrais m'étaler dans mon lit à chaque instant. « Tu dis oui ? » Je lui faisais un grand sourire.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞Utah & Juliet

J'offre un grand sourire qui veut clairement dire "je sais" et je lui tends le joint, préalablement allumé. Je la vois fumer une grosse taff avant de me le tendre. Je sens que je vais la récupérer en petits morceaux si elle continue comme ça. On va être beaux dans la rue, à essayer de marcher tant bien que mal, elle défoncée, moi surtout bourré. Ca va être épic, mais pas la première du genre, pas pour moi en tout cas ! Je porte le joint à mes lèvres et profite un peu, tout en l'écoutant me parler de son mec chelou. C'est clair qu'il aurait pu y mettre les formes. Quand tu veux un truc, tu essayes de tout faire pour l'avoir, non ? Tu ne te sabordes pas dès le début ou alors t'es sacrément con. Je ris quand j'apprends sa photo de profil et plus encore quand j'apprends qu'un sex shop la suit maintenant. "Des aveux à me faire peut-être ... petite coquine !" Dis-je d'un ton salasse. Cette histoire est hilarante, j'adore. Bon, peut-être pas elle, mais moi ça me fait bien marrer tout ça. Y'a vraiment des gens étranges de partout. "Dis-toi que ça aurait pu être pire. Il aurait pu connaître où tu habitais et faire le pied de grue devant ta porte, avec un simple pardessus sur lui ..." Dis-je en plaisantant, volontairement provocateur. Bon, pour être honnête je ris maintenant, mais ça ne m'aurais pas des masses fait rire de savoir qu'un pervers l'attend devant chez elle. Mais bon, ce n'est pas le cas alors autant en rire.

Je connais suffisamment Juliet pour savoir qu'elle n'ouvrira pas les hostilités mais elle ne sera pas la dernière pour y répondre. Si sa soeur commence, Juliet sautera dans l'arène sans aucun problème. Et vu que sa soeur commence toujours, vous pouvez être sûr qu'à chaque fois qu'elles se voient, elles se prennent la tête. Et ça devient dangereux quand l'une des deux ne maitrise pas son pouvoir, surtout quand c'est un varan. Mais bon, je me dis qu'on ne peut blâmer vraiment que ses parents de ne rien faire pour arranger les choses. D'accord, son père est un humain lambda, mais mes parents aussi, ce n'est pas pour ça qu'ils nous ont laissé dans la merde, ils ont essayé de nous aider, dans la mesure de leurs moyens. Même si tout ça le dépasse, ce que je peux comprendre, faut aussi assumer ses responsabilités. Et puis merde, sa mère aurait pu le mettre au courant plus tôt, c'est débile de le mettre devant le fait accompli. "Ta mère lui en avait parlé avant qu'il découvre le pot aux roses avec ta première transformation ?” Elle a vraiment une famille chelou. Pas forcément méchante mais bon, on sent bien qu'on ne vient pas du même monde et il y a trop de choses que je ne comprendrais vraiment jamais. Je suis vraiment content d'être tombé sur Juliet, qui est totalement différente d'eux, je pense que notre amitié n'aurait pas tenue si elle avait été comme eux de toute façon. "Tu veux dire c'est dès que vous êtes dans la même pièce plutôt ?" Dis-je en plaisantant. Je ne sais pas si elle est comme ça avec le reste de sa famille, mais en tout cas avec Juliet si et je trouve ça triste, elles devraient pouvoir compter l'une sur l'autre et passer du temps ensemble, au lieu de se bouffer le nez !

J'éclate de rire en l'entendant se comparer à un tee-shirt et après avoir tiré une late, je la regarde, amusé. "Wouhai grave, je vais aller demander remboursement auprès de tes vieux ! Faut pas déconner, y'a trop d'années foutues en l'air là, ça ne va plus !" Je suis sûr que je me ferais bien accueillir par ses parents. Leur dire que leur fille n'est pas un bon investissement, je pense que ça leur ferait bien rire. Ils me diraient certainement que ça fait un moment qu'ils le savent et que c'est certainement trop tard pour le remboursement. Ou plutôt, ils me diraient d'aller me faire foutre et que tout ça, c'est de ma faute. Comme si j'avais influencé Juliet ... Et après ils vont demander à leur fille de se transformer en varan pour me tuer ... Oui bon, je pars très loin, mais c'est une idée envisageable. Note à moi-même, prévenir des gens que si je disparais, il faut chercher du côté de la famille de Juliet. Je peux comprendre son point de vu sur la famille, dans un sens je suis d'accord, mais c'est aussi ce qui fait la force de l'entreprise familial, le fait que ça soit entre nous, en grande partie. On a tous le même but commun, les mêmes intérêts. Ce n'est plus une entreprise sans âme, mais un même projet commune, une même image, une même implication. "Il faut apprendre à faire la part des choses entre le boulot et le personnel. Et puis on se connaît, on connaît nos forces et nos faiblesses, on avance dans le même sens, on veut les mêmes choses et ça apporte un côté plus humain à l'entreprise." C'est juste dommage quand ils engagent des gens extérieur qui ne sont pas foutus de faire les choses correctement. De toute façon je ne m'attends pas à ce qu'elle comprenne et ce n'est pas le but de cette discussion. Je voulais juste lâcher le truc pour pouvoir passer à autre chose, ne plus penser à ça.

"Je ne sais pas ce qui me choque le plus dans cette histoire ... qu'on se connaisse depuis aussi longtemps ... ou que tu saches quelle noce c'est ..." Je sais qu'on se connait depuis longtemps, quasiment toute notre vie ou peu s'en faut. On sait connu à l'époque du bac à sable, j'ai envie de te dire qu'elle est la personne que je connais le plus longtemps, Rod venant ensuite. Mais c'est vrai que quand on le chiffre, on se rend compte que le temps passe à une vitesse. Et comment elle sait pour cette histoire de noces de porcelaine ou je-ne-sais-pas-quoi ?! Non, en fait je ne suis pas sûr d'avoir envie de le savoir, c'est pas important. Rien que de l'entendre parler du mariage, j'en ai la chair de poule. C'est pas tant l'idée de l'être avec elle qui me dérange, que l'idée de l'être tout court ... Elle veut bouger et je lui donne mes conditions : il faut qu'il y ait de l'alcool. Elle veut marcher, je veux boire, va falloir trouver une solution. Elle est rapidement trouver, elle me propose d'aller chez elle. Visiblement elle a de l'alcool, qui est là depuis longtemps et elle a faim. Je pense donc que je n'ai pas vraiment le choix. Adieu sociabilité et bonjour soirée en duo jusqu'au bout. Est-ce que ça me dérange ? Pas vraiment, c'est pas comme si on en avait jamais fait, mais c'est juste un peu plus étrange depuis qu'elle a rompu ses fiançailles ... Mais soit ! "Ai-je vraiment le choix ?" Lui demandais-je à moitié en plaisantant. "T'as intérêt à avoir de l'alcool, sinon je te fais un scandale ... et j'ai faim à cause de tes conneries !" C'est plutôt le joint qui nous donne faim, mais c'est encore une autre histoire. Je crois qu'on en a fini pour ici, on se lève donc pour s'en aller, ayant payer ce que nous devions !

©️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

utah & juliet
J'éclatais de rire à son petite coquine. Je n'avais rien fait, ce n'était pas ma faute si le profil d'un sex shop russe me suivait. C'était vrai, ce type aurait pu savoir où je vivais et ça aurait été vite moins drôle. Je prenais toujours mes précautions sur le Net, je n'écrivais jamais ma ville et dès que je le pouvais je me collais un autre pseudonyme. «  Me fous pas les jetons ! » J'étais aussi du genre paranoïaque, une raison pour laquelle à défaut d'avoir des volets, je fermais tous les rideaux de chez moi à la nuit tombée et fermai la porte à double tour. Forcément, mes lectures de romans policiers, à suspense ou fantastiques n'aidaient en rien.

Le blond me demanda si ma mère avait prévenu mon père avant ma première transformation. C'était une très bonne question. L'alcool m'embrouillait les neurones. Je ne me souvenais plus trop, j'avais quinze ans et il me semblait que mon père était au courant. Lors de mes premières transformations, ma mère avait toujours été là pour moi. «  Je suppose qu'elle lui a dit. » Sérieusement, j'aurais été mon père j'aurais pété un câble. Trois membres de sa famille sont métamorphes, rien que ça ! Il avait gagné le jackpot. J'aurais été à sa place, j'aurais pris mes jambes à mon cou. Dans un sens, j'étais reconnaissante qu'il soit resté pour nous. Qu'il ait accepté à sa manière notre nature et qu'il garde le silence. Je ne pus m'empêcher de taper l'épaule d'Utah quand il rétorqua une nouvelle connerie. «  N'exagère pas ! Des fois, elle sait se tenir quand je suis dans la même pièce. » Mais comme je passais peu à la maison familiale... Ça revenait à dire qu'elle se transformait quand j'étais au même endroit une fois sur deux. On ne changeait pas une équipe qui gagne de toute manière. Le jour où elle maîtrisa son foutu varan, peut-être qu'elle arrivera à me supporter et vice-versa. Si elle réussissait sa fac de médecine, je ne voyais pas comment elle ne pouvait pas réussir à maîtriser sa bête !

Je grignotais inconsciemment la paille de mon ancien cocktail en écoutant mon meilleur ami parler. La tête me chauffait et je ne me voyais pas aborder de sujet sérieux ou déplaisant avec lui. J'étais pompette mais pas inconsciente et je me souvenais très bien, le speech que je lui avais préparé chez moi avant de sortir le retrouver. Au final, voilà où en était. Rigoler pour de la merde, comme d'habitude et moi avec les yeux plus en face des trous. Boire pour oublier, fumer pour fuir. Je n'étais pas mieux que ces clichés hollywoodiens. J'avais laissé tomber le monologue dramatique de la fille qui voulait se mettre en couple pour la meilleure amie qui se marrait. C'était de toute façon ce que je faisais le mieux depuis tant d'années. Depuis plus de vingt ans. «  Mes parents avaient fêté leurs noces de porcelaine il y a quelque années, j'avais flirté avec un français et voilà, le nom m'avait marqué. » Ce français -dont je n'avais plus le nom- et son accent à couper au couteau. Il avait tellement galéré à parler avec moi, qu'au final on avait laissé tomber les mots pour passer à autre chose. Je me demandais ce qu'il était devenu, tiens.

Il avait faim, j'avais faim et j'avais à manger chez moi. Il voulait de l'alcool, j'en avais également. Que demandait le peuple ? Une fois les billets envolés dans la caisse des stripteaseuses, on prit nos cliques et nos claques. Si bien que j'avais presque oublié que se lever après plusieurs verres était la pire sensation. C'était à cet instant que je me sentis aussi fraîche qu'un gardon et que j'avais plus l'impression d'être sur le Titanic que sur la Terre ferme, et je portais même pas de talons. Je marchai d'un pas rapide mais sûrement pas très confiant jusqu'à la sortie pour respirer l'air frais de la nuit. Ça faisait beaucoup de bien ! «  Allez viens ! » Je passais mon bras sous le sien pour qu'il me serve d'appui et j'engageai la marche. J'avais l'impression de marcher sur du coton.  Je vivais à une dizaine de minutes à pieds normalement, mais il fallait compter cinq minutes en plus pour état d'ébriété.

Bizarrement, ce fut les quinze minutes les plus longues de ma vie. Jamais le chemin me fut aussi long et pourtant j'avais adoré la fraîcheur de la nuit. Arrivée devant chez moi, je galérais pour enfoncer la clef dans la serrure. «  J'espère que tu as toute la nuit devant toi, parce que là on en a encore pour demain. » Je ricanai puis me baissai pour voir de plus près la serrure. Forcément si ces cons pouvaient mettre une nouvelle ampoule qui fonctionne à l'entrée du bâtiment, ça serait mieux. Enfin, la porte s'ouvrit et j'enfonçai l'interrupteur. J'étais chanceuse de ne vivre qu'au premier étage. Autrefois, il y avait des bureaux où je vivais. Il y a genre trente ans. L'entreprise avait coulé et ils avaient crée six lofts, dont le mien, le plus petit. Le plus petit mais le plus cosy -et bordélique. J'ouvris la porte d'entrée et laissai d'abord passer Utah, comme une vraie gentleman. Je claquai la porte derrière nous et virai mon sac à main, blouson, et chaussures. La particularité de mon chez moi était qu'il n'y avait pas de cloisons, j'avais dû m'éclater à en créer avec des rideaux. La cuisine, la salle de bain dans un coin, et la plus grosse partie de mon appartement: mon atelier dessin peinture à côté du matelas qui me servait de lit. J'avais une déco très industrielle et rétro, et malgré le manque d'espace, je ne laisserais ce loft pour rien au monde. J'avais beaucoup investi et mis du mien en rénovant certaines choses. C'était ma bulle, mon bébé, mon chez moi.

A défaut de salon, j'avais la cuisine avec des sièges confortables. J'allumais le four et sortis directement le Jameson et un verre. « Chose promise, chose due. » lançai-je à mon ami avec un clin d'oeil.

AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞Utah & Juliet

"Ca aurait été le cas, je l'accueillais avec un pied de biche !" Dis-je le plus sincèrement du monde. Il y a des limites à tout et on ne touche pas à ma meilleure amie. Et certainement pas un vieux pervers qui veut qu'elle le peigne nu. Elle pourrait m'appeler à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, je viendrais pour virer le premier taré qui traînerait un peu trop souvent devant chez elle et qui la fait flipper. Et ça fonctionne pour tous mes potes en fait, mais je pense que Dag', pour ne citer que lui, saurait se défendre tout seul. Je pense que Ska aussi d'ailleurs, même si bon, je suppose que ça dépend du mec en face. On peut avoir tout l'aplomb et la répartie du monde, face à certaines personnes, ça n'a aucun effet. Par contre je n'imagine pas un instant Rod se démerder tout seul, c'est un aimant à emmerdes ce mec, c'est incroyable et d'aussi loin que remonte ma mémoire, ça a toujours été le cas. Après, je ne suis pas le mec le plus fort que je connaisse, sans être un gringalet, y'a plus musclé que moi sur terre, mais je suis suffisamment taré pour foncer dans le tas, grande gueule pour dire les quatre vérités à quelqu'un et cherche merde pour frapper le premier. J'ai jamais été un ange et ne le serai jamais à mon humble avis, pour le plus grand déplaisir de mes parents.

On parle ensuite de sa famille et plus spécifiquement du fait que sa mère et dit ou non à son père pour leur nature de métamorphe. J'espère pour lui qu'en effet, il a été mis au parfum avant, sinon t'imagine le choc ? Bon, je suppose que c'est un peu ce qu'on vécu nos parents, quand ils ont découvert que les 4 gamins qu'ils ont adopté ne sont pas humains et qu'ils ont des pouvoirs, tous différents. Va composer avec ça, quand t'y connais quedal en surnaturel. Après peut-être que sa mère lui en a parlé avant, genre quand ça a commencé à être sérieux entre eux. Déjà parce que c'est une métamorphe et pour être un surnat' je sais comme c'est chiant de garder ce genre de choses secrètes, surtout avec des amis proches. Et ensuite parce qu'elle sait qu'elle va transmettre son don à ses potentiels enfants, donc autant préparer le père avant. Mais bon, je ne leur ai jamais posé la question, pour le peu de fois où je les ai vu, j'ai pas vraiment eu l'occasion de placer de genre de sujet dans la conversation et visiblement Jules n'ait pas plus au courant que ça. Elle suppose, sans forcément être sûre ! "Des fois !" Dis-je en la taquinant. La famille, c'est parfois bien compliqué, j'en savais quelque chose. Mais la leur l'était vraiment, autant être honnête et ce n'était pas toujours facile de les suivre !

"Visiblement le nom des noces t'a plus marqué que le français en question !” Dis-je en plaisantant. Bon après ça m'arrange, on ne va pas se mentir. Je n'ai rien contre le passé amoureux de Juliet, je serais bien à mal de lui jeter la pierre alors que le nombre de mes conquêtes doit être plus élevé que le sien. Mais bon, même si je veux son bonheur, je suis toujours inconsciemment ravi quand ce n'est pas avec quelqu'un d'autre. Ca sonne un peu salaud et ça l'est certainement, mais j'aime pas trop partager et plus encore quand il s'agit d'elle. Pourtant c'est entièrement de ma faute tout ça et si j'arrêtais d'être un parfait abruti, en théorie elle n'aurait plus de nouveaux prétendants à me présenter, ni à épouser. Peut-être qu'un jour, je changerais, je grandirais comme dit si bien ma mère, qui d'ailleurs ne rêve que d'une chose, qu'on me passe la corde au cou et si c'est Juliet, ça lui plairait certainement encore plus !

On paye nos consommations et on s'apprête à se lever. Pour ma part, ça va. Je ne dis pas que je ne sens pas l'alcool dans mes veines mais je gère. Après, au vu de l'entraînement que j'ai en la matière, je pense que c'est normal que je tienne bien l'alcool. Mon portefeuille préférerait parfois que je tienne un peu moins bien, il faut bien l'avouer, mais bon, c'est comme ça. Jules par contre tangue un peu. Elle tient sur ses deux jambes, ce qui est plutôt une bénédiction, aucune envie de la porter jusqu'à chez elle. Mais on sent que le sol est beaucoup moins stable sous ses pieds, qu'elle a un équilibre un peu plus précaire que d'habitude. Mais elle sort de l'établissement sans dommage et moi aussi et je pense qu'ils sont contents de nous voir partir. Non pas qu'on ait fait quelque chose de particulier mais ils ont bien dû sentir l'odeur qui traînait autour de notre table. Elle attrape mon bras, certainement plus pour que je lui apporte l'équilibre qu'elle a perdu qu'autre chose et on marche en direction de chez elle. Le trajet est plus long qu'à l'aller, on ne va pas se le cacher mais bon, moi je fume mon joint tranquille, tout en soutenant un peu Juliet qui ne marche pas totalement droit, mais c'est plutôt fun à voir. On arrive enfin à destination et j'entre dans son appart' et me pose dans la cuisine, comme d'hab'. Elle me tend un verre et une bouteille. "Merci Princesse !" Dis-je amusé tout en attrapant les deux et en les posant sur la table. Je commence à me servir un verre "Je vois que tu ne m'accompagnes pas ... P'tite joueuse !" Dis-je une nouvelle fois pour la taquiner !

©️ 2981 12289 0
HS:
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

utah & juliet
Plus de stripteaseuses en vue, j'étais mieux chez moi. Utah aussi apparemment, il prit ses aises. En même temps, ce n'était plus la première fois qu'il venait. Limite, j'aurais pu lui filer un double des clefs du loft. J'ouvris le réfrigérateur pour avoir un peu ce que j'avais et finalement ce n'était pas gagné. Deux tomates, une carotte et trois yaourts, n'allaient pas sauver l'humanité et heureusement que j'avais un paquet de frites dans le congélateur. Demain (ou aujourd'hui ? aucune idée de l'heure qu'il était) c'était samedi, j'aurais le temps d'aller faire les courses. Je l'entendis me taquiner dans mon dos. « Je connais mes limites, monsieur. Puis j'pense pas que tu aies envie de me tenir les cheveux pendant que je vomis. » Je répondis, les mains posées sur les hanches. En réalité, dégueuler m'était arrivé une seule fois et je ne pouvais même pas dire que c'était à 100% à cause de l'alcool puisque, cette fois-là, j'étais malade. Oui, boire lorsqu'on ne se sent pas au top de sa forme n'était pas l'idée la plus intelligente au monde. Ce n'était pas totalement de ma faute, Utah m'avait conseillé de le faire et moi je l'avais cru. J'avais parfois été vraiment naïve, je lui faisais confiance et il m'avait souvent fait tourner en bourrique. En mûrissant, j'avais appris à me méfier. Je me servis un verre d'eau fraîche. « L'eau, c'est très bon pour mon corps, ça me purifie. » C'était sûr que ça allait me débarrasser de mes impuretés, on y croyait. Je m'absentais quelques minutes pour aller me changer. Sur mon passage, j'allumais mes guirlandes. J'étais une fan de guirlandes lumineuses, ça rendait mon chez moi plus chaleureux. Mes mouvements étaient en slow motion, j'avais l'impression que tout était au ralenti autour de moi. J'étais chez moi, c'était bien le moment de prendre mes aises. Je me débarrassais de mes habits pour enfiler ma tenue de nuit, c'est-à-dire un short court et tee-shirt trop large. Non, je ne faisais pas rêver. J'avais quand même quelques nuisettes, des pyjamas plus glamour mais je les réservais pour d'autres occasions. J'avais typiquement la tenue de la célibataire j'enairienàfaire et bourrée. Je ne me plaignais pas, c'était la plus confortable. En quittant le nid familial, j'étais sortie du pays des strass et paillettes et de la féminité absolue. Je pouvais être féminine comme masculine, je suivais mon instinct, du moment que j'étais bien dans mes baskets. J'étais plus naturelle qu'avant également, mon maquillage était plus léger, pour le plus grand bonheur de ma peau. Même en étant fringuée de façon décontractée et masculine parfois, mes sous-vêtements restaient toujours féminins. Allez savoir pourquoi, j'aimais les petits détails en dentelle.

J'attachais mes cheveux bruns en chignon et je retournai dans la cuisine. J'arrivai derrière Utah et posai mes deux mains sur ses épaules. « Dis, quand me laisseras-tu te faire deux petites tresses ? » Je rigolai en tripotant ses cheveux de fée. Je détestais qu'on touche les miens mais je ne pouvais pas m'empêcher de tripoter ceux des autres. Bon je n'étais pas fétichiste de tignasses mais j'aimais la sienne d'australien surfeur raté. Je me laissai guider vers le four. Hop là, je mis les frites au four, nous en avions pour quelques minutes. Je m'assis enfin face à lui et cognai son verre avec le mien. Je bus mon verre d'eau d'une traite et ça me fit un grand bien. Je me sentis toutefois obligée d'aller renifler la bouteille de whisky. C'était fort, méga fort et mon visage se décomposa. « Comment tu peux boire ça ? Ça doit te faire des trous dans le bide. » C'était sûr ça, en plus d'avoir le pouvoir de défoncer les narines.
AVENGEDINCHAINS


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞Utah & Juliet

"On a inventé les élastiques, c'est pas pour rien. T'es une grande fille, t'auras qu'à t'attacher les cheveux !" Dis-je en me moquant gentiment d'elle. Bien évidemment je serais là pour lui tenir les cheveux s'il le fallait, je l'avais déjà fait pour ma soeur, je ne suis plus à un vomi près. Bon, je ne dis pas que ça me vend du rêve ou que ça me met méga à l'aise, mais ma foi, quand y'a pas le choix, faut bien assurer de temps en temps ... quand je suis en état de le faire, bien entendu. Pour le moment je le suis, mais je ne promets pas qu'à la fin de cette soirée, ça soit encore le cas. Elle attrape un verre pour elle et se serre de l'eau. Soit disant que c'est purifiant. Je n'irais pas vérifier, j'aime bien mon corps souffrant et sale. Oui bon, ce n'est pas vrai, mais je me passerai de boire un verre d'eau, ce serait triché comme dirait certains. Pas très mature comme réaction, mais qui a prétendu que je l'étais ? Et puis j'ai décidé de me mettre une race ce soir, je compte bien le faire, seul ou accompagné. C'est un peu triste, je vous l'accorde et Jules aura encore le droit de voir l'état minable de son meilleur pote, mais j'ai envie de dire qu'elle a signé pour ça et puis on est chez elle, qu'est-ce qui peut m'arriver ?

Elle me laisse seule, avec ma bouteille, pendant qu'elle allume ses guirlandes. Je sais qu'elle les adore et au fond, même si j'aime bien me foutre de sa poire avec ça, je dois bien avouer que ça donne une ambiance sympa à son appart', quelque chose de plus chaleureux qu'une vieille ampoule de plafond qui éclaire toute la pièce d'une lumière blanche et froide. Elle disparaît quelques minutes en quelle revient, c'est en ayant changé de tenue. La voilà maintenant en pyjama ou en tout cas je le suppose. Short et t-shirt informe. Magnifique ! "Quand j'aurais bu quelques verres en plus !" Dis-je amusé. En soit je m'en fous qu'elle s'amuse à me prendre pour une tête de poupée barbie et s'amuse à me faire des tresses. Moi et mon look vous savez. Bon, je ne dis pas que je ne prends pas un minimum soin de moi, ce serait totalement faux, mais après quelques verres d'alcool, tu peux bien t'éclater à faire des tresses si tu veux, je m'en ballec. Par contre tu restes loin de moi si tu as des ciseaux ou une tondeuse, y'a des choses avec lesquelles on ne plaisante pas et me couper les cheveux en fait partie ! "Huuum tu t'es changée pour moi ?!” Dis-je d'un ton aguicheur. En toute honnêteté y'a plus sexy comme tenue, mais on s'en fout un peu, non ? On peut bien plaisanter avec ça. "Le premier est toujours le plus difficile à passer, mais une fois qu'il a endormi tout le transit, ça passe crème !" Dis-je en plaisantant. Après, pour être honnête, le whisky me rappelle mon père, c'est, je crois, sa boisson alcoolisée préférée. Mais il achète toujours du bon whisky, qui coûte une blinde et qui a mille ans d'âge. Oui, bon, j'exagère un peu, mais vous voyez le principe, du 12 ans d'âge ou du 20 ans d'âge, au goût tourbé ou brûlé ou que sais-je encore. J'y connais quedal, qu'on soit bien d'accord, mais il espère encore m'apprendre quelques trucs, alors je l'écoute docilement, sans avoir l'impression de retenir quoi que ce soit. "T'as pas un truc à regarder ? Qu'on se pose devant comme des merdes ?"

©️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

utah & juliet
Certes, il existait des élastiques. Mais je sais pas moi si j'ai envie de dégueuler je cours jusqu'aux premiers toilettes, je ne pense pas forcément à m'attacher les cheveux. Surtout que je ne me trimballais pas toujours avec un élastique autour du poignet. Enfin, je n'avais pas à m'en faire, l'alcool que j'avais ingurgité resterait gentiment dans mon ventre et bientôt les frites épongeront le liquide. « Allez, bois bois bois. » Je riais en rapprochant la bouteille de son verre. J'avais vraiment envie de m'occuper de ses cheveux, alors si ça ne le dérangeait pas une fois bourré, je n'attendais que ça !

Je levai mes fesses du siège pour observer les frites dans le four et voilà qu'il faisait un commentaire sur ma tenue. Forcément, j'aurais pu m'en douter qu'il allait se foutre de ma gueule. Mais allô ? Moi j'étais au moins à l'aise dans mes fringues, je pouvais faire le grand écart sans problème. Lui en jean, ce n'était même pas la peine d'essayer. « T'as tout juste, et je peux facilement twerker là-dedans. » Je me lançai dans une piètre imitation de twerk, de déhanchement à la Shakira, enfin même moi je ne savais pas trop ce que je faisais avec le bas de mon corps. Quoiqu'il en soit je manquais de gras sur le cul et de pratique pour que ça puisse ressembler à quelque chose. « Chez moi ça passe jamais crème. » Et peut-être que si jamais je tentais un petit whisky, les talents de la danse chez moi se réveilleront enfin. Petite, j'avais fait de la danse classique, le sport pour les riches. Le sport de torture aussi. Je n'en avais pas fait longtemps mais assez pour me défoncer les orteils à chaque séance, je revenais souvent en pleurs à la maison.

J'attrapai un gant de cuisine pour sortir la plaque du four. C'était chaud et ça sentait bon. Je pris un saladier et versai les frites à l'intérieur. Un peu de sel par-ci, un peu de ketchup par-là et c'était prêt. Je posai le récipient sur la table et il me demanda si je n'avais pas un truc à regarder. « Bonne idée ! Il y a un film d'horreur que je voulais voir mais pas toute seule. » Il tombait à pic. Je ne lui avais même pas demandé son avis que j'étais déjà partie dans le coin chambre. Je poussai mes habits du matelas et fis le lit. J'avais encore conscience que bouffer des frites sur un lit pouvait faire tomber des miettes et je détestais ça, ça grattait, c'était la misère. J'installai les coussins contre le mur pour faire un nid douillet pour mater un film. « Prends les frites et ta bouteille ! Ah et oublie pas le sopalin ! » criai-je à l'adresse d'Utah, suffisamment fort pour qu'il entende, pas assez pour réveiller les voisins. Je pris une deuxième couverture en laine pour nous et allumai mon ordinateur portable. Quand il arriva, je le regardai de haut en bas. « Tu veux que je te file un de mes shorts pour être à l'aise ? » Je me mordais les lèvres, me retenant de rire devant l'image que j'avais en tête. Lui dans un de mes shorts, ça serait tellement moulant, tellement gay. Je pris ma place sur le lit en me calant le dos contre les coussins. Je plaçai le portable entre nous deux. « C'est La Dame en Noir le film. » J'espérais qu'il ne l'avait pas vu, le film n'était pas récent mais je n'avais toujours pas eu l'occasion de le voir. « Me fous pas des miettes et du ketchup dans le lit, sinon je te défonce.  » On aurait pu faire des popcorn comme tout le monde, en fait. Deux secondes après mes paroles, je manquai de faire tomber une frite sur le lit. Chut, personne n'avait vu.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞Utah & Juliet

"Tu veux me faire boire pour abuser de moi, avoues ! T'as bien compris que j'étais pas un mec facile !" Dis-je toujours sur le ton de la plaisanterie. Wouhai bon, faut certainement le dire vite, parce qu'il y a beaucoup plus difficile que moi, il faut bien l'avouer. Je ne dis pas que je couche avec toutes les filles qui me veulent bien dans leur lit, c'est faux, mais disons que passé quelques verres, je suis comme n'importe qui, je deviens moins difficile. Après je n'ai pas souvent eu de grosses déceptions au réveil, il faut bien l'avouer même si j'ai bien deux ou trois anecdotes amusantes. Et pour être honnête, le moment de la découverte est souvent assez drôle. J'essaye de ne pas rire aux éclats pour ne pas vexer la fille, mais je pense que ma gueule vaut tout l'or du monde. Après je ne suis pas un gros connard, je ne me fous pas de sa gueule ou autre, je suis un vrai gentleman, mais je ne lui offre pas non plus de faux espoirs. L'idée c'est qu'on se quitte en de bons termes, sans qu'elle se dise "on va se revoir". Je suis souvent assez clair sur le sujet. C'était sympa, on a passé un bon moment et on se revoit quand elle veut pour boire un verre, mais il ne se passera rien. C'est un one shot. Certaines le prennent bien, d'autres non, c'est la vie. On pourra me traiter de connard, c'est un fait, mais j'aurais été moi jusqu'au bout et on ne pourra pas me traiter de menteur.

Je me sers un verre tout en me foutant gentiment de sa gueule. Elle me fait ... en fait j'ignore ce qu'elle essaye de faire, en dehors d'essayer de me tuer. Parce que la con, quand elle se met à se dandiner comme ça, j'étais en train de boire, j'ai bien failli recracher le tout et j'ai un peu avalé de travers. "T'as une crise d'épilepsie ?" Dis-je en plaisantant. J'adore Juliet, elle a plein de qualités, mais ce genre de danse ne fait pas parti de ses talents. Après je me fous de sa gueule mais je ne suis pas un grand danseur de mon côté aussi, mais bon, c'est assez amusant de la voir se démener pour un résultat assez médiocre. Mais c'est très fun à voir en tout cas. "T'es pas faite pour boire du whisky, c'pas un drame.... Bon, peut-être que ce serait un outrage pour mon père, mais c'est une autre histoire.” J'ai déjà dû lui dire que l'alcool préféré de mon père était le Whisky. Il aime ce genre de boisson, tout comme le bourbon et les alcool français qui s'y apparente, comme le calvas ou les conneries dans ce genre là. J'ai aussi tirer la tronche la première fois que j'en ai bu, ça a quand même un goût assez particulier et c'est assez fort, mais bon, une fois que tu t'es brûlé l'oesophage, tout passe !

Je propose qu'on se mate un film. Quitte à squatter chez elle, autant se mettre à l'aise, non ? Vu qu'elle s'est changée, je suppose qu'on ne ressortira pas, donc autant se mater un film pépouze en comatant devant. Elle se précipite vers sa chambre, me disant qu'il y avait un film d'horreur qu'elle voulait voir, mais pas seule. J'aurais plutôt maté un film d'action ou drôle mais bon, va pour un film d'horreur. C'est pas comme si j'avais peur de ce genre de film, pour être honnête je suis typiquement le genre de personne à être capable de s'endormir devant. C'est pas forcément le genre de films que je regarde, mais ça ne me dérange pas de le faire, souvent avec Jules d'ailleurs. "Quel film ?"Lui criais-je, mais visiblement pas assez fort puisqu'elle ne me répond pas, me disant plutôt que de ramener les frites qu'elle venait de sortir du four, du sopalin et mon verre. J'arrive avec les frites et le sopalin et les dépose sur son lit avant de repartir chercher mon verre et la bouteille. "Non, j'serais plus sexy que toi dedans, tu s'rais trop jalouse. J'me foutrais en boxer, j'serais plus à l'aise !" Dis-je en posant mon verre et ma bouteille à côté de mon lit. Elle me dit de ne pas foutre de frites ou de ketchup sur son pieu et je fais le salut militaire "Oui CHEF !" Je me déchausse et enlève mon fute, tranquillou, avant de me foutre sous la couverture. Là on est bien ! Je n'avais pas vu le film, ça tombait bien, mais j'avais vu la bande annonce, je savais donc plus ou moins de quoi ça allait parler. J'aimais bien l'acteur principal, il me faisait penser physiquement à mon pote Dag', c'était assez amusant. A ce qu'il paraitrait on a tous un sosie quelque part, le sien s'en est sorti mieux que lui il faut croire !

©️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

utah & juliet
Je ne pouvais que me marrer quand il joua la victime en me reprochant de le rendre ivre pour pouvoir abuser de lui. Comment avait-il deviné ? « Ouais tu as tout compris... J'espère que ça fera l'affaire sans GHB. » La drogue du viol. Je me souvenais de ce que m'avait bassiné ma mère avec le fait de toujours surveiller son verre en soirée. Il pouvait toujours y avoir des mecs pas nets pour foutre de la merde dans ton verre. Mais revenons à Utah. C'était ironique car il était le contraire d'un mec difficile. Je ne disais pas qu'il couchait avec la première femelle qu'il croisait mais il finissait facilement dans le lit de quelqu'un -à mon plus grand dam-. Contrairement à moi, qui pourrais facilement lister mes conquêtes. Je n'aimais pas spécialement baiser avec le premier venu, on va dire qu'il me fallait un certain temps et je préférais connaître et m'entendre avec la personne un minimum, avant de me foutre à poil. Avec Utah, nous avions déjà fini dans le même lit. Plusieurs fois même et si ça pouvait paraître romantique vis-à-vis de nos sentiments, ça m'avait clairement saoulé de le savoir encore coucher à droite et à gauche et de déserter une possibilité d'officialiser notre relation. Puis, Oliver apparut dans ma vie. Je m'étais éloignée d'Utah, ça m'avait fait du bien, enfin un homme qui voulait de moi comme sa petite-amie (plus tard comme sa fiancée) et non comme un plan cul régulier. J'avais essayé d'oublier mon meilleur ami dans les bras d'un autre mais finalement, ça n'avait pas fonctionné. Et me revoilà, quatre ans après, au même point avec lui. Rien n'avait changé et j'étais de nouveau célibataire.

Heureusement que je n'étais pas susceptible, parce que comparer ma danse à une crise d’épilepsie n'était franchement pas un compliment ! Mais il avait raison, j'étais nulle pour ce genre de mouvements. Comme j'étais sûrement nulle aux yeux de son père pour ne pas aimer le whisky. Quel drame ! Son père de toute façon, aimait tout ce qui pourrait péter l'estomac. Je resterais sur mes cocktails fruitées.

Nous avions migrés jusqu'à mon lit pour se mater un film d'horreur. Personnellement, je n'étais pas sûre de tenir jusque la fin. Si tard et dans un lit à rien faire, je m'endormais assez fait. Après il y avait peut-être qu'une chance que les frites et le scénario du film me tiennent éveillée. Il se mit à l'aise, retira son jean et je me poussai dans un coin du lit pour lui laisser de la place. « Même en boxer, je suis jalouse. T'es trooooooop sexy chéri. » J'imitai l'accent de la meuf Cristina Cordula des Reines du Shopping (oui cette émission passait également sur la télévision irlandaise, chut). En réalité, j'aurais été un homme, j'aurais voulu avoir un corps comme le sien. Il n'était pas maigrichon, ni trop musclé pour ressembler à Robocop, il était dans la moyenne et c'était parfait. Et en tant que femme, bien sûr, je le trouvais aussi à mon goût. Et l'adolescente amoureuse en moi aurait sûrement crié en se retrouvant dans le même lit que son crush.

Moi je ne criai pas parce que j'avais la tête à autre chose, comme à bouffer des frites et en regardant le début du film. J'avais aussi surtout passé l'âge d'hystériser devant un garçon. Manger me fit d'ailleurs du bien, c'était comme si tout paraissait plus clair maintenant. Si clair, que je ne pouvais m'empêcher de remonter la couverture jusqu'à mon nez quand je sentais qu'un truc horrible allait se passer dans le film. J'aimais certains films d'épouvante pour l'histoire, je trouvais par contre complétement bidon les films d'horreur dans lesquels le scénariste voulait juste des bains de sang et du gore. Je ne comprenais pas l'intérêt et c'était dégueulasse.

Sans vraiment m'en rendre compte, au fur et à mesure du film je m'étais rapprochée de mon meilleur ami. Inconsciemment, j'avais cherché un réconfort. Si bien que dans la pénombre, au moment où la dame en noir surgissait de nul part, je sursautai en m'accrochant au tee-shirt du jeune homme, comme une gamine. « Désolée. » Finalement, j'étais encore bien éveillée. Je me rendis compte que la situation pouvait paraître étrange. Nous n'avions plus quinze ans et je regardais Utah en me remémorant les souvenirs. Rien n'avait changé et pourtant c'était loin d'être la vérité. Dallas était mort et je m'étais presque mariée. L'amertume que j'avais pour ce garçon remonta à la surface, si facilement. L'alcool et la weed que j'avais ingurgité plusieurs heures auparavant, se dissipaient et la tristesse réapparut. Je me décalai et repris ma place initiale. Je continuais de regarder le film et des larmes apparurent au coin des yeux. Jules t'es vraiment nulle.

AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞ (Juliet & Utah)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» Un petit verre pour se détendre ! (Blair & Sasha)
» Une marque pour ne pas oublier ... (Maverick & Utah)
» Va pour un cours de Surf... [Feat Utah O. Harrington]
» ❝ Je ne suis pas né pour servir, mais pour être servi ... ❞ (RP LIBRE)
» Juliet J. MacMahony

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► URBAN LEGENDS :: Archives de UL V3 :: Ecrits :: Les écrits-