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 negociation (james family)

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❝ let’s make a deal ❞negociation.Très sérieusement, je ne comprenais plus du tout ce qui se passait, je ne savais pas qui était ce gamin sur la banquette arrière que Fluffy reniflait, je ne savais plus qui était cette femme qui devait venir, et surtout je me demandais ce qu’elle venait foutre chez nous, surtout avec l’âge du gamin, j’imaginais plutôt une femme d’un certain âge, et donc mes questions de savoir ce qu’elle venait foutre chez nous pour un dîner. Mais puisque Jeremiah ne cessait de répéter qu’il allait finir par m’expliquer à un moment donné, je fermais ma gueule, et j’allais devoir me contenter d’attendre. Et me taire. Et continuer de me poser un million de question. Celle à un million d’euros resterait-elle sans réponse ? Pendant le restant du trajet jusqu’au duplex, je m’étais donc concentré sur la route, jetant plusieurs coups d’œil dans le rétroviseur, inquiet pour ce gosse blessé. Avec le sang que j’avais pût voir, je me demandais vraiment ce qui lui été arrivé. Si sa mère en plus avait des ennuis… L’avocat en moi se réveillait, bien plus qu’il ne le devrait d’ailleurs, se faisant tout un tas de scénarios sur les évènements, du plus sordide au plus… cruellement idiot. Le sommeil avait vraiment foutu le camp maintenant, je commençais à être bien réveillé, mais le brouillard était toujours là. Et il ne partirait sans doute pas avant un très long moment. Au fond… je crois que ça me plaisait. Mener l’enquête.

Nous étions à peine rentrer chez nous, mon époux m’envoyait dans la salle de bain, avec des instructions bien précises et bien claires, et je ne pouvais pas tellement douter de ce qu’il me disait, je n’avais aucune raison de le faire, il connaissait mieux que moi chaque pièce de notre domicile. Il avait parlé avec un ton suffisamment ferme, comme depuis son coup de téléphone en réalité, alors forcément, j’obéissais. Quoi que l’on dise, on pouvait dire que j’étais un bon mari, j’étais très obéissant, je ne discutais même pas. Sauf qu’une fois dans la salle de bain, je ne me mis pas à chercher tout de suite. Je m’asseyais sur le rebord de la baignoire et seulement là alors, je réalisais alors ce qui se passait, tout du moins les bouts de ce que je pouvais voir. Un enfant blessé était chez nous, à un degré que je ne pouvais évalué. Il y avait eu une agression violente. Et Jeremiah l’avait sans doute vu, une de ces visions, c’était pour ça qu’il avait filé dans mon sommeil avec son chien d’aveugle. Quelque chose de grave s’était passé, suffisamment grave pour qu’il n’appelle pas les secours et décide de le ramener à la maison. Même si j’étais intrigué et excité à l’idée de découvrir ce qui se passait, j’étais aussi terrifié. Pour Jeremiah. Dans quoi est-ce qu’il venait de se fourrer ? Et pour ce gosse.

Après avoir pris plusieurs inspirations profondes, et mettre mouiller le visage pour essayer de chasser ce brouillard dans mon crâne, j’ouvrais le placard du bas du côté de mon mari du lavabo, exactement comme il me l’avait indiqué… mais rien. Je fronçais les sourcils en me redressant, surpris de ne pas trouver cette fameuse trousse à pharmacie. Qu’est-ce que c’était que ce binz ? J’avais du mal à croire qu’il m’ait donné de fausses indications pour le plaisir, alors je m’étais ça sur le compte de la pression et de la situation d’urgence et grave qui nous tombait dessus. Mais c’était étrange quand même. Je fouillais alors toute la salle de bain jusqu’à trouver ce que je cherchais pour redescendre assez vite dans le salon, les retrouvant bel et bien tous les deux, et… j’eus un véritable pincement au cœur. Et aux poumons, mais ça n’avait rien d’émotionnel là, j’avais descendu beaucoup trop vite les escaliers. Je vis mon époux tourner la tête vers moi avec un sourire, et en passant, je passais ma main sur sa joue, notre façon d’échanger un sourire. Il me laissait alors la place en face du jeune garçon, je n’avais de toute façon pas d’autre choix de le faire, les meilleurs yeux de cette maison, c’étaient bien les miens, mais j’hésitais avant de commencer. J’aurais voulu réconforter ce gosse, mais j’ignorais même son nom. Quoi que… Ma moitié l’avait mentionné dans la voiture, il me semblait… mais j’étais incapable de m’en souvenir. Par bonheur, Jeremiah prit la parole, pour me donner un début d’explication.

Je n’en revenais pas de ce qu’il venait de me dire. Non seulement ça confirmait bien ce que je craignais, mais en plus… est-ce que j’étais encore dans le brouillard ou il avait bien dit « adopter » ? Adopter cet enfant ? Est-ce qu’il était sérieux ? Mais encore une fois, je n’avais pas toutes les explications. Encore du mystère. Je ne cachais pas qu’au fond de moi, j’étais blessé qu’il me cache quelque chose… mais en même temps, j’étais plutôt mal placé pour le lui reprocher. Laissant la trousse à pharmacie sur mes genoux, je pris la main de mon époux avec la mienne, la serrant doucement.

« Quoi qu’il se passe, il faut appeler la police, Jeremiah, tu le sais. Je ne peux pas fermer les yeux dessus. Mais… je suis d’accord, si danger il y a bien, il faut protéger Illarion… Et même si j’ai du mal à réaliser que tu as bien dis ces mots, je peux déjà préparé les papiers pour l’adoption. Je préfère cela dit que l’on aborde ce sujet un peu plus tard, que tu me dises pourquoi tu as ainsi changé d’avis. »

Doucement, je relâchais sa main pour me concentrer sur Illarion donc, puisque c’était son prénom, lui faisant un faible sourire. J’avais vraiment de la peine pour lui. Avec le plus de délicatesse possible, je lui retirais la chemise de mon époux qu’il portait, ainsi que la serviette, observant moi-même les dégâts. Et ce n’était pas beau à voir, vraiment. J’avalais ma salive et en ouvrant la trousse à pharmacie, je relevais les yeux sur lui.

« Des présentations s’imposent, je trouve. Je suis Leon. Le mari de Jeremiah. Tu es en sécurité ici, et surtout, tu peux faire comme chez toi. On n’a pas d’autre chambre, mais on va te faire de la place, d’accord ? Bon, par contre, je te préviens, il est TRÈS maniaque. Mais on s’y fait. Attention, je vais te désinfecté, ça risque de ne pas être très agréable. Je suis désolé si je te fais mal. »

Ayant bien imbibé une compresse de désinfectant, je me penchais vers le jeune garçon, espérant faire au mieux de mes capacités d’infirmier. Pour la première fois depuis que je la connaissais, je regrettais qu’Evelynn ne soit pas là.
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Bon, la décision était prise. Il devrait continuer d'endosser son rôle d'adolescent ordinaire encore quelques temps. En soit, cela ne le dérangeait pas trop. Depuis le décès de sa magicienne, on l'avait cantonné à ce rôle en même temps. Quoique, pour le couple qui l'avait adopté en Russie, il s'était fait passé pour un jeune métamorphe en devenir. Ses parents adoptifs l'étant eux-même, Yelena et lui s'étaient permis cette liberté afin de lui permettre une certaine liberté sur le long terme. En tout cas, ces années de pratique lui avaient permis de bien prendre ce rôle en main et ainsi il n'aurait pas à justifier ses sautes d'humeur dues aux hormones de l'adolescence qui secouaient son corps. Cela dit, révéler sa nature de génie à Leon l'aurait arrangé. Il aurait pu libérer sa magie et après quelques jours de repos, il aurait pu être complètement rétabli et disponible à traiter la maladie de l'ami de Jeremiah. Il murmura un bref "d'accord" avant de lever les yeux vers l'homme qui descendait les escaliers avec une boite métallique entre les mains. Au fond de lui, il eut un soupçon de crainte. On allait le soigner à la façon humaine ? Ici ? Sans anesthésie ?

Il pâlit un peu plus lorsque les deux hommes parlèrent d'appeler la police. C'était bien là la dernière chose dont il avait besoin. Si la police menait une enquête à son propos, ils risquaient de retrouver son identité russe ou pire encore, son identité italienne. Si cela se produisait, ce ne serait pas long avant que l'OBCM ne découvre qu'il soit sous leur nez et qu'elle le prenne à nouveau dans ses serres et l'idée du genre de châtiment qu'on pourrait infliger à un génie ayant délibérément déserté l'organisation après que celle-ci se soit donnée du mal pour lui donner une identité ne l'enchantait guère. Peut-être arriverait-il à concocter une histoire pour empêcher que la police ne creuse trop profondément et ne découvre quoique ce soit à son propos qui puisse compromettre sa couverture. En tout cas, Leon ne semblait pas opposé à l'idée de l'intégrer à son foyer. Même s'il émet une légère réserve afin de comprendre les raisons qui ont poussé son mari à proposer une telle chose, l'idée semble lui plaire puisqu'il propose déjà de préparer les formalités colossales de l'adoption. Le génie est assez surpris de la rapidité avec laquelle cela semble être passé. Peut-être cet homme voulait-il voir un enfant avec Jeremiah ? C'était curieux, était-il un parent de l'oracle ? En tout cas, sa gentillesse était émouvante. Sur le moment, le génie se sentit mal de lui cacher ce qu'il était vraiment.  Cependant, il avait à l'instant un problème plus urgent : cette boîte à pharmacie qui s'approchait de plus en plus de lui.

Le moment fatidique vint pour lui quand Leon se baissa devant de canapé pour se mettre à sa hauteur. Il se présenta et lui apprit alors une chose qu'il n'aurait pas soupçonné. Il était donc le mari de Jeremiah ? C'était inattendu mais d'un autre côté, cela expliquait bien des choses.  Il tenta de lui rendre son timide sourire lorsque son interlocuteur essaya de le rassurer en critiquant le coté maniaque de son homme mais il ne pouvait déloger l'expression anxieuse qui avait saisi ses traits. Cela allait-il faire mal ? Ayant été médecin en mer, il se souvenait trop bien des hurlements de ces hommes braves et courageux lorsqu'il fallait désinfecter leurs plaie ou les opérer. Il n'avait ici rien d'un marin brave et courageux. Il n'était qu'un adolescent frêle et sa résistance à la douleur allait avec. Il déglutit alors que l'homme le déshabillait doucement pour révéler sa blessure. Une fois son torse nu, il se reposa dans le canapé et  regarda avec une grimace craintive son "infirmier" approcher une compresse de sa blessure. Des doigts, il chercha quelque chose à saisir. À pouvoir serrer dans ses mains lorsque le contact viendrait. Il ne trouva que des coussins et s'en accommoda car il n'avait plus le temps de chercher autre chose. La compresse toucha le bord de sa blessure. Le contact était froid au premier abord et pas si douloureux mais quand le désinfectant coula sur sa peau et toucha sa chair meurtrie, cela réveilla la douleur tout en la démultipliant. Un cri mêlé de surprise et de douleur s'échappa des lèvres du garçon. Ses doigts agrippèrent les coussins et les pressèrent de toutes leurs forces. Alors que l'homme continuait de désinfecter les bords de sa blessure aussi doucement que possible avec un air désolé, Illarion fit de son mieux pour s'empêcher de hurler. Il ne pouvait s'empêcher de gémir piteusement. Lui qui avait guéri tant de gens à la méthode humaine, le voilà aujourd'hui dans le rôle du patient et sans magie pour le protéger de la douleur. Un juste retour des choses diraient certains.

Une fois les contours du trou béant nettoyés, il haleta en retenant tant bien que mal les sanglots qui lui serraient la gorge. Il baissa les yeux sur la blessure. Même si elle s'était bien résorbée par rapport au début, elle restait quand même d'un diamètre inquiétant. On pouvait encore y passer deux à trois doigts sans toucher les bords de la plaie. Il craignait que cela ne soit pas du registre des plaies que l'on pouvait soigner à la maison sans matériel médical. Allaient-ils devoir l'emmener à l’hôpital ? S'ils le faisaient, la police serait forcément mise au courant. Cependant sans solution de guérison magique, ils risquaient de ne pas pouvoir y couper.

Alors qu'il se creusait les méninges, Illarion sentit subitement ses yeux se fermer. Il les rouvrit rapidement. Sa vue était floue et il sentait une lourde chape de fatigue s'abattre sur lui. Son corps était à bout de force. Il le sentait. Cette nouvelle douleur l'avait fatigué encore plus qu'il ne l'était déjà.  C'était bien le pire moment pour ça. La somnolence allait  peu à peu engourdir ses pensées. Il dut se résigner à avouer que la suite allait complètement dépendre de Jeremiah et Leon. Il s'efforça tout de même de rester éveillé pour connaitre la suite de leur plan.
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❝ let’s make a deal ❞negociation.Il le soignait, okay, c’était un bon départ. Par contre, forcément, il rechignait un peu. Evidemment, j’allais prévenir la police, pour Yelena, histoire que quelqu’un la recherche, certainement en parlerai-je au Dux, savoir s’ils peuvent se renseigner, savoir ce qu’il s’est passé, si elle est en vie, si… Je l’écoutai jusqu’au bout, et évidemment qu’il acceptait, évidemment qu’il voulait plus d’informations… Et ce n’était pas dit qu’il allait être beaucoup plus rassuré. Vraiment pas dit.

Je tiquai lorsqu’il parla du fait que j’avais changé d’avis sur le fait d’adopter un enfant. Je ne l’avais pas fait. Il ne comprenait pas, forcément, je ne disais pas tout… Je n’avais absolument pas changé d’avis, je ne voulais pas d’enfant. Je n’en avais jamais voulu, encore moins après tout ce que j’avais vécu avec ma famille, jamais, et surtout pas à présent que je voulais garder Leon pour moi seul. Et je ne voyais pas Illarion comme un enfant, même si son apparence était troublante. C’était un génie, dix fois, cent fois, peut être même mille fois plus vieux que moi. C’était un être immatériel capable d’illusion pour passer pour un humain.

Je gardai le silence, tandis que mon mari se présenta à Illarion. Je ne ris même pas à son commentaire sur le fait que je sois maniaque, je ne faisais qu’entendre les gémissements de ce pauvre gami… génie. Je fis :

« Leon, arrête ! Arrête… Viens. »

Je le tirai à l’écart, ne voulant plus qu’il touche à Illarion. Il voulait bien faire, mais nous n’étions pas médecin, et je ne m’étais pas rendu compte – tout aveugle que j’étais – que ses blessures étaient si graves, quand bien même il serait normalement capable de se regénérer. Je comptais compte faire appel à quelqu’un capable de le soigner, et éloigner Leon afin que Illarion puisse – s’il le souhaite et le peut – continue à se soigner. Je ne pouvais pas l’en empêcher, la mort n’était pas une solution viable.

« Leon, écoute moi… Ce gamin ne doit pas finir entre les mains de la police, ni de l’hôpital. Il va falloir faire appel à quelqu’un de discret, pour qu’il vienne le soigner ici. Une personne compétente, qu’on pourra payer pour qu’il la boucle. Je sais que tu as quelqu’un en tête, quelqu’un qui pourra faire ça bien et s’en aller ensuite en oubliant tout ça. Ensuite, quand je parle d’adopter cet enfant… »

Je déglutis un peu, j’avais vraiment la trouille de devoir réellement tout lui expliquer. J’avais la trouille qu’il demande chaque détail de cette affaire, et se rende compte que s’il était là, cet enfant, c’était parce qu’il devait le soigner. Il me fallait déjà, brouiller les pistes, et ensuite faire comprendre qu’il ne fallait plus poser de questions, gagner du temps pour moi, pour lui, pour qu’il guérisse.

« Il s’agit de créer toute une identité à Illarion. Lui donner un nouveau départ. Faire en sorte qu’il reste avec nous, en sécurité, là où personne sait qu’il est. Il doit laisser totalement ce qu’il était avant derrière, et faire en sorte qu’il soit ici, avec des… des parents aussi surnaturels que lui. C’est un métamorphe. »

Pieu mensonge – qui n’était pas totalement faux, d’un certain point de vue. Je jouais cette carte-là, pour l’éloigner de la piste génie, et aussi pour jouer la solidarité qui pouvait unir les surnaturels. D’autant que je savais que Leon était capable de faire tout ça. Je le savais, et j’espérais vraiment que la sauce prenne.
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