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 who dares to teach must never cease to learn | ft wolgang

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who dares to teach must never cease to learn
ft wolgang & nathan.
Les bancs de l'université, ça a quelque chose de typiquement humain que j'ai toujours eu du mal à saisir. Choisir de s'enfermer dans un bâtiment glacial, se fondre dans une masse indistincte, venir en pyjama comater sur un banc inconfortable pour écouter un type complètement déconnecté du monde réel déblatérer un speech réchauffé.. c'est à croire qu'ils aiment souffrir. Pour un djinn, c'est un fantastique moyen de découvrir les humains ; à peine un mois depuis mon invocation, on peut dire que j'ai encore beaucoup à apprendre, et cet endroit est idéal. L'inconvénient, c'est que je me fais remarquer : soit on me demande si je suis de la famille d'un type apparemment ultra célèbre, car il semblerait que je lui ressemble beaucoup - ce qui expliquerait sans doute le regard surpris de la magicienne qui m'a invoqué quand elle m'a vu - soit on me demande si je suis un mec ou une nana. Je n'échappe plus au surnom de "nugget" qui se propage peu à peu. Tant pis.

En attendant, je joue les étudiants modèles. Nathan Gates est le parfait étudiant. J'assiste aux cours, voire même parfois à d'autres hors de mon cursus. Je me fais inviter en soirée étudiante, j'offre mon sourire le plus charmant à qui le veut. J'ai ressenti quelques créatures dans les couloirs, mais je suis bien incapable de savoir précisément qui est quoi. Alors en attendant, je continue mon petit manège. Je me rapproche des personnes à qui je suis censé pourrir la vie, je tisse tranquillement ma toile. J'ai du temps à tuer avant de passer à la librairie - il paraît qu'ils cherchent du monde - alors j'ai décidé d'assister à un cours à l'intitulé alléchant. Occultisme.

Dîtes que je suis égocentrique, mais quand ça me concerne je suis intéressé. Je me demande ce qu'un humain a bien à dire à notre sujet et ma curiosité est piquée, alors je me suis intégré au petit groupe d'étudiants se rendant à ce cours.
De manière assez surprenante, ce type maîtrise son sujet. Il m'inspirait moyennement avec son air d'échappé d'une autre époque, mais dès qu'il a commencé à parler, je n'ai pas pu m'empêcher d'être happé dans son histoire. Ma magicienne m'en avait déjà vanté ses mérites, m'avait expliqué qu'il l'avait aidée pour l'invocation, qu'il l'avait conseillée.. et j'étais obligé de la rejoindre sur ce point. L'heure écoulée, je n'ai qu'une envie : en savoir plus. J'attache mes cheveux - ce qui accentue terriblement mes traits féminins - et je traîne pour ranger mes affaires, l'attitude exacte des personnes qui veulent rester un peu pour discuter sans trop savoir comment s'y prendre.

Sac sur l'épaule, je descends lentement les marches jusqu'au bureau du chapeauté Wolfgang. "Votre cours est très intéressant", je commence avant de me rappeler que chez les humains, dire ce qu'on pense tel qu'on le pense n'est pas courant. "Où avez-vous appris toutes ces choses ?", et pour le coup je suis curieux. La plupart des humains ne savent même pas qu'on existe, tandis qu'une autre partie croit que les vampires sont de vraies créatures. Le pire, je pense que ce sont les sirènes et les génies : ces couillons d'humains ont même fait des dessins animés à leurs sujets.
Les pauvres.
Généralement, ceux qui connaissent aussi bien le sujet, ils trempent dans le surnaturel. J'ai envie de savoir s'il fait plutôt partie de ceux qui veulent nous exterminer, ceux qui pensent pouvoir jouer avec nous indéfiniment, ou ceux qui nous admirent. "Vous y croyez réellement ?" j'ajoute enfin, curieux.
code by bat'phanie
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who dares to teach must never cease to learn
nathan et wolfgang

« I'm afraid I insist on it, no need for unnecessary suffering. Human emotions are a gift from our animal ancestors. Cruelty is a gift humanity has given itself. »
Tu as tué, tu as éborgné, tu t’es moqué, tu as entrainé, mais ! Tu n’as pas encore montré tout tes faciès. Le dernier se trouve ici, dans ce lieu que l’on dit prestigieux où le sang jeune se précipite pour obtenir le savoir : l’université. Ça y est, Wolfgang, on te voit sous un nouveau jour. Un jour lumineux, loin de l’ombre, loin de ton djinn, où tu peux respirer et t’exprimer. Tu n’es pas comme les autres professeurs. Loin de là même. Pour commencer, ce n’est pas ton domaine premier. Tu n’as pas fait d’études visant à décrocher un master en science occulte, tu es un brillant musicien. Ton affinité avec la magie et la sorcellerie te vient de ta famille et de ta détermination à surpasser tout le monde. C’est un peu comme une cause à effet. Un meurtre qui vient bousculer ton âme au point de la rendre aussi noire que celle de ton Djinn, source de ta puissance magique. D’où votre relation fusionnelle. Ensuite, tu ne faisais aucuns cours prémâchés. Tu étais adepte de la pratique, de la schématisation, des méthodes que tu trouvais plus adapter pour intégrer les schémas des cercles et des tracées. Ils devaient les imprimer dans leur cerveau et pour cela, quoi de mieux que de les pousser à les dessiner de leurs propres mains. Tu semblais d’une autre époque avec ton veston, ton haute-forme et ta canne à pommeau qui t’aider à te soutenir. Car si tu étais fier d’enseigner, tu étais aussi contraint de rester debout pendant une voir trois heures afin de les surplomber et de montrer qui était le chef dans la salle. S’asseoir devant un amphithéâtre, c’est comme se mettre à genoux face à une armée, ce n’était pas décent. Surtout pour toi. Toi qui enseignais les sciences occultes, la divinitation, l’astrologie et la magie, tu ne pouvais pas te permettre de te mettre à genoux. Ta matière, pour le commun des mortels et des pragmatiques, était souvent l’objet de raillerie. C’était ta façon de lutter contre les pauvres ignares qui se permettaient de te moquer de ton art. De les pousser à aller au-delà des préjugés dans lequel leurs stupides petits cerveaux les cloisonnaient. Bien sûr, tes cartes de tarots ne te permettent pas de prédire l’avenir avec exactitude comme le ferait les oracles. Tu peux seulement t’aider des étoiles et de leurs positions. De l’ordre dans lequel elles sont tirées, de leurs symboliques. Mais bon, je m’égare, tu n’as pas choisi ce sujet-ci pour aujourd’hui. Tu t’es attardé plutôt sur la décomposition d’un cercle d’invocation. D’où le fait qu’un vide, des symboliques dispatchés et un plein était dessiné sur ton tableau noir. Cela faisait longtemps que tu les façonnais, que tu avais acquis les bases que tu n’étais plus obligé d’avoir un livre sous le bras pour te guider. Hormis pour les cercles qui demandent beaucoup de minutie et d’écritures anciennes ou oublié comme ceux que demandent Rashlan. « Si l’on nomme ceci “cercle d’invocation”, c’est avant-tout parce que le magicien commence par dessiner un périmètre de protection autour de lui. En moyenne de 2m de diamètre. Ce dernier fait office de barrière, de protection contre toute intrusion pouvant survenir pendant l’invocation. Il créait sa bulle. Mais ce n’est pas tout. Le cercle n’est pas qu’une prison, c’est aussi une symbolique puissante de début et de fin infini, d’un éternel cycle qui permet ainsi au magicien de rassembler les particules magiques nécessaires à l’invocation. Vint ensuite la combinaison de symbole. Selon l’ordre dans lequel ils sont inscrits, et via une écriture en croix, le magicien combine ses critères. Un comme si vous décidez que votre bébé, mesdames, est telle couleur de cheveux, telle couleur d’yeux, telle taille, etc … ». Je me permets de t’écouter Wolfgang, car tu es si passionné parce ce que tu enseignes. Ces possibilités de combinaisons, comme tu le dis, avec les étoiles et le lion pour obtenir une créature manipulant les métaux ou le gaz si on y ajoute la nymphe et le triangle, tu semblais tout connaître sur le bout des doigts que cela en devenait terrifiant. Combien ? Combien de combinaisons possibles connaissais-tu et combien de Djinn, bon ou mauvais, pouvais-tu invoquer ? Tu espérais que l’on ne te pose pas la question, car tu restes un professeur d’université qui enseigne à des humains, probablement inconnu au monde surnaturel et donc, tu aurais été contraint de mentir pour respecter ce fichu secret que tous exigeaient. La cloche avait fini par sonner et ce, juste à temps car tu venais de finir ta tirade. Tu t’étais même accordé le luxe de répondre à quelques questions. Tu rangeais tout ce qui se trouvait sur ton bureau dans ta mallette. Tu aurais pu partir comme un voleur, mais tu avais reconnu le Djinn d’une de tes apprentis. Tu ne t’attendais pas vraiment à le voir dans ton cours, mais ce n’est pas pour autant que la surprise déformait de façon idiote ton visage. Tu étais même resté plutôt stoïque malgré son engouement. « Je ne m’attendais pas à te voir dans mon cours, Väas » dis-tu comme introduction et ainsi faire comprendre que tu n’allais pas t’arrêter là. « Je te remercie, je suis ravis de l’apprendre. Par le biais des circonstances, je le crains, mais si je peux l’éviter à d’autres, alors je me dois de faire partager ce que je sais ». Tu restais particulièrement vague dans tes réponses. C’était ton but, tu ne voulais pas que ton vrai visage s’ébruite dans l’école. Ainsi donc, tu mentais. Tu étais persuadé de le faire, mais tu n’en étais pas tout à fait sûr. Tu estimais que c’était ton devoir de corriger tous ces préjugés stupides à l’égard des créatures surnaturelles. De démêler le vrai du faux. Car franchement, si toutes  les sirènes pouvaient seulement se contenter de mourir transformer en écume par chagrin d’amour, les choses seraient tellement plus simple. Mais moins amusante pour toi. Tu avais eu un petit tic quand Väas te demanda si tu croyais à tout ceci. Tu ne saisissais pas trop le sens de sa question. Tu étais celui qui avait aidé sa magicienne à l’invoquer, celui qui venait de détailler la composition d’un cercle d’invocation avec le plus grands sérieux, celui qui était capable de donner la faiblesse de chacune des espèces qui vient dans l’ombre dans ce monde –même la sienne- et il te demandait si tu y croyais. Obligatoirement, tu n’avais pas pu retenir un ricanement au bout de ce raisonnement. « Petit, bien sûr que j’y crois ». “Petit”, là t’avais été vache. Ou alors était-ce le fruit d’un humour douteux ? Venant de toi, Wolfgang, tout est possible.
(c) DΛNDELION
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