Katarina est née dans une famille de fermier démunie par la guerre + Déjà enfant, elle a été contrainte de mettre son honneur de côté en faisant la manche. Elle montait occasionnellement à la capitale avec ses parents durant les week-ends pour le rapprovisionnement en vivres et en couvertures + Parallèlement, ses parents avaient une plantation de stup’ cachée parmi les autres cultures. Ainsi, ils pouvaient toucher un petit pourcentage sur les ventes et arrondir les fins de mois + Elle a commencé à s’immiscer dans les affaires de la Bratva quand Vlasi Bäckähäst lui a tendu la main. Alors inconsciente du personnage et ce qu’il était sur le moment, elle a proposé ses services en tant que passeuse, notamment pour fournir la Chine en Opium avec un réseau basé à Karamay + Katarina s’est faite prisonnière par une famille rivale à l’un de ses retours en Russie, les Vazov, qui était passée maîtresse dans la traite des femmes. Contrainte de faire le trottoir pour sa survie, c’est de cette époque qu’elle tient son look de garçon-manqué : pour échapper à son sort. Ainsi, elle a commencé à se masculiniser pour ne plus plaire au client et pour qu’ils se méprennent. C’est le père de Vlasi dans ses vieux jours, Slavimir, qui lui a tendu de nouveau la main en l’invitant à venir avec lui pour échapper à cet Enfer tandis qu’il avait organisé un raid contre ses rivaux en guise d’avertissement : quiconque s’en prend à la famille Bäckähast en paye le prix + Pourquoi tant d’affection ? Parce qu’il paraîtrait que son bienfaiteur ait parlé d’elle à ses proches et qu’il leur a demandé de veiller sur elle avant de partir + Quand les piliers de la famille mafieuse s’éteignis un par un, Katarina avait compris alors qu’il fallait retrouver l’héritier pour redresser celle-ci déjà bien affaiblie depuis l’incendie. Cependant, après avoir retrouvé sa trace en Irlande, elle a été une des rares personnes à comprendre que quelque chose n’allait pas chez Vlasi. Qu’il se mettait volontairement à l’écart des autres et qu’il continuait de s’autodétruire en attendant son heure patiemment + Depuis, elle tente de le remettre sur la pente, ayant bien compris qu’il était fatigué de toutes ces conneries, mais que c’est comme une addiction. Il veut arrêter, mais il ne peut pas s’en empêcher parce qu’il ne sait rien faire d’autres. Tout comme elle le prend de nouveau comme modèle et essaye de se ranger aussi en acceptant de faire des petits-boulots. D’où le babysitting.