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 Event + Face of Evil

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Dans l'immédiat, le mieux à faire était de faire profil bas et d'adopter une expression sereine. Prétendre n'être que de simples humains n'était pas compliqué si on considérait que le statut des surnaturel n'était pas inscrit sur leurs fronts. Néanmoins, l'étendue de la perspicacité des personnages masqués lui était inconnue et Joshua ignorait dans quelle mesure on pourrait les repérer bar le biais d'un charme. Certaines personnes apprenaient des enchantements magiques par le biais de grimoires, il le savait. Et les créatures que ces magiciens invoquaient possédaient des forces très mystérieuses dont il ne connaissait absolument pas l'étendue. Il ne savait que ce que sa mère avait bien voulu lui dire sur eux : très peu de choses. Les pensées de Joshua défilaient dans son esprit pendant qu'il se rapprochait de Kyle, répondant à son sourire comme si tout allait parfaitement bien. Pas question d'attirer l'attention sur eux.

« Content de te connaître. »

Murmura-t-il à l'intention d'Azenor, suite aux présentations, avant de grimacer légèrement à la proposition du blond à qui il balança un regard torve. Pourrait-il un jour s'abstenir de l'appeler "Boss" dans ce genre de circonstances ? Il se voyait mal expliquer à cette demoiselle dans quelle branche il bossait pour lui. D'autre part, il n'avait aucune envie de se tirer, pas avant de savoir de quoi était capable ces fichus miliciens. Fuir n'avait jamais été dans ses préférences mais au delà de ça, il estimait capital de ramasser un peu plus d'info sur ces étranges bonhommes de carnaval. Il fallait connaître ses ennemis pour mieux les affronter et Joshua avait l'envie farouche d'aller au devant d'eux pour les interroger. Il faisait partie d'une haute famille de Bray et avait toujours vécu dans cette ville, n'était-ce pas naturel qu'il s'enquière davantage des nouvelles mesures du maire ? Il n'y aurait rien de téméraire dans la démarche, songeait-il.  

« Ce n'est sans doute pas le meilleur moment de se saouler, Kyle. Mieux vaut avoir l'esprit lucide pour comprendre ce qui nous attend, tu ne crois pas ? »

Il ne lui demandait pas son avis, son ton le lui faisait bien sentir, tout autant que la manière dont il le regardait, comme s'il avait devant lui un sale gosse qu'il fallait ramener à la raison. Quand le Triton était bourré, il se montrait encore moins prudent qu'à son habitude et ce n'était certainement pas le moment de s’enivrer et de perdre le contrôle. Joshua lança un regard vers Azenor, tout en écoutant la suite des paroles de Kyle. Elle semblait assez effrayée. Mieux valait sans doute qu'elle se mette à l'abri mais un débit de boisson paraissait bien peu sûr, selon lui. Il s'adressa à elle, en même temps qu'à Kyle, les regardant tour à tour et s'exprimant d'une voix basse pour plus de discrétion.

« Je pense qu'on risque moins au milieu d'une foule qu'en allant se perdre dans un bistrot. Ceux qui partent seront repérés en priorité, ne l'oubliez pas. Et j'ai envie de savoir ce que mijotent ces clowns. On doit en apprendre plus sur eux. »
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Une main sur son bras et ce même bras qui vient entourer tes épaules. Un geste rassurant. Un geste de protection. C’était ce dont tu avais besoin présentement. Et il y a le sourire de Zach, celui qui te réchauffe le coeur, celui qui te fais sentir que non, t’es pas seule. Mais malgré tout ça, y avait toujours cette peur qui te tiraillait les entrailles. L'incertitude du futur qui allait finir par te faire péter un plomb. Alors ouais, pour le moment tu avais un certains self contrôle mais ça n’allait pas durer. Pas si tu restais ici en tout cas. Tu acquiesces aux dires de tes amis. Tu lances un regard sur le monde qui t’entoure. On peut facilement t’entendre déglutir en voyant toutes ces personnes masqués. « Bordel… On dirait des Mangemorts… Ou des Stormtroopers… Ou ces gars dans Hunger Games là… » Les pacificateurs. C’est le mot que tu cherchais. Mais l’idée était là. Pas des gars très sympathiques quoi. Elle l’avait dit la vieille femme, les milices ne sont jamais une bonne chose.

Dans ton champs de vision apparaît un visage que tu connais bien. Emily. Elle est encore plus mal que toi, ça se sent. Tu le sens. L’empathie, tout ça. Ton coeur, il se sert quand tu comprends ça. Il se sert parce que tu la connais, parce que c’est ton amie, parce que c’est toujours les autres avant toi et que là, autrui ne va pas bien. Tu voudrais la serrer dans tes bras, lui promettre que tout ira bien, que rien ne lui arrivera parce que t’étais là, parce que les garçons étaient là. Mais à quoi bon faire des promesses alors que tu ne sais même pas si tu es en capacité de les tenir ?  Tu n’as pas le temps de te proposer que Zachary fait le premier pas vers elle. Et d’un côté t’en es heureuse. Leur relation, tu la connais un peu. Tu sais qu’elle est pas rose. Bien qu’inquiète, tu les laisses partir devant.

Une voix appelle ton ami. Toi aussi, tu te retournes pour voir de qu’il s’agit. Cet homme, tu ne le connais pas, tu ne l’as jamais vu. Kyle le surnomme “Boss”. Tu ne relèves, ce ne sont pas tes affaires et tu as bien d’autres préoccupations. Une moue se dessine sur ton visage. D’entré de jeu, tu ne sais pas quoi penser de lui. Encore une fois, tu restes bien silencieuse. En réalité t’oses pas vraiment intervenir. Le triton sort de sa poche une cigarette qu’il allume et porte à ses lèvres. Ce n’était pas bête. Zachary n’étant pas si loin, cela pourrait lui être utile. Alors sans lui demander son avis, tu lui piques sa clope. T’es pas une grande fumeuse mais une fois de temps en temps c’est peut-être pas si grave. Après avoir tiré une latte, tu t’excuses. « Je t’en paierais une plus tard, j’me suis pas dit que j’allais les prendre sur moi aujourd’hui. »

Les présentations faites, tu t’es contentée d’un signe de tête en réponse à Joshua. T’aimais pas son ton. Sa tête te revenait pas. C’est à ça qu’on voit que tu perds pieds. Tu juges pas les autres. Jamais. Sauf quand tu vas mal. Sauf quand t’as peur. Sauf quand t’es en colère. Là, t’étais juste un cocktail explosif. T’as envie de hurler Azenor. Mais tu peux pas. Tu peux pas parce que tout le monde te remarquerait. Et t’entraînerais sans doute les garçons avec toi dans ta chute. C’est pas ce que tu veux, loin de là. Levant les yeux au ciel, tu murmurais à toi même. « J’ai réellement rien à me reprocher. Toi non plus d’ailleurs. Lui j’en sais rien. » Sur la défensive, méfiante, tu ne pouvais pas vraiment te permettre de faire confiance à qui que ce soit. D’autant plus que monsieur le “Boss” envisageait très sérieusement de rester ici. « On doit rien du tout. Je veux pas rester là, je veux pas savoir. » Tu passes une main sur ton visage avant de te tourner vers Kyle. « Tu sais quoi ? Moi je pars devant. Il est hors de question que je reste ici. Toi, fais ce que tu veux. » Peut-être que tu étais capricieuse oui. Mais qui ne le serait pas ? Azenor, tu es comme une enfant, avec tout ce que cela implique. Une enfant qui déjà, commençait à s’éloigner dans la foule, cigarette au bec.
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Face of evil | Event
Democracy to an end


Le magicien regarde son chien, visiblement avide de sortir, aboyant avec enthousiasme. Un enthousiasme que son maitre ne partageait pas le moins du monde. Si les évènements récents à Bray sont troublants, le message médiatisé du nouveau maire est carrément inquiétant. Une milice dans les rues ? Où que ce soit ou quand que ce soit c’est une nouvelle inquiétante, peu importe les raisons. Sans compter que les sous-entendus destinés aux créatures magiques rendent le photographe nerveux. Quels sont donc les intentions de leur nouveau maire envers les surnaturels ? Ethan l’ignore, et c’est fort inquiétant. Du coup il est peu tenté par l’idée d’emmener Harvard dehors, où le danger règne. Or en tant que soldat de l’OBCM, il se doit d’aller voir de quoi il en retourne à l’extérieur. Le mieux est donc de laisser l’animal à l’intérieur, même s’il sait que son chien n’appréciera pas. Quelques minutes plus tard, il est prêt, un grimoire sur lui, ainsi que quelques couteaux – certes sources de problèmes s’il se fait attraper avec, mais pas autant que s’il prenait des armes à feu, et il se refuse à sortir sans être armé, pas alors que le danger menace à l’horizon.

Concentré qu’il est sur les possibles périls qu’il est susceptible de rencontrer, il ne fait pas assez attention à Harvy, qui en profite pour se glisser dehors alors qu’Ethan s’apprête à fermer la porte. Le magicien se fige, un brin agacé contre lui-même, avant de lâcher un soupir. Soit, son chien serait de la partie. Au moins Ethan pourrait veiller sur lui de cette façon. Attrapant la laisse du chien, il referme la porte, et guide Harvard vers la mairie, où beaucoup semble s’être rassemblé, et où vraisemblablement la tension est au plus haut point. La foule commence à y être dense, et Ethan se glisse, son chien à l’avant-garde entre ses concitoyens, notant la position des miliciens, s’interrogeant sur leurs natures. Son regard s’attarde sur une chevelure rousse familière, qu’il identifie comme étant celle d’Anastasia. Il se dirige vers sa collègue, qui à sa surprise discute avec une autre personne qui lui est connue : Shura. Sa présence éveille des sentiments mitigés chez le magicien. D’une part il préfèrerait qu’il ne soit pas là, mais en sécurité chez lui – enfin aussi sûr qu’il puisse l’être dans son quartier – et d’autre part, s’il y a une personne qu’il aimerait avoir à ses côtés pour un bagarre c’est bien lui. Sauf que ce n’est guère le moment de se laisser déconcentrer par l’opposition de ses pensées, alors qu’il s’approche suffisamment pour entendre la dernière phrase du russe. Ethan manque de sourire, trop vite rattraper par le sérieux de la situation. « Salut vous deux. Je ne savais pas que vous vous connaissiez. ». Pas que ce soit le moment de s’en préoccuper, mais il est quand même curieux à ce sujet. « A propos de masques, je en sais pas pourquoi ces types en portent, mais ça ne plait pas. ». Visage caché est synonyme d’ennui, et pour le coup Ethan est prêt à s’y frotter, même s’il préfèrerait éviter.
© Frimelda, sur une proposition de © Blork
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Democracy to an end

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Avoir Anastasia à ses côtés le rassurait. Il avait beau ne rien laisser transparaître, Shura s’inquiétait pour elle. Pour Sterenn, pour Ethan, et si la situation n’était pas aussi calme, il s’inquiéterait même pour ceux qui ne le méritent pas, comme ce connard de british un peu plus loin. Mais aussi pour ce gamin au coin de la rue, pour ces idiots qui s’agitent dans la foule. Il avait levé les yeux au ciel, parce qu’il n’appréciait pas cette tension qui l’envahissait. Avant de donner des conseils, il ferait mieux de les appliquer à lui-même. Alors il avait fermé les yeux, remettant sa main sur ses genoux une fois lassé de la réaction de la rouquine sur son geste. Oh elle pouvait s’estimer heureuse, rares sont les personnes qui peuvent avoir ce genre d’attention de la part de Shura. Lui qui n’aimait pas le contact, encore plus depuis cette fameuse nuit, c’était une preuve d’affection de sa part. Il se recroquevillait discrètement et rapidement, réajustant son écharpe pour masquer cette balafre en collier. Une allégorie de cette nuit où il avait perdu la tête et autre, digne d’un personnage de Wonderland. En version plus Hard Core. L’avantage, c’est qu’il était entouré, et donc sa conscience ne faiblissait pas. Il ne sera pas à l’abri d’une violente crise d’angoisse, mais le fait qu’il anticipe lui permet de contenir l’animal. Shura avait rouvert les yeux et ces personnes masquées ne bougeaient pas. Elles semblaient attendre quelque chose, un feu vert, un signal, prêtes à abattre une épée de Damocles sur les nuques des plébéiens agités. Puis une voix était parvenue à ses oreilles. Une voix qui avait quelque chose de rassurant et qui réchauffait son cœur. Automatiquement, en l’entendant, il avait souri et il tentait de masquer ce sourire en prenant en otage ses lèvres avec ses incisives. Ethan. Intérieurement, il penchait la tête de soulagement, soupirait et se laissait bercer par la quiétude. Mais il n’était pas tout seul alors il se tenait. Extérieurement, Shura demeurait fixe, avec cette petite esquisse en faisant voyager ses yeux entre son ricain et son chien. « Ah, tu connais Chieuse-Power ? Tant mieux, j’aime pas faire les présentations ». Il n’avait pas loupé l’occasion d’assener un petit pique au passage, espérant une réaction de sa fidèle infirmière. En voyant Harvey approcher de lui, il avait grimacé. Automatiquement, il avait voulu reculé de sa place, mais avec le cul vissé sur un banc, ce n’est pas évident. Il ne va pas mordre, se disait-il. Alors il avait porté sa main sur sa tête pour le caresser, espérant que ça le calme un peu. « Mais oui t’es beau, allez, laisses-moi tranquille ». Shura fait partit de la team chat, donc les chiens, très peu pour lui. Ça ne l’empêche pas de les aimer, mais ils sont trop excités à son gout. Un petit moment détente avant le retour à la réalité. Le slave avait presque oublié ces croque-morts masqués, dommage qu’Ethan lui ait rappelé leurs présences. « Déjà quand on porte un masque, c’est qu’on n’assume pas ses actes. Donc oui, je crois qu’on a toutes les raisons du monde de s’inquiéter. Ils attendent quelque chose… ». Le suspens lent à la fin de sa réponse prouvait qu’au fond, il crevait d’inquiétude. Et il n’avait rien arrangé en faisant craquer sa nuque et en s’enfilant sa quatrième cigarette. « Qui sait ? Ce nouveau pingouin de Maire leur a demandé de faire le ménage. Y aurait de quoi faire, avec toutes ces personnes rassemblées ». Funeste supposition, mais quand on a connu l’Enfers dans une cave, une dizaine de guignols masqués, ce n’est pas si effrayant.
(c) DΛNDELION
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Face of Evil


Democracy to an end

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C'était sûrement plus qu'idiot comme question, mais sur le moment, c'était la seule chose qui lui était venu. Voir un visage familier et qu'elle appréciait, c'était déjà beaucoup pour elle, alors qu'elle était perdue au milieu de ce monde. Shura n'était pas forcément la personne la plus réconfortante au monde dans ses mots, mais Ana l'appréciait. Mine de rien, ils avaient vécu quelques petites aventures tous les deux, et souvent, elle avait dû le rafistoler alors qu'il bougonner. Elle l'aimait bien. Il était honnête et sincère, ou du moins c'était l'impression qu'elle en avait. Les gens qui lui mentaient, elle commençait à en avoir marre. Comme ce nouveau maire qui avait fait tant de promesses sur la sécurité pour ne se préoccuper que d'une partie de cette ville. L'autre, elle n'était pas importante. Pour lui, pour beaucoup, c'était leur faute, tout ce qui arrivait n'était qu'à cause d'eux. Une belle bande d'idiots qui se faisaient bien trop facilement manipulés. « Heureusement que je ne dépasse pas le mètre soixante-cinq, pas vrai. » Avoir quelqu'un qui semblait calme, ça aidait à refaire venir son humour qui n'était jamais vraiment parti, au fond. Shura ne semblait pas être complètement relaxé, mais au moins, il avait une idée de quoi faire. Ana, elle, était bien trop inquiète pour faire fonctionner sa petite caboche correctement. Décidément, il suffisait d'un moment de crise pour voir qu'elle ne savait pas du tout gérer ses émotions. Sa main vint ébouriffer quelques instants ses cheveux, lui faisant relever la tête. Un geste familier, presque réconfortant qu'elle n'avait pas sentie depuis des années. Une sourire se forma sur ses lèvres face à ses paroles. Il ne changera pas, et bon dieu que ça faisait du bien. « Je les trouve plutôt séduisants, moi. Le côté psychopathes sans âme, j'adore. » Ironie ou non, c'était trop tard pour ravaler ses mots. De toute manière, ils auraient déjà été repérés s'ils avaient l'air louche.

Une voix connue, même plus que ça lui fit détourner le regard de Shura. Immédiatement, un plus grand sourire naquit sur ses lèvres. Ethan. Que de coïncidences, il fallait l'avouer. Mais elle en était plus qu'heureuse, pour tout dire. Avec Shura, elle avait déjà ce sentiment étrange de sécurité, de puissance, mais avec Ethan, c'était deux fois mieux. Ana avait complètement confiance en lui, et apparemment, il connaissait Shura lui aussi. Parfait. Shura ne manqua pas à l'appel, lâchant une petite pique au passage. Ana le frappa gentiment sur l'épaule, le plus discrètement possible aussi. Ne pas attirer l'attention, qu'il avait dis. « Et je vois que tu connais le blessé de service, c'est parfait. » sourit-elle à Ethan. Elle aurait aimé le prendre dans ses bras, à la recherche d'un certain réconfort. Mais elle était encore clouée sur place, comme gelée sur son banc. Elle regarda l'échange entre le chien et Shura, amusée. C'était toujours comique de voir les gens tenter de se débarrasser d'un animal mignon mais un peu trop collant. Ça ne gênant jamais Ana, mais Shura, si apparemment. La question d'Ethan leur rappela soudainement la dure réalité. Ah oui. Les masques. L'idée de génie. « Ils sont bien préparés. Presque comme des robots. Je veux dire, regardez leur manière d'agir. Flippant. » Ils étaient contrôlés, c'était certain. Mais était-ce par des mots ou par autre chose ? Ces vagues pensées effleurèrent son esprit mais elle passa à autre chose. Ce n'était ni le moment ni le lieu pour y réfléchir. « Dîtes, ça vous dirait pas d'aller quelque part ? Chez moi, ou chez vous ? Dans un café ? Juste, peut-être ne pas rester planter là, non ? » Est-ce que ça allait changer quelque chose, Ana n'en savait rien. Mais ce dont elle était certaine, c'était que son chez elle était beaucoup plus accueillant et chaleureux que ce maudit banc et ces hommes masqués.
(c) DΛNDELION
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Face of evil | Event
Democracy to an end


Alors que le magicien continue d’observer autour de lui, inquiet, prêt à se battre si besoin, il manque de perdre sa concentration en entendant le surnom donné par le slave à sa meilleure amie. Chieuse-Power ? Certes Shura ignore qu’Anastasia est proche de lui, toute simplement parce qu’il n’a pas pensé à les présenter, étrangement. Bon il peut être sacrément tête en l’air quand il s’y mettait. En réponse à ce surnom ridicule, Ana appelle le russe « blessé de service » et Ethan en déduit qu’ils se sont rencontré via le travail de la rousse – et qu’ils s’entendent bien. Si le photographe ne s’est pas vraiment posé la question de savoir si ces deux-là pouvaient s’entendre, il en est pas moins ravi de voir que c’est le cas, ils sont après tout les deux personnes les plus importantes de sa vie. L’idée lui tord les entrailles d’autant plus en regardant cette milice inquiétante autour d’eux. Et qu’il arrivait à les protéger des dangers qui les attendent ? Il a beau savoir qu’aucun des deux n’est sans défense, il ne peut que s’inquiéter. Il a déjà perdu beaucoup de gens, il n’est pas sûr de capable de gérer les émotions qui viendraient avec la perte de l’un des deux – il ne pense pas à perdre les deux en même temps.

Ces pensées lugubres le poussent à se retrancher en lui-même, mais il fait un effort pour leur et les rassurer, l’intervention de son chien aurpès de Shura l’attendrissant assez pour la calmer. Harvard, encore un être qu’il ne veut pas perdre. Il repousse cette idée et se concentre pour leur répondre, se doutant que Shura et Ana veulent savoir ce que l’autre représente pour Ethan : « Et bien, « Chieuse-Power » est ma meilleure amie à vrai dire. ». Il laissa de côté l’aspect OBCM pour le moment, il préfère ne pas en parler en public. A la place il ajoute donc : « Et le blessé de service est un ami … heu … proche. ». Il a légèrement hésité, n’étant pas sûr de savoir comment définir leur relation, qui est plus qu’amical, mais qu’aucun d’eux n’est pas prêt à mettre de mots dessus. Finalement la conversation revient vite sur la situation présente. Shura remarque judicieusement que la milice semble attendre quelque chose. Un débordement peut-être ? Cela arrive bien vite quand une population se sent oppressée, et vu le nombre de miliciens, ça ne peut qu’être le cas. En prime nous étions en Irlande, et les Irlandais ne sont guère réputé pour la diplomatie et leur humeur égale, c’était les premiers à se mettre dans une bagarre. L’explosion était proche. Anastasia releva que la milice masquée était bien préparée tandis que Shura fit remarquer que c’était sans doute un signal du maire pour faire le ménage qu’ils attendaient. Ethan reste silencieux, jusqu’à Anastasia propose de s’en aller ailleurs. Il lui adresse un sourire compatissant en disant : « Tu n’es pas une combattante il n’y a pas de mal à ce que tu partes. Tu n’es pas obligé non plus de rester d’ailleurs Shura, vous n’avez qu’à prendre Harvard et vous en aller. Mais pour ma part, je reste. Le sang va couler, et c’est mon devoir de m’assurer que les innocents s’en sortent sans dommage. ». En tant que soldat de l’OBCM il ne peut pas juste quitter les lieux. Non seulement cela va à l’encontre de sa mission, mais aussi de ses convictions.
© Frimelda, sur une proposition de © Blork
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L’ambiance s’était allégée à son plus grand bonheur et l’arrivée d’Anastasia y était pour beaucoup. Cela faisait du bien d’avoir une épaule de confiance sur lequel s’appuyer lorsque les choses tournaient au vinaigre. Shura pouvait le refouler autant qu’il le voulait, il ne pouvait pas aller à l’encontre de cette vérité. L’être humain n’est pas fait pour être seul. Il peut aimer le silence, le calme, le vide, il y aura toujours un moment où cette réalité reviendra le frapper de plein fouet. Le besoin d’être entendu, sous-entendant une oreille à proximité pour se faire, que cela soit un animal de compagnie, ou un semblable. C’est peut-être pour ça qu’il a pris un animal de compagnie alors qu’il n’est clairement pas qualifier pour s’occuper d’une autre vie. Parce qu’il avait besoin d’une présence, aussi futile et stupide soit-elle. Il n’avait rien relevé à la remarque sur la grandeur de la rouquine. Rien hormis un grognement sourd. Peut-être avait-il mal interprété sa plaisanterie, mais sa grandeur faisait partit de ses petits complexes. Pas de quoi en faire un sujet tabou, mais toujours agaçant lorsqu’on en parle. Il mâchouillait son mégot de cigarette du bout de ses dents sans s’en rendre compte, écoutant la réponse suivante de la part de la rouquine. Cette dernière l’avait fait brièvement ricaner, ceux à quoi il n’avait rien trouvé d’autre à répondre que « Heureusement que je me contente d’être un toxicomane sociopathe de catégorie six alors » en échos à son penchant pour les psychopathes sans âme. Quoi que, sur ce point, il pourrait presque la comprendre, mais c’est bien trop … honteux. Sa tête s’était baissée, ses doigts s’étaient resserrés entre eux et il la ressentait de nouveau. Cette angoisse, cette peur grimpante qui le tétanisait et qui l’empêchait de réfléchir convenablement et de prendre en compte tous les facteurs autour d’eux. C’était toxique, c’était psychédélique, et il était bien trop toxicomane pour savoir différencier le vrai du faux. Qu’il en soit conscient prouvait d’une certaine manière qu’il avait encore toute sa conscience. Ce qui était plutôt rassurant. Mais il ne voulait pas sombrer dans une crise d’angoisse à cause de ses souvenirs. Pas entourer de pseudo-Mangemort à la solde du Maire. Shura avait redressé la tête, soupirant un bon coup pour évacuer les idées noires. Et la voix d’Ethan qui résonne ne fait qu’aider à évacuer ces sombres doutes. Le slave retenait un sourire, des émotions quelconque qui pourraient le mettre dans une situation embarrassante face à leur amie commune visiblement à en juger par la façon dont elle lui parle et dont elle lui sourit. Il avait senti le coup d’épaule et il avait grimacé brièvement. Entre le chien et la chieuse, il avait la sale impression d’être pris en étau. « Blessé de service … Ça va, tu m’as ramassé que deux-trois fois, j’t’appelle pas tous les jours non plus ». Il bougonnait un peu, croisant les bras tandis qu’il aspirait la fumée de cigarette sans avoir à user de ses doigts. Puis il écoutait Ethan faire les présentations sans changer quoi que ce soit à sa position. Ainsi donc, c’était sa meilleure amie. Il fallait l’excuser si aucune réaction n’apparait sur son visage comme la stupeur, mais il s’en serait douter. Quant à la façon de le qualifier lui, Shura avait détourné le regard vers la gauche, plongeant ce dernier dans le vide. Proche, ouai … Tout dépend le sens de proximité dans sa phrase. Cela faisait presque rire le slave. C’est une façon à la fois maladroite et mignonne de dire que ce n’était pas proche comme deux potes assis dans un bus ou un métro. Par contre, ce qui lui plaisait moins, c’est cette façon de parler comme s’il allait y passer. Du pur discours de bon petit soldat américain. Shura n’avait pas manqué de soupirer. L’idée d’Anastasia lui plaisait, il n’allait pas dire le contraire. Entre choisir de se faire dézinguer sur la place public, et se mater un film dans son appartement, il n’était pas encore suffisamment masochiste pour se suicider. Sauf qu’il était tout bonnement hors de questions de laisser Ethan tout seul ici. « Ecoutes toi, on dirait que tu parles comme Captain America… Non, j’pars pas ». Un caprice ? Peut-être, vu le regard je-m’en-foutiste que lançait Shura dans le vague et le ton qui va avec. Il s’était adossé sur le banc, reprenant avant que les questions ne fusent. « Regardes autour de nous, t’as zéro combattant. C’est des gosses paniqués, des gamins. T’auras aucune aide de leurs parts. Ils savent pas plus que nous ce qui leur arrivent et j’vais pas te laisser à vingt contre un. Bon, vingt contre deux, on va peut-être se faire démolir aussi, mais t’auras un peu plus de chances de ton côté ». Est-ce qu’il avait besoin d’en dire plus ? Après tout, son ricain avait plus de chances avec un type qui a été entrainée par un ancien espion du KGB pour contrer tous ces ombres plutôt que de s’y attaquer seul. « Stasya, que tu rentres chez toi ne changera rien. Ces types-là, si tu as quelque chose à cacher, vont le savoir et tu seras plus vulnérable seule. J’entends pas par-là que tu ne sais pas te défendre, je sous-entends qu’il n’y en aura pas qu’un à ta porte si jamais ils toquent à celle-ci. On est encerclé. Si t’essayes de t’échapper, tu seras tout de suite suspectes et tu risquerais d’être poursuivie voir tuée. Ce qui serait fâcheux. Restes ici, tu pourras profiter de la cohue pour t’échapper en toute discrétion, leurs yeux seront occupés par les agitateurs ». Une partie de sa logique qui se mettait en route tandis qu’il s’allumait une autre cigarette. A ce rythme, son paquet va y passer donc s’ils veulent se taper dessus, ça serait bien qu’ils se dépêchent. Il avait jeté un coup d’œil insistant à Ethan pour qu’il comprenne son raisonnement, sans sourire, sans mine grave. Stoïque, comme à son habitude.
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L'Element
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MESSAGES : 817
RACE : Tout et rien à la fois.
Saison 1 - Episode 3

« Democracy to an end »


La tension est palpable, et il faudrait être idiot pour ne pas la déceler sur quelques unes de vos figures. Ce qu’il y a d’absurde, tout de même, c’est votre présence sur les lieux. Car si quelques uns parmi cette foule ont tout d’humain et adressent des regards neutres et perplexes sur leur nouveau maire, trop nombreux sont ceux qui sont coupables d’exister. Ce qui semble logique par ailleurs, car ce sont ceux-là même qui se sentent concernés. Pourtant rien - l’angoisse de certains ne provoque pas de réaction de la part de ces visages sombres, donnant presque l’illusion d’une farce.

Les journalistes ont repris l’antenne, les caméras se sont baissées - vous perdez le direct. Il n'y a plus grand chose à faire, les foules conversent et quelques groupes s'éparpillent. Que voudriez-vous qu'il se passe ? Des fusillades en Irlande, vous n'y pensez pas. On ne vous demande que d'assumer - car enfin, c'est bien de votre faute, à vous les Surnaturels, si des vies ont été perdues dans le ras-de-marée d'il y a quelques mois. Si vous n'existiez pas, le monde serait tout de même un endroit bien plus sûr.

Dispersez-vous donc, angoissez, posez-vous des questions. Mais il y en a eu un qui a eu plus d'audace que les autres - ou un coup de folie peut-être. Vous vous disiez : une milice pareille, les organisations intergouvernementales ne laisseront pas cela passer. Vous vous disiez aussi : mais comment pourraient-ils agir pour des espèces qui, supposément, n'existent pas ? Vous connaissez l'efficacité du monde en terme de prise de décision. Vous saviez que vous ne pourriez compter que sur vous-même dans un premier temps. Après tout, il n'y a que pour vous que ce discours était sans équivoque. Pour tout autre, il était on ne peut plus oubliable.

S'il y a une chose que l'Histoire nous a appris, c'est que la violence répond à la violence, et le terrorisme à l'oppression des masses. Si le maire est neutralisé, qu'arrivera-t-il ? Deux choses : vous aurez un répit, c'est le joli côté de la médaille. Le second : vous donnerez la preuve tangible de votre dangerosité, et justifierez son action. Mais il est trop tard pour savoir si la mort de Royston Brady serait une bonne ou une mauvaise chose, la sentence lui fut rendue aussitôt que sa silhouette s'engouffra dans la mairie.

***

Ne vous croyez pas tirés d'affaire. La mort de Brady n'a pas apaisé Bray bien au contraire, et les organisations surnaturelles sont plongées dans une ambiance électrique. L'OBCM redouble de vigueur dans la protection des êtres surnaturels, et l'anonymat de ces êtres semblent être leur bouclier le plus efficace ; pour le Dux, ce n'est qu'une preuve supplémentaire du danger que représentent les dons de ces êtres - les recenser et les surveiller est plus que jamais nécessaire pour éviter le moindre débordement.

Le Dimanche Noir, ce petit surnom "affectueux" que les grands du monde surnaturel ont donné à l'événement, a laissé ses traces à tous les coins de rue. La milice a fait tomber les masques en l'absence de sa tête pensante, ou du moins, ce que vous pensiez être la tête pensante, mais ils sont toujours là, invisibles, fondus dans la masse. Une autre priorité des organisations sera de les débusquer bien sûr, on craint qu'ils ne se réorganisent dans l'ombre, ce qui laisse à penser que hélas Brady n'avait pas monté son coup tout seul. Il était sans doute le visage au grand jour d'un dé à deux faces, et on peut le supposer, la face la moins terrible.



Petit mot du staff


Bonjour/Bonsoir mes petits membres Event + Face of Evil - Page 3 508348443
Je sais ce que vous vous dites, il était temps pour cette clôture, on ne l'espérait plus Event + Face of Evil - Page 3 3722974542 C'est aussi le signe que la période de latence de UL est sur le point de prendre fin. Un MP devrait pop sous peu dans votre boîte de messagerie pour vous avertir que la MAJ tant attendue devrait avoir lieu ce week-end ! Elle sera plus conséquente, et donc également plus longue que les précédentes, mais j'espère que vous nous accorderez autant de patience que ce n'est déjà le cas depuis de longues semaines.
Vous êtes des membres en or et, bien évidemment, nous ne vous oublions pas !
On vous embrasse tous, tous les trois Event + Face of Evil - Page 3 2077382092

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