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 I find peace in your violence (LIBRE)

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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
MESSAGES : 4496
RACE : Humain
MÉTIER/ÉTUDE : Mercenaire / Vigile au DH / Chasseur de Surnaturels
I find peace in your violence
RP LIBRE

Tristan était épuisé. Il aimait son métier, il n'y avait pas d'extase plus grande que celle qu'il ressentait lorsqu'il était devant son public, acclamé. Mais l'adrénaline retombant, il se retrouvait souvent pantelant, vidé de toutes ses forces après chaque spectacle. L'utilisation clairement abusive de ses pouvoirs n'arrangeaient rien, il fallait s'en douter. Mais comme il le disait si bien, quand il fallait se faire de l'argent, il n'y avait pas que des bons moyens, mais souvent des fins appréciables. Rien n'allant à l'encontre de cette pensée, il continuait sur cette voie, quitte à finir à moitié endormi au volant de sa voiture. Il ne la démarra pas tout de suite, cela dit, prenant quelques minutes pour se réveiller. Le café qu'il avait englouti un peu plus tôt n'avait vraiment pas eu l'effet escompté. Pourtant, il ne pouvait pas rester là très longtemps. On était à Dragon Alley. Si Bray était en règle générale une ville plutôt tranquille, il y avait bien un quartier où garer sa voiture sonnait presque comme une invitation au vandalisme, et c'était bien celui-là. Plusieurs fois il avait dû sévir sur des petits cons qui n'avaient rien eu de mieux à faire que lui briser les vitres pour se rendre compte qu'il ne gardait absolument rien d'inestimable dans la boite à gants. Il n'était pas né de la dernière pluie, et en terme de vols à petits profits, il avait clairement fait son temps. C'était pas à lui qu'on allait apprendre le métier.

Il avait d'ailleurs trouvé un endroit assez couvert pour se garer, et pour le moment, rien n'était encore arrivé à ce qui lui servait actuellement de voiture. Mais valait mieux ne pas tenter la chance, et il était hors de question qu'il utilise l'argent qu'il gagnait – plus ou moins – durement pour se trouver un nouveau véhicule parce que son actuel aurait brûlé au fond d'une rue. Chose qui arrivait un peu trop souvent ces derniers temps, il fallait bien l'admettre. Une population effrayée, c'est une population qui fait des conneries, c'était pas de la nouveauté. Heureusement, il n'habitait pas dans le coin, mais un peu en-dehors de la ville. Le calme et la tranquillité, c'était beaucoup mieux pour son business, au moins on venait pas le faire chier jusque chez lui. Les flics s'arrêtaient bien trop souvent à la limite de Dragon Alley, tellement remplie de trafiquants que se donner du boulot en plus n'était pas une nécessité. Le désavantage, c'est qu'il était clairement hors de question qu'il aille bosser à pied. Il passait déjà quelques heures par jour sur scène, la fatigue ne lui permettait pas d'en faire beaucoup plus. Fée peut-être, inhumain non merci.

Lorsque la fatigue commença à passer, Tristan se décida à mettre le contact et à commencer à rouler. Avec un fond de musique, il sortit de sa place attitrée pour retrouver la rue principale. C'était l'heure à laquelle les gens sortaient généralement de soirée, et après avoir croisé une voiture de police devant laquelle il fit profil bas, même s'il ne gardait jamais rien dans sa voiture, il finit bloqué dans un bouchon qui le fit klaxonner tout son saoûl. Il faut dire qu'un Tristan crevé, c'est pas un bon Tristan, et qu'il avait juste envie de rentrer chez lui pour retrouver son animal à quatre pattes qui devait se demander où il était encore fourré. Mais Bonnie était indépendante, c'est bien pour ça qu'il aimait les chats plus que les chiens. Et pour le ronronnement. Lorsqu'il put enfin redémarrer, le français appuya sur l'accélérateur. Sans doute un peu trop, même s'il ne l'avouera pas. La voiture devant lui, quant à elle, pila juste à ce moment là, pour aucune raison qu'il puisse voir. Un bruit sourd retentit alors que Tristan fut quelque peu projeté en avant. Pas un choc violent, mais assez pour le réveiller suffisamment une fois ses esprits retrouvés. Les sourcils froncés, il sortit de la voiture en trombe pour aller frapper violemment contre la fenêtre du responsable. « T'as appris à conduire avec un aveugle, connard ?» La patience n'était pas une de ses vertus, et le fait même que celui ou celle qui avait arrêté sa caisse n'ait même pas pris la peine d'en sortir pour s'expliquer le mettait hors de lui.
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❝ I find peace in your violence ❞Tristan & Utah

Installé dans le canapé de mon dealer, je plane. La musique me berce, les gens autour de moi continuent leur vie comme si de rien était et moi je plane. Je pose ma tête sur le rebord du canapé, je ferme les yeux, je ne suis plus là. Il n'y a que dans ces moments là que j'arrive à penser à lui. J'aimerai n'avoir qu'à fermer les yeux et à voir son visage, pourtant dans tous mes rêves, il est flou, comme si son souvenir disparaissait lentement de ma mémoire. Je lutte, en vain, pour préserver son visage, pour me rappeler de lui, mais je n'y arrive pas. Mais quand je plane, tout est clair, son visage n'est plus flouté, mon inconscient ne me met plus de barrière, me laissant l'occasion de profiter du spectacle, me promettant malgré tout que ce sera la dernière fois. Revoir sa gueule me tire une larme. Putain Dallas, pourquoi t'es plus là ? Pourquoi tu nous as abandonné ? Si cet incendie n'avait pas eu lieu, tu serais toujours là aujourd'hui, à prendre soin de nous, à nous unir, autant que tu le pouvais, malgré nos caractères différents et nos natures parfois si opposées le unes des autres. Tu étais notre aîné, le maillon fort de la famille. Mais tu n'es plus et ton souvenir va bientôt s'envoler en fumée ... comme toi ! J'entends ton rire qui raisonne à mes oreilles, sauf que si je faisais plus attention, j'aurais compris que ce n'était pas le tien, mais celui de mon dealer. Qu'importe, dans l'état où je suis actuellement, tu es là avec moi, installé sur ce canapé, à me parler d'avenir, des projets qu'on avait ensemble. Jamais on ne fera le tour du monde en voile, tous ensemble. Jamais on s'achètera une grande baraque qu'on retapera ensemble. Tu ne nous verra pas vieillir et par chance, tu ne nous vois pas nous détruire !

Hein ?! Je sens une main se poser vivement sur ma cuisse, me faisant sursauter. Putain mais c'est quoi ça ? Mon coeur rate un battement, mes yeux s'ouvrent et se tournent vers l'object de l'agression. C'est mon pote qui me regarde, amusé, me parlant du fait qu'on devrait peut-être s'arracher parce que je m'endors. Je repousse sa main, sans grande force, je ne veux pas partir, le laisser derrière moi, pas encore une fois. "J'dors pas p'tain ! Fous moi la paix !" Pas de sympathie dans le ton de ma voix, adieu bonne humeur qui me caractérise si bien. Je veux juste y retourner, rester avec Dallas, qu'il se barre s'il en a envie. Mon pote insiste, il ne partira pas sans moi, faut qu'on s'arrache. Je comprends qu'on veut me foutre dehors, que la soirée est finie et qu'il faut qu'on rentre. Mon dealer me glisse une dose dans la main, "pour plus tard" je cite et aide mon pote à me lever. "Vous faites chier, p"tain j'étais bien !" Mon avis ne compte visiblement pas. Ca les fait marrer, moi ça me gonfle. Les yeux grands ouverts, j'ai le coeur qui se serre. Je les pousse tous les deux sans ménagement et je me dirige vers la salle de bain. Ca va, c'est bon, y'a pas mort d'homme, ils vont bien m'accorder 5 minutes supplémentaires, il ne va pas me chier une pendule pour 5 minutes en moins sur son sommeil. Il me dit de ne pas faire de bruit, que sa meuf se lève tôt demain. Ca va, c'est bon, je ne vais pas jouer du djembé dans sa salle de bain, qu'il relaxe un peu ! Je range la petite pilule dans la poche de mon pantalon et je me passe un coup d'eau sur la tronche. Je suis dans un salle état, ma mère serait dingue si elle me voyait. Je lui ai promis que j'avais arrêté, si elle savait comme c'est faux, elle en aurait le coeur brisé ! Mais je ne peux pas, c'est une des rares solutions que j'ai trouvé pour le revoir, elle ne peut pas m'en vouloir !

"Allez on s'arrache !" Dis-je sans attendre la réponse de mon pote. J'attrape ma veste au passage et je me casse de l'appartement, sans un au revoir ou un merci. Je peux être un gros connard quand je m'y mets, ils en ont l'habitude. Tant que je le paye, mon dealer s'en ballec un peu. Mon pote me rattrape dans les escaliers et on sort ensemble dans la rue. Notre équilibre est assez précaire, on est défoncé tous les deux et on a bien bu, le combo parfait. On raconte de la merde, on zigzag, on rit fort, on insulte ceux qui ne sont pas content, on est chaud mon gars, je ne te dis pas. Et puis on arrive à une intersection et sans prendre la peine de regarder, je fais un pas sur la route et sur ma gauche, j'entends les pneus crisser et je vois une voiture s'arrêter à quelques centimètres de moi ! P'tain heureusement que la personne n'est pas aussi défoncée que moi sinon j'aurais fini tétraplégique. J'entends le bruit de la taule froissée, visiblement certainement ont autant de réflexe de moi. On se marre, dommage pour toi mon gars ! Et puis le mec de la seconde voiture descend et se dirige vers la première voiture, visiblement bien chaud. Ca tombe bien, nous aussi ! "T'as un problème le pigmé ?! T'aurais préféré qu'il nous écrase pour pas abîmer ta poubelle ?!" Je n'ai pas le permis, j'ai pas besoin tout le monde l'a autour de moi et vu que je suis souvent bourré ou déchiré, c'est certainement mieux pour tout le monde. Mais si le mec de la première voiture ne veut pas de problèmes, moi je suis grave chaud pour en avoir !

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La fatigue, elle le prend au corps tous les deux soirs, Tristan. Monter sur scène, cette montée d'adrénaline devenue presque sa drogue personnelle, à défaut d'en prendre une autre, celle qui finit par le vider une fois le rideau tiré. C'est la poudre de fée, le grand secret, en réalité. C'est pas nouveau, que l'utilisation de son pouvoir vienne avec un manque d'énergie, vers la fin. Mais il fait ça avec plaisir, le danseur. Voir l'émerveillement dans leurs yeux, les billets dans sa poche et la survie en bout de file. Parce que c'est de ça qu'il s'agit, partout dans cette ville. Y a de l'individualité, de l'égoïsme, parce que c'est comme ça qu'on reste en vie. Lui il n'a rien de personnel contre les autres, son espèce le fascine même. Mais à choisir entre des inconnus et lui-même, il n'a même pas à réfléchir une demi-seconde. Et c'est le soir, rentré chez lui, dans son plumard, qu'il en vient à se rappeler de cette soirée, pas le moment où il trahit, mais celui où il danse. Pendant des années, alors qu'il pensait que jamais il ne pourrait remettre les pieds sur une scène, il avait ressenti ce manque, cette envie de vivre encore sa passion. Si tout n'était pas teinté d'un goût de misère, ça aurait été sans doute un rêve éveillé. Mais peu importait comment, où et pour qui, en fin de compte. Il communiquait sa passion, il la donnait aux autres comme certains donneraient la nourriture salvatrice. C'était sa participation à la communauté, mieux valait ne pas penser à ceux qu'il jetait sous ses roues dans le processus.

L'horloge tournait, inlassablement, et il était finalement temps de rentrer. Il n'attendait d'ailleurs que ça, retrouver son chat, retrouver le calme, le silence, alors que sa tête encore était emplie d'applaudissements à s'en rompre les paumes. Puis vint le crash, pas assez violent pour qu'il en soit sonné, assez pour qu'il le réveille. Il savait les rues agitées, la nuit. Le nouveau maire, la milice qui pourtant donnaient une envie de rester enfermé par peur de ce qu'il pourrait arriver, ils n'avaient fait qu'éveiller le quartier alors que tous les autres dormaient. C'était attendu, en réalité. On attachait pas les plus rebelles sans attendre une réponse. Et pour le moment, rien d'autre n'avait été fait, sans doute devrait-on s'en féliciter. Mais cette agitation, ce soir, était loin de plaire au français qui aurait préféré un calme presque monotone. Il avait le sang chaud, Tristan, et l'idée même de devoir payer une quelconque réparation lui donnait bien trop à penser, bien trop à prévoir, et il ne le tolérait pas. Ce n'était pas dans ses prévisions, et même s'il fallait bien admettre que ses réflexes étaient ralentis par la fatigue, sans doute aurait-il eu du mal à éviter l'autre conducteur même en pleine possession de ses automatismes.

Alors il sortit de sa voiture en trombe pour frapper contre la vitre de l'autre, qui n'osait sans doute pas sortir du véhicule. Il fallait dire que c'était loin d'être rassurant, Tristan qui gueulait, et pour peu qu'il ne fasse que passer dans le quartier, les on-dit étaient tels qu'on ne voulait pas réellement entrer en collision avec ceux qui y vivaient. C'était dangereux, beaucoup trop pour un petit citadin qui n'avait fait qu'éviter d'écraser quelques piétons. Ceux-là même qui lui avaient répondu. Il n'en fallu pas plus à Tristan pour voir que le grand blond qui s'avançait n'avait plus rien de sobre. Le genre de déchet à qui il vendait d'ordinaire, pas ceux qu'il insultait, mais après tout, le changement n'était pas toujours mauvais. « ça aurait sûrement rendu service à la communauté ouais. » Même s'il faisait son business en alimentant les addictions des mecs comme celui-là, Tristan ne les aimait pas. Il les prenait sans doute de haut, ceux qui s'anesthésiaient pour échapper à la réalité. C'était ironique quand la plupart de ses revenus lui venaient de sa drogue, mais le fait est qu'un bon dealer ne consomme pas, et quand on ne consomme pas, on arrive à avoir un semblant de vue d'ensemble sur les effets que les substances peuvent avoir sur l'humain, quelle que soit sa nature profonde. « Je serais pas étonné de savoir que ta vie vaut moins que celle de ma poubelle, comme tu dis. Regarde-toi mec, t'es totalement défoncé, même pas capable de traverser une route correctement. » Y a du dégoût dans sa voix, dans son regard. Il est pas compatissant, Tristan, quand il a rien à en tirer. Et là, il a pris cher à cause d'un mec qui finira probablement dans un caniveau quelque part un jour, enterré par son propre pote. Tu l'as déjà vu, celui-là. Tu t'es renseigné sur qui aurait pu te faire de l'ombre, mais lui ne méritait pas que tu t'y attardes.
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❝ I find peace in your violence ❞Tristan & Utah

Je n'ai pas besoin d'être défoncé pour être con, je le suis naturellement. J'adore être au center de l'attention, avoir un public m'a toujours plu et je ne peux m'en lasser, alors tous les moyens sont bons pour parvenir à mes fins. Que ce soit par le rire, la drague, la compétition, l'adrénaline ou la bagarre, je suis prêt à tous pour me sentir vivant. Alors wouhai, c'est de ma faute si ce mec vient d'emboutir sa voiture dans celle de son voisin de devant, mais qu'est-ce que j'en ai à secouer ? Déjà parce que son rade est prêt à rendre l'âme à tout instant, donc que ce soit par ma faute ou de sa belle mort, qu'est-ce que ça change ? Et ensuite ça m'a l'air d'un bon vieux con, pourquoi je m'excuserais pour un tocard dans son genre ? Alors certes, c'est moi qui l'est provoqué, c'est vrai, mais n'est-il pas en train d'agresser ce mec dans sa caisse, sous prétexte qu'il a pilé sans prévenir au préalable que Monsieur soit prêt à freiner ? Et parce que ce mec n'est pas sorti de sa caisse pour lui faire des révérences, s'excusant platement pour une bêtise qu'il n'a pas eu le choix d'éviter s'il ne voulait pas finir avec un mort sur la conscience. Si Monsieur avait été un peu plus réveillé, peut-être aurait-il eu largement le temps de piler et il ne nous aurait pas fait tout un foin pour un peu de taule de froisser. Je ne suis pas mécano, mais je bosse malgré tout dans la construction de bateau, je suis sûr qu'il aurait été plus aimable j'aurais pu lui rendre service en lui redressant le par choc avant. Mais puisque c'est un tocard, qu'il aille bien se faire foutre !

Prend pas tes rêves pour une réalité mon gars. La communauté aurait plus d'intérêt à voir ta merde chez un ferrailleur que moi dans un cimetière ! Ce qui n'est certainement pas complètement faux. En fait ce n'est pas que la communauté aurait été attristé de ma mort, parce que ça elle s'en ballec certainement, mais au moins moi je ne pollue pas comme un sale porc avec ma merde sur roues. C'est parfois à se demander comment elle démarre encore. Que des mecs aient pitié d'elle et qu'il la désosse, ce serait certainement la meilleure des choses à faire pour lui rendre service ! "T'as pas l'air d'avoir plus de réflexe que moi tocard et pourtant t'es pas défoncé ! ... Comme quoi il suffit parfois d'être juste con pour ne pas savoir conduire ! " Je n'ai jamais envisagé de passer mon permis voiture. J'ai celui pour conduire un bateau et mon permis moto, mais c'est tout. J'ai jamais vu l'intérêt de dépenser des fortunes dans une voiture alors qu'on ressent plus de sensation sur une moto. Mon pote se marre à côté, lui ça l'amuse de me voir chercher la merde. Il me laissera faire jusqu'au bout et n'interviendra que si je le lui demande ou s'il voit que le mec va trop loin. Donc en gros si le mec continue à me frapper même si je suis à terre, quasi inconscient. Il est beaucoup moins défoncé que moi, on n'a pas pris la même chose, il n'a pas les mêmes attentes que moi. Mais ça lui plait tout ça, on est des cherches merdes, c'est notre truc à nous ! "En tout cas vu ta gueule, j'me dis que ma vie est largement meilleure que la tienne !" Je fais référence à ses traits tirés et au fait qu'on a l'impression qu'il s'est fait passer dessus par un train. Il a l'air d'être au bout du rouleau le mec. J'ignore ce qu'il fait dans la vie mais au vu de son taco, à mon avis ça ne l'aide même pas à bien gagner sa vie ! C'est con ça, je pourrais presque passer pour un gosse de riche à côté, alors que c'est pas vraiment ça de base ! Comme quoi ...

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On aurait pu croire que Tristan, adulte confirmé depuis bien plus d'années qu'on veut bien lui donner, aurait eu autre chose à foutre qu'emmerder un mec relativement défoncé au milieu d'une rue. Sans doute le justifierait-il en disant qu'il comptait même pas lui dire quoique ce soit à cet enfoiré, au départ. Que s'il voulait pas s'en prendre dans la gueule, fallait pas faire le con, et qu'à partir d'une certaine heure, on regardait devant soi, c'était la base. C'était pas de sa faute si sa caisse elle était pas performante, elle était pas rapide, et qu'il avait plus la concentration nécessaire pour réagir en un quart de secondes. Peut-être, finalement, qu'il aurait pu l'éviter, il fallait le reconnaître, un peu plus tôt dans la journée. Tout se serait passé sans qu'il le remarque et il serait sans doute déjà dans son canapé. Mais non, Au lieu de ça il préférait se prendre la tête avec un mec qu'il reverra sans doute jamais, parce que tout mais pas rentrer chez soi, qu'un appartement vide ça lui donnait plus envie de continuer à y rentrer, et que la monotonie dans laquelle il s'enfermait ne lui plaisait pas. Alors toutes les occasions étaient bonnes pou retarder l'échéance, même si pour ça, il fallait qu'il fasse chier un gamin. D'ordinaire sans doute qu'il ne l'aurait même pas regardé. Parce que c'était typiquement le genre de personnes à qui il vendait de la came depuis un peu moins de trente ans, il en avait vu d'autres. Peut-être l'aurait-il vu lui, s'il agissait pas subtilité à Bray. Parce que la fée voulait éviter le plus possible de se mettre à dos tous les dealers du coin, du moins les plus importants. Il s'était déjà tapé sur la gueule avec Vlasi mais c'était pas vraiment pour les mêmes raisons alors ça compte pas.

Le brun ricane face à sa réponse. Un ricanement sans aucune chaleur, un certain jugement même. « C'est bien que t'arrives à t'en persuader, même si t'es à côté de la plaque.» Ouais, Tristan fait partie de ces personnes qui donnent plus de valeur à leurs biens matériels qu'à l'humain. Tout ce qu'il a toujours poursuivi, l'argent et la reconnaissance, et tout ce qu'il peut avoir d'humain il l'enterre, parce qu'on ne peut plus être complètement égocentrique lorsque l'on commence à penser aux autres. Et ce sera toujours lui avant le reste du monde, qu'on soit bien d'accord. Il lève les yeux au ciel, le danseur, le regarde comme s'il avait en face de lui un gamin de dix ans. « Oui parce que contrairement aux petites merdes dans ton genre je me casse le cul à gagner ma vie, et le boulot c'est crevant, tu devrais essayer, ça t'éviterait peut-être ton état actuel.» Au final, il sait même pas si il bosse ce con-là, et il en a pas grand-chose à foutre. Même si les drogués restent une grosse partie de son gagne-pain, il les a toujours énormément jugés. Dépendants de beaucoup trop de choses, toujours trop peu de volonté de s'en sortir, s'enfoncer dans un mal certain pour éviter d'affronter sa propre vie, ouais, il trouve plutôt ça pathétique.

C'est sans doute la réplique suivante qui lui fit lever les sourcils de stupéfaction. « C'est sûr que c'est difficile de faire mieux comme vie que se défoncer avec un autre connard de la même trempe. » Il faisait référence à l'autre qui observait de loin. Quelque part Tristan se promettait de faire couler son business, juste pour le principe. S'il se serait pas attaqué à Vlasi, les autres il s'en foutait. « T'as l'air de vivre le rêve, y a pas à dire tu pues le bonheur. Moi au moins je peux rester clean sans avoir la main qui tremble et le cerveau qui vrille.» C'était pas totalement vrai, en soi. Tristan il se droguait de l'amour de son public. En soi c'était comme un shot d'héroïne, sans ça il vivait plus, il avait mal. Mais c'est pas comme s'il allait raconter sa vie à ce gamin non plus.
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