Kneel stupid subjects, kneeeeeel - Lugh

nom ici prénom Lugh Colomba, mais il retient que Lughâge 25 ans lieu et date de naissance Né le 6 juin à Dublin orientation sexuelle Pansexuel statut marital couche à gauche à droite mais préfère coucher avec son djinn métier/études directeur adjoint d’une boîte d’informatique en pleine expansion, sinon c’est aussi un criminel qui pour le moment a su ne pas trop se faire repérer situation financière commence à être un peu riche organisation non ft Alex Lawther

Lugh n’est pas gentil. C’est un des points importants à savoir sur lui. Il n’aime personne, sinon peut-être Leander. Il ne fais confiance à personne, ou du moins, donne sa confiance très difficilement. Il aime dominer, être au-dessus des gens, pouvoir les observer du haut de son statut si fort.  Du coup, Lugh ne supporte pas de perdre, ou d’être traité comme un idiot ou un servant. Il a horreur de ça, et ça le rend plutôt rebelle. Parce que Lugh est rebelle, et grande gueule aussi. Il n’hésite pas à donner son avis, à se rebeller contre  les règles établies, à voir plus loin, à être si franc qu’il se fiche de si ça blesse ou pas.
Et même, si ça blesse, c’est tant mieux.
Mais tout intelligent qu'il est, il est toujours trop sûr de lui, trop persuadé qu'il est parfait. Sûrement qu'à force d'avoir été éduqué pour être l'enfant modèle, ça lui ait monté à la tête malgré tout. Du coup, il prend tout le monde pour un abruti, et est toujours persuadé de gagner. Sauf que non. La vie, ça marche pas comme ça.
Aussi, il peut être très charmeur, très charmant, mais il a des tendances colériques qui le font fulminer et exploser, c'est un peu un gamin capricieux il faut dire... Il lui faut tout, tout de suite.
Lugh déteste demander de l'aide aussi. Alors certes, il a un djinn comme pote, mais s'il décide de faire le truc seul... Il le fera seul. Et de fait, n'ayant que Leander comme véritable allié, son armée reste ridicule. Mais il refuse de trouver d'autres gens de confiance, ne voulant pas être trahi. Peut-être pour ça qu'aujourd'hui il n'est que directeur adjoint.
Lugh est aussi une personne qui ne comprend pas le mot « loi ». On le soupçonne de faire des trafics de drogue, d’avoir commis des meurtres, d’escroquer les gens, et certainement que c’est vrai, vu ses activités à côté de sa boite d’informatique.
Peu patient, la moindre chose irritante sera détruite par ses soins.
Lugh est une pourriture, c’est un fait. Mais il vit très bien comme ça, lui, et son égo démesuré. Oubliant qu'à vouloir jouer tout seul, on est un imbécile.

Quelle histoire banale que celle d’un fils désobéissant à son père. Affront familial, qui n’en résulta qu’à une mauvaise chose, à un conflit intemporel et pour toujours.
Tout semblait avoir bien commencé, au fond. Ou presque. Disons juste presque.

Lugh est né dans une famille banale. Un père directeur d’un hôpital, une mère douce comme le printemps et décidée à se consacrer à la famille. Mais le printemps se fana quand la lumière éclot. A peine Lugh venait il de respirer en dehors du ventre de sa génitrice, que celle-ci s’éteignit.
Tempestaire du bois, elle laissa son fils la consumer, la brûler, trop affaiblie par l’accouchement, par les complications entrainées. Son mari était là, bien sûr, il assista à tout ça.
C’était son lieu de travail, et celui qui l’amènerait à pouvoir surveiller sa femme. Mais il vit sa femme mourir sans y remédier, se retrouvant avec l’enfant dans les bras.

Bien que sa femme voulu le nommer Lugh, lui, décida de rajouter « Colomba » comme second prénom, espérant presque que ça soit le nom qu’il userait toujours par la suite. Colomba, comme le saint. Parce que monsieur Taggart était très catholique.
Il décida de bien élever son fils, d’en faire un digne fils. D’en faire un enfant modèle. Il était persuadé d’y arriver.

Autant dire qu’au début ce fut très simple : l’enfant buvait les paroles de son père, admiratif de cette figure héroïque. Figure qui lui contait toutes les fois où il avait sauvé des vies, qui s’efforçait de prendre le plus de temps possible pour son fils.
Les deux avaient une relation des plus glorifiante pour un père aimant comme celui de Lugh.

D’autant que Monsieur Père avait la vie facile : son fils était bon à l’école, n’ayant aucune difficulté, et surtout ayant tout un tas d’amis.
C’était un vrai paradis que leur famille, et tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Lugh eut alors sept ans.
Et son père lui avoua qui fut sa mère, ce qu’elle était, quand il manqua de foutre le feu à toute la petite maisonnée, juste en étant devant la cheminée.
Lugh comprit ce qu’il était, et ça ne changea pas grand-chose pour lui. Il promit juste de s’améliorer au niveau pouvoir, de faire tout pour mieux contrôler celui-ci, et il commença à s’entraîner.

Tout semblait toujours aussi parfait.

Seulement, l’adolescence pointa le bout de son nez. Forcément. Lugh découvrit d’autres choses que la vie plaisante qu’il avait. Comme fumer, s’amuser, boire. Il n’avait que quatorze ans mais il s’en fichait bien. Et de toute façon, son père en vint à avoir trop de travail, et sa présence à s’estomper de plus en plus, disparaissant presque.
Lugh se sentit délaissé, et décida de plonger un peu plus dans tout ce qu’il ne fallait pas faire, juste pour emmerder son père, et lui rappeler qu’il existait.

Mais à part provoquer la colère de son père une ou deux fois, il n’obtint rien de bien précis.

Vexé, énervé, Lugh, adolescent intelligent qui s’ennuyait, là, dans son coin, malgré son groupe d’ami, changea du tout au tout. Se sentant tant trahi.
Il mit le feu à un endroit, et si son père parvint à le sauver, Lugh avait déjà perdu l’envie d’être gentil. Il trouvait ça vraiment ennuyant. Les gens étaient des idiots. Il avait fini le lycée, avait pensé qu’il rencontrerait des gens plus intéressants, mais non.
Alors il avait mis le feu à un commerce, parce que c’était amusant. De voir les flammes danser devant lui, après qu’il ait joué avec la flamme sortant de son briquet. Oh. Il s’était évanoui ensuite, là, devant les flammes. Spectacle étrange que le jeune adulte assoupi devant l’incendie.

Son père le sauva, du feu, et de la loi.
Mais à son réveil, Lugh comprit ce qui lui plaisait le plus.
Et ce, même si son père sembla moins content de le voir suite à ça.

Au final, leur relation s’effrita, et si Lugh se tint à carreaux en apparence, il commença quelques petits trafics. Il rencontra ainsi, a ses dix neuf ans, un homme un peu paumé, un magicien. Magicien depuis au moins une dizaine d’années, lui qui en approchait les 40.
Lugh qui ne connaissait vaguement que les tempestaires, appris donc l’existence de plus que ça.

Le magicien lui avoua qu’il n’avait en vérité, invoqué qu’un seul djinn jusqu’alors, et que celui-ci avait fini par partir, ayant répondu à sa demande.
Lugh écouta tout ça avec plaisir, et ce, même quand l’homme lui avoua ne pas tant aimer les tempestaires, trouvant cela plus facile, plus pratique, l’enviant sans cesse.
Lugh se mit à nourrir ce désir. Il en fit un moyen d’attraction, de charme. Il se mit le magicien dans la poche.
Et entre temps, il confronta son père. Alors qu’il venait d’avoir 21 ans, il fit face à son père, et lui annonça qu’il n’avait plus besoin de lui, qu’il le haïssait, et que ça ne servait plus à rien de rester avec lui.
La confrontation père fils fut terrible, et en résulta à un hurlement fort du paternel, hurlant que Lugh ne devrait plus jamais remettre les pieds chez lui.
Lugh en fut satisfait.
Et quand il retrouva le vieux magicien, crétin et stupide, si naïf, il lui fit faire ce qu’il désirait :
Le magicien invoqua un djinn.

Le djinn qu’il invoqua devait répondre au souhait formulé par Lugh. Le magicien fit en sorte que le djinn ait pour but d’aider Lugh à obtenir la grandeur qu’il voulait.
Et quand le djinn fit son apparition, soumis au magicien, Lugh en profita un peu d’abord, laissant le magicien les observer se rapprocher. Le djinn s’appela « Leander » dans le monde humain. Leander fut ainsi le nom par lequel l’appelait Lugh.
Et si la créature n’en faisait un peu qu’à sa tête parfois, réussissant à détourner quelques clauses, leur relation fut rapidement puissante.
Lugh s’intéressait à Leander. Et c’était un miracle.

Alors il tua le magicien. Parce qu’il se doutait que celui-ci finirait par lui reprendre son bien, et il n’en avait pas envie. Il se débarrassa de celui-ci, condamnant certes Leander, mais ravi de garder un djinn proche de lui.

Par la suite, Lugh gravit les échelons, et il arriva à être directeur adjoint. Cela ne lui suffisait toujours pas, mais il continuait ses magouilles de son côté, et comptait bien un jour atteindre un sommet plus haut.
Prouver à son père qu’il était plus lumineux qu’il voulait bien le penser, en un sens.

Il arriva à Bray en devenant ce directeur adjoint qu’il fut, il y a deux ans de ça. Depuis, il vit une vie plutôt tranquille, mais mouvementée. Et ça lui plait.