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 [P+18] (rod) it's the price of imagination.

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it's the price of imagination.
rod s. wilde

« I'm afraid I insist on it, no need for unnecessary suffering. Human emotions are a gift from our animal ancestors. Cruelty is a gift humanity has given itself. »
Tu aurais pu éprouver un semblant de compassion. Tu aurais pu ne pas rester imperméable à cette boule d’innocence méprisable. Tu aurais pu concéder à te retirer et à le laisser en pas. Sauf que, c’était mal te connaître. La pitié est pour les faibles, et tu n’es pas un sentimental, Wolfgang. Est-ce que les démons ont eu pitié de ton épouse ? Est-ce que les monstres ont pensés à tes enfants ? Est-ce que ces erreurs ont eu de la compassion pour toi ? Non. Seul Rashlan avait l’avantage d’être dans ton estime. Car il avait l’avantage d’être inhumain en plus d’avoir levé la main pour toi ce soir-là. Il s’était amusé, certes. Ta détresse était passée en second plan, seul ta rage comptait à ses yeux, ce qui vous avez fait un point commun face à cette situation et il avait réduit à néant le meurtrier. Vous n’aviez jamais été aussi fusionnel que ce soir-là, deux monstres jumeaux face à une créature implorant le pardon. Tu ne sais pas si ce métamorphe contrôlait son animal, ou bien s’il avait laissé ses pulsions parler. Et quand bien même le premier cas serait vrai, tu t’en fichais. Maintenant, c’était à ton tour. Tu rendais la pareille, tu étais devenu le monstre et tu avais toute ta conscience. Tu embrasses le diable et tu danses avec au clair de lune. Il te prête sa force, tu lui donnes des âmes en échange. Tu te considères comme Charon, comme le passeur et tu éprouves un plaisir certain. Ton Djinn te regarde muter en Cerbère dans ton sous-sol et tu lis la fierté dans ses yeux. Dans les tiens, il doit lire la fascination et le plaisir. Ce garçon n’y échappera pas, mais tu voulais jouer avec. Tu voulais l’isoler, tu voulais l’avoir à ta merci. Tu voulais être le seul vers qui il pouvait tendre une main pour mieux la lui arracher. Peut-être allais-tu en faire un monstre tout comme cette petite O’Neill, mais tu en doutes fortement. Il n’a pas de caractère, pas d’ambitions, pas de prestance. Il n’est rien à tes yeux. Rien d’autre qu’un moucheron dans les pâtes du Drachen. Il ne pouvait pas être ton exutoire. Ses os se briseraient au premier coup de poing que tu lui donnerais. Tu t’étais rapproché, tu étais revenu à l’assaut. Tu le trouvais un peu trop distrait, un peu trop sûr de lui. Ce n’est pas parce que vous étiez sortis de la pharmacie que tu allais le laisser s’échapper. Tu avais besoin de savoir, tu voulais être sûr de ne pas tuer un total innocent. Quoi que, avais-tu vraiment envie de le tuer tout de suite ? Non, tu voulais le faire souffrir. Tu voulais l’entendre geindre, implorer ta pitié, le voir bruler. Pas par vengeance, ou parce qu’on te l’avait demandé, mais juste parce que tu en avais envie. Tu le regardais, ses yeux remplis d’effrois. Que voit-il ? Cette question te fit sourire, et tes dents blanches lui donnaient un éclat carnassier. Tu avais rangé son portable dans la poche intérieur de ta veste et tu avais exécuté ce mouvement lentement pour qu’il voie bien que tu allais en prendre soin. « Comment ça, non ? Je ne vais pas le détruire, je le range là où tu ne risques pas de le perdre … ». Tes paroles étaient débordantes de sous-entendus et de mots à doubles-tranchants. Non, il ne risque pas de le perdre si tu le laisses dans cette poche, cela sera toujours plus sûr que ces loques qui lui servent d’habits. Mais tu ne comptais pas lui rendre, pas tout de suite en tout cas. Ton rangement était définitif et voilà que tu le traînes maintenant jusqu’à chez toi. Que Dieu te garde car l’étau se referme. Ta main le pousse légèrement dans ton dos puisque ses pas sont lents et douteux, preuve qu’il avait conscience de ce qui allait lui arriver. Tu lui réservais un interrogatoire musclé, un interrogatoire dont tu te fichais de savoir s’il allait s’en remettre ou non. « Je pense que la soif te viendra une fois sur place ». Ton tons s’était raffermit, ta politesse avait un gout amer. Une cruauté enfouit qui, visiblement, devait le traverser de part en pas puisqu’à chaque pas, les larmes grignotaient ses yeux de nouveau. Ta canne tapait votre rythme, ta main dans son dos avait dorénavant le rôle d’une prise sûr sur ses vêtements. Dragon Alley était loin, et ton manoir était en vue. Somptueux bâtiment aux grilles menaçantes. Rashlan était déjà à la porte, les bras croisés dans son dos alors qu’il venait tout juste de finir d’effacer les preuves du précédent passage. Tu avais ouverts tes grilles, tu l’avais poussé et enfermé dans la cours. A partir de cet instant, plus de regards susceptibles de te discriminer. Plus de témoins potentiels. Il était seul, face à deux monstres. Le djinn se mit à bouger, décroisant ses bras tandis que le dragon se réveillait. Tes yeux avaient noircis, ta haine nappait pleinement ton visage. Et pourtant, tu gardais ce sourire polis. « Rashlan, veux-tu bien installer notre invité dans le salon. Le temps que je me prépare à le recevoir … » A recevoir ? Oui, tu restes un homme qui aime les belles tenues, il faut bien que tu t’habilles en conséquent. Tu ne voulais pas salir un costume neuf. Ton comparse avait hoché la tête, et il était apparu dans le dos de Rod. Ton ami est si indélicat, tu en serais presque désolé pour lui. Sa main était brulante, des phalanges de lave masquaient par une peau fragile et trompeuse. « Doucement, ne me l’esquinte pas trop vite, je dois lui poser des questions avant… » Avais-tu dis d’un ton faussement lassé. Ton Djinn avait baissé poliment la tête, s’excusant de son indélicatesse avec un petit sourire qui leur était commun à tous les deux. Pas trop vite, ce qui sous-entend que s’il ne fournissait pas les réponses que tu souhaitais, tu n’allais pas empêcher ton partenaire de lui en faire baver.
(c) DΛNDELION
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S. Wolfgang Weïssmüller & Rod S. Wilde

It's the price of imagination


Ou bien t’étais étonnament lucide, ou bien t’étais complètement idiot. Pour rester ainsi sous l’emprise d’un type que tu savais pertinemment dangereux et très probablement sociopathe, avec des goûts particuliers à en juger son physique, et qui allait sans doute te donner la mort un jour prochain - il fallait que tu sois ou prudent sur tes réactions ou parfaitement inconscient. J’aimerais dire que tu savais ce que tu faisais. J’aimerais dire que ton cerveau tournait comme une turbine à la recherche d’un plan, d’un échappatoire qui te mette hors d’atteinte, que tu cachais sous un pli de ton pull un pouvoir inattendu, un atout ou un carré d’as. J’aimerais dire que tu risquais rien, que t’avais tout prévu, que tu savais comment les choses allaient tourner et que t’étais prêt à réagir au quart de tour. La vérité, on la connait - c’est que rien de tout ça n’était prêt d’arriver et que t’allais droit au piège aveuglément. Parce que t’es dépressif et une victime dans les gènes, c’est même plus de simples adjectifs, c’est juste la définition de ce que tu es. Et ça, ça tue dans l’oeuf l’instinct de survie et l’envie de vivre. Des années à prendre des coups, à pleurnicher sans que ça t’apporte rien que des ennuis de plus, à angoisser à la vue de tes propres bleus, au moindre contact d’un passant qui t’aurait frôlé, à la moindre présence un peu inamicale. Des années à apprendre que ta vie ne peut qu’être faite de ça, et qu’il n’y a pas moyen d’y échapper. La persécution chez ta mère, à l’école, dans la rue, jusque chez toi, et quand c’était pas les autres qui t’humiliaient c’était toi-même. Alors avec le temps, t’as renoncé à aller chercher de l’aide, t’as renoncé à vouloir en parler parce que ça n’avait jamais fait qu’aggraver les choses. Même fuir devant la menace, quand on savait à peine aligner un pied devant l’autre - c’était s’assurer de précipiter la sentence, et une provocation susceptible de te condamner au pire.

C’était pas faute d’avoir essayé. Comme un éclat de ta conscience au début, quand t’as reconnu l’homme de ta vision, t’as été pris d’un tel mouvement de panique que ton premier réflexe a été de t’en éloigner dès que possible, et d’appeler à l’aide comme tu pouvais, avec des c’est lui, c’est lui même d’une voix trop morte et trop timide. Mais le poids de tous tes traumatismes avait repris le dessus, ton incapacité à te défendre contre l’acharnement de la vie, ce fatalisme qui t’aurait poussé à venir chercher tes coups toi-même pour ne pas risquer pire. Inconsciemment, de nouveau, t’avais fait taire cette envie d’essayer, cet instinct de survie un peu misérable qui te restait, celui qui te faisait encore trembler, qui te donnait la chair de poule au quotidien, mais que tu t’obligeais à contenir jusqu’à la nausée pour ne pas prendre le risque de contrarier qui que ce soit. T’étais la victime parfaite pour un taré dans ce genre-là, il faut l’admettre - il avait même pas besoin de formuler des menaces franches pour faire de toi ce qu’il voulait parce que ton esprit en répétait assez tout seul, t’étais bien trop habitué à payer cher tes maladresses et ton existence pour ne pas te douter que la désobéissance te coûterait la peau. Mais je sais pas si tu réalises à quel point cet homme-là est différent de tes tyrans de cour de récré ou ceux au coin de ta rue. Je sais pas si tu réalises l’écart qu’il y a entre se faire battre jusqu’à pisser le sang et se faire torturer par un monstre qui adore ce qu’il fait. Mais t’es trop naïf - même alors que la vie s’acharne sur toi à ce point, que tu constates son horreur dans ton propre quotidien, t’es trop naïf pour envisager la vraie cruauté. Tu peux pas imaginer - tu peux pas imaginer ce qui t’attend, mais tu sais au moins que c’est pas un sort que tu peux envier.

Tu bois ses paroles, toutes ses paroles comme des ordres voilés de menaces non-dites. Tu t’en fous de ce qu’il dit, c’est pas ce qui compte. T’essaies même pas de défendre ton avis ou ta volonté, de toute façon tu sais que t’as tort, même quand il t’assure savoir mieux que toi quand tu auras soif. Déjà à la cantine, on aurait craché dans ton verre, et on t’aurait dire “tiens, bois”, tu l’aurais fait, et t’aurais à peine hésité, par peur des représailles. Alors tu contredisais pas, tu t’étais tû, tu disais rien pour pas le contrarier. Sa poigne serrée sur ton dos te plongeait dans l’angoisse, et tu tremblais au milieu de tes larmes, mais tu ravalais tes sanglots et tu continuais d’avancer. Pourtant, pourtant Dieu sait à quel point ça te coûtait de placer tes pas l’un après l’autre, et t’en pouvais plus, et ta dépression te disait d’abandonner, de te laisser t’écrouler par terre, d’encaisser tout ce qui viendrait, de mourir s’il fallait. Mais on parle du même Dieu qui t’avait abandonné aux mains de ton nouveau bourreau, et qui t’avait fait miroiter la torture pendant des années, comme si elle n’était pas déjà assez cruelle. Et tu allais, et c’était une putain de traversée du désert dont tu voyais jamais venir le bout, t’étais épuisé, et t’avais la gorge sèche - et plus tu pleurais, plus t’étais sec, plus tes yeux brûlaient, moins tu voyais. Mais y’avait plus rien à voir autour de toi, que des ombres qui t’adressaient pas un regard, le monde t’avait abandonné comme si la souffrance t’avait arraché ton droit d’appartenir à l’humanité. Il n’y avait plus que cette main. Si t’avais su - si t’avais su que c’était peut-être ta dernière occasion de voir le ciel pour de vrai, peut-être que t’aurais levé les yeux, peut-être que t’aurais fait un effort de plus pour jeter un dernier regard à tout ce que tu pouvais, mais là tu t’en sentais plus le courage. Et t’avais trop peur pour réfléchir, et de toute façon, quoi que t’aurais pu envisager pour te sortir de là, t’aurais juste même pas osé.
J’aimerais dire qu’au bout du désert, y’avait l’oasis, mais ça serait mentir. Tu crois avoir compris au moins que t’es rendu à West End - t’as eu un pincement au coeur en te souvenant que Yukon habitait dans le coin, en fait t’as probablement réalisé que c’était ce chemin-là que tu prenais quand tu y allais. Mais t’étais perdu, t’étais perdu dans ce monde et dans ta tête, et tu espérais si fort qu’il croise ton chemin, t’aurais tout donné pour entendre au loin sa meute de chiens, et hurler, hurler à bout de poumons pour qu’il accourre vers toi, pour qu’il te sauve, t’arrache des griffes de cet homme effroyable dont tu savais pourtant rien. Mais y’avait rien. Pas un bruit de voiture, ni de chien, ni d’homme, rien que du vent et la canne qui rythmait tes battements de coeur et tes pas. Tu t’es senti seul, abandonné, mais ça te changeait pas des masses au fond. Toujours seul, dans l’adversité, dans l’injustice, devant le poids trop lourd de tes sentiments. Même des quelques personnes qui se rendaient présents pour toi pour se donner bonne conscience, qui avaient pitié de toi et venaient te consoler quand t’allais mal, tu vois, y’en avait pas des masses qui étaient là quand tu étais vraiment en danger. Mais bon, tu leur en voulais pas. Tu leur en voulais jamais.

Alors au bout du désert, y’a eu un manoir. Enfin, un genre de grande bâtisse qui fleurait l’argent, mais tu t’es pas soucié d’en voir grand chose de plus. Ce qui t’a attiré l’oeil surtout, c’était la présence d’un autre homme. Peut-être ta chance, peut-être une occasion de t’en tirer, un sauveur - non, il était du mauvais côté de la grille, il serait pas ton allié. Et puis tu t’es fait balancer de l’autre côté, et le grincement froid derrière toi a scellé ton destin. T’étais pris au piège, c’en était fini de toi. Et à ce moment-là - à ce moment-là, même si t’étais quelque part déjà résigné, t’as relâché un vrai sanglot de désespoir. Tu t’es retourné vers la sortie, sans trop savoir quoi espérer - mais ta vue médiocre distinguait à peine les barreaux noirs : plus rien au-delà, plus rien dans le monde à part ce manoir. Tu n’en verrais plus jamais rien. Et quand tu t’es retourné encore vers ton hôte dont t’étais ni plus ni moins le prisonnier, avec l’envie de prendre congé, de lui dire que t’avais pas le temps pour son chocolat, de lui dire tout et n’importe quoi pour peu qu’il te laisse en paix, et même en sachant pertinemment que pas un seul mot n’arriverait à te sortir de la bouche - quand tu t’es retourné et que t’as vu son visage, comme un masque trop net dans un bain de flou, t’as senti l’erreur de toute ta vie dans ton coeur, et la peur se jeter sur toi comme pour la première fois. C’était pas le même visage, plus du tout le même. Ou plutôt, c’était l’exact visage que tu ne voulais plus voir, nimbé de ce quelque chose de cruel, et sorti tout droit de ton plus mauvais rêve.
Et le pire, c’est que pendant un instant, tu as cru qu’il serait, lui, ton pire cauchemar. Lui, l’homme - et toi, l’ignorant, qui ne te doutait pas que son second ne l’était pas. Rashlan. Le premier nom qui te soit parvenu jusque là, puisque tu ignorais encore celui du premier d’entre eux. Rashlan, et s’il y avait bien quelque chose qui resterait gravé dans ta stupide et médiocre mémoire, ce serait bien cette maigre information. Et tu t’étais tourné vers ce Rashlan, en sentant sa présence dans ton dos soudain - tu ne l’avais pas vu approcher, et cette proximité soudaine t’arracha un des plus mauvais frissons. Et tu as voulu voir son visage, à cet homme - et celui-là aussi, tu l’as reconnu. Deux visages, deux bourreaux. Tout concordait pour t’approcher de la mort. Et la chaleur - la chaleur aussi. Cette présence ardente trop proche de ton visage, et ce contact bref, bref mais trop peu sympathique, trop peu délicat, pour te faire avancer puisque tu étais trop stupide pour savoir quelle direction prendre. Si ce n’avait été qu’un contact - mais c’était comme si on avait creusé ta chair impitoyablement, en l’espace d’une maigre seconde. La brûlure est nette, brève mais violente car trop inattendue. Elle t’arrache un hurlement : c’est de la surprise, de la douleur, de la peur, le choc, l’angoisse, l’envie de vomir, la fuite et tu trébuches, et ce tableau, encore. Ce vieux tableau que tu n’as jamais vu que par saccade depuis cette première fois qui t’a laissé hurlant comme un dément en pleine salle de classe. Ces deux visages, plus nets que jamais, et ces flammes, cette douleur dans tout ton corps, la mort venue pour toi, et t’écrasant les membres.
Mais avant que la mort survienne, cette fois - bien avant, la vision avait cessé. Nettement, brusquement, toute la vision avait cessé. Toute ta vision : en fait, tu ne voyais plus. Plus rien que du noir, du néant, du rien, tout autour. Les yeux plus ouverts et exhorbités que jamais, mais rien à faire, la lumière s’était éteinte dans le monde. Et tu avais perdu ta voix de panique, et tu tremblais comme jamais, en oubliant la vive brûlure de ton nouveau guide, l’état de choc s’étalant sur tes traits. Et ta main, qui s’est levée lentement, tremblante, timide, apeurée, pour saisir le monde, et qui enfonçait ses ongles dans le sol, dans la terre. Tu pouvais en sentir le contact, cette sensation de saleté sous ton corps meurtri et piteusement étalé, mais non plus la voir. La terreur, la terreur d’un monde nouveau, un monde que tu ne pourrais plus voir. « Je ne vois plus rien, je… Je ne vois plus... » Ta main tremblante, terreuse encore, est venue frotter tes yeux pour les éveiller, leur faire quitter cette horrible torpeur, mais rien n’y faisait, rien - et ton souffle s’est coupé, et l’angoisse t’a envahie les poumons, et tu tremblais trop pour te relever ou seulement penser droit. Et c’est à peine si tu redoutais cette main de feu qui voudrait te remettre sur pieds, tu ne pensais qu’à tes yeux, à tes yeux qui ne se réveillaient pas. Pourquoi ils ne se réveillaient pas ? Pourquoi ? Tu t’es écrasé les paumes sur les paupières, de toutes tes maigres forces - il y avait moyen, quelques fois, de voir comme des tâches de couleurs, un peu violacées, dans ces instants, avec le soleil à travers les paupières. Mais rien. Rien que du rien. Rien que des larmes pour te mouiller les mains.

AVENGEDINCHAINS
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