Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 This is bad. No. This is fucked up. -Wendy-

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
avatar
Invité


*Être dans la police était certainement le métier qu’il me fallait. Pouvoir protéger, aider, tant par la force que par la logique me procurait un bien être étonnant. Je me devais de garder une forme physique, de connaître mes droits et ceux des personnes que je côtoyais dans telle ou telle situation. Mon rôle consiste à constater et rassembler des preuves concernant des infractions commises, prendre les dénonciations, trouver les coupables. C’était un métier des plus intéressants, à mon avis. Mais ce n’était pas un métier sans risque ; il m’arrivait de rentrer chez moi avec quelques bleus, et parfois des plaies. Des coups de coude bien placé, parfois un combat au couteau. Mais au final, rien de bien grave.

Aujourd’hui, après avoir remplis quelques dossiers, je décidais d’aller faire un tour de la ville en voiture. Il n’y avait aucun cas particulier sur lequel je pouvais porter mon attention. Après le tsunami, mon temps personnel ne m’était plus réellement destiné ; je devais toujours courir pour apporter mon aide à chaque personne dans le besoin ; aider à réorganiser la ville, apporter un certain soutient aux personnes, et parallèlement devoir retrouver les disparus. Ce n’était pas facile, épuisant même. Mais pendant tout ce temps, m’investir pour quelque chose de plus grand que ma simple vie me donnait la satisfaction d’être réellement utile. Et au final, c’est toujours plaisant.

Cette fois-ci, j’optais pour m’arrêter au niveau de Dragon Alley. Ce quoi était de loin le plus craignos de Bray. Avec la précédente catastrophe, la criminalité à assez augmenter, surtout au niveau des pillages. Les personnes flippent lorsqu’une telle chose leur tombe dessus ; ils ont peur que cela se reproduisent et de ne pouvoir se nourrir. Les magasins ont étés assez vandalisés. Mais maintenant, la ville se reconstruit, et les contrôles sont de nouveau suffisamment fréquent pour que les voyous restent à leur place. Je ne suis pas manichéen ; je sais que tout n’est pas noir ou blanc, que toute personne à le droit à une seconde chance –même s’il est possible de se poser des questions, ou de vouloir tuer de ses propres mains ce violeur, ce pédophile ou ce tueur. Toujours très tentant.

Je sortais de mes réflexions en me faisant arrêter par une femme visiblement paniquée. Elle me parlait d’un homme (à priori son concubin) qui avait « péter un câble », et pris sa fille en otage avant de partir à pied. Il était apparemment armé et instable. Je contactais sur la radio la centrale pour signaler ma découverte et une demande de renfort, principalement pour que la mère ne reste pas seule et qu’elle puisse raconter à mes collègues le déroulement de l’histoire. Pour ma part, je me devais de retrouver la petite avant qu’il ne soit trop tard. Je montais dans ma voiture et démarrais. S’ils étaient à pied, ils ne devaient pas être loin. Je tournais dans les quartiers, priant pour un peu de chance. Un coup du hasard devait m’entendre car alors que je tournais dans une énième rue, j’aperçus au loin une jeune enfant ressemblant au profil que m’avait fait la mère une dizaine de minute auparavant. Je prévenais de ma position et sortais de la voiture, arme non dégainée. Je les suivais dans un bâtiment délabré, montait la cage d’escalier et finit par arriver dans un parking. J’avais du mal à comprendre pourquoi ce ravisseur souhaitait emmener la jeune femme ici. Avec discrétion, je suivais le bouquant que faisait ce rat, criant sur la fille qui ne semblait pas contrôler ses tremblements dans la voix. De ce que m’avait dit sa mère, elle avait à peine quatorze ans, blonde et ce malotru légèrement trop accro à une certaine poudre blanche, était brun avec un pull bleu. Je m’immisçais derrière les voitures, découvrant une voiture noire. Des types en sortirent. L’un d’entre eux demandait pourquoi il avait amené la gamine, lorsque tout ce qu’ils demandaient était leur fric. Le toxico désignait la petite comme monnaie d’échange. Certains riaient de cette proposition, tandis que le visible leader semblait étudier l’offre. Le marchandage d’être humain valait une petite fortune, surtout avec une jeune fille : plus facile à détruire, plus facile à en faire ce que l’on souhaite. Je pris mon arme, étant face à une toute autre situation. Je bouillais intérieurement. Dans un autre moment, j’aurais probablement agit. Mais les traquer jusqu’ici m’avait mis en condition de chasse ; sous ma forme animale, la patience m’est plus simple.

Je restais caché et demandais des renforts à l’adresse que j’avais donné précédemment, annonçant l’étage dans lequel j’étais, et la situation dans laquelle je me trouvais.*

-      Demande de renfort, étage 3. Une voiture, quatre types armés, la fille et le conjoint. Il semble qu’il veuille l’utiliser comme monnaie d’échange.


*Je n’en disais pas plus et me reconcentrait sur l’échange. Me tournant vers eux, j’aurais dû remarquer le léger silence, coupé seulement par les plaintes de la fille. J’aurais aussi du remarquer qu’un des types avait disparu. Ce n’est qu’au moment où le disparu fit du bruit derrière moi que je savais ma position compromise. Je me retournais, l’arme en avant mais n’eut le temps de tirer qu’un coup de poing dégagea mon bras, une balle perdue se réfugiait dans la porte d’une voiture. L’homme faisait bien dix centimètres de plus que moi, et me relevait dans la seconde. Il me faisait avancer, mains bloqués derrière la nuque, une arme probablement visant ma tête. J’arrivais devant les quatre autres hommes, l’espoir de la jeune fille semblait envolé. Ma langue passait entre mes dents et ma lèvre, dans la merde. J’étais dans la merde. Le leader faisait à peu près ma taille, blond comme un ange ; mais il faudrait être idiot pour le penser ainsi. Son regard était calculateur et pouvait faire frissonner les plus peureux.

Moi, je ne le lâchais pas du regard. Il fallait que je gagne du temps pour que la chevalerie arrive.*
 
-      Alors, qu’est-ce qu’on en fait ?
-      Il a vu nos visages, on devrait le tuer.
-      Oui, ajoutez meurtre d’un officier police à toutes les charges qui vous serons inculpé lorsque vous serez choppé, dis-je.
-      Si… Si on se fait chopper. Mais on sait bien que la police n’y arrivera pas.
 
*Je ne disais rien, mes yeux suffisaient à lui lancer un défi. Il devait se douter que j’avais déjà signalé mon emplacement. D’un signe de tête, il fit signe à ses gars d’embarquer la fille qui criait et se débattait. Je serrais la mâchoire. Le chef fit un signe au toxico qui demandait s’il était libre de toute obligation. Il s’éloignait, la queue entre les jambes mais certainement heureux d’être libre, contrairement à la fille. Mais l’homme ne voyait pas les choses ainsi. Sans même que je ne m’y attende, il leva son 9mm et tira sur l’homme qui tomba à terre avec un gémissement. Il regardait l’homme derrière moi et d’un signe de tête, ordonna.*
 
- Débarrasse-toi en.
 
*Et sans rien dire de plus, il monta dans la voiture et démarra. Quittant le parking, je me retrouvais seul avec monsieur colosse. Il se plaçait devant moi et levait l’arme.*

- Bon, on va pas rester là trois heures. Mauvais moment, gars.

*Au moment où il retire la sureté, je me jetais sur lui pour le pousser. Un coup retenti. Je lui mis un crochet du droit dans la mâchoire, puis un coup dans la gorge pour qu’il ait du mal à respirer. Il lâcha l’arme. Lorsque je sortis mes menottes pour me concentrer sur la gamine disparue, il sortit un couteau. L’homme me faisait face, énervé par ma répartie. Je lui souriais, provoquant son grognement. Nous nous cherchions. Je n’étais pas armé, contrairement à lui ; du moins je n’avais en main que les menottes que j’utilisais comme poing américain. Il m’attaquait avec son couteau, que je parais une première fois avant de lui décrocher un coup de pied reversé. Notre combat continuait ; il réussit à m’érafler les côtes du côté gauche et le bras droit. La police arrivait au moment où mon pied rencontrait sa tête. La puissance du coup le fit rencontrer le sol. Mes collègues venaient pour le coffrer et me demandais comment j’allais, avant de me demander des nouvelles de la fille. Je leur montrais d’un coup d’œil le cadavre, me tenant l’épaule gauche.*

- Le petit ami devait rembourser pas mal. Il a pris la fille comme moyen de remboursement. Les types ont acceptés et ont embarqués la fille lorsqu’ils m’ont trouvés. Le saligot m’a tiré dessus !

*Je maintenais la pression sur mon épaule gauche. C’était là ma plus importante blessure. Le dessous de mon épaule saignait suite à la traversée de la balle. Mon muscle me faisait souffrir. L’adrénaline retombait doucement. Je me dirigeais vers la sortie, suivit d’un coéquipier.*

- Ils avaient un range rover noir. Ca se terminait par IU8. Ils étaient trois plus celui qui est en haut. Leur chef était blond, et un tatouage dépassait de sa chemise au niveau de son cou, mais je n’ai pas réussi à savoir quoi. Tiens moi informer de ce que vous trouverez, je vais à l’hôpital faire refermer ça. Fais demander un dessinateur pour que je puisse faire un portrait.

*James acquiesçait et retournait informer les autres. Quel pied. Ma blessure n’était pas très grave, je pouvais bouger l’épaule, la balle n’avait pas touché l’os. Mais cela n’empêchait pas d’être douloureux et de saigner. Après 10minutes de route, j’arrivais à l’hôpital. J’avais du mal à bouger ma main gauche. J’entrais dans le hall et demandais à voir une infirmière pour qu’on puisse en finir et que je puisse retourner aider à la recherche de la fille. Je montrais mon badge à la personne qui tenait l’accueil. Elle me regardait surprise.*

- S’il vous plaît, il faudrait que quelqu’un s’occupe de moi, il faut que je retourne sur le terrain au plus vite.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
C'est une journée plutôt normale que vit Wendy, aussi normale que cela peut l'être dans un hôpital. Il n'y a pas eu de grosses catastrophes, de carambolage avec plusieurs voitures ou n'importe quoi d'autre faisant augmenter le nombre de patients encore plus qu'habituellement. Elle n'a pas choisi les urgences pour s'ennuyer, mais c'est toujours malheureux. Ça la stimule encore plus lorsqu'il y a autant de personnes, mais ce n'est pas une raison. Ils ne peuvent pas sauver tout le monde, peu importe à quel point ils le voudraient. C'est préférable lorsque cela n'arrive pas trop souvent. Surtout qu'en temps normal, ils sont souvent débordés de toute façon.
Il faut donc s'occuper des patients qui sont arrivés pour diverses raisons. Aussi bête que de s'être coupé avec la mandoline (sûrement l'un des ustensiles de cuisine les plus dangereux. Elle ne tient pas de statistiques à ce sujet, mais elle l'a souvent remarqué) que surprenant qu'une histoire à propos de tomber dans les escaliers en voulant éviter un chat (oui, un entré par une fenêtre ouverte n'appartenant à personne). D'une simple foulure, à la traditionnelle grippe en passant par l'enfant qui a avalé quelques sous (il y a rarement autre chose à faire que d'attendre qu'il le rejette de manière naturelle, comme les aliments).
Bien qu'elle aime son travail, qu'elle ne compte pas les heures et fait du temps supplémentaire sans rechigner, elle aime bien les pauses aussi. Pouvoir s'asseoir, les pieds appuyés sur une autre chaise ou sur un des poufs qu'il y a est juste magique. Peu importe le prix de ses souliers, du confort qu'elle a en les portant, s'asseoir, ne pas avoir de poids sur ses jambes, fait toujours du bien. Il y a plusieurs chaises dans la salle de repos, une grosse majorité de dépareillées. Des employés en ont amené de chez eux au lieu de les jeter, rendant le tout assez convivial. Il n'y a presque plus de place pour marcher.
Le terme pause est parfois inutile quand il y a une ruée de personnes, il faut savoir se sacrifier de temps à autre et ne pas les prendre. Quand c'est calme, ou comme à l'habitude,  il n'y a pas vraiment de problème.
Et, sa pause se termine, elle doit y retourner. Elle rattache ses souliers, ayant défait ses lacets pour que ses pieds puissent respirer un peu, se lève, salut ceux toujours présents dans la salle et elle retourne vers les urgences. Elle se dit qu'elle va faire un tour vite fait de ses patients et ensuite voir ce qu'elle doit faire, qui elle doit prendre en charge, qui vient d'arriver. Elle n'a pas le temps. On lui fait signe à travers la vitre d'accueil et elle va voir ce qui se passe.
C'est un policier, il est blessé. Ça se voit sur ses vêtements, il a saigné. Elle s'approche de lui, rapidement, devant l'évaluer. Elle ne se voit pas lui dire qu'il doit aller au triage comme les autres. Ça ne se fait pas vraiment envers les représentants de l'autorité.
« Venez. » lui dit-elle, tout en lui prenant le bras, celui qui n'est pas blessé (naturellement), afin de l'amener vers une civière de libre. Elle lui fait un petit sourire, prenant un air engageant. « Va chercher un médecin s'il te plait. » demande-t-elle, à un infirmier qui passe par là. « Je suis Wendy, infirmière. » se présente-t-elle, tout en le faisant s'asseoir, l'aidant à s'installer sur le lit d'hôpital, plus haut qu'une chaise normale.
« Vous êtes capable de bouger votre bras sans trop de mal ? » se renseigne-t-elle. C'est assez important pour la suite, car sa blessure doit être atteinte. S'il a trop mal en bougeant, ça ne va pas l'aider. « Sinon je vais devoir découper votre chemise. » qu'elle lui explique. Parce que la blessure doit être atteinte directement et non pas par dessus des vêtements
À son sens, le tissu est complètement fichu. Même avec de l'eau froide, du savon et de l'eau, le sang risque de rester là et de ne pas disparaître. Autant la couper, mais elle préfère demander comme il est conscient. La chemise a peut-être une valeur sentimentale pour lui, bien qu'elle est exactement comme toutes les autres chemises que portent les policiers. On ne sait jamais ce que les sentiments et les souvenirs peuvent faire.
« Il s'est passé quoi ? » qu'elle lui demande ensuite. Cela aussi elle doit le savoir, plus il y a de détails, mieux ils vont pouvoir prendre soin de lui.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
*Après avoir donné mon nom à la dame de l’accueil et la raison de ma plaie, elle fit un signe à une jeune femme à travers la vitre pour que celle-ci s’approche. Ma main droite toujours sur mon épaule gauche, je maintenais la pression pour éviter que trop de sang ne s’échappe de la plaie. J’ignorais si elle était profonde ou pas, il me semblait que la balle avait traversé et était ressortie. Ma main gauche s’engourdissait légèrement. Mon avant-bras droit comportait une coupure du au coup de couteau que j’avais reçu, de même que mes côtes côté gauche qui avait, je crois, cessé des saigné. Mon état n’était donc pas au mieux de sa forme, mais je gardais un visage neutre, focalisant mon attention sur la gamine que je devrais retrouver plus que sur la douleur que j’éprouvais. La jeune infirmière me demandait de la suivre, ce que je fis après un hochement de tête et un rapide remerciement envers la dame qui s’occupait de l’accueil. Je m’asseyais sur une civière qu’elle me présentait et la laissait m’ausculter après avoir demandé à une autre personne d’aller chercher un médecin. Elle se prénommait Wendy, d’après ses dires ; mais j’avais pu l’observer par ce badge qu’elle portait sur son uniforme. Elle me questionnait sur mon état, si je pouvais bouger ou non, auquel cas il faudrait découper ma chemise.*
 
-         J’ai connu pire.

* Dans tous les cas, il me semblait nécessaire que je la retire, pour qu’elle puisse ensuite voir comment se portait ma plaie sur les côtes. Je me redressais alors et commençais à défaire les boutons de ma chemise. Ce n’était pas des plus aisés avec une seule main, mais j’étais parvenu à la fin sans y passer trop de temps. Je retenais un léger gémissement lorsque je dû retirer la chemise ; le tissu frottant contre la plaie, d’autant que je devais bouger assez mon épaule pour faire glisser la manche. Je m’étais donc simplement crispé pour éviter de montrer la douleur que j’éprouvais.

Je me retrouvais donc avec mon débardeur, lui aussi imprégné de sang et déchirer. Je poussais un léger soupir ; je l’aimais bien celui-là. Me contorsionnant pour le retirer, je posais mon tshirt sur une chaise avec ma chemise, avant de faire enfin face à l’infirmière, torse nu. Je lui présentais mon épaule que je considérais comme ma plus grosse blessure.*

-          Un type avec un couteau, qui avant ça avait un flingue. La balle a traversé l’épaule il me semble. Le reste a été fait au couteau.

*Je ne voyais pas l’utilité de lui parler de l’échec de ma mission. Cela m’énervait déjà et je n’avais pas envie de devoir lui expliquer comment j’avais foiré, laissant un type mourir et une gamine se faire kidnapper, le tout devant moi. J’avais simplement envie qu’elle se dépêche et me donne l’autorisation de retourner sur le terrain. Je n’avais effectivement pas le droit de retourner sur le terrain sans l’autorisation d’un médecin. Elle n’en était pas un, mais elle pourrait facilement appuyer l’avis de ce dernier si elle passait plus de temps avec moi que le médecin même. Du moins, je l’imaginais ainsi.*

-          Il faut que j’y retourne, j’ai encore pleins de choses à faire. Ce n’est pas aussi grave que ça en a l’air après tout.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Le policier répond à propos de s'il est capable ou non de se déshabiller pour qu'ils puissent avoir libre-accès à ses blessures. « Désolée. » qu'elle répond au policier, tout en enfilant des gants de latex. Connaître pire niveau douleur, ce n'est pas génial. Wendy reste à côté au cas où, prête à l'aider ou bien à découper ses vêtements si au final, il s'est surestimé. De ce qu'elle voit, c'est le cas, certain signes ne trompent pas : le corps qui se crispe, le visage qui essaie de ne rien montrer. Les signes sont faciles à voir quand ça fait quelques années qu'on est dans le domaine. « Vous êtes au mauvais endroit pour cacher votre douleur. » l'informe-t-elle. Ce n'est pas ici qu'on va le juger s'il montre qu'il a mal. Malgré ce qu'il ressent, il enlève le haut de son uniforme ainsi que le tee-shirt qu'il portait en-dessous.
Elle l'aide à se remettre sur le lit, alors qu'il explique comment il a eu ses blessures. « Vous êtes venu comment jusqu'ici ? » demande-t-elle, surprise de ne voir personne avec lui. Peut-être que l'autre n'avait pas le temps. L'important c'est qu'il soit venu se faire soigner. Elle nettoie le bras du jeune homme avec de l'eau stérile, puis lui met un bandage léger pour éviter qu'il n'y ait du sang partout. Elle fait ensuite pareil avec ses autres blessures. Les bandages sont simples à enlever pour quand le médecin va arriver. Là, elle évite juste que le sol ne se transforme en glissoire improvisée, ce ne serait pas très prudent. Elle, elle l'est aux réactions du brun. « Sur une échelle de un à dix, vous avez mal à quel point ? » Afin de savoir s'il a besoin d'un anti-douleur.
Lui, il veut repartir le plus vite possible. Elle sait bien que l'hôpital n'est pas très aimé, mais il est un peu trop tôt pour cela. « Ce n'est pas moi qui va décider cela, mais le docteur. » qu'elle lui répond. Elle n'a aucune autorité sur cela. Il semble plutôt bien aller avec les blessures qu'il présente, mais on ne sait jamais ce qu'une balle ou un coup de couteau peut faire après quelques minutes ou heures.
Une fois les pansements sommaires mis, elle enlève ses gants, les jette, et donne une chemise d'hôpital au policier. « Quel est votre nom ? » lui demande-t-elle, tout en prenant une fiche d'inscription aux urgences et un stylo. « Votre âge ? » qu'elle demande ensuite. Et ce n'est pas terminé. « Vous savez votre groupe sanguin ? » Plutôt important s'il a besoin d'une transfusion. « Vous prenez des médicaments ? » « Une condition de santé particulière dont vous voulez nous faire part ? » termine-t-elle de demander. Elle sait que ce n'est pas un moment très apprécié par tous, mais c'est pour eux toutes ses questions. « Vous voulez appeler quelqu'un ? » rajoute-t-elle, tout compte fait, quelques secondes plus tard. Collègues, amis, sa famille, partenaire... il ne veut peut-être pas rester seul ou il veut éviter qu'une autre personne s'inquiète ou se déplace jusqu'ici. Elle ne peut pas le décider à sa place. « J'vous laisse tranquille ensuite, à moins que vous vouliez quelque chose de particulier, j'vais aller voir où est le médecin. » Elle ne va pas le déranger plus longtemps ensuite. Il doit avoir besoin de repos.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
This is bad. No. This is fucked up. -Wendy-
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► URBAN LEGENDS :: Archives de UL V3 :: Ecrits :: Les écrits-