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 My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil

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Basil Egerton
Basil Egerton
MESSAGES : 3959
AGE DU PERSONNAGE : 49
RACE : Fantôme (ex-fée)
MÉTIER/ÉTUDE : Gardien du cimetière
Sir Basil Egerton, Bt
Fée

nom Egerton, c'est un baronnet, d'où le « sir » prénom Basil âge 32 ans lieu et date de naissance banlieue de Londres, 10 février 1985 orientation sexuelle bisexuel – mais il a un penchant pour ce qui est amoral, donc moins il a le droit, plus il a envie My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 508348443 statut marital célibataire métier/études doctorat de biologie, spécialiste en biochimie, Université de Cambridge | fossoyeur, chercheur au compte des Dux Tenebris, écrivain, criminel et scientifique déviant à ses heures perdues situation financière Capital familial moins extravagant depuis quelques générations, mais assez pour s'assurer le temps de quelques vies. Surtout qu'il a un revenu individuel plus que correct. organisation scientifique chez les Dux Tenebris, non pas par idéologie mais par intérêt personnel ft Eddie Redmayne

« Oh I swear I need a surgeon

Scratch this version of myself  »

» il a eu une éducation religieuse stricte, aussi il lui arrive de faire des références liturgiques sans y penser, mais il n'en croit pas un mot : monsieur refuse de faire coïncider religion et science dans une même pensée
» il adore la musique classique, ce sont principalement les seuls morceaux qui tournent sur son baladeur pendant qu'il creuse
» malgré sa nature de matheux-chimiste-biologiste et toutes ces choses, il est très friand de littérature. Il a lu de très nombreuses œuvres classiques, mais il lui arrive aussi de feuilleter des romans de gare, notamment les bouquins policiers qui l'amusent beaucoup
» il en a d'ailleurs publié quelques uns sous un pseudonyme, lesquels ont eu un petit succès, même s'il est plutôt humble à ce sujet
» il s'inspire totalement de sa « clientèle » pour écrire ses personnages
» il est aussi l'auteur d'un recueil - ses Poèmes macabres sont si beaux que l'on en pleurerait, mais il vaut mieux avoir l'estomac bien accroché
» ses ailes ressemblent beaucoup à celles d'une libellule, pratiquement transparentes aux nervures gris perle
» il aime d'amour les redingotes et le tweed
» il adore les claquettes mais n'ose pas se lancer
» parmi ses lieux préférés, on compte les cimetières, les bibliothèques et les brocantes
» il prend du porridge au petit déjeuner
» il sent la bergamote, le parchemin et la poussière
» il préfère les vêtements serrés
» il aime jouer au croquet, et au boulingrin à l'occasion
» les épices lui donnent des maux de ventre mais il apprécie un curry de temps à autre
» il a toujours une bonne cinquantaine de thés différents à sa disposition
» il adore le persil et la cannelle (séparément)
» il lit le français, l'allemand, le danois, le russe, le chinois et l'arabe sans difficulté tout en étant pratiquement incapable de les parler
» il n'est pas très télé mais raffole du cinéma – il adorerait voir l'un de ses bouquins adapté au grand écran
» il a l'oreille musicale et joue du violon
» c'est un hérétique dans le sens où il préfère les caramels et la réglisse au chocolat
» il adore les chiens, il en possède un d'ailleurs, un beagle appelée Mary – il se sent moins seul à être enthousiasmé à la vue d'ossements
» il a une pierre tombale tatouée sur la cheville droite et un squelette dansant sur la gauche ; ses jambes de pantalon remontent haut quand il s'assoit à cause de ses vêtements très étroits, mais bon comme il porte des chaussettes en général, ça ne permet pas non plus de les voir
» il n'est pas du genre à se « bourrer la gueule », néanmoins il apprécie être accueilli par un verre de whisky gin
» il a sans doute le cabinet de curiosités le plus fourni de Grande Bretagne (peut-être car il est le seul à avoir conservé cette lubie)
» il fume occasionnellement, des doses très raisonnables
» il a une écriture très féminine et utilise toujours un plume
» il aime bien faire des mots fléchés (et il aurait été un as au scrabble s'il avait aimé ça)
» il fait de jolis croquis mais sans patte artistique – il a un trait fin et précis, adepte d'une représentation géométrique à la perspective parfaite, de sorte à coller le plus scrupuleusement possible à la réalité
» il quitte rarement son toit sans parapluie
» il se travestit quelques fois en femme pour le plaisir, les talons hauts sont un de ses péchés mignons
» il fréquente un club BDSM sous le pseudonyme Lady Bittersweet
» sa dernière volonté serait probablement de prendre le thé avec la Reine et ses corgis
» oui, les tâches de rousseur continuent sous ses vêtements
» mine de rien, il est outrancièrement tactile


Basil est un psychopathe non-diagnostiqué. Oh, je vous vois venir, mais rassurez-vous : je ne vous parle pas là d'un type échappé d'asile qui se déguise en clown pour courir après des enfants et les découper en tranches. Et j'insiste sur ce point : Basil n'est pas fou – il est même très sensé et réfléchi, calculateur et immensément intelligent. C'est ce que j'entends par psychopathie – le trouble de la personnalité antisocial, qui se décline comme suit: il se moque éperdument des autres individus. Il est incapable d'empathie, la souffrance humaine ne lui fait ni chaud ni froid, et il a bien de la peine à comprendre certains sentiments. Le remord ? La culpabilité ? Oubliez toutes ces choses. Il a pu lire mille choses à ce sujet, des romans entiers bourrés de cette torture psychologique, sans jamais comprendre quelle pouvait en être la sensation. Et s'il est une chose dont il se fout éperdument, ce sont les lois, qu'elles soient écrites par le parlement britannique ou normalisées par la société en tant que lois morales. Et même, si j'ose dire, c'est ce qu'il prend le plus de plaisir à bafouer.

Mais attention – je ne parle pas là d'un rustre incapable de socialisation et de délicatesse ! Au contraire, il a parfaitement intégré les normes de la société, et aux yeux de tous, il est l'homme le plus respectable du monde. Seulement voilà, ce n'est qu'une façade qu'il s'est lui-même conçu pour cacher ses débordements. Tout est calculé au centimètre, ses mots, ses sourires, ses gestes et expressions de compassion, tout ceci n'est qu'un formidable mensonge énoncé avec la plus habile sincérité. A vrai dire, on ne peut jamais être sûr qu'il mente ou dise la vérité, car il peut dire même les plus grandes absurdités avec une franchise désarmante. Il ment, il joue, il plaisante, il charme, il manipule – il garde un contrôle entier de toutes ses émotions et planifie ses relations à l'avance. Pour obtenir ce qu'il désire, il peut se laisser piétiner, abandonner sa fierté, sans se sentir diminué le moins du monde. L'opinion de ce qui l'entoure n'a pour lui pas la moindre valeur.

C'est toute l'ironie de sa condition : il est antisocial, mais non pas asocial. Et pour le bien de son masque, il se sociabilise, il se montre souriant, affable, adorable même – pour quiconque, c'est a priori un homme tout à fait charmant. Il n'hésite pas à rendre service, à accepter ce qu'on lui propose, à partager son expérience de vie, sa connaissance, et sa colossale culture. Il s'intègre à la société formidablement bien, en dépit du fait qu'il ne se sente pas d'y appartenir. Il est facile de le trouver gentil, cela ne veut pas pour autant dire qu'il l'est effectivement : il n'est pas « gentil », ni méchant d'ailleurs, et il ne se reconnaît pas dans cette dichotomie. Il a ses passions, ses objectifs, et il sera prêt à tous les crimes et à toutes les bonnes actions pour y parvenir.
Est-il un criminel ? C'est peu de le dire. Basil a tué, oui. Mais non pas pour le plaisir de tuer, et pas autant que l'on pourrait le croire. Et laissez-moi développer ce point qui le rend si intéressant : contrairement à ce que l'on pourrait croire, tuer le rend parfaitement indifférent, et il ne le fait jamais que dans un objectif précis – pour éliminer un témoin par exemple, ou parce que le corps de l'un d'eux titillait sa curiosité. Il a cette particularité d'aimer la mort pour ne l'aimer qu'une fois celle-ci survenue. Les vivants l'ennuient, tuer l'ennuie. Mais sitôt l'individu décédé, c'est tout un autre monde qui s'ouvre à sa conscience. C'est d'ailleurs la principale raison pour laquelle il est devenu fossoyeur : ce qui le passionne plus que tout au monde, c'est d'être entouré de tous ces souvenirs d'êtres humains, ces restes délaissés des vivants. Il les salue, leur donne des noms, des personnalités. Il peut passer des heures à échanger avec la famille d'un défunt afin d'en apprendre tous les détails, histoires et anecdotes, sans se soucier des flots de larmes que cela peut épancher. J'ose même dire qu'il en déterre quelques soirs, que ce soit pour le plaisir de les décortiquer ou pour prendre le thé en bonne compagnie. Mais comme je le disais, il reste un homme sensé : bien sûr qu'ils sont morts, qu'ils ne répondront pas, qu'ils ne boivent pas de thé. C'est tout l'intérêt, il n'y a que les vivants pour assommer de paroles vides et jouer les pique-assiettes.

Il se passionne de bien peu de choses, mais lorsque c'est le cas, il s'emporte souvent très vite et au-delà du raisonnable. Promettez-lui la visite de la scène de crime la plus sanglante de la décennie et il sera là dans la demi-heure. C'est un amoureux du gore et du morbide, de l'étrangeté, de la mort et du corps humain. Ce n'est pas tant pour être déviant que parce qu'il est fasciné par la poésie de ce qui provoque l'horreur de tant d'autres. Il y puise toute son inspiration, et ne se soucie de vivre que pour faire l'expérience humaine de la mort au quotidien. Et même s'il a parfois des difficultés à cacher son intérêt pour ces choses que la société n'accepte pas, il s'arrange toujours pour garder ses expériences douteuses loin de ses regards. A ce propos, vous ai-je dit qu'il mettait ses pouvoirs à profit ? La poudre de fée pour convaincre de son innocence, la magie pour retarder la décomposition de ses favoris. Qui a dit que féerie devait rimer avec pureté ?
C'est un homme sérieux, bien qu'on l'ait quelques fois pris pour un homme insouciant depuis qu'il a abandonné toutes ses responsabilités et toutes ses qualifications pour devenir fossoyeur. Il est bien élevé, érudit, très bon orateur, minutieux à en être un véritable maniaque du détail, mais aussi très adroit de ses mains.On s'est plaint mille fois de le voir obsédé par des lubies insensées et des « erreurs de jeunesse » - qualifiant son destin de « formidable gâchis ». C'est une honte que ses parents doivent porter à chaque soirée mondaine, pourtant on lui pardonne facilement cette réorientation hasardeuse devant l'un de ses sourires sympathiques.

Sur un tout autre sujet, Basil est familier au désir mais l'est bien moins à l'amour. Il faut dire que de sa vie, il n'a aimé qu'une fois, et la pauvre enfant s'est vue figée à l'apogée de sa beauté à l'occasion de l'un de ses rares emportements – quelle idée de critiquer si vivement ses passe-temps, il détesta entendre de telles critiques et menaces de la part d'un être cher. Cela dit, il n'a pas eu le moindre remord, et eut tout le temps de s'amuser avec elle ensuite. Il garde encore son crâne quelque part pour lui faire la conversation avec tout le sarcasme dont il peut faire preuve. Il est certes dénué d'empathie, mais n'ignore pas les émotions pour autant, tout en faisant preuve d'un sang froid rare. Il connait la colère mais ne s'emporte presque pas; il connait la tristesse mais ses larmes ne coulent jamais.
Mais comme annoncé, son rapport au plaisir est très différent de celui qu'il entretient avec des sentiments de long terme. C'est simple en vérité: toute sa vie est orientée par la recherche du plaisir. Vous ne l'achèterez ni avec de belles paroles, ni avec de l'argent, ni même avec de l'affection - si vous voulez l'attirez dans vos filets, passionnez-le. Excitez sa curiosité et son désir, faites-lui miroiter des découvertes si bouleversantes et si insoutenables qu'elles rendent toute vie fade, qu'elles rendent tout homme fou. La curiosité scientifique, la curiosité littéraire - l'idée qu'un mot suffirait à détruire une psychologie, à tordre une conscience, à écraser son coeur d'une poigne de fer - promettez-lui ce mot et il se mettrait à genoux, supplirait, glapirait comme un chien.
Mais c'est là un plaisir qui lui est difficilement accessible, il ne se laisse pas intriguer si facilement. Aussi, il est fréquent de le voir se remettre à un autre type de plaisir. Je n'entends pas là seulement le plaisir sexuel, quoi que sa libido soit très conséquente puisqu'il évacue généralement sa frustration par ce biais. Mais tout ce qui peut revenir à transgresser les limites de la loi et de la morale lui procure une satisfaction incomparable et l'obsède maladivement - et il traite ce viol des codes sociaux avec une légèreté presque insultante.
J'imagine qu'après tout ceci, vous ne serez pas étonné d'apprendre que Basil est à la fois un S et un M. La douleur, l'humiliation, le plaisir, chez soi ou chez autrui - tout ceci mêlé a quelque chose qui le porte proche de l'extase. A ses yeux, c'est l'état qui porte la conscience au plus proche de la mort - d'ailleurs, s'il lui fallait choisir une manière mourir, ce serait probablement celle-ci. Tout comme il est incessamment aimanté par l'horreur et la mort, il l'est du supplice du plaisir et de la douleur ; tout comme l'homme est attiré par le sexe, le vivant est attiré par la mort, quoi de plus naturel et de plus évident ?

story of my life

Histoire familiale : un peu de contexte pour une vue d'ensemble

La famille Egerton n'est pas seulement une vieille et riche famille de la noblesse anglaise, elle est aussi l'une des plus vastes lignées de fées de tout le Royaume Uni, si bien d'ailleurs qu'on lui prête souvent l'idée d'un respect scrupuleux de préservation de la pureté de la race, avec raison. Aujourd'hui encore, celle-ci est au cœur de nombreuses dynamiques essentielles, tant du côté humain que du côté surnaturel du pays. En lutte perpétuelle pour conserver une influence à la chambre des Lords, elle se trouve également empêtrée dans une guerre froide durable avec les grandes familles sirènes du Commonwealth - en particulier celle des Ò Murchù depuis que celle-ci a su accroître son influence ainsi que son patrimoine (anecdote forcée qui peut sembler bénigne mais qui aura son importance avant la fin de cette histoire chiante et interminable).
Il faut dire que la famille Egerton fait moins la fière depuis quelques décennies, son capital se dilapide lentement, ses branches sont éparses et se désagrègent, et il est fort à parier que sous deux siècles on ne parlera plus de sa grandeur qu'au passé simple. Ce qui était à l'origine une présence redoutable dans le Cheshire était à présent disséminée au travers le monde, mais il restait à cette famille trois territoires stratégiques où sa rancune et son aigreur étaient aussi terribles qu'autrefois. Le Cheshire, Londres et Bray. Le premier était pour les plus traditionnels, le second pour la jeunesse moderne et ambitieuse ; le troisième en revanche est un cas particulier.
Depuis le 18ème on trouvait des branches distantes de la famille Egerton, parfois sous d'autres noms, éparpillés dans tout le Commonwealth, mais l'implantation au-delà de la mer d'Irlande dans cette ville phare du monde surnaturel ne s'était faite que très récemment (comprenez les années 90), lorsque les relations entre l'Irlande et l'Angleterre s'était détendues après la période de troubles en Irlande du Nord, qui avait suivi l'oppression des minorités catholiques locales. Il faut dire que les Egerton avaient très souvent soutenu le gouvernement britannique, pas toujours très justement, et que cela n'avait été qu'une occasion supplémentaire d'entrer en conflit avec les familles irlandaises qu'ils supportaient le moins. C'était à Bray d'ailleurs que la tension avec les Ò Murchù était la plus forte, mais cela ne les avait pas découragé pour autant bien au contraire, et ils se délocalisaient de plus en plus souvent dans la région.

(C'est pas que ça nous a tous emmerdé mais) pour en venir au fait

son enfance, banale

Laissez-moi vous raconter un brin la vie trépidante de ce petit morceau de noblesse, qui heureusement pour vous n'a pas connu d'épisode sincèrement marquant, et s'est contenté de faire son petit bonhomme de chemin avec ses lubies glauques jusqu'à cette petite ville écrasée par sa grosse voisine et bondée de gens à l'accent bizarre. Mais bon y'en a quand même pour quelques lignes alors prenez vos pipes et assoyez-vous bon Dieu!
Il est né - ça on en est sûr ! - sous le signe du verseau, quelque part dans la banlieue Ouest de Londres. Des nombreux titres de noblesse en circulation dans cette grosse pieuvre britannique (là je parle de la famille Egerton hein ? Parce qu'elle est tentaculaire et.. Enfin bref), il hérita de celui de baronnet, comme il était fils aîné de sa fratrie. Que dire sinon que son enfance fut sans histoire ? Il ne côtoya que des fées de sa famille proche ou éloignée jusqu'à ses 11 ans, ce qui lui laissa plus que le temps de se familiariser avec la "responsabilité de taire au monde ton existence comme une sous-race", la théorie selon laquelle tu dois planquer tes ailes si t'as pas contrôlé trois fois toutes les têtes de traîtres présentes autour de toi.
Nous voila donc avec un gamin prodige sur les bras, oscillant entre défi et obéissance - il teste, voir où les limites du raisonnable sont, il essaie déjà de manipuler son entourage, enfin! un môme adorable et prometteur quoi. On s'attend presque à un politicien. Mais ce gamin est peu sociable, préférant de loin dispenser son temps en lecture et apprentissages auprès de professeurs particuliers. Il commence le violon dans ces eaux-là aussi, pour la petite anecdote. Très tôt, on le découvre redoutablement vif d'esprit et adroit de ses lettres, aimant déjà mieux provoquer les larmes par quelques vérités tranchantes qu'à la force des coups de poing - une force physique dont il manquait, petit asticot sans défense et plein de paillettes.

son passage à l'âge adulte, banal

Puis bon, c'est pas tout, mais il va pas se laisser coller le cul par un précepteur avide d'argent toute sa vie. Alors sitôt en âge, il file en école privée, passe quelques concours, et le voila pris dans de longues études en internat qui le menèrent jusqu'au doctorat - et à être diplômé de biologie à l'Université de Cambridge. Ouais, il faut dire aussi que déjà môme, il préférait les schémas du squelette et du corps humain des bouquins de science de la vie que les petits livres d'images pleins de couleurs pastel. Il se spécialise dans la biochimie, parce qu'en somme les machins neutres qui peuvent tout exploser une fois ensemble ça lui plaisait bien, alors il a fait un compromis. Ce gamin matheux au possible t'aurait résolu n'importe quelle équation, mais ce qui lui manquait dans tout ceci, c'était la pratique. Se dépêtrer 10 ans dans des études supérieures pour avoir le droit d'écrire des bouquins, c'était pas totalement ce qu'il avait prévu - lui ce qu'il voulait, c'est chercher, comprendre, tâter, expérimenter. Alors diplôme en poche, il s'est réorienté.
Les parents ont fait la gueule. De grand chercheur prêt à révolutionner la science, ils se retrouvaient voila-ti pas avec un pauvre fossoyeur sur les bras. Mais notre bon Basil était déjà bien assez grand pour décider de sa vie, et il alla s'installer la tête haute dans un cimetière de la périphérie londonienne. C'était peut-être pas glorieux au début, surtout le travail manuel - creuser, ça lui a fait les bras, et il était hors de question d'avoir recours à des astuces modernes pour s'éviter des efforts. Il se tuait à la tâche et il adorait ça. Et les années passants, sa passion s'est dessinée, et précisée, jusqu'à devenir une formidable obsession. Pendant quelques mois, il ne fit plus que cela, c'était pire qu'une addiction, cela forgeait son caractère, et cette voix doucereuse avec laquelle on s'adresse aux morts comme pour ne pas les brusquer alors qu'ils n'entendent rien.
Puis bon après un p'tit moment, il s'est repris quand même. Il s'est repris parce qu'il était inspiré, parce qu'il voulait relire des bouquins, et tirer les vers du nez des gens, pour écrire d'autres bouquins. Il est revenu aux soirées mondaines, il a ré-entretenu ses relations, il a tâché de se faire pardonner par ses parents, non pas qu'il s'en préoccupait le moins du monde. Puis s'il était quelque fois traité à part pour son job peu gratifiant aux yeux de la société, il ne profitait pas moins d'une vie citadine et résolument élitiste.

ses passe-temps et passions, toujours plus banales

Mais bon, ça ne serait pas vous étonner que de vous dire que ses activités ne s'arrêtaient pas à creuser des trous et à écrire et lire des bouquins, si vous avez lu le reste de la fiche. Vous savez à présent aussi bien que moi que sa "cabane de fossoyeur" doit avoir des allures de bloc opératoire, et sa maison de musée des horreurs. J'pourrais satisfaire votre curiosité en y confirmant la présence de bocaux de formol, c'est vrai qu'il a cette tendance à remplacer les bibelots traditionnels par des morceaux de corps humains et autres objets divers et assez glauques. Puis surtout, on y trouve de temps à autre un macchabée du cimetière avec lequel il aurait eu envie de passer sa journée. Il en profite d'ailleurs pour étudier les effets de la poussière de fée sur la putréfaction - un traité qu'il aurait rêvé rendre public, mais hélas la vie est ainsi faite.
Puis bon, outre le découpage pour le bien de la science autant que pour son plaisir personnel, et outre le fait qu'être fossoyeur est la couverture parfaite pour cacher des corps tranquilles, faut quand même avouer que sa passion a légèrement dépassé le gros portail rouillé qui ferme à 18h. Parce que ouais j'avais dit ça alors faut que j'm'y tienne : il a tué des gens, ce gros boulet. Et pas toujours au sein de son cimetière. En fait, il est responsable de plusieurs cas et disparition que Scotland Yard n'a jamais su démêler. Et lorsque leurs pas les conduisaient un peu trop près du cimetière - zou! un peu de poussière de fée et les voila partis à l'opposé, convaincu que tout ceci ne pourrait avoir de lien avec un entrepôt à morts.
Enfin, j'vous ai déjà fait miroiter un bon nombre de détails côtés caractère et anecdotes alors, j'vais pas insister plus, vous aurez bien le temps de constater l'amplitude de son anormalité dans des situations plus directes, ce sera plus parlant que cette vue d'ensemble. Mais je ne vais pas vous laisser vous échapper sans vous raconter la petite histoire de la regrettée Meredith dont il avait eu le malheur de s'éprendre. Comment cela a-t-il pu arriver ? Oh, un accident tout bête. Il l'avait trouvée en pleurs sur la tombe de sa mère, même couvert de larmes il avait trouvé son visage splendide. Une romance de cimetière, dans la fébrilité du deuil. Ils se sont revus, et revus encore. Elle lui a promis tant de choses, et cela le faisait sourire. Voila pour l'accident.
Sa mort ? Non en revanche, ça, c'était tout réfléchi. Elle qui lui avait pourtant affirmé tant de choses pour se rendre semblable à lui, s'inventant un amour du morbide qui devait la dégoûter sans doute. En fin de compte, c'était assez évident : ce qu'elle voulait, c'était la noblesse et l'argent. Sauf que lorsqu'il voulut lui montrer jusqu'où pouvait aller ses passions, elle en tomba des nues, c'était à prévoir. Il y eut des cris de colère et d'autres de terreur, des menaces, des insultes à la pelle. C'est avec celle-ci qui la tua, d'un coup si violent que son crâne en porte encore la marque, quelque part sur une étagère de sa chambre. Quel ne fut pas son plaisir lorsqu'il goûta au silence et au calme après cette altercation qui l'avait rendu incapable de contrôler sa propre pulsion de colère. Pouf, ce qu'il était lourd, ce paragraphe sur l'amour ! Tu m'étonnes qu'il ne s'y intéresse plus.

son déménagement, trop banal pour vivre

Enfin, un petit mot sur son arrivée à Bray, pour boucler cette fiche INDENIABLEMENT TROP LONGUE. Car il n'a pas quitté son petit confort londonien sur un coup de tête - en fait, ce serait plutôt sous l'insistance quasi-envahissante de ses parents. Pourquoi, me direz-vous - car fin 2015, on apprit la disparition de l'une de ses sœurs, qui s'était installée à Bray peu après son mariage. Si vous avez retenu ma mise en contexte, vous comprendrez sûrement que toute la famille proche s'est trouvée sans dessus dessous et a immédiatement voulu accuser la famille Ò Murchù. Allez savoir si la demoiselle était captive ou morte et dans quelles circonstances, mais après huit longs mois d'insistance, Basil accepta la demande de ses parents et s'installa à Bray, dans la maison de la disparue aux côtés de sa jeune nièce et de son beau-frère. Je dois vous dire que la disparition de sa sœur ne l'a pas touchée plus que cela, mais il était malgré tout curieux de son sort, le fait de ne pas savoir commençait à l'irriter. Il se préparait donc à une enquête toute relative du côté des Ò Murchù afin de s'assurer de leur culpabilité. Et puis, il tenait quand même à protéger sa nièce - le beau-frère c'était une autre histoire.
Enfin, toujours est-il qu'il s'est posé il y a presque un an à présent, il a repris ses petites habitudes dans ce nouveau décor qui ne lui déplaît pas vraiment. Il a trouvé à travailler dans un cimetière, mais il se concentre essentiellement sur ses nouvelles recherches. Vous les connaissez bien, les Dux Tenebris. Pour être honnête, il sait vaguement ce dont il s'agit, mais il s'en moque éperdument. Mais il s'y est affilié pour entreprendre certaines recherches sur la biologie des créatures surnaturelles - non pas pour le financement, mais pour obtenir un soutien majeur en cas de poursuite judiciaire et pour s'assurer une certaine protection en la matière. On n'était jamais trop prudent. Et puis, transgresser la morale, c'était tout ce qu'il aimait faire, non ?

Salut salut ! Moi c'est Mos et je débarque du haut de mes 20 ans. J'aime flinguer mon rythme de sommeil, écouter en boucle la même chanson jusqu'à ne plus la supporter, je déteste économiser et on me dit souvent que je suis du genre boulet. On me verra dans les parages assez souvent, en fin de compte. Je suis fier(e) de dire que j'ai découvert le forum grâce à Naomi (Sol/Piotr) et d'ailleurs je le trouve trop beau pour être vrai. Je suis un inventé et puis je tenais à terminer en vous disant que je suis trop heureuse !


eddie redmayne ► basil egerton

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OMG... Eddie... Et une fée en plus... Jotem... My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 508348443

Bieenvenuue sweety ! My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 118876108
Bon courage pour la suite de ta fiiche !
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Jotem aussi cher confrère My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 281824892
Merci My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 508348443
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Voilà, j'suis là, viens la chercher ta fessé My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 1805094654
En tout cas rebienvenu Basil détective privée My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 4232276276 Ah ? on me souffle à l'oreillette que c'est pas le bon Basil My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 1620860120
Ai-je vraiment besoin de te dire bon courage pour ta fiche, vu comment elle est bien entamée ? My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 2210271934
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Attends un peu, j'arrive My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 118876108 Merci très cher cambrihobbit My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 4232276276
Souhaite moi bon courage pour l'histoire quand même, j'ai de quoi faire My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 3630884276
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Papa Mushu il est quand même mieux qu'une fée mais bon My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 1159721841
Blague à part rebienvenue chez toi My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 2981188539 EDDIE JOLEM My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 575596807
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C'est vrai que Daddy O' Moushou est très qualitatif, qui sait si je m'aventure jusqu'à un troisième compte My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 118876108
Merci tout plein My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 2077382092
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Tu l'as dit t'as plus le choix My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 1159721841
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Je vais finir avec une collection de personnages bourrés de troubles psychologiques à ce rythme My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 2210271934
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Y a de fortes chances My brain is my burden, better put it on the shelf | Basil 2210271934
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