Un chasseur sachant chasser...

nom Tetras, nom ancestral et précieux. Être un Tetras c'est un art de vivre, c'est un code d'honneur : on est Tetras à la vie... et à la mort.prénom Tobias, dieu est bon et Melchior le nom de son grand-père ainsi que de son père. Héritage familial un poil encombrant. âge 24 ans Lieu et date de naissance 31 octobre 1993 à Brayorientation sexuelleBisexuelstatut marital célibatairemétier/études Bibliothécaire  situation financière De par la fortune familiale, très aisé.organisation Dux tenebris, encore un héritage familial . ft Ezra Miller

Courageux - généreux - modeste - tolérant / maladroit - fouineur  - indiscret - indécis

Tobias n'est pas à proprement parler un jeune homme parfaitement normal. Non loin de là. A  vrai dire pour la majorité de la population il est plutôt étrange. Il faut le comprendre, face à un garçon taciturne ne vous répondant généralement que par des grognements ou alors par de longue tirades et pouvant éclater de rire à tout moment, comment réagirez vous ? Certainement pas comme si la personne en face de vous était tout à fait saine d'esprit.  Alors oui Tobias est la cible de remarques, de moquerie et des regards mais Tobias cela fait bien longtemps qu'il a accepté qu'il était différent, et franchement il le vit très bien. Il ne faudrait pas non plus faire l'erreur de le sous estimer, ne croyez pas que vous allez pouvoir le maltraiter sans aucune conséquence, vous franchissez les limites et c'est une claque ou un bon coup de tête qui vous arrive en pleine face. Tobias n'aime pas la violence mais ce n'est pas pour autant qu'il va rechigner à l'utiliser pour se défendre et parfois pour se faire entendre. Reste t-il qu'il préfère tout de même utiliser la diplomatie et privilégier le pacifisme plutôt que la violence.

Tobias est un solitaire, c'est indéniable, être seul pendant un petit moment n'est pas un problème pour lui. Surtout qu'entre sa grand-mère ainsi que ses 2 frères et ses 2 sœurs il n'est jamais vraiment seul. Cependant si il apprécie la solitude, ainsi que d'être tranquille dans son coin, il ne fuit pas toute compagnie. Il est juste pas spécialement doué pour se lier d'amitié avec les gens, de plus il a une légère tendance à s'emballer ou au contraire à être distant avec les gens qu'il rencontre. Il ne sait juste pas comment véritablement se comporter avec les gens. Si il connaît les coutumes de la société, il ne sait pas du tout les mettre application. En plus contrairement à l'image d'un jeune homme de 24 ans qu'on pourrait avoir : Tobias n'aime ni l'alcool, ni les fêtes, ni les sorties en boîte, ni chercher compulsivement des conquêtes ou l'âme sœur. Non, Tobias aime juste profiter des petits plaisirs que peut lui offrir sa vie. La tranquillité mélangé à un peu d'action ne lui déplaît pas car si il aime être tranquille il ne renie pas cependant toute envie d'aventure. D'un naturel curieux, pour ne pas dire fouineur, Tobias aime enquêter et découvrir de sombre affaire ainsi que de les conclure. Cette caractéristique fait de lui un chasseur plutôt douée.

La chasse d'ailleurs, vaste sujet. Envers cette pratique, ce métier, cet art de vie familial Tobias ressent des sentiments ambiguë : en même temps cela l'exalte mais il ne peut s'empêcher de ressentir une certaine méfiance voir un certain dégoût. Tuer comme dit plus haut le répugne au plus haut point, créature ou pas. Si traquer, enquêter et combattre sont autant de chose qui lui convienne verser le sang pour un but et des idéaux plutôt obscurs le tracasse tout de même… Mais le profond attachement qu'il ressent pour sa famille, le pousse, pour l'instant, à ignorer la petite voie qui lui murmure que quelque chose cloche, que sa grand-mère est loin d'être une bonne personne, que son frère sombre dans une haine de plus en plus viscérale, que sa sœur semble de plus en plus déprimé tandis que l'autre semble se mettre en danger en permanence et que son petit frère est à deux doigts d'exploser tant son envie de révolte est forte.

Non pour l'instant, il ne se pose pas de question, il se contente de rester Tobias.

Tobias le jeune homme maladroit avec les autres, un peu paumé et boulet. Tobias partagé vivotant entre piété et amour familial. Tout ceci opposé à son envie de liberté, qui petit à petit, prendra peut-être le dessus sur le devoir des Tetras. Qui sait ce jour pourrait arriver très prochainement, plus proche que ce que le jeune homme croit, car il arrive toujours un moment où il faut prendre des décisions. Une vérité effrayante pour un garçon de 24 ans qui se contente d'être lui même.

Tetras. Ce simple nom suffit à faire trembler toutes créatures surnaturelles ayant un minimum de bon sens. Tetras, famille tentaculaire, ancestrale et puissante n'existant que pour deux choses : régner et vaincre.

Les humains, êtres supérieurs à toutes forme de vie aux yeux des Tetras. Et d'autres.
Bien sûr les surnaturels ne sont pas des êtres humains.
Ils sont juste un danger, un obstacle à la suprématie humaine. Leur sort ? Mourir ou servir, rien d'autre ne peut leur être accordé.

Tetras. Ou comment un seul nom peut évoquer la terreur.
Nom forgé à travers le sang.
Nom de pouvoir.
Nom de terreur.
Un simple nom.
Un nom qui à son histoire.

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C'était un lundi.
Un lundi en apparence comme tout les autres.
Cependant ce fut un lundi différent.
Ce genre de lundi ou vous apprenez que vos parents ont disparu.

Ce fut un lundi où 5 enfants devinrent orphelins de père et de mère.
Eliott 9 ans, Tobias 8 ans, Eve 7 ans, Susannah 5 ans et Jude 2 ans. 5 enfants bien jeunes pour affronter une si grande perte.
5 enfants et 5 manières différentes de réagir : Eliott le protecteur tenant dans ses bras encore frêles son plus jeune frère Jude, Tobias acceptant la nouvelle sans bronché ne tressaillant qu'au son des pleurs de ses sœurs : une hoquetant en silence et une autre déchargeant sa peur sans retenue

En face d'eux, Bérénice Tetras.
Leur grand -mère. Un sourire bienveillant affiché sur son visage mais aucune douceur ne se dégageant d'elle.
D'elle ne se dégageait que froideur, colère et chagrin. Un peu d'amour peut-être, un peu au fond de son cœur, tout au fond.

« Mes enfants, à partir d'aujourd'hui, c'est moi qui vais m'occuper de vous. Vos parents ne sont peut-être plus là mais ne nous les oublierons jamais. Nous oublierons jamais qu'ils nous ont été enlevés. J'y viellerais personnellement. »

D'un geste. Un geste qui ne souffrait pas d'un manque d'autorité,.
Elle invita ses petits enfants dans ses bras.
Une étreinte sans chaleur.
Une étreinte tout de même.

Ce fut un lundi où 5 enfants découvrirent leur nouvelle famille.

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Tobias. 11 ans.
Légèrement tracassé. Tracassé comme un enfant peut l'être quand on vient de lui annoncer que maintenant l'école se ferait à domicile.
Adieu camarade de jeu et bonjour cours particuliers.

Particulier comme réciter la composition d'un pistolet en moins de 3 minutes.
Particulier comme apprendre à démonter et remonter une arme à feu le plus vite possible.
Particulier comme s'entraîner au tirs touts les jours.
Particulier pour tant d'autre chose.
Particulier tout simplement.

« Tobias, suit l'exemple d’Eliott, calcule bien ta visée angulaire. »
« Mais… mais c'est trop dur mamie... Je veux arrêter»
« Un Tetras ne s'arrête jamais sur un échec Tobias. Jamais. »

Silence, soumission, et il continuait.
Continuer jusqu'à n'en plus pouvoir. Continuer jusqu'à réussir. Continuer pour enfin obtenir un hochement satisfait de ce qui servait de figure parentale. Continuer pour croiser le regard remplis de fierté de son frère.

Il fallait continuer, marcher sur les traces de ses parents, cela avait été leur vie et maintenant c'était la sienne. Une vie dure mais plaisante. Une vie où le soir ils se retrouvaient tous autour d'un bon repas au manoir familial. Une vie contrôlé par l'autorité de sa grand-mère mais aussi une vie bercée par ses histoires.

Elle était dure, autoritaire, sévère mais elle était pour eux comme une seconde mère.
Elle était leur guide, celle qui les accompagnait, qui les aidait à affronter leur père mais aussi cette absence, cette absence qui chaque jour les animait.

Il fallait avancer pour la famille.

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L'atmosphère de la bibliothèque lui était agréable.
Tobias, du haut de ses 15 ans, aimait se réfugier dans ce lieux silencieux où tout semblait si calme.
Rien ne lui plaisait autant que de vagabonder dans les allées remplis d'ouvrages ou encore d'observer les quelques visiteurs plongés dans leur travail ou lecture.

L'atmosphère au foyer en ce moment était lourde. Trop pesante.
Eve ne voulait rien savoir, aucun moyen pour lui faire ne serait-ce que frôler une arme.
Les leçons se finissaient alors invariablement dans les cris et les larmes.

C'est plongé dans ses pensées peu joyeuse qu'il le rencontra pour la première fois.
Il le percuta, les bras chargé de livre qui ne tardèrent pas à rejoindre les deux adolescents par terre.
Ils répandirent en excuses et le chut outrée de la bibliothécaire les firent éclater de rire.

Une amitié venait de naître.
Une des rares amitié que Tobias connue. Une amitié précieuse car malgré la compagnie de ses frères et de ses sœurs : avoir un aperçu du monde extérieur , connaître autre chose était plus que plaisant.
Tout aurait pu continuer. Tout aurait pu se passer comme si on vivait dans les meilleurs des mondes.
Sauf que non.

Du jour au lendemain, il ne lui parla plus.
Il ne lui accorda même plus un regard.
Décidément encore une fois le monde le trahissait. Encore une fois seule la famille restait.

**

«  Écoute moi, je sais qui tu es ou plutôt ce que tu es. Tu veux être quelqu'un de normal, un être humain, mais nous savons toi et moi que ce n'est pas le cas. Oh que non. Tu es tout sauf humain. Oui tu es un monstre. La mort serait un doux remède pour toi mais je veux bien te laisser en vie et te laisser dans tes illusions… Mais à deux conditions, tu es d'accord mon petit ? »
« Lesquels? »
« Ne t'approche plus jamais de mon petit-fils et sert les dux tenebris. »
« Et si je refuse ?! »
« Alors tu pourriras en enfer mon petit. Tout simplement. »

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C'était un soir de noël. Il neigeait.
Poétique pour une première tuerie.
Aucun repos quand il s'agit du devoir, se répétait intérieurement Tobias tout en grelottant.

Le devoir étant ici en l’occurrence la chasse.
Ici un métamorphe, un loup, un tueur.
Sa première chasse en solitaire. Sa première épreuve. Celle qui ferait de lui un chasseur.

18 ans c'est un bel âge pour tuer.

Grelottant il voit enfin le prédateur s'approcher. Celui-ci ne sait pas qu'il est devenu lui même proie.
Sans hésitation, sans attendre, il tire. La balle atteint en pleine tête sa cible.
Une envie de vomir le gagna subitement. C'était fini, plus de retour en arrière possible. Il était devenu un tueur.
Il était maintenant digne de son nom de Tetras. Il méritait de porter le deuxième prénom de Melchior.

Un grognement se fit entendre derrière lui.
Il se retourna aussi rapide que pouvait l'être un humain.
Zut ils étaient deux. Il avait été imprudent.
Il tressaillit, recula devant le terrible animal et trébucha et enfin tomba sur le sol sa tête percutant une pierre traîtresse dissimulé dans la neige.

Il s'évanouit.

Plus tard lors de son réveil ce qu'il découvrirait lui glacerait le sang : de son assaillant il restait plus rien si ce n'est des lambeaux de chair.

Il avait eu de la chance.
Si on pouvait qualifier de chance le fait pour un être un chasseur d'être sauver par une créature.

**

« Mes enfants laissez moi vous raconter une histoire. Celle de votre grand-père, vous êtes dorénavant assez grand pour entendre la vérité. Votre grand-père était un grand chasseur, peut-être le plus grand de sa génération… mais même les plus grands peuvent faillir. Votre grand-père était devenu fou, après qu'une sirène l'est ensorcelé de son chant et l'es forcé à tuer sa partenaire, sa propre sœur, durant une chasse. Aussi fort qu'il est été il ne s'en remis jamais. Sa folie l'empêcha de chasser et ne pouvant plus supporter de déshonorer le nom des Tetras il me supplia de le tuer. Ce que je fis. Comme vous le savez les Tetras n'ont pas le droit à la faiblesse, nous y avons pas le droit. Tel est notre devoir.»
« … Mamie qu'est devenue la sirène ? Elle a été punie ?! »
« Oh Eliott, toujours soucieux de la justice. C'est bien c'est ce qui fait de toi un vrai Tetras. Oui elle a été punie…. Connais tu la vieille Meg Eliott ? »
« Oui, la vieille femme muette ? »
« Exactement. Muette comme une carpe. »

Sur ces mots Bérénice ricana. On ne s'attaquait jamais au Tetras impunément. Jamais.

petit résumé: