Kol ♦ L'esprit est tout un art.

nom Gallaghan. Un nom de famille assez ancien pour courir de génération en génération, laissant une trace dans un passé incertain, dans un passé sombre et tourmenté. prénom Kol. Simple et court, comme toi en quelque sorte. Tu le portes sans grand intérêt, cherchant juste à oublier les origines de celui-ci. âge Vingt-sept années écoulées, pétales fanés, abandonnées. lieu et date de naissance Irlande, 14 Février. orientation sexuelle Bisexuel, tu aimes aussi bien la compagnie des hommes que des femmes. statut marital Célibataire, l'amour n'a jamais véritablement frappé à ta porte. métier/études Tu es infirmier, passant ton temps à soigner les autres sans savoir panser tes propres blessures. situation financière Aisé, un héritage familiale conséquent t'aide à aller de l'avant ft Dylan O'Brien

Tu es un jeune homme émotionnellement instable et ce, depuis la mort de ta sœur jumelle et de tes parents tués par un métamorphe il y a de cela six mois. Tu joues donc au yo-yo quand il s’agit de tes sentiments, de tes émotions. Tu peux passer du blanc au noire en quelques secondes, étant extrêmement tourmenté, laissant le poids de ces morts peser sur ta conscience. • Tu as énormément de mal à faire confiance en d’autres personnes que ta propre famille, restant distant et réservé, assez sombre et mystérieux. Ton cœur, tu ne l’ouvres pas facilement, préférant garder des barrières invisibles pour ne pas sombrer et être déçu. • Possessif et jaloux dans l’âme, ces deux traits de caractère sont forts marqués chez toi, te rendant très sanguin quand tu perds le contrôle. Impulsif, tu ne réfléchis pas spécialement avant de réagir, ce qui est un gros défaut. • Ironique et assez provocateur, quand on te cherche on te trouve. Tu ne craindras jamais de tenir face à quiconque. • Ton plus gros défaut est actuellement ton manque de peur…oui, depuis la mort de tes proches, tu as psychologiquement posé des barrières inconscientes et la peur, elle ne fait plus vibrer ton cœur. Tu es donc complètement insensible à ce niveau-là, que ça soit envers toi ou encore envers les tiens, ce qui peut te faire paraître littéralement insensible, ce qui est bien sûr totalement faux. • Tu es un homme brisé, mais ça, tu ne le montres pas. Néanmoins, si quelqu’un prend la peine de te regarder droit dans les yeux, au-delà des apparences, il remarquera que tu es une épave. • Tu es quelqu’un d’extrêmement loyal, mais également de très intelligent. • En amour, tu es fidèle et ça tu le sais. Si ton cœur vient à s’ouvrir, tu aimeras inconditionnellement. • Si tu contrôlais autrefois ton pouvoir, aujourd’hui, tout comme tes émotions, il est devenu instable.

Tu observes les fleurs diverses et variées alors que ton regard se perd sur les pétales souvent fanés. Ton cœur se serre, ta gorge te brûle, tes yeux te piquent. Tu repenses à ta vie, à toute cette existence gâchée par un métamorphe. Pourquoi ? Pourquoi eux ? Tu n’avais rien demandé, eux non plus. Cibles parmi tant d’autres, ils avaient été les proies d’un massacre sans nom. Toi, tu replonges dans tes souvenirs, dans les rires enfantins de ton enfance. Tu es né ici, dans cette ville sans jamais avoir eu à la quitter. Tu es né avec ce don, cette forme de magie qu’est de contrôler l’électricité, de la manier, de la diriger à ta guise. Lorsque tu as vu le jour, tu n’étais pas seul. Petite brune à tes côtés qu’était ta jumelle, ton double, ton âme-sœur en quelque sorte. Douce image que voilà et pourtant si douloureuse. Tu as grandi à ses côtés, entouré d’amour et de douceur. Tu étais en quelque sorte le prince de la maison, elle était en quelque sorte la princesse des lieux. Deux enfants tant attendus, tant aimé. Tu ne fus jamais en pénurie de ce sentiment merveilleux qu’est l’amour et l’attention parental. A l’âge de sept ans tu as développé ta capacité, tu contrôlais l’électricité, ces flux qui sont constants, qui ne cessent d’exister autour de toi. Ta sœur, elle, développa la capacité de l’air, alors que tes parents, eux, avaient une affinité avec la terre, les fleurs et les végétaux pour être plus précis. Une famille pas comme les autres, mais pourtant unie contre l’adversité. Tu te souviens encore de tes parents cherchant à te faire surmonter ta peur, alors qu’à six ans, tu avais failli te noyer dans le lac suite à une mauvaise chute. Les souvenirs sont nombreux, bien trop violents pour que tu t’empêches de trembler en cet instant précis. Tes doigts glissent vers une rose que tu touches délicatement, le souffle coupé, le corps en feu sous la colère dévastatrice. Parce que oui, tu ne te souviens pas que de ça…Tu revois encore la scène, les corps étendus sur le sol, déchiquetés, bousillés…Toi, t’étais où ? T’étais avec cette personne si différente à tes yeux, cette personne dont tu t’es radicalement éloigné. Ils étaient morts et toi, tu les as suivis en quelque sorte. Tu as sombré, t’es tombé à genoux, tu as hurlé. Ton cœur c’est déchiré, ton âme c’est envolé. T’as plus jamais été le même, tu ne seras plus jamais le même. T’aurais dû être là…Oui, tu aurais dû être là pour les protéger, à la place, tu profitais de ses regards, de ses sourires. Pauvre imbécile égoïste que tu étais. Doucement, tes doigts se ferment sur les épines dangereuses de la fleur et tu serres…oui, tu serres jusqu’à ce que le sang commence à perler le long de ta paume. Les lumières dans la grande demeure vacilles dangereusement sans que tu ne puisses le contrôler, la lampe d’extérieur non loin de toi vient à griller dans un bruit sourd. Il t’a tout enlevé, tu lui enlèveras bien plus encore.