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 i could never get free - Capu

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Capucine May Elliot

« look at me, i just can't believe »

Nom + Elliot, j'ai gardé mon nom de jeune fille
Prénom(s) + Capucine, comme indiqué sur son état de naissance, mais fut un temps où on l'appelait May alors elle a toujours conservé ce second prénom dans un creux de sa mémoire
Âge + 28 ans
Lieu et date de naissance + 31 octobre 1988
Orientation sexuelle + Hétérosexuelle
Situation maritale + Mariée depuis onze longues années
Métier ou études + Inspecteur de police quand elle est au Refuge, Refuge qu'elle quitte le plus souvent possible du fait de ses activités de Missionnaire
Situation financière + Aisée
Race + Magicienne spécialisée dans la destruction corporelle et la destruction d'objets
Membre d'un conseil ? + []oui [X]non

détails

✝️ peut-être est-ce parce que je suis née un 31 octobre, toujours est-il que je suis fan des films d'horreur. J'adore en regarder, et Halloween n'est pas vraiment Halloween (et du coup n'est pas vraiment mon anniversaire) si je n'en regarde pas au moins un ce jour là. Pourtant, ça ne m'empêche pas d'avoir toujours énormément peur, d'angoisser quand la musique change et de sursauter au moindre mouvement de caméra.
✝️ j'ai déjà tué quelqu'un. Enfin, si on veut être juste et cynique, j'ai déjà tué deux personnes. Mais vraiment tué, avec l'intention de le faire ou, plutôt, le devoir de le faire, je n'en ai tué qu'un. Et autant vous dire que ça m'a marqué à vie. J'ai beau savoir que c'était ce qu'il fallait faire, que c'était lui ou nous, ce n'est pas une expérience facile. Peut-être est-ce parce qu'il s'agissait du premier ou bien parce que c'est arrivé il n'y a pas si longtemps, mais ça me réveille encore en sursaut. Qu'il s'agisse d'un Renégat n'y change rien.
✝️ je sais que l'alcool est responsable de sa mort, c'est pour ça que je ne bois plus. En soirée, je préfère fumer et trouver d'autres moyens détournés pour me vider la tête. Chaque bouteille me rappelle cruellement ce que j'ai fais d'impardonnable. Ce que j'ai fais mais dont il est tout autant coupable à mon avis. Bref, je ne bois plus, parce que l'alcool l'a tuée et parce que je ne veux pas retrouver cette spirale infernale, jamais, je ne veux plus avoir besoin d'un verre le matin, d'un le soir.
✝️ j'ai peur du noir. Depuis toute petite. C'est allé en s'arrangeant avec le temps et je croyais cette vieille peur disparue mais elle a repris vers ma majorité. Je suis tout simplement incapable de dormir dans le noir, j'ai besoin d'une veilleuse ou de lumière du ciel (et encore). Ça va même plus loin puisque me retrouver dans une pièce, même en pleine journée, plongée dans le noir, ça me fait paniquer. J'ai conservé une grosse peluche de mon enfant avec laquelle je m'endors tout le temps.
✝️ mes parents n'étaient pas croyants, peut-être mes grands-parents l'étaient-ils mais je n'ai pas de souvenir d'eux, mais leur éducation stricte, ils me l'ont transmise. Ou plutôt, mon père l'a fait, ma mère étant décédée quand j'étais toute jeune. Et encore, stricte est un mot un peu faible. Mon père ne laissait rien passer et m'a inculqué dès mon plus jeune âge certaines valeurs dont je suis fière, et d'autres qui me pèsent aujourd'hui et qui me forcent à subir une vie dont je ne veux pas. Peut-être qu'avec un électrochoc suffisamment puissant, j'arriverais à m'en débarrasser, mais le jour n'est pas encore arrivé.
✝️ je n'ai pas eu de relation sexuelle depuis... une décennie. Rapport aux valeurs dont je parlais plus haut, il m'est impossible de tromper mon mari. Rapport au fait que je ne l'ai pas choisi et que je le déteste, il m'est impossible de coucher avec lui. Donc je suis dans une sorte d'abstinence forcée qui ne me pèse pas vraiment, comme si j'avais oublié tout le bien que ça pouvait faire avec le temps. Ceci dit, il faut bien que j'évacue toute ma frustration et, pour ça, mes deux boulots sont fantastiques. Mais ça a quand même faillit, une fois. Une seule fois j'ai failli suivre ce mec mais... finalement non.
✝️ dès que je peux, j'écoute de la musique. Dans ma voiture, sous la douche, en cuisinant, pour m'endormir, ou simplement quand je vais courir ou quand je vais me balader... dès que les premiers notes retentissent, je m'évade, je rêvasse, je suis libre et dans une autre vie. C'est sûrement la raison pour laquelle j'aime autant la musique. Ce n'est pas rare que, seule chez moi, volume des enceintes poussées à fond ou, alors, écouteurs au volume maximum, je me mette à danser comme une forcenée, oubliant une nouvelle fois tout ce qui m'entoure.
✝️ je parle plusieurs langues. Comme j'exerce ma mémoire depuis que je suis en âge de lire pour retenir des  formules, apprendre de nouvelles langues - apprendre de nouvelles choses, d'une manière générale, n'est pas quelque chose de compliqué pour moi. Et comme, en temps que Missionnaire, je suis amenée à partir dans de nombreux pays très différents, mon plurilinguisme est des plus utiles. Je parle parfaitement l'anglais et l'allemand et je parle très bien le français, l'espagnol ainsi que le russe. Je commence également à apprendre le chinois et me débrouille pas trop mal. Disons qu'avec mon besoin d'être constamment occupée, quand je n'ai rien d'autre à faire, l'apprentissage d'une nouvelle langue est quelque chose qui demande beaucoup de concentration.
✝️ d'une manière générale, je suis très gourmande. Aussi bien salé que sucré, tous les aliments trouvent grâce à mes yeux - du moins, tous ceux que je juge bons - et je pourrais en manger des quantités phénoménales. Mais mon péché mignon, ce pourquoi je pourrais me damner, c'est pour une pizza. Bien qu'à chaque fois que je mange une, ça me ramène à un passé auquel j'aimerais bien retourner. Peu importe, je ne peux pas résister à cette pâte croustillante et moelleuse, à la sauce tomate, au fromage...
✝️ je ne porte que très peu de bijoux, en fait, je n'ai que quelques bracelets au poignet droit (étant gauchère, c'est le plus pratique) qui représentent chacun quelque chose de fort à mes yeux : un souvenir, une personne... Et puis, bien sûr, cette alliance horripilante à l'annulaire.
caractère

✝️ Tactile et câline ✝️ Capucine a toujours eu besoin d'énormément d'affection, elle a besoin de se blottir dans les bras de quelqu'un, de trouver de la chaleur et du réconfort auprès de quelqu'un. C'est le genre à trouver du réconfort dans les étreintes des autres. Elle a besoin de douceur, d'amour, de tendresse... Ce besoin d'affection, elle ne l'a jamais eu avec son père alors elle l'a transposé à ses amis, ses amis qui sont comme sa vraie famille pour elle, c'est pour ça qu'elle a aussi mal vécu le départ du groupe il y a dix ans. ✝️ Loyale et fidèle ✝️ En amour comme en amitié, Capucine est quelqu'un qui ne s'engage pas dans une relation pour rien. Même si elle n'aime pas son mari, elle se refuse à le tromper parce que ça va contre ses principes - peut-être un peu aussi parce qu'elle aurait l'impression de le tromper Lui. Et vous n'aurez pas d'amie plus sûre qu'elle. ✝️ Sentimentale et passionnée, excessive aussi ✝️ Capucine est quelqu'un dont les sentiments débordent, tout le temps. En amour, elle est rêveuse, pleine de cœurs dans les yeux, et elle aime réellement. Mais ça a un autre penchant, celui de la passion, où elle s'implique énormément dans ces relations (amicales aussi) et parfois trop, ce qui fait que quand ça se brise, elle se retrouve au plus mal. Son côté passionné fait qu'elle peut paraître parfois un peu excessive puisqu'elle a des opinions assez tranchées, sur les gens notamment, mais aussi sur les actes – sauf dans son travail d'Inspectrice où elle garde à l'esprit que la moindre erreur est fatale – et qu'elle prend les choses assez à cœur. C'est pour ça par exemple qu'elle déteste les injustices. ✝️ Patiente, parfois trop ✝️ C'est pas facile d'énerver Capucine, elle encaisse énormément et ne dira rien, ne bronchera pas avant que ce soit trop, beaucoup trop, et qu'elle explose littéralement. Dans ces moments là, elle peut devenir violente envers l'objet de sa colère, envers les choses, envers elle-même aussi, quand elle n'a personne sur qui diriger ses cris et toute cette haine, ce désespoir qui monte. Quand ça arrive, quand parfois le passé la rattrape et la submerge, que la crise devient une crise de larmes, une crise de panique, elle cherche à enfermer la douleur en s'attaquant elle-même, ce qui se matérialise souvent par des griffures jusqu'au sang sur les avants-bas. Elle finit souvent par s'endormir, épuisée d'avoir pleuré, hurlé intérieurement, puisque c'est souvent le soir que ça se passe. ✝️ Renfermée ✝️ Depuis qu'ils sont partis et qu'elle est restée au Refuge, depuis qu'elle s'est mariée, elle s'est un peu renfermée sur elle-même. Elle qui riait de bon cœur, aimait s'amuser, parler d'elle, qui n'hésitait pas à se confier... et bien elle s'est renfermée. Elle est devenue plus secrète, cachée derrière une carapace, et si elle rit toujours autant et aime toujours autant s'amuser, ça n'est plus pareil. ✝️ Depuis qu'elle est devenue Missionnaire, elle s'est découverte courageuse. Elle avait toujours été un peu aventureuse, tout ce qui n'était pas sa maison l'attirait, et avec ses amis d'enfance, autant dire qu'il fallait ne pas avoir peur. Mais elle a réellement découvert qu'elle pouvait braver ses peurs – sauf face à un film d'horreur, ça reste quelque chose qui lui fera éternellement peur – et être plutôt efficace. Parce qu'elle mémorise bien les choses, qu'elle est douée pour se sortir de toutes les situations, astucieuse, trouvant toujours le petit détail pour faire avancer les choses, elle se sent vraiment à l'aise à l'extérieur, elle qui a tout sacrifié par peur de ça, justement. Elle vit avec des regrets, de nombreux regrets, qu'elle ne peut pas oublier.

Histoire


It start with...

Je suis née et j'ai grandi dans ce Refuge, baignée dans la croyance que l'extérieur était dangereux, que les Renégats n'attendaient qu'un faux pas de notre part pour nous sauter dessus et nous tuer. Élevée dans un cocon dorée, j'étais la petite fille parfaite que mon père voulait que je sois : un modèle à l'école, un modèle dans les cours de magie, un modèle de gentillesse, de politesse, de beauté et de féminité. Une vraie petite poupée parfaitement obéissante chez le qui le mot "non" ne faisait pas partie du vocabulaire.

Avec le temps, ma pratique de la magie s'affinait et j'ai commencé très tôt à me diriger vers ma branche, qui est aujourd'hui ma spécialité. Mon père a bien essayé de me diriger vers ce qu'il pensait être le mieux pour moi (ou pour lui) mais il a rapidement cédé, sachant parfaitement qu'il fallait me laisser aller vers ce pour quoi j'étais douée. C'est ainsi que j'ai étudié, encore et encore, toujours plus profondément et intensément une magie bien particulière, dangereuse mais qui me plaisait bien, qui me sortait le temps d'une heure ou deux de mon rôle de petite fille modèle. La destruction corporelle est fascinante, dangereuse et puissante pour qui sait bien la maîtriser. Et, je crois, j'y suis plutôt bien parvenue avec le temps. Je suis loin de tout connaître, le corps humain regorge de possibilités et de subtilités, mais je suis déjà capable de beaucoup. J'ai assimilé de nombreuses formules avec le temps, débutant par les plus simples : briser un os, casser un bras, une jambe, tordre une cheville... puis continuant vers des formules beaucoup plus fines : comment pincer tel nerf pour créer de la douleur, comment briser tel os pour incapaciter toute une partie du corps... Je crois qu'à l'époque, toutes les possibilités offertes par cette branche là de la magie, même s'il y avait un petit côté morbide puisque n'importe quel esprit un peu malsain pourrait faire de ces formules une utilisation qui ne serait ni plus ni moins de la torture, à l'époque donc, ça me faisait me sentir quelqu'un d'autre que la simple petite fille que j'étais. Pour moi, ça n'était qu'un moyen de me défendre contre les Renégats si d'aventure je tombais face à l'un d'eux.

Et un jour, je ne me souviens même pas de comment cela est arrivé, je me suis retrouvée dans Pilgrim Village, complètement amnésique, parfaitement inconsciente du danger, et pas du tout à ma place dans ce quartier, moi, habillée comme une poupée ou sur le visage de qui on pouvait facilement lire son statut social. J'étais plus à ma place parmi les Conseillers qu'ici, c'était une évidence, quand bien même mon paternel n'a jamais souhaité intégrer celui des Magiciens, préférant jouer à ce jeu dans l'ombre, loin de la scène et des projecteurs. Bref, j'étais donc là, complètement perdue, à marcher sans trop savoir où aller, ne connaissant aucune des rues et incapable de demander mon chemin. Les gens devaient se demander ce qu'une gosse de riche de douze ans foutait dans le coin, mais je n'ai pas été emmerdée, à peine des regards appuyés. Puis je suis tombé dessus. Un combat de rue qui avait lieu un peu à l'écart de la foule - même si la foule, il y en avait une qui regardait les deux hommes se battre. Et ces yeux qui m'ont accrochée, le temps d'une seconde, parce qu'il se battait, tout de même. L'autre combattant n'avait plus aucun intérêt à mes yeux, et j'espérait qu'il allait gagner, qu'il allait rendre chacun des coups qu'il prenait fois dix. Malheureusement, ce ne fut pas le cas, et les gens se détournèrent bientôt de ce combat d'adolescent en le laissant seul, étendu par terre, le nez et pas mal d'autres endroits du corps en sang. J'étais la seule à être restée et je ne sais toujours pas pourquoi je ne suis pas partie, parce que rien ne me retenait, rien si ce n'est ces deux yeux. Je crois qu'il s'est relevé et que je l'ai aidé parce qu'il avait du mal à tenir debout sans s'appuyer sur quelque chose, quelqu'un, me tâchant de sang au passage. « T'as vraiment pas une tête à traîner dans le coin. » « Je... je me suis perdue. » « C'est quoi ton nom ? » « Je ne me souviens pas. J'ai plus aucun souvenirs. » Au moment où je disais ça, je sentis la panique monter en moi. Je ne me rappelais ni mon nom, ni mon âge, ni d'où je venais, rien de chez rien. C'est pour cela qu'il m'a appelée May. C'était pile pendant le mois de mai, alors ça correspondait bien. Il m'a ramenée chez lui, où j'ai rencontré son frère. Chez eux... Ça ne me semblait pas être une vraie maison, quelque chose me persuadait que je ne vivais pas du tout dans quelque chose de similaire. Et ça me faisait mal au cœur.

Je suis restée quelques jours chez eux. Je n'avais jamais été aussi heureuse qu'avec Gadreel et Mihael, quand bien même je ne faisais rien de mes journées, si ce n'est me balader dans les rues avec eux, et quand bien même je ne me souvenais de rien. Puis les souvenirs sont revenus. D'après les médecins, j'étais tombée, m'étais fait une sorte de traumatisme crânien et j'avais temporairement perdu la mémoire. Les garçons m'ont aidé à retrouver mon chez moi et j'ai retrouvé un père inquiet, inquiet surtout de l'image qu'il montrait dans les médias. Heureusement, les retrouvailles avec la petite Elliot disparue l'ont mis sur le devant de la scène en bonne posture.

C'est à partir de là que j'ai commencé à tenir tête à mon père. Ras-le-bol de ne pouvoir rien faire, de rester enfermée dans cette cage dorée, de ne sortir que pour l'école et des cours de magie. J'ai eu de la chance qu'il soit compréhensif à ce moment là et qu'il accepte ce qu'il voyait comme ma crise d'ado. Sans cesser de me demander énormément à l'école et en terme de magie, de comportement aussi, j'avais le droit d'échapper un peu au cadre le temps de filer retrouver Gadreel et Mihael, ou juste Gadreel.

Je sais qu'on dit bien volontiers que les enfants ne connaissent rien de l'amour. Je crois, au contraire, que ce sont ceux qui en savent le plus, qui savent aimer et vraiment aimer. Parce que j'aimais Gadreel, et ça n'était pas juste une amourette d'adolescente, un premier bisou échangé dans la cours de récré. Déjà, ça n'a jamais été comme ça entre nous, pas du genre à dire qu'il était mon amoureux, que j'étais son amoureuse. C'était déjà très pudique, comme je peux voir des relations adultes aujourd'hui. Et ça a pris du temps. Mais ça a duré. Et on se retrouvait en cachette pour regarder des films d'horreur, bon prétexte pour se blottir contre lui, et on mangeait des pizzas. J'ai bu ma première bière avec eux, mon premier verre d'alcool fort, fumé mes premières cigarettes et mes premiers joins. Bien loin de la jeunesse dorée que je connaissais, je m'épanouissais comme jamais, goûtant avec plaisir les joies de l'interdit avant de retrouver les lois strictes en vigueur chez moi. Et avec lui... C'est lui qui m'a offert mon tout premier bracelet. Et une majorité de ceux que je porte.

I had to fall, to lose it all.

Et puis ils ont voulu partir. Tous. Ils voulaient que je vienne, bien sûr, ils ne sont pas partis sans me le proposer. Mais je ne pouvais pas, il y avait mon père, et l'extérieur était tellement dangereux... je n'étais même pas majeure. Ils sont quand même partis, et lui aussi, comme des voleurs. Le soir ils étaient là, je leur disais pour la énième fois que je ne pouvais pas, que je ne pouvais pas. Et le lendemain il n'y avait plus personne. Plus que des mots, des souvenirs, des sensations...

Ça a été une lente, très lente descente, et si longue. Plusieurs semaines de vide total, un vide pourtant douloureux, comme si l'espace laissé vacant était tout entier rempli de douleur. Un vide que j'essayais de combler par des soirées puis par l'alcool qui y coulait à flot. Puis par l'alcool tout court. Un peu le matin pour arriver à se lever et à aller au lycée sans s'effondrer. Un peu le soir pour s'aider à s'endormir. Un peu puis un peu plus. Et encore un peu plus. Première palier franchit. Puis un deuxième quand je me rends compte que ça fait deux mois, deux longs mois que je n'ai rien, pas une goutte de sang. Le test positif. L'annonce à mon père qui a, je crois, marqué une rupture définitive entre nous. Parce que je n'ai jamais vu autant de déception, une déception pleine de colère, dans un seul visage. Parce que je n'ai rien trouvé d'autre que de la froideur et des reproches, pas un mot de réconfort. Impossible, bien sûr, d'envisager avorter.

Non, mieux valait marier son enfant à peine majeure. Un mariage d'intérêt, ça se faisait, personne ne trouverait ça étrange. Ça a été expédié vite fait, avec un Magicien assez fortuné qui venait d'arriver au Refuge. Je crois que j'ai eu de la chance, j'aurais pu tomber sur un vieux croulant. Il n'était pas beaucoup plus vieux que moi, quelques années tout au plus. Quelle chance... Lui était très content, les Elliot, chez les Magiciens, c'est un nom connu, une belle ascension pour lui. Tant pis si ça voulait dire se coltiner une femme et un enfant. Et toujours un peu d'alcool pour aider à tenir le coup. Je savais de qui il était, j'avais jamais couché avec personne d'autre. Et il n'était plus là. Il m'avait salement abandonnée et sa fille avec. En plus du désespoir, c'est la colère qui menaçait de déborder, qui me rendait aveugle, sourde, insensible au monde qui m'entourait. Insensible à ce qui grandissait en moi. Et l'alcool, toujours le matin et le soir, maintenant le midi aussi. Pour tenir face à cette immense maison, la mienne. La notre. Face à cette alliance, ce cadre avec une photo du mariage. Comédie.

Elle est née un jour de mai. Petite May. Et elle est morte une heure plus tard. Dans mes bras, sans personne pour nous voir, toutes les deux, serrées l'une contre l'autre, tes petits doigts autour des miens. Mon mari n'est même pas venu, trop de travail. Tant mieux, il n'avait pas à assister à ça. L'acool fait des ravages... Je le savais bien. J'ai tenu à ce qu'il ne soit marqué que May Elliot sur la tombe. Hors de question qu'elle porte le nom d'un père qui n'est pas le sien. On m'a tout donné, persuadé qu'il ne fallait pas contrarier la mère éplorée que j'étais. Et ils n'avaient pas tort.

J'ai été tranquille un moment. Tout le monde me foutait la paix et je m'enfonçais dans une bulle de travail qui ne me laissait que quelques heures de temps en temps pour dormir. Je ne voulais plus toucher la moindre goutte d'alcool et je ne veux plus depuis. Puis il a voulu obtenir ce que toute femme doit donner à son mari (quelle belle blague). Il a commencé par des allusions, des bisous dans le cou, nous qui n'avions jamais échangé que des politesses, des caresses que je stoppais immédiatement. Il voulait faire chambre commune et je me félicitais du verrou posé à ma porte. Puis il en a eu marre d'attendre, de me demander mon avis, et a voulu me forcer la main, ne pas me laisser le choix. Je ne lui ai donné qu'un avertissement. Un poignet cassé, il s'en tirait à bon compte. Un pas de plus, un geste de plus à mon encontre, et il se retrouvait handicapé pour toujours. J'ai eu de la chance d'être plus douée en magie que lui, et plus forte aussi malgré qu'il soit plus vieux. Ça m'a permis de conserver mon libre arbitre et de ne jamais faire de ce mariage plus que deux signatures sur un bout de papier.

Pour oublier tout ça, pour effacer ce que je n'aimais pas dans ma vie, je me suis jetée à corps perdu dans le travail. Quand j'ai appris qu'une place de Missionnaire se libérait, je n'ai pas hésité. Malgré ma peur de l'extérieur, malgré que je trouve le Refuge rassurant, je n'ai pas hésité et j'ai été prise. Depuis, je suis Missionnaire à plein temps et, quand je suis de retour au Refuge, je reprends ma plaque. Hors de question de passer mes journées à rien faire.

But in the end, it doesn't even matter.

Codes pour le staff


Code:
<pris>Mila Kunis</pris> ► Capucine M. Elliot

Code:
<pris>Capucine M. Elliot</pris> ► animal totem si métamorphe ; élément si tempestaire ; spécialité si magicien ; sinon ne rien mettre à part le pseudo

Salut salut ! Moi c'est Spencer, back again, et je débarque du haut de mes 21 ans, toujours. J'aime le forum, le RP, le chocolat, regarder la télé..., je déteste le forum, le RP, le chocolat, regarder la télé... et on me dit souvent que je suis indécise i could never get free - Capu 1159721841. On me verra dans les parages aussi souvent que Spencer. Enfin non, à chaque fois que Spencer sera pas co. Enfin... Je suis fier(e) de dire que j'ai découvert le forum grâce à moi-même désormais et d'ailleurs je le trouve toujours aussi dégueu. Je suis un inventé et puis je tenais à terminer en vous disant que BABABAM chui dans la place !
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Bestaaaaaaaaaaaa i could never get free - Capu 3764945929 Ehem. Re-bienvenue avec Capu i could never get free - Capu 3309239086
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BESTOUUUU i could never get free - Capu 3764945929
Merci i could never get free - Capu 2517366978
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Re BIenvenue. Et bah dis donc ta nana est flic, missionnaire et multilingue, en plus d'être jolie, y'en a du skill XD
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Re-bienvenue avec ce nouveau perso ma Darling i could never get free - Capu 1410023967
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Enfin Capuciiine i could never get free - Capu 1410023967 Mila est tellement belle i could never get free - Capu 2571641524
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Waw alors là, rien qu'avec les détails j'suis in love du perso' et de son BG ! Hâte de lire la suite de son histoire hinhin :oook: i could never get free - Capu 118876108
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Careless.
Careless.
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OMG i could never get free - Capu 3371952157

JE T'AIME, JE TE LOVE i could never get free - Capu 508348443

i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157
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Morrigan, l'avantage d'avoir un père forcené du travail qui la laissait à peine quitter sa tour i could never get free - Capu 3035841550 i could never get free - Capu 2517366978

MERCI MA DARLIIIING i could never get free - Capu 3764945929

J'arrive Nigeeeeeel i could never get free - Capu 1410023967 i could never get free - Capu 2571641524

Merci Dae i could never get free - Capu 2517366978 Je m'y remet tout de suite i could never get free - Capu 2981188539


OH TU ES LAAAA TOI i could never get free - Capu 2981188539 JE VAIS BIENTOT PARLER DE TOI i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157 i could never get free - Capu 3371952157
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OH JE SUIS LÀA! JE SUIS PAS MOOOORT i could never get free - Capu 118876108
(enterré sous presque le mètre de neige qui est tombé dans mon coin du monde)

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Parle de moi autant que tu veux babe i could never get free - Capu 2517366978
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