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 Le Loup et le Chien (pv Maximax)

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Arrache-la-moi… Pendant une bonne seconde c’est la carotide qu’il lui aurait bien arrachée. Un coup de dents, un coup de griffes. Il ne suffirait que d’un coup bien placé pour que les problèmes de cette petite s’envolent. Après tout, elle refuse de laisser son djinn prendre le dessus et tous les deux jours elle vient pleurer que c’est dur, qu’elle n’y arrive pas. À quoi bon la sauver? Le même cinéma recommencera la semaine prochaine et celle d’encore après. Et Dylan lui, il s’en fout! Pourquoi il supporte ça? Lui il a compris comment tout a fonctionné, il a compris comment jouer avec ses nouvelles capacités. Et il se fait chier tous les quatre matins avec cette pleurnicharde qui n’accepte pas de voir la vérité en face, qui ne veut pas l’écouter alors qu’il sait les choses à faire pour ne plus souffrir.
Les humains… ouai, vraiment sentimentaux. Même le plus fort physiquement peut se retrouver à être le plus faible quand il décide d’aider une cause perdue. Jo est à la fois perplexe et admiratif. Il ne comprendra jamais les sentiments humains. Pour lui tout ça n'est qu'un jeu de plus. C'est peut-être pour ça que Dylan arrive à maitriser relativement bien J'. On dirait un chiot diabolique, suffit de lui faire croire que c'est un jeu pour qu'il obéisse.
Même la douleur liée aux blessures n’est pas la même. Jo maitrise plutôt bien, mais il sait que quand le gamin reprendra le contrôle total, il va le sentir passer. Ce genre de blessures n’est pas grave, mais elles suffisent pour handicaper légèrement les humains.

Finalement il se résout à laisser la vie à ce petit être, le dos de sa main parcoure le ventre de la jeune femme. Ceci peut presque ressembler à une caresse, alors que ce n’est pas le but principal de ce geste. Le but c’est juste de finir la course dans sa culotte et deux coups de griffes plus tard, elle ne fera plus obstacle à la suite.

Que ce soit Dylan ou Jo qui contrôle le plus le corps du jeune homme à ce moment, ça ne change pas grand-chose à l’effet que lui fait la situation. Ça a quand même plutôt l'air de venir de Dylan. Jo le sexe et tout le reste ça ne l’intéresse pas vraiment.
Dylan appuie son entre jambes contre celui de Maxime, et son regard devient un peu plus humain pendant quelques secondes, le temps de voler un baiser à la jeune femme. Un court instant de ce qu’on pourrait qualifier de tendresse. Mais la douleur sur son torse pousse la bête à avoir le contrôle. Et voilà qu’il se met à la mordre! Ses dents se plantent légèrement dans l’épaule de la jeune femme alors qu’en bas il décale légèrement son bassin pour enfin passer aux choses sérieuses.
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"Le Loup et le Chien"

 

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 Son corps répondait instinctivement au contact du brun. Bien qu’il ne la touche ni la regarde de la même manière. Bien que son esprit résistait entre le besoin de le garder contre elle et celui de Kol, de l’en éloigner. Son corps répondait au sien, prenant part à cette danse sensuelle. Elle pouvait sentir sa main descendre le long de son corps et ses lèvres s’étaient entrouvert pour laisser passer un long soupire d’anticipation, de plaisir. Elle s’était ensuite mordiller la lèvre en le sentant lui arracher la toute dernière barrière qui empêchait encore leurs deux corps de ne faire qu’un. Maxime avait relâché sa lèvre pour gémir doucement, presque timidement en sentant le membre du brun contre son intimité. Son visage s’était ensuite délogé du cou du jeune homme, ses joues et lèvres maculées par son sang enivrant. Elle avait relevé la tête, avait plongé son regard au fond du sien, le défiant, l’implorant de se fondre en elle. Tout son être brulait de désir, son corps immolait sous le sien. Et quand elle le senti presser son membre à l’entrée de son intimité, son cœur loupa quelques battements tandis que sa respiration se faisait de plus en plus irrégulière. Et au fond des iris du jeune homme, ce n’était pas le djinn qu’elle aperçut. Un sourire avait étiré ses lèvres, ces lèvres même qu’il vint ravir des siens. Bref, trop bref. Il la laissait sur sa faim entre les mains de son démon mais maintenant, elle savait qu’il n’était pas loin. Elle avait fermé les yeux, renversant la tête en arrière. Remuant doucement, lentement son bassin de manière circulaire pour lui faire comprendre, tout pour lui faire cesser cette abominable torture. Et quand elle senti les lèvres de Dylan s’aventurer vers son cou, son épaule. Maxime n’avait pas bien eut le temps de bien comprendre ce qu’il lui arrivait. Plié de plaisir, de douleur. Elle hurla en conséquence. Elle sentait le sang s’écoulait sur sa peau nu, son entre-jambe s’humidifier autour de la virilité du jeune homme.

Kol fulminait, Kol plantaient ses griffes en réponses dans la chair du jeune homme. Sa douleur était égale au plaisir de Maxime. Et un bruit presque sourd s’échappa de sa gorge. Elle venait de grogner. Ou alors, était-ce lui ? Dans tous les cas, Maxime senti ses bras repoussé le corps de Dylan du sien. Si fort, trop fort, tellement fort qu’il s’était retrouvé au sol, elle aussi. Son regard était obscurci par le désir, par la rage. Et elle s’était redressé, à califourchon pour mieux s’empaler sur le brun. Sauvage, animal. Le sang dégoulinait le long de son épaule, son sein, son ventre plat. Ses doigts encerclaient encore une fois la gorge du jeune homme alors que ses hanches ondulaient, son bassins s’activaient au-dessus et autour de lui. La douleur lui faisait perdre conscience, le plaisir la ranimait. Elle ne savait plus où donner de la tête, Kol, non plus. Ils étaient tous deux maitres de leurs mouvements. Elle était lui, il était elle. Elle gémissait, il serrait un peu plus sa main autour de la gorge du jeune homme. Elle activait ses mouvement de reins et lui, il resserrait toujours plus.



 
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Toute cette scène est loin d’être simple en fait. C’est dur de ce dire que deux personnes sont en train de faire l’amour, mais de se battre en même temps. Ce n'est vraiment pas simple d’être un wendigo, surtout quand il y en a un autre. Avec les autres femmes, il n’a jamais eu ce problème. Bon, faut dire aussi qu’il ne collectionne pas les femmes depuis qu’il est devenu différent. Il ne veut pas prendre le risque de perdre le contrôle et faire une connerie juste pour un coup d’un soir.

Dans tous les cas, il aime la tournure bestiale de cette nuit. Peut-être un peu trop bestiale certes, mais dans un contexte plus contrôlé, c’est sympa à reproduire. Bref, tout ça il y réfléchira plus tard s’il s’en sort vivant…
Pour le moment il se fait déchiqueter de partout… et Maxime le pousse avec une certaine force, assez pour qu’il se retrouve par terre et elle ne tarde pas à le rejoindre pour continuer et se mettre à l’étrangler. L’étranglement, ça doit vraiment être son truc. Le jeune homme colle son menton le plus possible contre son torse pour éviter que la main de Max ait trop d’espace pour serrer encore plus.

À force de sentir l’étau se resserrer sur sa gorge, il décide de reprendre sa place de dominant dans cette histoire. D’une main il attrape le poignet de la jeune femme et avec son autre avant bras il exerce une pression sur le nerf au niveau du coude. Pas besoin de forcer beaucoup, un peu plus qu’en temps normal peut-être, mais il arrive à faire lâcher prise à la bête au-dessus de lui et il poursuit la clef de bras jusqu’à se retrouver derrière la jeune femme. Vous voulez de l’animal? Eh bien, dans cette position on est servie non? En plus il ne peut pas s’empêcher dans l’action de remordre l’épaule de Max. Pas assez fort pour lui faire de nouvelles blessures, c’est surtout pour profiter du sang de la première morsure. Tout ce cirque lui donne tellement faim! Jo n'a envie que d'une seule chose à cet instant, c'est d'arracher un bout de cette épaule pour en faire sa collation de la nuit. Dylan essaie de se concentrer sur autre chose pour que Jo oublie ça, mais ce n'est pas simple!
Il paraît que ce genre d'acte aide Max à contrôler son djinn? Et ben, ils ne fonctionnent vraiment pas de la même façon. Bon, ce n'est pas l'acte en lui-même qui pousse Jo à vouloir faire un carnage, mais commencer à faire ça quand il est là, ça le rend dingue et ça lui ouvre l’appétit. Au moins, c'est un bon exercice pour le contrôle de soi! Dylan arrive tout de même à arrêter de se prendre pour un vampire pour ne penser plus qu'à ce qu'il fait plus bas...

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"Le Loup et le Chien"

 

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 Maxime ne se rendait pas compte qu’elle n’était plus la seule aux commandes. Que ses mouvements de reins étaient la seule choses qu’elle coordonnait en cet instant. Et que sa main qui enroulait encore et encore plus autour de la gorge du brun, un reptile autour de sa proie. Œil pour œil et dent pour dent. Et Maxime et Dylan, au milieu de ces deux djinns qui se rendaient coup pour coup. Incapable de se soumettre, refusant de le faire. Alors Maxime, elle ne l’avait pas vu venir. Le brun lui avait saisi le bras, l’avait plié de manière inconfortable. Et la prochaine chose qu’elle se voyait faire étouffer un cri de douleur contre le bois glacé de son parquet. « Dylan.. », c’était son prénom qui avait échappé ses lèvres alors qu’il la pénétrait de nouveau encore plus brutalement qu’auparavant. Ca faisait mal, ça faisait du bien, elle ne savait plus trop où donner de la tête. Les griffes de sa main libre s’enfoncèrent dans le bois du parquet quand elle sentit les crocs du jeune homme titiller la blessure qu’il lui avait infligée un peu plus tôt. Elle hurlait de douleur, de plaisir. Elle ne pouvait plus bouger, elle avait l’impression qu’il lui arrachait le bras, qu’il lui défonçait son entrejambe. Et son corps continuait de répondre favorablement à sa ministration. C’était à n’y rien comprendre. Elle pouvait sentir la douleur que lui infligeaient ses côtes, la morsure à son épaule, son bras. A chaque fois qu’il allait buter au fond d’elle, elle avait l’impression de mourir. Mais le plaisir était là aussi, aussi forte, encore plus fort. « Dylan… », une supplique, une plainte, des encouragements ? Elle ne savait plus.


Kol lui soufflait de se contorsionner, de se disloquer son putain de bras. Et elle avait mal putain, elle savait que ça ferait mal un mal de chien mais elle savait aussi qu’il profiterait d’un moment de faiblesse pour la forcer à répondre à ses désirs. Mais elle n’en avait plus rien à foutre et elle le sentait lâcher prise à chaque fois que le butoir du brun venait cogner au fond d’elle. L’obligeant à se cambrer, à gémir, à enfoncer ses ongles et non plus ses griffes dans ce putain de bois. « Dylan… », et cette fois, c’était son prénom qu’elle avait eu au lèvre alors qu’elle se cambrait encore et encore, que les parois de son intimité emprisonnait la virilité du jeune homme. Elle était au bord de l’inconscience, au bord de la conscience. Son paroxysme faisait trembler son corps entier et la douleur… la douleur allait l’achever. Et son corps avait finalement cessé de lui résister et Kol avait cessé de lui résister. « Dy… », et pendant tout ce temps, ça n'avait pas été Dylan. Et la douleur n’avait d’un coup plus rien de plaisant.




 
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Le jeune homme finit par lâcher le bras de la jeune femme, il entend son prénom, mais c’est de plus en plus loin. Alors qu’il ralentit la cadence, sa respiration s’accélère. La vision de Dylan se trouble, il a du mal à se contrôler. C’est même pas vraiment Jo qui a pris le dessus, mais c’est surtout sa faim! Dylan le gère assez pour éviter le drame de manger Maxime… En contrepartie il l’a pousse alors qu’il se recule en même temps. Dylan n’a vraiment plus rien d’humain à ce moment-là. Le wendigo a totalement pris sa place et il a juste envie de manger. Le petit Dylan au fond arrive tout de même à diriger à peu près la bête et il va vers le frigo, l’ouvre un peu maladroitement et en sort un gros bout de viande. Cette viande, il ne faut pas être devin pour savoir d’où elle vient. Mais il faut qu’il mange!
Il ne faut que quelques secondes pour que le morceau soit taillé en pièces par terre et il le mange comme ça, crue, en mode animal. Les grognements qu’il fait en mangeant s’estompent au fur et à mesure. Ça fait du bien de manger.
Il sait que Maxime est totalement contre ce genre de repas, mais il s’en fout. C’est ça où elle, alors elle devrait être contente qu’il n’en n’ait pas fait son repas. Le jeune homme reprend doucement ses esprits, des traits plus humains refont surface. Assis par terre contre le frigo, c’est Dylan qui avale la dernière bouchée de viande crue.
Putain c’est dégueulasse! Lance t-il en grimaçant.

Jo s’en va et la douleur prend sa place et surtout des flashs de ce qui est arrivé avant. C’est toujours bizarre de vivre tout ça. Même après toutes ces années. Les deux sont conscients que ce soit l’un ou l’autre qui est le dessus, mais quand l’un le reprend vraiment, il a l’impression que ses souvenirs sont comme altérés. C’est comme si quelqu’un d’autre qui lui avait raconté une histoire et qu’il manquait des détails. Et en parlant de détails… elle est dans quel état Max? Ça fait partie des choses floues dans sa tête.

Hey Max! Maximax! Ça va?

Dylan se lève, enfin il essaie difficilement. C’est qu’elle lui a fait mal le poids plume! Et lui il est toujours là, à poil et avec du sang partout, il est même pas sur s'il est à lui entièrement.
Pour le moment tout ce qui le préoccupe c’est dans quel état elle est, ses bobos à lui il s’en occupera après.

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"Le Loup et le Chien"

 

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 Un déchet, un moins que rien, une épave. Son frêle petit corps avait basculé en avant. Finalement le brun libéra son bras puis s’écarta seulement d’elle après avoir trouvé sa propre délivrance. Telle une poupée de chiffon, elle s’était laissé retomber sur le parquet. Le souffle toujours court, la respiration bruyante. A chaque fois que l’air se frayait son passage vers ses poumons, la douleur que cela réveillait dans ses côtes faisait grimacer la jeune femme. Les larmes lui montaient aux yeux et quand elle entendit des bruits dans la pièce d’à côté, pièce, qu’elle savait être la cuisine et bruit qu’elle savait avoir était émise par la porte du frigo. Maxime daigna laisser quelques larmes lui échapper. Parce que la douleur était à peine supportable, parce que cette vie, cette nature était ingérable. Cette fois-ci, elle avait failli y rester. Cette fois-ci, elle avait failli tuer. Son corps entier tremblait et les larmes défilaient silencieusement le long de ses joues, se frayant un chemin au milieu du sang qui tâchait son si jolie visage. Les bruits qui provenaient de la cuisine obligèrent la jeune femme à se recroqueviller un peu plus sur elle-même. Elle n’avait pas besoin qu’on lui fasse un dessin pour comprendre ce que le jeune homme y faisait. Elle dût se faire violence pour ravaler la bile qui lui montait aux lèvres mais elle savait que cette fois-ci, Dylan le faisait pour elle. La brune porta fébrilement sa main vers son épaule ensanglantée, retenant une petite plainte sous la douleur encore vive. Et bien vite, elle se ravisa.

Après de longues minutes, la jolie brune sembla enfin trouver l’énergie nécessaire pour se relever. Maladroitement, difficilement, elle finit par y arriver et elle s’assit sur le bord du canapé. Son regard examinait la pièce, cherchant des preuves de son altercation avec Dylan. Espérant secrètement l’avoir imaginer. Mais ça ne pouvait pas être aussi flagrant, les multiples tâches pourpre semblait vouloir la narguer et la profonde griffure sur le bois, sous son pied nu venait l’achevait. Tout était vrai. Et si tout était vrai… Dylan. Ses mains se mirent à trembler. Coupable, d’avoir déchiré la peau du jeune homme à multiple reprise. Maxime l’avait blessé, elle s’était acharnée à vouloir lui faire du mal mais il l’avait quand même protégé au final. Ses blessures étaient inévitables mais elle était en vie et il l’était aussi. Et elle savait bien que ce n’était pas grâce à elle. Doucement, elle s’était relevée en entendant la voix de Dylan dans la cuisine. Il jurait et disait que quelque chose était dégueulasse. Maxime n’était pas certaine de savoir de quoi est-ce qu’il voulait bien parler. Elle n’était pas certaine que son estomac tienne le coup cette fois-ci. Distraitement, elle avait essuyé ses larmes. Maxime était de nouveau elle-même et elle n’était pas le genre à pleurer comme une gonzesse devant la terre entière. Pas le genre à écrire des poèmes et faire des envolés lyrique. Elle attrapa son t-shirt avant d’avancer vers la porte de la cuisine, la démarche claudicante. Mais elle abandonna vite l’idée de l’enfiler étant donné qu’elle ne parvenait à lever son bras. Elle tenta d’activer le bas quand il l’appela, demandant si elle allait bien. « Je suis en vie en tout cas et on dirait que tu l’es aussi. Je pense que ça aurait pu être pi… », elle avait arrêté de parler quand enfin elle fit face au brun.
Si elle cherchait des preuves un peu plus tôt, elle n’aurait pas pu passer à côté de celle-ci. La vision de son ami couvert de sang, souffrant visiblement de ses blessures. Des blessures qu’elle lui avait infligé… Elle s’était figée à l’entrée de la porte de la cuisine et son regard n’avait quitté les dégâts qu’elle lui avait affligé pour notifier la mare de sang au pied du frigidaire. Elle ne sut comment mais elle sorti de sa torpeur, seulement pour avancer et plaquer son t-shirt contre l’abdomen sanglant du jeune homme. Elle évitait son regard, ravalant ses larmes. De peine, de rage surtout. « Je suis vraiment désolé. », siffla-t-elle entre ses dents. Les mots ne lui semblaient pas suffisants.  La brune déglutit à la vue du cou ravagé de son ami. Il allait avoir besoin de points de suture. Une chance pour lui. Les années à trainer dans les pâtes des infirmiers en attendant son traitement miracle n’avait pas laissé Maxime totalement inutile pour la tâche. Maxime était une femme curieuse après tout et elle s’ennuyait toujours trop vite. « T’as besoin de points. T’as de quoi faire ou je traine ton cul aux urgences ? » Ouais, ça n’allait pas être facile à expliquer mais elle n’allait pas le laisser comme ça. Son propre état, elle en avait rien à foutre même si elle tenait à peine sur ses jambes. Elle avait de distractions pour ne pas s'écrouler..



 
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Rien que d’entendre la voix de la jeune femme ça le réconforte. Comme elle le dit, ils sont vivants donc c’est que ça va. Elle semble quand même bien étonnée de l’état du gars en face d’elle. Et ouai ma jolie, voilà de quoi tu es capable! C’est ce que le visage de Dylan semble lui dire.
Avec beaucoup de gens, Dylan est rancunier. Mais, il n’a pas envie de l’être avec Maxime. Elle n’est pas totalement responsable de ce qui vient d’arriver, donc il n’a pas à lui ne vouloir. C’est la faute de la bête qu’elle ne gère pas et c’est un peu sa faute à lui car il lui a fait comprendre qu’il était là pour l’aider.
Quand elle dit qu’elle est désolée, Dylan ne peut pas s’empêcher de lâcher un petit rire. Pour lui être désolé ça ne veut pas dire grand-chose. C’est juste une façon de souligner sa faiblesse. Elle n’a pas besoin de s’excuser, il le sait qu’elle gère mal tout ça.

Tu devrais pas être désolé, mais reconnaissante. D’autres seraient morts pour avoir fait la moitié de ces blessures.

Dylan est toujours persuadé de sa supériorité, de sa puissance. Tant qu’il sera en vie, il s’estimera plus fort que tous ses adversaires. Et pour lui si Maxime est encore en vie c’est juste car il le veut bien. Pas une seconde dans sa tête il imagine que Kol pourrait battre Jo, que Max soit là ou pas pour le retenir. Jo est un chasseur solitaire. Si quelqu’un veut l’aider à chasser il peut accepter, mais à la moindre contrariété il n’hésite pas à massacrer ses alliés. C’est comme ça, c’est une bête sauvage. Mais il laisse le bénéfice du doute à Dylan et ses envies d’avoir des gens à ses côtés. Regarde où ça mène d’avoir des gens à ses côtés. Si tu veux des alliés il faut mieux les choisir gamins!

Des points? Pour ces égratignures?

Oui, c’est pas des égratignures. Mais se plaindre de ses blessures ce n'est vraiment pas son truc. Par fierté ou par connerie, il minimise toujours. De toute façon il est de bonne constitution, il cicatrisera vite. Quoi que… c’est des blessures de wendigo quand même, c’est pas rien. Ce n'est pas comme s’ils étaient justement fais pour dépecer les humains en quelques coups de griffes…

J’ai surtout besoin de boire…

Un peu d’alcool pour avoir moins mal? Ça ne coute rien d’essayer. Enfin si, ça coutera une bouteille de vodka.

Je suis pas l’genre de gars qui peut aller aux urgences comme ça.

N’allons pas jusqu’à dire que le jeune est un fugitif. Mais disons qu’il vaut mieux qu’il n’attire pas trop l’attention sur lui et débarquer aux urgences dans cet état, c’est vraiment mauvais.
Il recule de quelques pas pour aller ouvrir un placard et en sortir une bouteille de vodka presque pleine.

Va t'assoir, tu tiens à peine debout.

Dylan se dirige vers le salon, en passant à côté d'elle, il lui fait un bisou sur la tête, comme si ce geste pouvait la rassurer et la faire se sentir mieux. Les larmes qu'elle essaie de retenir ne lui ont pas échappé. Ce n'est pas le gars le plus tendre qui existe, mais il fait de son mieux pour se montrer un minimum rassurant, à sa façon.
Il essaie de ne pas trop montrer sa douleur alors qu'il va poser la bouteille sur la table basse du salon et qu'il continue sa route dans la salle de bain pour voir ce qu'il a et aussi se mettre un peu d'eau sur le visage et mettre un short aussi. C'est surement ça qui lui met le plus de temps, ça fait mal de mettre un short... Il en prend un autre, avec un t-shirt, au cas où Max voudrait se mettre un truc propre sur le dos et puis les vêtements de filles c'est toujours serré, là au moins ça sera plus facile à enfiler.
De retour dans le salon, il pose les vêtements sur la table et à côté, de la superglue, un désinfectant avec des compresses, une agrafeuse cutanée et des bandages. Il y a toujours du matériel médical à prendre à son boulot. Certains cadavres on besoin d'être "réparé" avant d'être préparé pour les enterrements. Dylan a déjà eu des altercations musclées avec des chasseurs ou d'autre créatures, et c'est toujours bien d'avoir de quoi se réparer un minimum tout seul.

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"Le Loup et le Chien"

 

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La brune n’avait pas osé relever quand Dylan lui fit clairement comprendre qu’elle avait beaucoup de chance d’être encore en vie. Elle savait que c’était bien à lui qu’elle le devait. Maxime admirait le jeune homme, il avait l’impression qu’il avait cette force et cette volonté qu’elle n’avait pas. Et même si elle savait que la vérité était tout autre, qu’il n’avait ni force, ni volonté, qu’il avait juste embrassé les ténèbres et vivait depuis en harmonie et en parfaite communion avec. Maxime l’avait trouvé lâche. Elle trouvait qu’il avait choisi la facilité, l’atrocité mais en cet instant, elle ne savait plus quoi penser. Il avait réussi là où elle avait échoué ce soir. Il s’était sauvé la vie, il avait permis à la jeune femme de garder la vie et l’âme saine et sauve. Maxime n’avait pas osé relever à ses mots et quand il réduit les blessures qu’elle lui avait infligé à de simples égratignures. La brune fut contrainte de lever les yeux au ciel. Les hommes, leurs fiertés, leurs stupidités. Il savait, elle le savait que lui autant qu’elle avait failli y passer ce soir. Les questions fusaient dans son esprit et son monde, sa façon de le voir semblait être remise en cause. Et si Dylan avait raison ? Et si embrasser les ténèbres était effectivement la solution ? Non, elle avait bien trop à perdre… ou peut être qu’elle gagnait à sauver tout le monde, au final ? Elle ne savait plus, elle ne voulait pas aboutir à une conclusion. Pas ce soir, pas après ce qui venait de se passer. Pas avec la douleur qui embrouillait son esprit et la peur qui l’assourdissait. « Boire… », C’était de loin la meilleure option qu’il lui venait également à l’esprit.  L’alcool n’avait jamais été un problème chez la jeune française mais toujours une solution. Elle avait des tendances alcooliques mais quand on est censé être mourant, ce n’est qu’un détail, il parait. « J’ai jamais eu aussi soif de toute ma vie. », elle voulait s’y noyer dans l’alcool. Apaiser sa douleur, panser ses plaies. Dylan parlait à son cœur, décrivait un fantasme.

Son esprit divaguait au rythme où son corps s’affaiblissait mais elle tenait bon. Elle voulait réparer le mal qu’elle avait fait. Parfois, souvent, on avait l’impression qu’elle n’en avait rien à ne foutre de rien. Mais faire du mal aux personnes à qui elle tenait, c’était une chose qu’elle ne pouvait pas supporter. Ca lui brisait le cœur de voir le corps du brun lacéré de la sorte. Ca la tuait de savoir que c’était de sa faute, qu’elle était celle qui lui avait fait ça. La réaction du brun la laissait perplexe. A croire qu’il se faisait péter la gueule tous les jours et qu’il frôlait la mort autant de fois qu’il changeait de caleçon. Mais elle n’avait qu’une seule chose en tête, le soigner. « Pourtant, il faudra bien faire quelques choses. », sa voix était à peine audible mais elle préférait concentrer sa force et son énergie pour rester debout et le forcer à coopérer. Qu’il veuille aller à l’hopital, c’était son problème mais il n’allait pas rester comme ça. Bon, ce n’était pas comme si elle pouvait le forcer à faire quoique ce soit dans son état. Maxime le regarda prendre la bouteille du placard et sortir de la cuisine en passant à côté d’elle. Et quand il déposa un baiser sur son front, elle me mordit la lèvre pour ne pas fondre en larme. Elle se sentait ridicule, fragile, vulnérable. Mais elle tint bon. Elle hocha docilement la tête et boita difficilement de nouveau vers le salon. Elle se laissa retomber dans le canapé, retenant un petit cri de douleur à l’impact. Le t-shirt imbibé du sang de son Didou toujours dans sa poigne, elle dégluti avant de laisser le tissus tomber au sol. Comme s’il l’avait brulé. Elle était nu, elle en avait vraiment rien à faire. Le sang de Dylan, le sien semblait recouvrir son corps déjà bien assez. Son regard se porta sur la bouteille sur la table basse et la seconde suivante, le goulot était à ses lèvres. Elle but quelques gorgées puis reposa la bouteille. L’alcool brulait sa gorge, réchauffait son âme. « Putain, la meilleure idée de ta vie, Didou. », les mots quittaient ses lèvres alors que le jeune homme revenait prendre place sur le canapé à ses côtés. Les bras chargés de ce qui lui semblait être du matériel médical adaptés à leurs besoins. Et des… vêtements. Si elle pouvait l’enfiler, elle les aurait pris mais elle n’en fit rien. Elle lui échangea la bouteille de vodka contre quelques compresses et du désinfectant.

Elle se donnait toujours un point d’honneur à s’occuper de Dylan bien qu’elle non plus n’en mène pas large. C’était sa priorité. Après avoir appliqué du désinfectant sur une compresse, elle releva la tête pour lui offrir un sourire. « Fais pas ta chochotte. », sa voix était toujours basse mais elle ne pouvait s’empêcher de vouloir plaisanter. C’était l’essence même de sa personnalité après tout. Et puis, sans  plus de préambule, elle commença à nettoyer la plaie sur l’abdomen du brun. Elle attraper ensuite l’agrafeuse, la fixa un bon moment, appuya quelques coups dans le vide pour comprendre le fonctionnement et releva les yeux vers les siens. « Allonges-toi. », elle s’écarta du canapé pour s’assoir péniblement au sol pour lui laisser de la place. Doucement, elle caressa ses cheveux, un faible sourire aux lèvres. « Prêt ? Tu me fais confiance ? », Elle ne pouvait pas se résoudre à le faire sans son feu vert. Elle ne voulait pas lui faire encore plus de mal. Son regard se porta ensuite vers son cou, la chair qu’elle avait déchiquetée. Elle se souvenait du gout qu’il avait, de l’odeur, de son désir de le mordre, de le gouter. Et la blessure à son épaule venait à lui rappeler qu’elle n’avait pas été seule. Qu’ils étaient tous les deux des monstres. Que la seule raison pour laquelle ils étaient encore en vie à cet instant, c’était parce que Dylan l’assumait pleinement. « Je t’admire, tu sais ? Je ne pourrais jamais faire ce que tu as fait ce soir. », Kol ronronnait au fond d'elle, il sentait que Maxime songeait à lui donner ce qu'il voulait. La jeune femme l'ignora aisément.



 
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Une fois que tout est posé sur la table, lui aussi prend quelques gorgées de vodka. C’est surtout psychologique, avec toute la vodka qu’il a bue plus jeune, il est immunisé contre cet alcool. Il lui faut au moins la moitié de la bouteille pour ressentir quelque chose. Et tant mieux qu’il tienne bien l’alcool. Quand il est en soirée, Jo serait du genre à prendre le dessus s’il est trop bourré pour aller faire des bêtises.
Lui faire sa chochotte? Il la regarde avec un léger sourire l’air de dire « Tu m’as bien regardé? » De toute façon la douleur peut pas être pire… Ça y est elle nettoie la plaie. Bon, finalement, si la douleur peut être pire. Dylan grimace légèrement et serre les dents. T’es un vrai mec ou pas? Oui! Alors t’a pas mal gamin! La douleur c’est pour les faibles!

Ca picotteeuuh! dit-il avec la voix la plus enfantine possible.

Encore quelques gorgées de vodka avant que la suite n’arrive.
Lui faire confiance? Il n’a pas vraiment le choix, à part le faire lui-même. Mais bon, ce crétin n’a pas peur de grand-chose tant que ça n’est pas vraiment arrivé. Il se dira peut-être après qu’il aurait dû avoir peur et ne pas lui faire confiance.

Heu… j’peux répondre après? C’est sa façon débile à lui de dire que ça va aller. Son sourire de crétin sur le visage le jeune homme s’exécute et s’allonge sur son canapé. Comme pour assurer le geste de Max, il pose sa main sur la sienne. Se faire agrafer, ça aussi ça fait mal. Mais entre les griffures, le désinfectant et ça, il a l’impression que tout son corps commence à s’engourdir pour supporter un maximum la douleur.

Elle l’admire. Lui admirable? Dylan est fier de ce qu’il est c’est vrai. C’est un monstre et il l’accepte car il aime cette sensation de puissance. Mais il est conscient qu’il n’est pas un bon gars. Avant d’être un wendigo c’était un vrai petit con et maintenant c’est un prédateur sanguinaire. Le pire ce n’est pas d’être un monstre, le pire c’est qu’il aime ça. Il n’est tout de même pas dénué de conscience et chaque meurtre qu’il fait l’affecte, peu importe l’ordure qu’il mange, ce n’est pas simple d’ôter une vie. C’est comme un vide au fond de lui qui s’agrandit peu à peu, la première année ce vide l’a fait souffrir bien plus que tout! Mais il a appris à vivre avec. Et comme a dit un grand philosophe, ce qui ne nous tu pas nous rend simplement plus… bizarres.

Ouai, je sais!

Lui être sérieux? Jamais quand on parle de lui!

Si, t’es capable de faire autant que moi. Ça nécessite quelques sacrifices et beaucoup d’entrainement, mais tout est possible. Enfin, t’es pas obligé de devenir comme moi, j’crois être capable de gérer deux wendigos. Le dressage ça me connaît.

Quoi? Oui dresser un chien et un wendigo c’est nettement différent. C’est comme dresser un lion adulte, ce n'est pas simple. Et même quand on pense qu’on pense avoir réussi, il ne faut jamais oublier qu’un animal sauvage restera toujours sauvage et si un jour il veut reprendre le dessus il y arrivera sans aucune difficulté.
Pendant qu'elle s'occupe de lui, il regarde l'épaule de la demoiselle. C'est plus douloureux que grave à première vue. Il s'occupera après de nettoyer ça et de lui faire un premier bandage.

Tu te sentiras de prendre une douche avant que je te soigne ça? dit-il en montrant son épaule avec un léger geste de la tête. Ou j'te fais un simple bandage pour cette nuit avec un peu de désinfectant, tu t'reposes et on verra demain pour une douche.
Dans l'idéal, nettoyer tout le sang avec une douche serait pas mal, mais si elle ne se sent pas, il peut faire le minimum ce soir et le reste demain. Car oui, elle n'a pas le choix, elle reste ici au moins jusqu'à demain. Ils ne sont pas en état de sortir maintenant de toute façon.

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