Maxime ◘ Hey I heard you were a wild one.

Je suis de celle qu'on appelle les bons vivants. Vous me direz que quand on apprend qu'on peut crever d'une simple grippe, ça fait réfléchir. Pendant longtemps j'ai essayé de trouver une solution, un remède à cette maladie quasi incurable qui empoisonne mon corps. Empoisonnant mon esprit par la même, tant la guérison était devenue une obsession. Puis un jour, je l'ai accepté comme une vieille amie et j'ai décidé de vivre pleinement ma vie. La plus grande décision de toute ma vie et la meilleure, je dirais. La pire a été de revenir dessus, je dirais. Mais ce n'est pas encore le sujet. Cette décision a fait de moi la jeune femme que je suis aujourd'hui. Je vis tout de manière intense, je ressent tout avec la même intensité. Car après tout, je n'ai pas une seconde à perdre. Ca a bien entendu, ses bons et ses mauvais côtés. Je suis une jeune femme assez désordonnée, il est absolument hors de question pour moi de perdre du temps à ranger ou à tout organiser. Je prend souvent les choses comme elles viennent. Je suis assez débrouillarde et indépendante. Pour la simple et bonne raison qu'on ne m'a pas souvent permis de compter sur une autre personne que moi même. Mais au fond c'est pas plus mal. Je suis parfaitement capable de prendre soin de moi toute seule. Je suis aussi capable de défendre mon honneur, je n'ai besoin d'aucun homme pour cela. Impulsive, je démarre bien vite au quart de tour et quand j'en viens au mains, j'adore ça. Je sais, c'est malsain. Mais je suppose que j'ai accumulé trop de colère contre mon entourage, contre la vie, contre ma condition pour ne pas la laisser s'exprimer. Une vraie petite bagarreuse. Et dans ces moments là, je perds la tête, je ne regarde plus qui j'ai en face de moi. Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort. Non pas Fort Boyard. Juste Maxime l'impudente. Extraverti, débauchée. Irresponsable, bien sure. Je n'ai pas de limite, je refuse de m'en imposer, je n'ai pas le temps pour ça. Et n'essayez surtout pas de faire changer de position, je suis une jeune fille bornée, une vraie tête de mule. Tant que ça en devient difficile de me faire entendre raison. Je n'ai pas le sens su danger, encore plus fois, je n'ai pas le temps pour ça. Bien que derrière l'image de cette jeune fille joviale et adoratrice de la vie se cache une petite fille effrayée, sensible. Je refuse que les gens se souvienne de moi de cette manière, donc sur cette aspect là, je suis assez réservée. Cachottière, je n'aime pas dire aux gens que je suis malade alors bien souvent, je ne le dis pas. A côté de ça, je suis un vrai petit diablotin. J'aime faire chier le monde ! Je ne suis pas cynique pour autant. Je suis plutôt malicieuse et taquin, j'aime rire, voilà tout. La vie est trop courte pour passer son temps à pleurer. Je veux vivre une vie mémorable. Oui, j'aime m'amuser, j'aime rire. Je suis égoïste également, bien souvent je me permet de penser que mon bonheur vient avant ceux de tout le reste du monde. Il y a aussi ce fossé entre eux et moi, souvent je ne les comprend pas et réciproquement. Bien que je sois une personne sociable et ouvert au monde, c'est souvent un monde que je ne saisis pas. Je ne sais tout bonnement pas être comme eux, ressentir comme eux. J'ai aussi mes points faible, un en particulier. Si je suis revenu sur la décision de me laisser mourir, c'est bien pour lui. Je suis Icare et il est mon soleil. Je ne pourrais vivre sans lui mais il est la raison de ma chute.

Il est une erreur, une anomalie. Une entité que je n’aurais jamais dû avoir à rencontrer. Il est affamé, il n’a de cesse de vouloir m’y pousser. Et je ne sais sincèrement pas combien de temps je pourrais lui résister. Je voulais vivre parce que mon meilleur ami et seule famille désirait que je vive, que je me batte. J’ai essayé, j’ai tout essayé et je suis allé trop loin. J’ai touché à des choses auxquels je n’aurais jamais touché, des choses qui ne devraient même pas exister. La magie. J’étais à court de solution, je n’avais plus d’espoir. Et nous savons à quel point une âme désespérée est dangereuse. J’ai appris, je m’y suis appliqué. Je pensais réellement que là où la science faiblissait, cette nouvelle solution serait un succès. Mais j’aurais réellement préféré mourir et si j’ai de la chance l’atrocité que j’ai commise ne m’a pas guérit. Je préférerais mourir que vivre comme ça. Ce que j’ai invoqué, ce que je réveillé… Ce monstre qui n’a absolument rien à faire sur terre. Pourtant, aujourd’hui, il est là. Je peux le sentir parfois. Comme une ombre derrière mon épaule, comme un étau épais autour de mon aura, de mon corps. Il veut me faire suffoquer, il veut me posséder. Et il a faim, tellement faim. Je lutte pour le garder éloigner, j’essaye réellement. Mais il parvient toujours à trouver une solution, il parvient toujours à m’arracher le contrôle. A ce moment-là, je n’ai plus aucune emprise sur la réalité. Il est moi et je suis oubliée. Il est perfide, mesquin. Il veut me détruire, il veut que je m’abandonne à lui. Il n’a peut-être pas consciente que c’est une qui n’arrivera jamais. Pas quand on tient à la vie comme moi, pas quand on a désiré vivre autant que moi. Mais… il a tellement faim…

Je suis Mehza ! J'ai 22 ans. On me verra dans les parages quand j'aurais le temps. Vie IRL chargée, malheureusement. Je dirais 2-3/7. Je suis fier de dire que j'ai découvert le forum par mon bro' d'amouûûuuur. Ici, connu sous Castiel et pleisn d'autres   , d'ailleurs je le trouve que le forum est super beau, je m'en prend toujours plein la vue à chaque fois que je passais espionner   Je rajoute aussi que je suis un personnage inventé de toute pièce. J'avoue reprendre en parti un ancien personnage que j'aimais vraiment beaucoup. Bon, le côté wendigo est le challenge   J'ai déjà aussi été inscrite très brièvement sous le nom de Lisbeth Pritchard, la magnifique, déesse..

« T’es vraiment qu’une salope, Claudia !! Comment t’as pu ?! », Hurlait Martin Saint-Laurent à l’adresse de son épouse tout en évitant de la regarder. Il ne pouvait plus poser son regard sur elle, sans avoir une furieuse envie de vomir. Au-delà d’avoir été une putain de salope infidèle, elle était celle qui lui avait infligé la souffrance de voir une fille qui n’était même pas le sien frôler la mort trop de fois pour pouvoir le compter. « T’aurais pas pu fermer les cuisses pour une fois ? Tout ça, c’est ta faute ! C’est toi qui nous a fait ça ! », L’accusa-t-il en attrapant sa valise pleine à craquer de choses et d’autres qu’il avait songé à emporter avec lui. En réalité, il n’avait rien à faire de laisser tout le reste derrière lui. Ce n’était que matériel et Maxime n’était plus son problème. Il allait s’en aller loin de la salope, loin de cette fille qui était le reflet de tout ce qui allait mal dans sa vie. Martin Saint-Laurent n’avait jamais aspiré à cette vie, à cette mascarade. Alors il tourna les talons, franchi la porte d’entrée et s’en alla. Il ne se retourna pas quand Claudia hurla son nom, hurla qu’elle était désolé, hurla qu’elle ne pouvait pas vivre sans lui. A dire vrai, il ne se retourna jamais, pas une seule fois depuis ce jour. Laissant une femme qui était allé voir ailleurs par sa faute. Une adolescente malade, une enfant clouée au lit qui n'avait pas loupé une miette de cette dispute. Son père n'était pas son père et il avait craché sur les quatorze années où il avait cru qu'elle était sa fille. Il avait craché dessus et s'en était détourné sans un regard en arrière. Normal. Elle n'avait jamais été qu'un fardeau pour lui et maintenant qu'il se rendait compte qu'il n'avait aucune obligation envers elle, il mettait les voiles. Comme si de rien était, comme si rien n'avait existé, comme si elle n'avait jamais été sa fille. Ce qui était le cas après tout...

Des mois qu'elle était en Italie et rien. Elle n'avait pas trouvée la réelle identité de son père biologique. Enfin, valait mieux dire l'identité de son père tout court puisqu'elle n'avait plus jamais revu ou eut des nouvelles de celui qui était son père, il y a quatre de cela à peine. Il était parti et n'avait plus jamais donné signe de vie. Bien qu'il continuait de lui verser une généreuse somme d'argent tout les mois. ''Pour ses traitements onéreux'', lui avait fait savoir l'avocat de Martin Saint-Laurent. Elle avait comprit depuis bien longtemps qu'il n'en avait rien à faire de sa personne. Cet argent était là seulement pour laver sa conscience de lâche. Comme si elle avait besoin de son blé, comme si elle avait besoin ces conneries ! Sa mère, du moins l'ombre de ce qu'avait autrefois été Claudia Saint-Laurent avait bien assez d'argent pour s'occuper d'elle. Mais ça, il ne désirait pas le comprendre. Il y avait en ce bas monde un tas de choses que Martin Saint-Laurent ne comprenait pas. Comme le fait que Claudia était une femme de son statut avant d'être son épouse. Mais il semblerait que le fait qu'elle eusse été infidèle l'ait rabaissé au rang de prostituée à ses yeux. Il ne comprenait pas non plus qu'elle n'avait pas besoin de son argent, qu'elle avait juste besoin d'un père et de l'amour que seul un père pouvait donner à sa fille. Mais ça, c'était encore une autre histoire. Des mois donc, qu'elle était venue en Italie dans le but de mettre la main sur son véritable géniteur et rien, elle n'en savait pas plus que quand elle avait posé un pied sur le sol italien. Tout ce qu'elle savait c'était un ramassis d'informations inutiles que sa mère avait pu lui donner. Autant dire que chercher une aiguilles dans une meule de foin serait nettement plus facile. Et heureusement, elle n'était pas seule. Maxime aurait préféré partager ces moments avec son meilleur ami mais elle avait ressenti le besoin de le faire seule. Non, bien sure que c'étaient des conneries. Maxime lui avait simplement dit qu'elle partait quelques temps à l'étranger, qu'elle avait dix-huit et qu'elle avait besoin de voir le monde. Elle n'avait pas voulu qu'il sache qu'elle cherchait son père dans le bus de survivre. Elle n'avait pas voulu le nourrir d'espoir. Arthur et elle avait grandi ensemble, il avait eut l'occasion de le voir dans tout ses états. Il l'avait vu tombé malade et elle avait vu à quel point ça l'avait dévasté. Max ne souhaitait aucunement le faire revivre ça, lui imposer de faire le deuil une nouvelle fois. Mais elle n'était pas seule, elle avait rencontré quelqu'un. Un sourire élargi ses fines lèvres rosé quand elle grimpa dans le taxi qui l'emmenait chez elle, chez eux. Deux jours entier qu'elle ne l'avait pas vu et il lui manquait terriblement. Bien sure qu'elle aurait pu éviter cette situation mais elle attendait le bon moment pour lui dire qu'elle était souffrante. Qu'elle avait besoin d'une transfusion de sang de dizaine d'inconnus tout les mois pour qu'elle vive plus longtemps et que si elle cherchait son père aussi désespérément, c'était dans l'espoir qu'il accepte de lui faire don d'un peu de sa précieuse moelle osseuse pour qu'elle puisse arrêter de vivre sur le fil d'un rasoir. Mais non, elle ne lui avait rien dit de tout cela. Au départ, ça avait été pour éviter qu'il la prenne en pitié comme tant d'autres en apprenant qu'elle était malade puis au fil des mois, elle n'avait tout bonnement pas trouver le bon moment pour le lui dire. Il méritait de savoir, pourtant. Alors en grimpant les escaliers quatre à quatre, elle se promit de tout lui dire. Elle allait ouvrit la porte, lui faire un énorme calin et lui expliquerait tout après lui avoir dit qu'elle l'aimait et qu'il lui avait tellement manqué. Oui, elle aimait cet homme. Il aurait dû être son premier amour mais cette place appartiendra toujours à un autre bien qu'elle ne puisse se l'avouer.Mais cet homme, elle l'aimait réellement et il méritait de savoir la vérité. Alors elle poussa la porte d'entrée de leurs appartement et fila presque en courant, toujours essoufflée vers leurs chambres et là, ce fut le drame. Elle s'était figé, la main toujours sur la poignée en apercevant l'élu de son cœur emmitouflé dans les couvertures, une jolie blonde enroulée autour de lui. « Putain, j'y crois pas ! », hurla-t-elle presque mais sa voix se brisa tandis que les larmes lui montait aux yeux. Elle était dégoutée, écœurée, enragée, dévastée. Les deux jeunes gens se réveillèrent en sursaut et son petit-ami bondit hors du lit,à moitié à poils. Comment elle avait pu être aussi conne. « Comment j'ai pu être aussi conne ?! », elle tourna vivement les talons, repartant vers l'entrée. Il tenta de la rattraper. C'est pas ce que tu crois. Je vais tout t'expliquer. Sa mère aussi avait dit ça à Martin. Elle se retourna et le poussa en arrière de toute ses forces, elle pleurait à présent. C'était tout ce qu'elle parvenait à faire. Elle se sentait vidée. Vide. « Je veux plus te voir ! Jamais.» et elle parti. Ne laissant pas une seconde de plus à l'homme qu'elle aimait le temps de lui expliquer quoique ce soit. Et pourtant, elle aurait dû...

Aujourd'hui, jour de mon anniversaire. Aujourd'hui, en plein désert, au milieu de cet énorme festival que j'ai la chance de pouvoir coché de ma liste de chose à faire avant de mourir. Le Burning Man. Aujourd'hui, j'ai 23 ans et le festival touche à sa fin. Je suis toujours en vie bien que je n'ai jamais pu retrouver mon père, je n'ai pas eus le courage de rester bien longtemps en Italie. Tout le monde finissait par mettre les voiles. Martin, ma mère. Martin était un con, ma mère était une lâche qui s'était ôté sa si précieuse vie. Comment une personne pouvait s'arracher la vie alors que d'autres peinait tant à s'y accrocher? Ca me dépasse. Je ne comprend pas et je ne comprendrais jamais son geste et pour ça, je la déteste. J'étais encore à l'étranger quand je l'ai appris. Ma propre mère a fini par m'abandonner aussi. Deux ans ont passé depuis cette histoire et j'aimerais dire que l'eau a bien eut le temps de coulé sous les ponts. J'ai rayé un tas de choses sur ma liste, ce un peu partout dans ce vaste monde. Et c'est pour ça que j'ai décidé de Le retrouver. Je ne sais pas combien de temps encore le karma, la chance ou dieu, peu importe comment les gens l’appellent acceptera de me garder en vie mais je veux le revoir avant de mourir. Après tout, c'est sur ma liste...
• Mourir sur ses lèvres.

Aujourd’hui, je ne sais plus quoi penser. J’ai revu Arthur et il a fait ce qu’il sait faire de mieux. Il m’a retourné la tête à l’envers. Il n’y absolument rien que je saurais lui refuser et il le sait pertinemment. Pourtant, je pensais qu’il me respectait et respectait mes choix même s’il n’était adepte lui-même de certains. Je pensais qu’il avait fait le deuil, qu’il avait compris que ma décision était la meilleure et la plus grande décision qu’il m’ait été donné de prendre. Qu’on avait une espèce d’accord secret, non formulé qui lui interdisait de me traiter différemment, qui l’interdisait de me demander la seule chose que je ne pouvais changer. Mais il l’a fait. Il m’a dit ce que je ne souhaitais absolument pas entendre et je ne peux décemment pas faire comme si je ne l’avais pas entendu. Car il n’y avait rien en ce bas monde que je pouvais lui refuser. Il m’a demandé de vivre, de me battre pour rester à ses côtés. Et j’étais prête à réaliser son plus grand souhait, peu importe ce qu’il m’en coutait. Pour lui, il n’y a rien que je ne ferais pas.

Aujourd'hui, je suis à deux doigts de réussir. Il y a presque un an, je me suis installé dans une petite ville en Irlande, Bray. j’ai découvert l’existence de la magie. Je sais, c’est farfelu et totalement délirant mais la magie existe réellement. Après des mois et des mois de recherche et d’apprentissage, je suis arrivé au bout. Je ne sais pas si cette solution me permettra de tenir ma promesse mais c’était la seule que j’avais et j’étais prête à m’y donner corps et âme ! Je vais devoir invoquer un être mystique, je pense que je peux y arriver. Cette entité est le seule être à pouvoir m’offrir ce que je désir.

Aujourd’hui, je ne sais plus où j’en suis, je ne sais plus QUI je suis. J’avais juré de réalisé ce souhait, peu importe ce qu’il m’en couterait mais aujourd’hui, je n’en suis plus sure. Mais il est trop tard pour revenir sur cette promesse, bien trop tard. Je suis déjà en train de payer le prix de mon erreur. Je n’étais pas prête, j’ai échoué. J’avais été prête à m’y donner corps et âme et j’étais loin de savoir que c’était exactement ce qu’il m’en couterait. Le prix à payer pour avoir ce que je désirais. Je ne me sens plus seule dans ma tête, dans mon corps. J’ai l’impression de devenir folle, de perdre la tête. Il y a tellement de choses que je ne comprends pas, qui ne semble pas coller. Aujourd’hui, je me suis réveillé dans les bois. La semaine dernière, dans une ruelle mal éclairé. Ma mémoire semble décousue, mes souvenirs flous. Je jure que je ne me suis pas rendu de mon propre chef en ces lieux, je jure que je ne sais pas ce qu’il m’arrive. Je suis allé voir un médecin et il semblerait même que je ne sois pas somnambule. Je peux sentir une présence lugubre au fond de mon esprit, il a faim, il a tellement faim. Il se joue de moi, s’amuse avec mon esprit. Parfois, je me souviens de chose que je n’ai jamais faîte, parfois je peux entendre sa voix dans ma tête. Il me dit qu’il a envie de faire des choses à tous ces gens qui passe, il me montre même parfois ce qu’il veut leur faire. Je n’ai jamais cru en dieu mais s’il existe, pitié, qu’il me vienne en aide. Que quelqu’un, n’importe qui me vienne en aide avant qu’il ne soit trop tard… Ce n’est qu’une question de temps… Tic,tac,tic,tac..

Aujourd’hui, j’ai 25 ans et lui, il ne sait plus vraiment. Il dit qu’il a cessé de compter il y a bien longtemps déjà. Il m’a dit son prénom, il s’appelle Kol. Vous l’aurez compris, il me parle bien plus qu’avant et aujourd’hui, je sais qu’il n’est pas qu’une simple voix dans ma tête. Kol est bien réel. Il est comme une sangsue accroché à moi, un parasite que j’ai bien malgré moi inviter à venir se loger à l’intérieur de mon corps. Il a des désir animal, Kol est une bête, un monstre. Et s’il n’était pas aussi doté d’un esprit perfide et cruel, je ne l’aurais peut-être pas autant crains. Machiavélique. Il ne souhaite pas seulement prendre le contrôle de mon corps et de mon esprit, il veut que je lui offre volontairement les directives. Il veut faire de ma vie un enfer, il veut détruire tout ce dont en quoi je crois et tout ce à quoi je tiens. Il veut tout me prendre, ma dignité, mon humanité et ma volonté de vivre. Je suis devenue mon propre ennemi et je n’ai aucun moyen pour me sortir de cette impasse. Il est partout et nul par à la fois. Mais je suis une battante, j’ai toujours désiré vivre et il ne m’enlèvera pas ça. La plupart du temps, j'arrive à le tenir à l'écart, c'est un début... J'ai découvert que le sexe l'épuisais.