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 Our souls they bend and they break [ft Alaska]

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La maison était vide. Vide d’une âme et possédant deux autres âmes qui semblaient plus être des zombies qui se promenaient, le plus souvent avec une bouteille à la main. Tu tentais de te garder animer, mais ton âme avait toute les difficultés du monde à ne pas sombrer avec eux. Tu étais aussi brisée, mais tu tentais quand même de te montrer plus forte qu’eux. Ce matin ne faisait pas exception. Tes notes avaient chutées, pourtant tu tentais tant bien que mal de ne pas abandonner. Tu te refusais à déclarer forfait, refusant de tomber aussi bas qu’eux le pouvaient actuellement. Tu voulais continuer de vivre, lui rendre hommage en ne t’arrêtant pas. Tu les aimaient de tout ton cœur, pourtant c’était si difficile de les voir s’enfoncer à tout les jours. Descendant un peu plus bas à toute les aurores et complètement décrépits à tout les couchers de soleil. Ton cœur souffrait de les voir souffrir. Deux parties de ton âme se détruisaient à petit feu. L’alcool et la drogue dans le corps constamment et toi, à jeun tentant de continuer. Ce n’était pas facile, tu tentais de faire de ton mieux, de leur montrer que tu étais présente pour eux. Cuisinant des petits repas délicieux. Tu veillais, gardant ta peine à l’intérieur. Tu n’avais craquée qu’une seule fois ; sur la plage à leur côté. Tu avais si mal et tu tentais quand même de survivre.

Le froid entre vous trois te détruisait toi aussi. Doucement, tranquillement, l’énergie n’y était plus. Tu avais mal, tu aurais voulu pouvoir faire disparaître ta douleur, tu voudrais pouvoir oublier la mort de Dallas, mais tu en étais incapable. La douleur s’emparait de toi tranquillement, mais surement. L’envie de cuisiner n’était plus là. Ton cœur assombrissait. Pourtant, tu devais continuer. Tu étais cet après-midi, une boîte en main, dans la chambre de Dallas. Tu avais choisie ce moment, parce qu’Alaska et Utah n’étaient pas à la maison. Tu te doutais qu’eux ils ne seraient pas capable de faire cela. Tu regardais les vêtements et les chaussures de ton ami. Tant de gens avaient tout perdu dans les flammes. Il y avait un grand Bazard d’organisé et tu pensais que peut-être certains pourraient donner une deuxième vie aux vêtements de ton frère de cœur ayant périt dans les flammes terrible. Tu ne touchais rien cependant. Tu te trouvais dans sa chambre depuis une bonne heure à regarder tout. Incapable de commencer. Tu pris une grande inspiration, tu devais agir avant qu’une des deux parties de toi arrive et ne soit pas capable de supporter ton geste. Pour toi, le don des vêtements de Dallas, c’était une façon de poursuivre la vie, de lui permettre d’aider et continuer en redonnant à la communauté, à des gens qui avaient tout perdus. Doucement, tu commençais par regarder dans son garde-robe. Tu récupérais un morceau, le serrait contre toi pour sentir encore son odeur qui s’y trouvait. Tu versais quelques larmes avant de poser ce premier morceau dans la boîte avec douceur. Tu répétais tranquillement ce manège avec quelques morceaux de plus. C’était si difficile, mais tu te devais de le faire. Utah et Alaska ne le feraient pas. Tu trouvais sa chemise préféré. Te refusait à la mettre dans la boîte. Tu la déposait sur son lit. Tu l’enverrais à ses parents plus tard avec quelques affaires qu’il aimait. Renvoyer à la maison les choses importantes. Tu pensais t’exiler, quitter les deux parties en destruction, retourner voir tes parents. Les serrer dans tes bras eux et ceux des autres parties de ton âme. Être ici c’était trop dur. C’est alors que tu entendis un bruit de pas, elle était-là, dans le cadre de porte.
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Ours souls they bend and they break

Le surf. C’était une partie de moi que j’avais bien trop longtemps mise de côté, une partie de moi qui me faisait vivre, survivre, qui ralentissait l’avancé de la folie de mon âme, qui ralentissait la mort, la douleur, la haine, la colère, l’autodestruction. Je pouvais passez des heures assises sur ma planche, observant les vagues, l’horizon, seule au monde, sans jamais aller prendre une vague, mais simplement me sentir chez moi, ici, au milieu de cet univers d’eau et de sel, et puis venais la vague, cette vague qui faisait battre mon coeur un peu plus rapidement, qui rendais mon âme un peu plus douce, plus lumineuse l’espace d’un court instant arrêtez dans le ciel. Je ne me sentais jamais aussi bien que sur ma planche, comme si la douleur se tenais à distance, comme si son fantôme me laissait tranquille l’espace de quelques heures. C’est ça qu’il avait toujours voulu, espérer, me voir remonter sur ma planche, me revoir surfer, revoir ce sourire s’étirer sur mes lèvres, cette joie infini envahir mon coeur, ce sentiment d’appartenance faire de nouveau partit de moi. Et parfois, alors que je suis sur ma planche, je peux presque le sentir, me regarder de la plage, ce fier sourire sur les lèvres, comme si l’un ne partait pas sans l’autre, comme s’il m’attendais, comme il m’avais toujours attendu. Je nage, ma planche avançant, me relevant au dessus de la vagues, descendant, la caressant du revers de la main, un faible sourire éclaircissant mes lèvres, alors que je sens la planche surfer sur les vagues, voler, glisser, planer. C’était mon ultime chance, mon dernier espoir. Je me laissais glisser jusqu’à la plage. Les pieds dans le sable, je ferme les yeux, sentant la douleur revenir par à coup, loin de l’océan, il me semblait toujours que tout revenais d’un coup, la haine, la colère, la soif d’alcool, de drogue. Et je me laissais glisser dans mes vices, dans la folie qui entourais mon âme, dans le précipice qui m’attendais.

La maison, vide, pas un bruit, ni un son, seulement moi et ma bouteille, dans mes mains, buvant directement au goulot. Du moins, c’est ce que je croyais, mais ce son net dans la chambre de Dallas, un instant, mon coeur qui s’arrête, l’espoir qui m’envahit. J’ai envie qu’il soit là, dans cette pièce, un sourire aux lèvres, un rire dans la poitrine, alors je m’y précipite, l’espoir, l’attente, les désillusion. Et je la voit, elle, une boite à la main, ramassant les vêtements de Dallas. Je me fige, la colère qui monte, qui m’envahit.

“Qu’est tu fais?”

Je le sais bien ce qu’elle fait, elle, la bonne samaritaine, ramassant ses affaires pour les donner à ceux dans le besoin, mais je ne peux pas la laisser faire, je ne peux pas laisser des inconnus porter ses vêtements. Non, je ne peux pas. Je lui enlève la boites des mains, mon coeur battant à cent milles à l’heure, l’angoisse parcourant mes veines, prenant les supports vides, raccrochant les vêtements qu’elle avait mis dans la boîte. Non. Elle ne pouvais pas faire ça, elle ne pouvais pas lui faire ça. Pas à nous, pas à lui. Une larme de colère qui coule sur ma joue, un instant je m’arrête, la première larme depuis le gymnase, surprise, je me fige, l’essuie, et me retourne vers elle. Les mots veulent se précipiter hors de ma bouche, hors de mon âme, mais ils bloquent, incapable de passer, ma main se lève, giflant la joue de mon amie, d’une partie de mon âme. Mais je suis vide de l’intérieur, le regret qui m’envahit, pour se faire remplacer par la haine, la colère, j’en suis même pas désolé.

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Elle avait recommencée à monter sa planche. Elle passait des heures sur l’océan qui était si calme à Bray comparé à la maison. Tu l’avais regardée un peu dans les derniers jours, sans lui adresser la parole. C’était ainsi dans la maison depuis un moment. Personne ne se parlait, si on se croisait un poli salut sortait de nos bouches, mais plus aucun rires, conversations ou chicane n’avait éclatée depuis sa mort. La maison était morte, un peu comme lui. Le calme y régnait et l’ambiance y était lourde. Trop lourde. Le cœur n’était plus aux joies de tout les jours. Le cœur n’était pas à la joie tout simplement. Il était lourd, sombre et tourmenté. La voir sur sa planche, c’était comme revoir l’Alaska qu’elle était avant. Celle d’avant l’accident, celle qui s’était assombrie à cette compétition, avant de devenir complètement noire après la mort de Dallas. Ton cœur était en peine, tout comme le sien.

Les bruits ne régnaient plus. Le silence était roi ici. Le bruit d’une bouteille parfois se faisait entendre. Tu te retournes en entendant des pas. Elle entre, bouteille à la main, même plus un verre n’a d’utilité à ses yeux. Elle boit directement au goulot. La colère se fait entendre dans sa voix. Elle te demande ce que tu fais. Il te semble évident ce que tu fais. Tu es l’âme charitable que tu as toujours été. Tu tente d’aider et donner à ceux dans le besoin. Le grand marché approche et tu comptes bien y participer, aller aider un peu. Elle s’approche t’enlève la boîte des mains et se met à raccrocher les vêtements que tu avais mise dans la boîte. Tu ne bronches pas. Tu la laisse faire. Tu lui dis cependant :

« Ça sert à rien de garder tout ça. Il n’en a plus besoin ‘Ska. »

Ton ton est doux, comme tu l’es toujours. Aucune teinte de méchanceté dans ta voix ne peut être entendue. Tu es encore toi, mais Alaska est encore elle et défait la boîte une larme coule sur sa joue, elle s’arrête, se fige et se retourne ensuite vers toi. Sa main se lève, gifle ta joue. C’est la première fois qu’elle lève la main sur toi. La première fois qu’une partie de ton âme te frappe. Tu la regardes en silence. Ta main ne bouge pas. La violence n’est pas la réponse à ceci, tu le sais. Merci aux cours de psychologie. Tu la regardes et répond à sa main avec des mots :

« Je comprends que tu ais mal, je comprends que c’est pas un deuil facile, mais il ne sert à rien de garder ses vêtements ‘Ska. Il reviendra pas. Il n’en a plus besoin. Il y a des gens encore en vie qui ont tout perdus, je suis sure qu’il préférerait les voir être portés par d’autres que de les laisser décrépir dans le garde-robe. Si tu veux en garder quelques uns, fine, mais on ne peut pas tout garder ça. Ça va juste nous aider à tourner la page.»

Ton regard est droit dans les yeux. Tu ne bronches pas d’un seul pouce, tu es prête à recevoir sa main à nouveau sur ton visage s’il le faut. Maintenant, tu en a un peu marre de ses attitudes de gamine princesse de la maison qui semble être la seule à vivre un deuil. Pour toi, tu dois avancer. Il n’aurait pas voulu vous voir stagner. Dallas c’était un homme d’action. Tu tentais d’honorer sa mémoire en ne t’arrêtant pas, en continuant malgré la peine et la douleur au fond de ton cœur.
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Ours souls they bend and they break

J'étais un être égoïste, je l'avais toujours été, il ne servait à rien de me voiler la face, de me dire que je pourrais être autre chose, une autre, un être de joie et de lumière comme je l'avais été si longtemps, un être plein de rire et de sourire, l'un de ceux qui ramenais de la joie dans la vie des  autres qu'en étant présente. J'avais été de ceux là, j'avais fait partie de ses êtres spécials l'espace de quelques années. Mais cette partie de moi, elle était morte en même temps que Dallas, cette partie de moi, elle avait disparu en même en même temps que les flammes le recouvrait. Au fond, c'était mon vrai moi qui resurgissait aujourd'hui, cette partie de moi qui avait toujours été caché parce que la vie ne m'avais jamais percuté comme elle m'avais percuté à sa mort. La vie n'avais jamais fait de moi sa chienne, son sac de sable. Non. Elle avait toujours été douce, toujours calme, un sourire aux lèvres, elle m'avais regarder doucement, hypocrite, me couvrant d'amour et de douceur pour mieux percuter, pour mieux me poignarder au moment où je m'y attendais le moins. Cette partie de moi que tous avais aimé, cette partie de moi qui avait fait ma renommer, elle avais disparu en fumer. Sans lui, je n'étais rien, un rejet de la société, un être infame qui préférais l'alcool et la drogue au contact humain, à l'amour que l'on pouvais vouloir m'offrir. Je regardais la boite rempli de vêtement que Dakota avais rempli. Mon coeur plongeant un peu plus pronfondément, me poignardant toujours plus loin, toujours  plus creux. Je fermais les yeux, sentant ma main me brûler sous la force de la gifle que je venais d'offrir à cette partie de mon âme. J'aurais voulu m'excuser, me faire pardonner, mais je n'en avais plus le courage, plus la force. J'avais tout à me reprocher, je n'en voyais pas le bout, mais au fond, est-ce que  je  voulais le voir? Est-ce que je voulais m'en sortir? Je n'était même plus sûre de la chose, je ne savais même pas si finalement, je voulais réellement m'excuser. Pas parce que je ne regrettais pas mon geste, pas parce que la frapper, en fait, c'était un peu comme me frapper moi-même, frapper cette partie de moi qui ne voulais pas se plier, cette partie de moi qui ne voulais pas détruire, qui restait, grande et fière, droite et haute, sans jamais se courber, sans jamais se plier, alors que tout le reste se recroquevillais dans l'ombre, se détruisant à petit feu en souriant.  

Ses paroles, passant d'une oreille pour  ressortir de l'autre, elle parlais des gens qui avait besoin de ses vêtements, qui avait besoin de notre aide, de tourner la page. La colère qui montais. Je ne voulais pas tourner la page, je ne voulais pas voir autre chose que la douleur en mon sein, je ne voulais pas l'oublier, je ne voulais pas donner  ses vêtements, la dernière chose qui me restait de lui, de mon passé, de ma vie d'antant.  D'une partie de mon coeur , de l'amour que je n'avouerais jamais avoir un jour eu pour lui. Je me retournais, continuant  à accrocher les vêtements sur les cintres, les remettres dans le garde-robe, un à un, tel des trésors inestimable alors qu'au fond, ce n'était que des bout de tissus sans grand valeur monétaire.

"Si tu veux l'oublier, tant mieux pour toi. Ce n'est pas mon cas."

Et même si au fond, je le savais que de donner ses vêtements, ce n'était pas l'oublier, une partie de moi le prenait comme tel, l'imaginais comme  tel. Je n'était pas prête à tourner la page. Je n'était pas prête pour grand chose finalement. Alors même qu'Utah avait commencé à réavancer, à marcher vers l'avant, je reculais, m'enfonçant dans des drogues plus dures, dans l'alcool. Et même si je ne cumulais plus les histoires d'une nuit comme autrefois, même si j'avais arrêtez de me battre dans les bars, à soulager la douleur par la douleur, je me noyais dans les consommations sans fin, une pillule par-ci, une ligne par là. Je le savais bien, bientôt se serait le bout du tunnel, mais ce n'était pas la vie qui m'attendais au bout, c'était la mort. Pure  et simple.

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Tu avais vu cette fille qui était joie, rire et toujours souriante auparavant devenir cette chose sombre et sans gaieté. Elle étais vie, mais maintenant semblait se rapprocher d'un entretient avec la mort. La drogue, l'alcool et les nuits de déboires faisaient qu'un avec elle. Ton cœur souffrait de la voir ainsi. Cette partie de toi, de ton âme en pleine autodestruction. La mort avait frappée une fois et maintenant tu avais peur qu'elle frappe une seconde fois. Peur que cette fois-ci elle t'enlève Alaska, qu'elle t'enlève celle qui était ta sœur. Sa main avait frappée ta joue. Ton teint pâle et tacheté de points avait probablement rougit sous l'impact de sa main. Cela ne serait même pas étonnant. La fragilité de ta peau était la fragilité de ton âme en ce moment. Tu fus plutôt surprise de ne pas éclater en miles et un morceaux tel une poupée de porcelaine. Tu étais encore un seul morceau, une seule personne. Pourtant, tu refusais de te briser, de plier l'échine, d'abandonner. Tu devais continuer à te tenir à leur tenir tête, leur montrer qu'il y avait une vie après la mort. Qu'eux ils étaient encore ici, qu'ils n'étaient pas partit.  

Tu la regardais accrocher les vêtements, les remettre à leur place comme s'ils étaient indispensable. Elle te dit que si tu voulais l'oublier, que c'était tant mieux pour toi, mais que ce n'était pas ton cas. Tu ne pu t'empêcher de rire. Sérieusement, son égoïsme avait atteint un fond que tu croyais impossible. Le fond dans lequel elle croyait que tu souhaitais oublier Dallas en donnant ses vêtements. Sa vie était gravée dans ton cœur, si Utah était comme un jumeau pour Alaska, Dallas était le tient.  La méchanceté ne pu s'empêcher de sortir à ce moment. Il fallait lui faire réaliser qu'elle n'était pas le nombrils du monde, que toi aussi tu souffrais. S'en était trop.

«You're really a fucking cunt... Complètement conne, t'es rendue un débris, même pas l'ombre de toi même. S'il te regarde d'en haut, il doit avoir mal de te voir comme ça. You're a fucking idiot to act like this and destroy yourself. You should be ashamed of what you're doing to yourself. Just hurting, not seeing a future and not living anymore.  »


Tu t'approchais, reprenant les vêtements qu'elle avait remis sur les cintre pour les remettre dans la boîte. Qu'elle aille se faire foutre, t'en avais marre de son attitude de victime de la vie. Les vêtements étaient un besoin humain et avec les derniers événements en ville, c'était ton devoir de citoyenne de venir en aide autant que possible et Dallas aurait préféré que ses vêtements soient donnés plutôt que laissé pour mort sur les cintres. Mort comme lui.
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J’encaissais les mots tels des couteaux qui rentraient dans mon être, sans relâche, sans s’arrêter, la douleur qui m'emplissait, me torturait, me tuait à petit feu, alors qu’elle semblait remettre de l’huile sur le feu, emplissant cette douleur tel une incendie dans mon âme. J’étais morte cette journée là, je n’en étais pas sortie vivante. Je le savais, mon âme était morte en même temps que la sienne. Et tout ce qu’elle me disais, je l’avais entendu un million de fois depuis sa mort, je l’avais entendu de la bouche de tous ceux que j’aimais, tout ceux auquel je tenais, mais je les repoussais, les éloignait de moi jusqu’à ce que je ne soit plus que ruines et solitudes, jusqu’à ce que la mort m'emplissent et m’envahisse, jusqu’à ce que la drogue et l’alcool ait raison de moi. Elle finirait par, je le savais, j’avais atteint la dernière ligne droite, cette ligne vers l’enfer, vers le gouffre sans fond qui m’attendait. J’avais pris plusieurs lignes de jolie poudre blanche dans la soirée d’hier, injectée une drogue quelconque dans les veines, j’étais devenu un cadavre. Je ne savais même plus ce que je prenais, je n’en avais rien à faire, mes bras recouvert de manche longues, cachant les ecchymoses des aiguilles, et maintenant, j’étais toujours sur un high, toujours droguée, si j’arrêtais mes mains commençaient à trembler, mon coeur battant à tout rompre dans ma poitrine, ma tête bourdonnant, la sueur perlant sur mon cou, mon front, alors je consommais, sans jamais pouvoir m’arrêter, tout ce qui me tombais sous la main. Cocaïne, héroïne, meth, speed, peu importe, si ça m'amenait sur un nuage je le prenais. Je n’avais plus de limite, je ne cherchais qu’à trouver cette fin qui m’attendais.

J’étais égoïste, je le savais. Je me faisais mal, je le savais. Je ne voyais plus de futur, tout ce que je voyais c’était la mort qui m’attendais tôt ou tard, ça aussi je le savais. Avoir honte? Probablement que si, mais sur mon nuage, ce n’était pas un sentiment qui m’habitait non, tout ce que je voulais c’était ma prochaine dose, pour oublier la douleur, pour oublier la mort, pour le rejoindre. Je ne répond pas, je n’ai rien à répondre, je ne fais que prendre la boite, la remplissant d’objet divers dans la pièce, ces objets qui m’apportait de la joie, des souvenirs, cette boites sous le lits remplie de photos de nous quatre, je la prends dans mes bras plein, je tourne les pieds, m’enfuyant vers mon westfalia, vers cette voiture qui avait fait le tour du monde avec nous, un sifflement, Denali à mes pieds, alors que j’ouvre la porte, enfouissant la boite dans le camion, la boule de poil rentrant à son tour, s’asseoyant sur le bord. Un sourire, minuscule sur mes lèvres, alors que ma main touche son crâne, elle est la seule chose que je ne peux éloigner, que je ne peux rejeter, parce qu’elle as autant besoin de moi que moi d’elle. J’avais rejeter tout le monde, Utah, Dakota, peu importe. J’avais tourné le dos à mon frère alors qu’il avait besoin de moi, alors qu’il me demandait mon aide, mais il me demandait l’impossible, il m'avait demandé de tout arrêté alors que je ne faisais que m’enfoncer plus loin, plus longtemps.
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